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par Yann Gabin
 
Actualités 2015
 
 
 
Décembre 2015
 
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Une queue de cheval à la main au style très Balmain; un collier plastron dorée encerclant le cou fermement; un maillot aux découpes savamment ciselée; un collant résille aux accents de danseuse du Bolchoi; Bref, ce numéro 169 donne la part belle aux attitudes gracieuses et aux postures cosmiques. Un fantasme mirifique qui prend forme sous les traits de la belle californienne, Gigi Hadid. Qui, soit en disant, prend son envol vers le firmament des étoiles, sous l'objectif de Monsieur Jean-Baptiste Mondino. Une vision leste pour un thème Céleste.

Retour sur le parcours de l'InstaGirl Gigi Hadid
Carine Roitfeld flashe sur le composite de cette jeune américaine et n'hésite pas à l'entrainer sur les chemins de la gloire. Elle lui offre la Une du CR Fashion Book N°4, photographiée par le talentueux Bruce Weber. Puis, elle la fait poser pour les différentes éditions du magazine Harper's Bazaar. La consécration s'achèvant par la campagne publicitaire Tom Ford Automne/Hiver 2014/2015 ou elle défend, à la fois, les lignes prêt-à-porter et cosmétiques. Grâce à Carine Roitfeld, les contrats et jobs s'enchainent à une vitesse incroyable. "Carine Roitfeld a été ma supportrice Number One. Sans elle, je ne serais pas là. Elle s'est vraiment obstinée à me faire progresser. Je suis tellement reconnaissante de l'avoir rencontrée". On ne peut nier que la grande force Carine Roitfeld est de repérer, avant tout le monde, les modèles qui feront les "Unes" de demain. Etre sous le giron de Madame Roitfeld demeure pour Gigi Hadid une chance merveilleuse.
 
Les couvertures à retenir au mois de Décembre 2015

Vanessa Paradis pour Vogue Paris ; Jennifer Lawrence pour Vogue Usa ; Karlie Kloss pour Vogue Grande-Bretagne ; Adwoa Aboah, Anna Cleveland, Edie Campbell, Erin O'Connor, Karen Elson, Kate Moss pour Vogue Italie ; Freja Beha Erichsen pour Vogue Japon ; Liya Kebede pour Vogue Allemagne ; Natalia Vodianova pour Vogue Espagne ; Sasha Luss pour Vogue Russie ; Edie Campbell pour Vogue Chine ; Gisèle Bundchen pour Vogue Brésil ; Marte Mei van Haaster pour Vogue Hollande ; Karlie Kloss pour Vogue Mexico ; Nastya Sten et Valery Kaufman pour Vogue Turquie ; Cate Blanchett pour Vogue Australie ; Karmen Pedaru pour Vogue Ukraine ; Gigi Hadid pour Numéro France ; Ella Richards pour Numéro Tokyo ; Kadri Vahersalu pour Numéro Chine ; Cate Blanchett pour W Usa ; Daisy Ridley pour Elle Usa ; Alexa Chung pour Elle Uk ; Kate Hudson pour Harper's Bazaar Usa ; Brad Pitt pour V Usa ; Kylie Jenner pour Interview Usa ; Lily James pour Harper's Bazaar Uk ; Adèle et Justin Bieber pour i-D Magazine ; Saskia de Brauw, Abbey Lee, Anja Rubik, Vanessa Moody pour Self-Service ; Claire Danes pour Allure Usa ; Amber Valetta, Anja Rubik, Carolyn Murphy, Natasha Poly, Daria Strokous, Edita Vilkeviciute, Isabeli Fontana, Jourdan Dunn, Lara Stone, Malgosia Bela, Maria-Carla Boscone, Natasha Poly, Toni Garrn pour Lui ; Charlene Hogger pour Glamour France ; Tina Fey et Amy Poehler pour Glamour Usa ; Jessica Hart pour Marie-Claire Italie ; Karlina Caune pour Marie-Claire France.

Chanel Automne/Hiver 2015/2016 par Karl Lagerfeld
Une fois encore, j'ai eu la chance d'accéder au défilé Chanel Automne/Hiver 2015/2016. Quand on aime la mode, on éprouve toujours une émotion particulière lorsque l'on accède au set Chanel, ne serait-ce que par ses décors gigantesques. Une fois de plus, l'équipe maison nous a éblouis par cette reconstitution titanesque d'une brasserie typiquement parisienne. Cependant pas n'importe laquelle : la Brasserie Gabrielle Chanel. Sous la coupole du Grand Palais, cette dernière semble plus que réaliste. Même mieux que la plupart des brasseries de la capitale. On la rêve déjà rue Cambon. Tout demeure à sa place : l'immense Zinc ; les mosaïques au sol ; les banquettes en "Skaï" carmin ; les porte-manteaux en bois ; les tables rectangulaires aux lourds pieds en fonte ; les garçons de café apprêtés pour leur service du matin ; les petits viennoiseries croustillantes ; le jus d'orange mais surtout l'odeur du petit noir. Tout est bien réel et palpable. On se surprend à demander un petit café au serveur qui n'hésite pas à nous le servir dans un service en porcelaine à l'effigie Maison. Un incontestable coup de foudre. L'assemblée demeure une fois de plus hypnotisée et subjuguée par ce majestueux décor. On se photographie devant le comptoir. On s'assoit siroter un thé. On lit le journal. Bref, la vie d'un troquet normal. La véritable vie parisienne, en somme… Le top russe Sasha Pivovarova lance le show en faisant tourner la porte Tambour de la Brasserie Gabrielle Chanel. C'est parti pour vingt minutes d'enchantement. Les codes Chanel demeurent retravaillés, spécialement le fameux matelassé qui récolte des formes 3D ; notamment sur les manches de la fameuse petite veste Chanel. Des tailleurs doudounes, couleur Pétrole, partagent cette sensation de duvets moelleux comme on peut le distinguer sur le look de Kendall Jenner. Toutefois, ce tailleur innovant n'amincira pas la silhouette de celle qui souhaitera le porter. Ca la gonflera. Mince, c'est gonflant. La jupe, elle, recouvre des surpiqures aux accents de motifs floraux alors que le blouson intègre un parterre de jolis petits nœuds. Féminin à souhait. La veste doudoune argentée s'enorgueillit d'un haut col cheminé comme sur Magda Laguinge. Elle agrippe presque la forme du fameux sac 2.55, comme on peut le constater sur la jeune italienne, Greta Varlese. Chicissime. La veste de Waleska Gorczevski peut se faire perfecto, tout en arborant une féminité affirmée avec sa longue jupe triangle. On subodore un travail minutieux et méticuleux sur tous les textiles pour la partie "Jour", particulièrement au travers d'éléments précis comme les petits nœuds, mosaïques colorées, surpiqures ou matelassage. C'est charmant. Les lainages et tweeds reprennent le folklore des imprimés écossais, si chère à Mademoiselle Chanel. Ces derniers se parent de plissages compliqués qui me font penser à l'Origami, Art traditionnel japonais consacré aux pliages en papier. Les carreaux investissent des chemises de bucherons comme on peut le constater sur Julia van Oos ou Léona Binx Walton. D'autres se font plaids comme la jupe de Sasha Pivovarova ou le manteau de Sam Rollinson; D'autres encore s'inspirent de motifs Western comme sur Pauline Hoarau. La touche classique s'introduit au travers d'escarpins classiques, reprenant le fameux modèle traditionnel de la maison Chanel : tout beige et à bout noir. Une collection de saison puisque l'on retrouve toutes les pièces indispensables et nécessaires afin d'affronter les éléments hivernaux. Toutefois, avant de sortir, ne pas oublier de prendre son petit café, à la Brasserie Gabrielle Chanel.
 

Chanel

Automne/Hiver

2015/2016

 
Les campagnes publicitaires Printemps/Eté 2016 commencent à pointer leur nez dans les magazines de mode. Ainsi, la maison Versace a opté pour un trio de choc pour magnifier sa collection prêt-à-porter. Ainsi, Raquel Zimmermann, top brésilien par excellence, qui a ouvert le show à Milan, se retrouve au côté des ravissantes Natasha Poly et Gigi Hadid. Un bande de blondes, aux caractères bien trempés qui réveille une collection chamarée, sur fond de sable blanc. Encore un autre trio chez Stuart Weitzman : Gigi Hadid, Joan Smalls et Lily Aldridge pour un visuel très dénudé. Avec un focus sur les nouveaux escarpins maison. Sous un soleil éblouissant, la magnifique Toni Garrn s'adonne au joie de la plage : Bain de mer, bain de soleil et promenade en bord de mer. Chez Chanel, Karl Lagerfeld a photographié deux mannequins over bookés lors de la dernière Fashion Week : Mica Arganaraz et Lineisy Montero. Deux Ex-Prada Girls.
Kitty Hayes chez Ford Models
Originaire d'une petite ville du Sud-Ouest de Londres, appellée Reading, Kitty Hayes est découverte, à l'âge de douze ans, au festival de "l'Isle of Wight". Miss Kitty reste, cependant, encore une jeune fille qui, à son temps perdu, s'exerce au métier de mannequin. Cette anglaise, version mini-mini, demeure encore une lycéenne à temps complet. "Personne dans le milieu de la mode ne se doute que je suis encore sur les bancs de l'école. J'aime beaucoup étudier, notamment les domaines des mathématiques, de l'économie et de la psychologie". C'est Carine Roitfeld qui dégote cette perle rare et la propulse directement en Une de sa sixième édition de son magazine éponyme. Une couverture mémorable puisque Miss Hayes rit aux éclats, avec une particularité singulière : ses bagues dentaires. Sous contrat avec l'agence Ford, elle est encore imprésionnée d'avoir décroché la couverture du préstigieux CR Fashion Book. Une expérience qui l'a marqué. "Lors du shooting, Carine racontait à tout le monde sur le set que j'étais la prochaine Cover Girl. Mais, elle le disait en français. Ne le parlant pas, je n'avais pas compris". "Quand Carine m'a prise à part pour me l'annoncer, j'étais tellement étonnée par cette nouvelle inattendue que je suis resté bouche bée".
 
 

La créatrice de la maison Krizia, Mariuccia Mandelli, s'est éteinte à l'âge de quatre-vingt-dix ans, le lundi 7 décembre 2015. Cette dernière avait créé sa maison de Prêt-à-Porter en 1957 et, voué toute sa vie à sa grande passion qu'est la mode. Sa patte stylistique plaît rapidement et son savoir-faire "Made in Italy" lui permet de gagner une clientèle fidèle. Elle gagne ses lettres de noblesse en recevant le premier prix de la critique de Mode en 1964, consacrant ainsi sa première présentation en noir et blanc. Elle développe différentes lignes dont K de Krizia et Krizia Hommes. Cette fana de couleurs aura su maintenir une créativité exacerbée, jusqu'à la fin de sa vie. En 2014, après plus de cinquante années consacrées à la mode et, ne pouvant plus tenir les rênes de sa société, Mariuccia Mandelli cèdera ses parts à la styliste et femme d'affaires chinoise Zhu Chongy. Une nouvelle histoire à commencer...

 
 
Novembre 2015
 
 

Le Vogue Japonais du mois de Novembre tente de définir quel pourrait être son propre style au travers de ses dernières pages Mode. "Find your Style", comme il devise. Pas simple quand on connait le nombre de collections et créateurs sur les diverses places internationales de la Mode. Toutefois, un assortiment stylistique, plutôt bien vu, permet de discerner la pièce idéale pour cette fin d'année. Quand Kendall Jenner pose avec cette immense Chapka de fourrure en renard et cette fine robe décolletée rebrodée de sequins argentés, on se questionne : "A t-elle vraiment trouver son propre style ?" Pas si sur.

Retour sur le parcours de l'InstaGirl Number One, Kendall Jenner

Kendall Jenner, au delà de faire partie de la célèbrissime famille Kardashian, sans omettre d'être la fille du fameux Transsexuelle, Caitlin Jenner (Ex-Bruce Jenner), cette dernière est parvenue en une année à gravir les sommets du mannequinat international. Cette célèbrité, issue de prime abord, de la télé-réalité, a su optimiser, à la fois, son extrême photogénie tout en mixant son savoir-faire poussé dans le domaine des réseaux sociaux (39 millions de Followers, tous supports confondus). Deux atouts lui permettant une reconnaissance fulgurante et instantanée, aussi bien auprès des internautes que des acteurs de la mode mondiale. Egérie de la maison de cosmétiques Estée Lauder, Kendall est devenue un mannequin singulier dont la silhouette demeure actuellement l'une des plus prisée. Ces derniers shootings apparaissent comme le Must de la profession. Couverture du Vogue Paris par David Sims (Spécial Anniversaire pour les 95 ans); Campagnes publicitaires Fendi par Karl Lagerfeld; Mais, surtout un nombre exponentiel de shootings pour la bible de la mode américaine, le Vogue Usa, avec les photographes Mert Alas et Marcus Piggott (Décembre 2015); Gregory Harris (Novembre 2015); Inez Lamsweerde et Vinoodh Matadin (Septembre 2015); Mario Testino (Avril 2015); Patrick Demarchelier (Février 2015); David Sims (Janvier 2015); Bref, une indéniable et véritable Muse 2.0.

 
Marques de luxe : la quête de légitimité sur les réseaux sociaux
Le magazine CB News, daté du mois de Décembre 2015/Janvier 2016, offre quelques chiffres intéressants sur le rapport qu'entretiennent les marques de luxe avec l'utilisations qu'elles font des réseaux sociaux. Ainsi, on peut apprendre que la maison Chanel possède plus de 471 000 abonnés à sa chaine YouTube. Alors que la maison Christian Dior, sa rivale directe, n'en comporte pas moins de 230 000 abonnés. C'est à nouveau la maison Chanel qui comptabilise le plus grand nombre de Followers sur Instagram avec 9.2 millions alors que Dior n'en compte que 8.1 millions. Toutefois, la maison Louis Vuitton sort première sur Facebook avec 17 986 857 fans. Parmi les cinq vidéos les plus vues sur Instagram, trois font parties de la maison Chanel : #ChanelAirlines, #ChanelMuse à propos de Lily Rose Depp et #Mademoiselle Privée. Toutefois, dans les top trois des vidéos les plus vues sur Youtube, deux appartiennent à la maison Christian Dior : Dior Sauvage avec Johnny Depp et Dior Secret Garden avec Rihanna. La guerre des réseaux sociaux ne vient pourtant que de débuter. (Chiffre CB News - Numéro Spécial Luxe de Décembre 2015/Janvier 2016).
Moschino Automne/Hiver 2015/2016 par Jeremy Scott
Il y a peu de défilés qui vous fassent ressortir avec le sourire aux lèvres. Avec cette simple perception, qu'au delà de la simple fonction primaire du vêtement, ce dernier peut véhiculer un message de joie de vivre et de bonne humeur. Ceux de Jean-Paul Gaultier sont du même acabit. Ici, c'est, à nouveau, le cas lors de la présentation Automne/Hiver 2015/2016 de Moschino par Jeremy Scott. Un des seuls designers qui parviennent à injecter cette dose récurrente de gaieté, sans faire passer la femme pour un "clown d'apparat". Ce designer américain sait faire circuler des messages qui seront relayés par la suite par sa fidèle cliente. Pour cette histoire précise, Jeremy Scott a œuvré sous divers angles le style Moschino. On recouvre un mélange d'inspirations allant du Rap aux personnages de Cartoons ; du style Chanel aux mosaïques de jeans retravaillés ; des couleurs vives jusqu'au Noir le plus absolu. Le Rap apparait au détour d'une médaille dorée en forme d'immense M. Elle se porte autour du cou comme signe d'appartenance à la clique de Jeremy Scott pour Moschino. Comme on peut le constater sur le Top belge Leila N'Da. On n'hésite pas à taguer une robe bustier en vison "sépulcral". On dépoussière cette matière précieuse dont la connotation reste souvent associée à la "Dadame" de la Haute. Idem pour le blouson à capuche ou le long manteau en vison. Ca donne du pep. Le sac matelassé récupère le design "Art-Street" que l'on recouvre sur bon nombre de murs de la périphérie New-Yorkaise. La casquette en Jeans ajoute cette facette "Racaille" assumée, aux différentes tenues. Toutefois, toujours dans un esprit prêt-à-porter de Luxe. Le jeans demeure très présent. La jupe s'agrémente d'un col "Chemise" au niveau de la taille, prenant ainsi le design d'une chemise en Jeans. Clin d'œil. Le denim se porte à l'envers, couture apparente, comme sur Leila N'Da. Le micro short s'enfile sur un jogging gris chiné. La brassière de coton blanc, au design asymétrique, insuffle un air de sportive accroc aux disciplines de combats. Attention à ne pas venir trop s'y frotter. Le manteau, en fausse fourrure Camel, s'incruste d'une capuche "Têtes de nounours". Le tout accompagné d'un sac polochon matelassé aux effigies d'oursons. La ceinture enserrant la taille d'Ophélie Guillermand recouvre le mot anglophone : TOY. Toujours l'allusion à l'univers du jouet. Mais, des jouets pour grandes personnes. Avec un double sens sans équivoque quand on connait un peu le tempérament chaud du designer. J'adore. La robe en maille, couleur anthracite, sur le Top Mina Cvetkovic, recouvre aussi les visages de nounours. Ses lunettes de soleil se dessinent à la forme de "Grizzlis Mimis". La jupe moulante, à souhait, s'accessoirise d'une écharpe et d'un petit sac en cuir à la forme d'un perfecto. Les escarpins s'harmonisent de l'imprimé phare. On joue à fond la carte du Total Look. Aaargggghhhhh. Pour conclure : Jeremy Scott enfante d'un monde enfantin qui demeure, cependant, accessible aux initiés extravertis. Un défilé ou la dérision et la fantaisie apparaissent comme une source positive pour garder un moral au beau fixe. Un authentique antidépresseur pour "Fashionista" en berne.
 

Moschino

Automne/Hiver

2015/2016

 
La marque de chaussures à picots, Tod's, vient d'intégrer définitivement la marque française, Roger Vivier, en son giron. Elle possède, notamment, les marques reconnues comme Fay et Hogan. Une transaction qui a, toutefois, coûté la modique somme de 415 millions, à son propriétaire, Diego Della Valle. Petit retour : cette maison légendaire de chaussures dépendait de la société Gousson Consultadoria e Marketing, qui était contrôlé, en partie, par Diego Della Valle. Ce dernier s'occupait de produire et distribuer les collections de l'entreprise francaise. Une excellente affaire puisque ce dernier connaissait la bonne santé économique de la marque Vivier. Une société qui demeure actuellement rentable puisque son chiffre d'affaires, en 2014, a augmenté de 11,6 pour cent, et avoisine un montant de 126,9 millions d'euros.
Greta Varlese chez Viva
Greta Varlese demeure, avant tout, la grande gagnante du concours Elite Model Look 2014, en Italie. Pour cette italienne qui admire tant la carrière d'Adriana Lima que de sa compatriote Maria-Carla Boscono, la mode a toujours été une véritable passion, un Art de vivre. Native de Chiaravalle (Catanzaro), en Italie, Greta vit, cependant, en Suisse avec sa famille. Comme toutes les jeunes filles de son âge, elle continue se rendre au lycée et partager ses moments de liberté avec ses amies, le week-end. Toutefois, elle ne devrait pas rester trop longtemps sur le simple banc des mannequins débutants. Cette jeune fille, à la personnalité piquante et maligne, au regard perçant et percutant, débute sa carrière lors du défilé Homme Givenchy Automne/Hiver 2015/2016. Sa grâce naturelle et sa présence intense séduit immédiatement le designer Riccardo Tisci. Elle n'attendra pas longtemps pour incorporer son fameux "Gang" de fidèles (Maria-Carla Boscono, Joan Smalls, Mica Arganaraz, entre autres). Elle intègre, notamment, une place de choix lors de sa nouvelle campagne publicitaire Automne/Hiver 2015/2016, au côté de Stella Lucia, Frankie Rayder, Candice Swanepoel ou Jamie Bochert.
 
 
Jusqu'au 21 février 2016, la maison Louis Vuitton, en partenariat avec le Palais Galliera, offre la possibilité, à tout voyageur de passage à Paris, d'une expédition unique au travers leurs célèbres bagageries LV. Une aventure que la maison Vuitton débute en 1854 et qui perdure encore de nos jours. Cette traversée permet de redécouvrir différents type de malles qui ont été déclinées autour de Malles Cabine, Armoire, Auto, Secrétaire, etc… Une mise en scène captivante qui fait la part belle à neuf thématiques différentes, présentant, en outre, le savoir-faire passé, présent et futur. Intitulée "Volez, Voguez, Voyagez", cette présentation, scénarisée par le commissaire de l'exposition, Olivier Saillard, retrace incroyablement bien l'art et luxe du voyage. Une exhibition qui devrait faire mal. Au Grand Palais, Salon d'Honneur - Square Jean Perrin, Champs-Elysées, avenue du Général Eisenhower, Paris 8e.
La prochaine campagne publicitaire Givenchy Printemps/Eté 2016 met en avant un casting impressionnant, photographié dans les rues de New-York. Trois visuels de Gangs circulent sur internet mettant en avant une belle brochette de mannequins masculins et féminins allant d'Alessio Pozzi à Candice Swanepoel, Deion Smith, Diego Fragoso, Filip Hrivnak, Gabriel Vieira, Gemma Ward, Greta Varlese, Imaan Hammam, Iselin Steiro, Isis Bataglia, Issa Lish, Joan Smalls, Kevin Ferreira de Sampaio, Kris Gottschalk, Lara Stone, Leela Goldkuhl, Lexi Boling, Lineisy Montero, Maria-Carla Boscono, Miranda Kerr et Natalia Vodianova.
 

La mode devrait se recouvrir en cette fin d'année. Les peaux lainées, les cuirs souples et les grands manteaux chics commencent à faire leur apparition. Le magazine Elle, de cette semaine, aborde le sujet en les rendant plus sportswear et bohème. Sur un air iodé et marin, la serbe Atonina Petkovic et Anthony Vibert rejouent les scènes cultes du film "Un homme, une femme" de Claude Lelouch, sous l'objectif du photographe David Burton. Une histoire rafraîchissante et pleine de tendresse.

Retour sur le parcours de la sympathique Antonina Petkovic
Depuis sa tendre enfance, Antonina Petkovic a toujours eu l'envie de devenir modèle. En tombant sur une publicité télévisée pour le concours Elite Model Look, Antonina se lance le défi d'intégrer ce concours reconnu. Repérée par les scouts locaux, elle termine à la troisième place du concours Serbe. Puis, l'agence Elite l'optionne pour ses premiers shootings, dès l'âge de seize ans. Avec son regard sombre, ses cheveux en bataille et sa peau caramel, Antonina va, au fur et à mesure de ses rencontres et ses castings, séduire les gens de la Planète Mode. Sa dégaine sauvage, ses quelques "vibrations" Rockn'Roll alliées à une démarche féline plaisent rapidement aux casting directors et aux designers. Ainsi, lors de la session Automne/Hiver 2015/2016, Antonina a enchainé un nombre incroyable de défilés : Alberta Ferretti, Alexander Wang, Angelo Marani, Anna Sui, Barbara Bui, Carven, Chanel, Chloé, Costume National, Derek Lam, Dolce & Gabbana, Elie Saab, Emanuel Ungaro, Etam, Etro, Giorgio Armani, H&M, Iceberg, Isabel Marant, J. Mendel, Just Cavalli, Haider Ackermann, Leonard, Maiyet, Olympia Le-Tan, Paul & Joe, Philipp Plein, Philosophy di Lorenzo Serafini, Rodarte, Shiatzy Chen, Tommy Hilfiger, Tory Burch, Trussardi. Antonina adore ce métier pour cette follie douce ambiante, cette créativité sans limites et des voyages à foison. Son but ultime étant de conquérir le marché New-Yorkais. Représentée sur place par l'agence The Society, on ne peut que croiser les doigts afin que son rêve américain se réalise. Wait and see...
 
 
Chanel a décidé de présenter sa prochaine collection Cruise à la Havane, le 3 mai 2016. Une destination carrément inhabituelle pour cette illustre maison puisque Cuba n'apparait pas comme un marché du luxe à proprement parlé. Ce qui semble totalement compréhensible, vu l'embargo économique du pays depuis les années 60. Cuba reste encore un territoire fermé et clos aux échanges de tout genre. Alors quelle excellente idée pour une maison comme Chanel, qui ne possède de boutiques sur place (Comme toutes les autres marques de luxe), de faire voyager cette nouvelle collection dans un pays au parfum révolutionnaire. Une ouverture sur le monde et une promesse d'espoir pour ce peuple qui n'attend que cela depuis des années. Merci à Cuba et à Karl Lagerfeld d'avoir choisi cette destination précise. Une date marquante pour un pays qui se veut rebelle dans l'âme.
Gucci Automne/Hiver 2015/2016 par Alessandro Michele
C'est étonnant comme le temps peut faire changer d'avis. Je n'aurais surement pas rédigé le même article si j'avais du le faire à chaud, il y six mois. Quand j'ai vu, en live, le défilé Automne/Hiver 2015/2016, désigné par Angelo Michele pour Gucci, j'avoue ne pas avoir accroché par sa vision de la femme Gucci. Comme si ma lisibilité de la mode avait été floutée. La transition de style entre Frida Giannini et Angelo Michele m'apparaissait trop radicale. On passait d'un style opulent et hyper féminin, à l'opposé total, c'est-à-dire asexué et androgyne. Cette dissension de style m'a semblé d'un coup trop fort. Comme si la marque avait changé d'identité. Pourtant, il est bien question, ici, d'identité. Ce dernier a su, aussi, s'interroger sur le Genre (Sexe) de personne pouvant porter sa mode. Ici, une mode définit par le terme anglophone : "Gender". Grande question qui taraude, actuellement, les gens de la mode. Les filles se vêtissent de costumes masculins et les quelques hommes présents sur le podium restent vêtus de manière très féminines; notamment avec leurs chemises lavallières et leurs longs nœuds ultra-fluides. Cependant, en observant de plus près les vêtements d'Angelo Michele, ceux-ci apparaissent intemporels, tant dans les formes que dans les matières usitées. En outre, j'ai admis que cette collection pouvait s'incarner au travers d'un vestiaire de basiques classiques unisexes; qui pourrait facilement s'associer avec les prochaines collections du designer italien. Beaucoup de pièces easy-to-wear qui demeuront, cependant, très marquées Automne/Hiver 2015/2016 : le pull brodé hirondelle; le costume deux pièces aux immenses imprimés floraux; le manteau en fourrure bicolore, aux zigzags réguliers; la robe beige en dentelle sans manche et col en V; la jupe plissée irisée, aux impressions géométriques psychédéliques; les semi-mocassins fourrés; la chemise au nœud lavallière. Les filles demeurent juvéniles et fraîches. Elles ont l'air studieuses avec leurs lunettes de vue. Comme si elles sortaient presque du lycée… Une première collection qui marque les esprits par son style inattendu. Qu'on aime ou pas, Alessandro Michele a réussi à faire parler de lui pour sa première collection Gucci.
 

