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Mariam
de Vinzelle me fait étrangement penser à Charlotte Rampling. Son regard,
sans doute. Ses lèvres, peut-être ? Cette moue lascive. Surement. Cette
jeune française, mannequin depuis 2017, reste encore amusée par cette
profession en parallèle. Même si Mariam possède tous les atouts physiques
nécessaires pour le mannequinat, cela ne demeure pas sa priorité. Bonne
élève, étudiante en école supérieure d'ingénieur de Physique-Chimie à
Paris (l'ESCPI), Miss de Vinzelle admets volontiers sa passion pour la
physique. Et, non son physique. Elle affectionne, tout particulièrement,
utiliser ses facultés intellectuelles pour résoudre les problèmes scientifiques.
Incontestablement, son futur métier s'accomplira au sein de ce domaine.
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Toutefois,
le mannequinat est venu déranger cette logique un peu trop cartésienne.
Une deuxième vie, un peu moins carrée et ordonnée. Ou le hasard prend
beaucoup plus de place que le terrain mathématique pur. Parisienne, Mariam
est abordée à côté du Centre Pompidou. Pourquoi ne pas tenter l'expérience
sur son temps libre. Elle se rend à quelques castings. Mais, c'est en
rencontrant Ashley Brokaw, directrice de casting pour la maison Vuitton,
qu'elle est présentée à Nicolas Ghesquiere. Flash. Sa carrière prend,
alors, un tournant décisif. En signant une exclusivité avec la maison
Louis Vuitton, elle associe son physique avec le "Number One" de la mode
du luxe. Et s'octroie, par la même occasion, du temps libre pour se consacrer
pleinement à ses études d'ingénieur. Mariam se souvient encore de son
premier défilé pour Vuitton, organisé au sein de la nouvelle boutique
Place Vendôme. Un lieu, alors dépouillé de toutes décorations, aux murs
de béton nu et aux rangées de sièges uniques. Minimalisme. Une première
expérience inoubliable. Puis, elle expérimentera d'autres défilés Vuitton
comme celui organisé au Japon, perdu dans un havre de verdure. Un lieu
incroyable au sein du musée Miho, à Kyoto.
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Au
delà de trois campagnes publicitaires pour la maison Louis Vuitton (Automne/Hiver
2017/2018, Automne/Hiver 2018/2019, Printemps/Eté 2019), Mariam de Vinzelle
a su trouver le temps de développer une image pointue au travers de shootings
Mode recherchés pour des supports éditoriaux comme Self-Service, Purple,
T Magazine, Document Magazine, Numéro France, Vogue Russe, Vogue Koréa
avec des photographes d'avant garde comme Karim Sadli, Richard Bush, Hyea
W Kang, Fanny Latour Lambert, Ola Rindall ou Marco van Rijt. Un physique
ravageur qui se prête parfaitement aux lois physiques de l'univers du
luxe.
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