Paloma Elsesser - Américaine - 1m71 - 8/5/8 |
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Agences IMG |
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Vogue Usa Janvier 2021 Annie Leibovitz |
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Vogue Paris Octobre 2020 Carlijn Jacobs |
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Paloma won Models.com 2020 Industry Vote Model of The Year Vogue US January 2021 Paloma Elsesser United States, Chile, Switzerland In the ongoing conversation around representation on the runway, Elsesser has emerged as a trailblazing agent for change, a vocal advocate of inclusivity who has spoken candidly about her experiences as one of the only curve models of color in the world of high fashion. “Growing up, I never envisioned a place for myself in fashion—even in the curve industry, I always felt like either my proportions were wrong or I didn’t fall into a prescribed Latina identity,” says Elsesser, 27, who was born to a Chilean-Swiss father and an African-American mother. “The power in me doing this is that I get to make space for the next person.” Five years ago, makeup artist Pat McGrath came across Elsesser’s Instagram profile and swiftly booked her—at the time, she was studying literature and psychology at Manhattan’s New School—to front the launch campaign of McGrath’s namesake makeup line, almost instantly catapulting her into a global spotlight. She has since become emblematic of a new class of like-minded creatives, including photographer Tyler Mitchell, stylist Carlos Nazario, and designers Mike Eckhaus and Zoe Latta, who are shaking up the fashion system from the inside out. “It feels like there’s a whole new guard of image-makers,” says Elsesser. “Yes, fashion is in the business of beauty and fantasy—but now we are able to rewrite what that fantasy looks like.” Paloma Kai Shockley Elsesser est une mannequin taille plus d'origine suisse-américaine. Wikipédia (anglais) Date/Lieu de naissance : 1992 (Âge: 28 ans), Londres, Royaume-Uni Taille : 1,71 m Couleur de cheveux : Black Couleur des yeux : Brown Agence : IMG Models Films : Uncut Gems et A Film for Planned Parenthood of New York City paloma elsesser (@palomija) • Instagram photos and videoswww.instagram.com › palomija 348.9k Followers, 1411 Following, 2180 Posts - See Instagram photos and videos from paloma elsesser (@palomija) Qui est Paloma Elsesser égérie Mango Violeta et supermodèle "plus-size"
? Paloma Elsesser, mannequin de l'année et illustration d'un changement
profond dans la mode Va-t-on enfin changer notre vision (étriquée) de
la beauté? C'est ce que laisse penser l'industrie de la mode, qui vient
d'élire Paloma Elsesser "Mannequin de l'année 2020", avec tout ce que
cela représente en termes d'inclusivité et de diversité. La révolution
semble bel et bien en marche. Reste désormais à découvrir s'il ne s'agit
que d'un effet de mode ou d'un véritable désir de faire évoluer les mentalités.
Sora Choi, le choix des lecteurs Comme chaque année, ce n'est pas un mais deux mannequins qui sont élues "Models of the Year" par le site spécialisé. Si Paloma Elsesser a fait l'unanimité auprès de l'industrie, le mannequin sud-coréen Sora Choi peut se targuer d'avoir conquis le cœur du public. La jeune femme, qui a cette année pris la pose et défilé pour des maisons comme Saint Laurent, Louis Vuitton, Stella McCartney, Burberry ou Prada, fait elle aussi un pied de nez aux diktats de la beauté. Industrie et grand public semblent bel et bien sur la même longueur d'ondes: la mode sera désormais inclusive ou ne sera pas. Notons que la deuxième place du classement a été attribuée à Adut Akech côté industrie (elle était première l'an dernier), et à Bella Hadid pour le choix des lecteurs. L'inclusivité n'étant pas que l'apanage des femmes, le mannequin américain Alton Mason a fait sensation du côté des hommes, s'offrant le luxe d'être élu "Mannequin de l'année 2020" par l'industrie et par les lecteurs. Il faut dire que le jeune homme, qui est également danseur, est devenu en quelques mois seulement la coqueluche des créateurs et des photographes, créant toujours l'événement sur un podium par son charisme et sa prestance, et étant lui aussi engagé en matière d'inclusivité et de diversité. (ETX Studio) Un repérage sur Instagram Contrairement à la grande majorité des mannequins qui débutent leurs carrières à l’adolescence, Paloma Elsesser a fait ses débuts à l’âge où certaines sont déjà sur le déclin. Née en Angleterre d’une mère afro-américaine et d’un père chilo-suisse, elle déménage à Los Angeles à l’âge de deux ans. Mais la Californie ne lui sied pas et après le lycée, elle se rend à New York pour suivre des cours à la New School. Là encore, l’humeur n’est pas au beau fixe : elle peine à trouver sa place et adopte des comportements autodestructeurs. Un retour à Los Angeles la pousse à revoir ses priorités et lui donne le temps de lancer son compte Instagram, qui deviendra bientôt l’outil de sa réussite. Car c’est sur la plateforme qu’en 2015 elle est repérée par Pat McGrath. La make-up artist s’apprête en effet à dévoiler sa première collection de maquillage et cherche des profils uniques. A l’époque, Paloma Elsesser a déjà commencé à poser pour quelques marques mais l’idée de n’être qu’un visage interchangeable ne la tente pas. La différence avec Pat McGrath ? La maquilleuse est séduite par son univers. « Pat m’a découverte sur les réseaux sociaux », expliquait le mannequin à « Allure » en 2016. « Elle voulait établir une connexion avec des filles downtown et nous avions un ami en commun. Donc, merci Instagram ! » Et de rajouter quelques années plus tard pour « Byrdie » : « Pat essayait simplement de réunir un groupe de femmes et de mannequins qui représentaient qui elle est, c’est-à-dire, essentiellement punk. Pas punk dans son esthétique, mais simplement, dans ce qu’elle peut être différente de la norme. Elle est super punk. Elle est incroyable. » Les vidéos et photos réalisées pour promouvoir GOLD001 font rapidement le tour du monde et permettent à Paloma Elsesser, âgée d’une vingtaine d’années, de se faire connaître. Les campagnes et les couvertures s’enchaînent, bientôt suivies par les défilés qui mettent en lumière sa taille 44, quasi-inédite sur les podiums. Une ascension fulgurante que rien ne semblait pouvoir stopper... sauf la pandémie. Mais qu’à cela ne tienne. Face au ralentissement rencontré par l’industrie de la mode, le top a continué à faire passer les messages qui lui tenaient à cœur via les réseaux sociaux. Une révolution menée sur les réseaux sociaux C’est sur Instagram, son medium de prédilection, que Paloma Elsesser contribue à faire évoluer les mentalités quant aux canons de beauté imposés par la société. Les diktats concernant une taille supposément idéale ainsi qu’une carnation ou une texture capillaire sont ici balayés au profit d’un seul message : ouvrir la porte à tous.tes afin que ce qui est aujourd’hui l’exception devienne demain la norme. En décembre, dernier, elle présentait ainsi sa première couverture pour le « Vogue » US, accompagnée de la légende : « Bien que mon cœur soit empli de gratitude, je ne suis pas satisfaite. J’enjoins la mode à ne pas laisser cet élan s’essouffler avant que des silhouettes et des expériences comme les miennes ou d’autres ne soient plus considérées comme radicales, différentes ou rares. Je veux voir des femmes plus plantureuses, des femmes racisées, des personnes handicapées et toutes ces autres représentations identitaires trop souvent oubliées des médias. Je veux que ce moment dessine une nouvelle année de possibilités et une vie d’espoir. » Ou comment faire avancer le débat, une photo à la fois. |
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