Gucci

Automne/Hiver

2015/2016

 
Une année à peine après son arrivée à la tête du design de la maison Gucci, le designer Alessandro Michèle se voit honorer par le British Fashion Awards du trophée du meilleur designer international de l'année 2015. Succédant à la talentueuse créatrice Frida Giannini, Alessandro Michèle a changé de cap et bouleversé le style Gucci, en insufflant un mélange des genres dans ses collections Prêt-à-porter. Un style particulier qui a permit de faire parler de lui dès ses premières collections. Même si Alessandro Michele a été décrié par certains critiques de Mode, cette nomination parait comme un excellent présage pour cet italien qui succède à l'ingénieux et talentueux Nicolas Ghesquière. Il recevra son prix le 23 novembre 2015, à Londres.
Lili Sumner chez Next
Lili Sumner ne peut être défini comme une beauté classique. Mais, plutôt, comme une fille atypique. Son visage dénote parmi celui de toutes les filles aux minois lisses et souvent presque parfaits. Toutefois, Lili possède les critères nécéssaires pour devenir un mannequin singulier, voir à part comme les tops Jamie Bochert ou Karen Elson. Lili a de la personnalité. Et, beaucoup d'humour. Cela demeure flagrant dans toutes les séries photos qu'elle effectue pour les magazines de mode. Elle n'hésite pas à faire la grimace; à sourire; à faire la moue; à jouer la comédie et cela transparait dans de nombreux visuels. Avec une bouche pulpeuse, de grands yeux verts et les dents du bonheur, Miss Sumner a su charmer nombreuses personnalités du business de la mode. Notamment, Hedi Slimane, homme orchestre de la maison Saint-Laurent qui adore sa démarche Rock'n Roll.
 
YG
Tous les six mois, les catalogues par correspondance essayent de séduire leur clientèle en leur offrant des collections inédites en partenariat avec des maisons de luxe ou ayant le vent en poupe. Cela s'appelle du Masstige, contraction entre Masse et Prestige. Cela désigne la commercialisation de produits de luxe et/ou hauts de gamme à des prix anormalement bas et donc plus accessibles à la masse des consommateurs. Ces derniers en sont de plus en plus friands, comme cela a pu être constaté lors de la mise en vente de la Collection Balmain pour H&M, qui a été un véritable triomphe. Aujourd'hui, ce phénomène économique est devenu inévitable. Ainsi, le prochain catalogue de La Redoute Printemps/Eté 2016 mettra en valeur, dans ses pages d'ouverture, la collection Capsule de la maison Carven. C'est le nouveau duo créatif de la marque, Alexis Martial et Adrien Caillaudaud, qui présentent les nouvelles silhouettes Carven. Une collection pimpante et juvénile qui se compose de robes, pantalons et tops dont les tonalités empruntent des couleurs basiques comme le bleu Marine, Beige et Anthracite, tout en mixant des tonalités plus pêchues comme le Carmin et Kaki. Les prix demeurent abordables et la collection reste très portable. Visible dès le 1er décembre sur le site internet de La Redoute. Et, dans les pages du prochain catalogue.
YG
 
Octobre 2015
 
 

Enfin ! Ils l'ont fait. On n'y croyait guère plus. Une nouvelle Cover-Girl en Une du Vogue Paris pour ce mois de Novembre. Que cela fait du bien. Surtout quand Miss Mica demeure photographiée par Mario Testino sur la terasse de ce célèbre village grec. Fiesta assurée. Même si le ciel apparait un peu trop bleu à mon goût, ce visuel, empli d'énergie postive, montre Miss Arganaraz avec cette fameuse joie de vivre que l'on souhaite pour tous. Elle paraît comme un rayon de soleil qui va égayer ce milieu d'Automne. Allez, on vote tous, pour le voyage de Mica à Mykonos.

Retour sur le parcours de l'argentine Mica Arganaraz
Avec son carré flouté un tantinet sauvage, de grands yeux expressifs, de couleur noisette, une bouche pulpeuse et dessinée à la perfection, Mica Arganaraz est présentée aux casting directors lors de la Fashion Week Automne/Hiver 2014/2015. Un moment important qui se révélera fructueux, notamment lorsqu'elle décrochera l'ouverture du défilé Miu Miu, à Paris. Un défilé pointu, très apprécié des professionnels de la mode. Toutefois, Mica se révèle aussi face à l'objectif avec un tempérament de feu. Sa photogénie demeure imparable. Et, l'on comprend rapidement pourquoi Miuccia Prada la choisie pour sa campagne publicitaire Automne/Hiver 2014/2015, photographié par Steven Meisel. Givenchy et Dior tombent sous le charme boudeur de cette argentine. Le mensuel Vogue Paris la booke régulièrement pour ses séries Mode avec des photographes réputés comme Mario Testino, Inez Lamsweerde et Vinoodh Matadin, David Sims, Colier Schorr ou Glen Luchford.Bref, Mica possède réellement l'étoffe d'une star du modeling.
YG
Les couvertures à retenir au mois de Novembre 2015
Mica Arganaraz pour Vogue Paris ; Angelina Jolie pour Vogue Usa ; Léa Seydoux pour Vogue Grande-Bretagne ; Gigi Hadid pour Vogue Italie ; Kendall Jenner pour Vogue Japon ; Victoria Beckham pour Vogue Allemagne ; Catherine McNeil pour Vogue Espagne ; Ondria Hardin pour Vogue Russie ; Dylan Xue, Gia Tang, Jing Wen, Luping Wang, Xiao Wen Ju, Yuan Bo Chao pour Vogue Chine ; Caroline Trentini pour Vogue Brésil ; Gigi Hadid pour Vogue Hollande ; Karmen Pedaru pour Vogue Mexico ; Lana Del Rey pour Vogue Turquie ; Taylor Swift pour Vogue Australie ; Lou Schoof pour Vogue Ukraine ; Lili Sumner pour Numéro France ; Heather Kemesky pour Numéro Chine ; Maggie Jablonski pour Numéro Tokyo ; Jessica Chastain pour W Usa ; Alicia Vikander, Carey Mulligan, Dakota Johnson, Kate Winslet, Salma Hayek pour Elle Usa ; Carey Mulligan pour Elle Uk ; Lena Dunham pour Harper's Bazaar Usa ; Lana Del Rey pour V Usa ; Rooney Mara pour Interview Usa ; Rachel Weisz pour Harper's Bazaar Uk ; Adèle pour i-D Magazine ; Saskia de Brauw, Abbey Lee, Anja Rubik, Vanessa Moody pour Self-Service ; Kate Hudson pour Allure Usa ; Monica Bellucci pour Lui Magazine ; Sonya Gorelova pour Glamour France ; Sandra Bullock pour Glamour Usa ; Marthe Wiggers pour Marie-Claire Italie ; Léa Seydoux pour Marie-Claire France.
Alexander McQueen Automne/Hiver 2015/2016 par Sarah Burton
Chez Alexander McQueen, cette saison, on reste dans un univers très codifié ou la femme demeure telle une représentation magnifiée, voire idéalisée. Même si Sarah Burton tente d'arrondir les angles, elle insuffle un concentré de féminité indéniable, aux tendances romanesques. Tout en une déclinant une certaine idée de la réalité. En gros, une collection ardue à enfiler dans la vie au quotidien. La présentation demeure assez théâtrale. Les looks Hair et make-up sont travaillés dans une veine XVIIIème, avec des chignons ébouriffés comme si un coup de vent était venu les déstabilisés. Le teint parait très pâle, la bouche légèrement rosée et le mascara lactescent insufflent, ainsi, un air souffreteux et blafard aux mannequins. C'est un parti pris. Toutefois, il se dégage une sensation agréable d'une femme qui se révèle conquérante et Power-Full. Le premier look en atteste avec ce long Trench noir, droit comme un piquet, mixant des textures brillantes et mates, reflétant ainsi un aspect mazouté. En cuir beige, le trench adoucit la silhouette d'Ondria Hardin. Les cuissardes, ton sur ton, gainent les jambes telles une seconde peau. La taille reste marquée par de petites ceintures. Les cols apparaissent immenses et se recouvrent de fourrures en vison Anthracite comme sur Lauren de Graaf ; ou bien se colorent de nuances douces comme le rose pâle. La silhouette du trench, en cuir noir, s'achève dans une forme parachute sur la jeune Liza Ostanina. Les épaules demeurent dominantes et maintenues. Les jupes se plissent telles des jeux d'éventails. La couleur rouge vive émerge telle une vague sur les robes bustiers. Le vermeil, noir et chair demeurent des couleurs très présentes dans cette collection. Des tonalités qui chez Alexander McQueen recouvrent aussi un langage symbolique (Amour, mort, liberté). Ca claque. Ca fait mal. Les robes en cuir s'affabulent de petites lanières, type lingerie. Les décolletés se dessinent en V ou T inversé. Les jeux de transparences et les découpes asymétriques diffusent une sensualité, sans perversité. J'adore. Quelques silhouettes s'inspirent du style Alaia. Les collections de Sarah Burton assument totalement cette part de féminité, tout en relatant une facette de maitresse-femme.
 

McQueen

Automne/Hiver

2015/2016

 
C'est avec un certain étonnement que l'on a pris connaissance du départ d'Albert Elbaz de Lanvin, prestigieuse maison française dont le succès demeure en partie à l'indéniable talent stylistique de son designer. Avec le départ annoncé, fin septembre, d'Alexander Wang chez Balenciaga, puis celui de Raf Simons de Dior, on peut aisément spéculer sur l'arrivée imminente d'Albert Elbaz dans l'une des deux maisons. