| Eléonora
a fait l'effet d'une bombe aux collections d'octobre 2000 à Milan
et à Paris. Cette beauté espagnole, membre de la famille de
Miguel Bosé, célèbre comédien espagnol, a brouillé
les codes de la beauté actuelle. Une silhouette androgyne, tatouages
sur la nuques et la poitrine, une féminité étrange,
une démarche non chalante, tous les ingrédients pour se faire
remarquer. Il
y a un an un talent scout la repère à Madrid. Et, c'est Tom
Ford qui lui donne sa première chance en la choisissant pour le défilé
Gucci Printemps / Eté 2001. Mais d'autres créateurs sont tombés
sous le charme. |
| "Eléonora
est à tomber en costume d'homme, et c'est pour cette raison que je
l'ai choisie pour mon défilé" dit le créateur
Eric Bergère. Elle marque le retour des années 80, la grande
époque des garçonnes, des femmes en pantalon, comme inès
de la Fressange ou Leslie Winner. "Ce que j'aime par dessus tout, c'est
que son physique provoquant soit doublé d'un tempérament très
doux". 'âge de treize ans, je m'étais
teint les cheveux en bleu. Ma grand-mère, qui trouvait ça
très beau, m'a imitée". Cette anecdote dit tout. Ma grand-mère
est charistmatique, intelligente, toujours entourée de personnes
fascinantes. "Si je devais avoir un modèle, un idéal
de femme, ce serait elle". L'engouement
est général. |
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Après
Alexander Mac Queen pour Givenchy, John Galliano pour Christian Dior,
Cerruti, Karl Lagerfeld pour Chanel ou Yohji Yamamoto qui l'ont fait défiler,
les photographes Steven Klein, Mario Testino, Steven Meisel, David Sims
se l'arrachent. Mais son vrai succès, c'est par Tom Ford qu'elle
l'obtient en posant pour la dernière campagne Gucci Printemps /
Eté 2001. "Je
suis impressionnée par la vitesse à laquelle vont les choses,
dit-elle. Dire que je n'ai commencé qu'en mai (2000), je suis aujourd'hui
une vraie nomade, souvent à New-York où je travaille le
plus, et de moins en moins à Madrid où j'ai mon boyfriend,
ma famille, mon chien. "Plus je côtoie le milieu de la mode,
plus j'aime être simple dans mon apparence. J'ai toujours eu un
faible pour les vêtements d'homme, les uniformes dégotés
dans des friperies. Je ne maquille pas". (Inspiré par l'article
de Vogue France du mois de février 2001 pages 119-120).
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