Alix Malka

Alix Malka travaille depuis une année comme photographe (2001). Mais sa passion pour la mode remonte déjà à plusieurs années, et plus particulièrement à l'adolescence. Alix aime avant tout l'image et les images de mode. Il les collectionne et les découpe soigneusement. Ce qu'il sait, c'est son envie de travailler pour la mode et dans la mode. Un bon moyen d'y arriver : intégrer une formation artistique. Son choix s'oriente sur les arts déco d'Aix-en-provence ou il en sort diplômé.

Alix

Malka

En 1985, il entre au Studio de création de Thierry Mugler ou il effectue ses premières armes en tant que directeur artistique. Il met en oeuvre la vision de la femme Mugler en collaboration avec le créateur, connu aussi pour ses magnifiques visuels réalisés dans des paysages et endroits incroyables. Souvent des images a coupé le souffle : des dunes du Sahara en passant par le grand canyon, du toit du grand palais aux facades de buildings américains, rien n'est trop gigantesque pour cette équipe aux idées les plus folles. Néanmoins, il quitte le navire Mugler en 1992 pour concrétiser de nouveaux rêves et plus précisement son désir de réaliser pour la publicité : un vrai challenge. Néanmoins, malgré la mane financière que lui apporte la pub, Alix Malka se sent un peu frustré. Il décide, alors, de se tourner vers le support photographique. Son créno : les couleurs, les couleurs, les couleurs, les couleurs et les couleurs... Mais pas n'importe comment.
Sa première chance, Alix la doit au magazine français Citizen K International. Cette collaboration benéfique lui vaut, auprès de la presse magazine national et international, l'ouverture de plusieurs portes auprès de magazines prestigeux ainsi que des éditions Condé Nast (Vogue). L'essai, rapidement transformé, les magazines en redemandent. Des magazines aussi variés que Vogue Australie, Tétu, Vogue Allemagne, Sunday Times Magazine... "Je suis au service de la mode, dont je me sers comme un outil pour traduire un univers de rêve. La mode est mon univers de travail, John Galliano et Alexander Mac Queen sont les deux créateurs qui m'inspirent le plus" (Photo Avril 2002).
Les Galeries Lafayettes n'ont pas douté un instant de son immense talent de mise en scène et de son amour pour la mode. Ces derniers lui proposent, à partir du thème "Empreintes de mode" inspirés des peintures rupestres des indiens d'Amazonie, de mettre en oeuvre sa vision de la mode à travers leur dernier catalogue (Printemps / Eté 2002). Résultat : des visuels très graphique, d'une finesse incroyable, d'une élégante précision et d'une modernité simplissime. Le thème de l'Amazonie apparaît et transparaît sans conteste et sans tricheries. Les techniques du maquillage occidentales se mèlent facilement à la rigueur du maquillage rituel des indiens de la région du Xingu, région d'Amazonie.

La photo est pour Alix un moyen d'expression non négligeable : "Il faut se remettre en question à chaque fois. C'est une porte sur le rêve qui demande beaucoup de travail" (Photo Avril 2002 - page 27). Et le poid sémantique du mot travail prend tout sont sens quand on connait ce qu'une image implique. Les maquillages incroyables prennent énormément de temps. Alix reconnait qu'il faut être patient. Mais aussi un peu perfectionniste. Au minimun 5 heures de maquillage, sans compter le shooting qui suit. Néanmoins, le résultat est la. Des images léchées à la perfection. Des maquillages qui se confondent, s'imbriquent et se collent à la personnalité du vêtement.

Alix Malka est un mordu de cinéma et ses goûts en la matière se tourne plutôt vers Pedro Almodovar, John Waters ou François Ozon... En tous cas, le jour ou Alix se décidera à se tourner vers la réalisation cinématographique, on est prêt à en prendre plein les yeux...

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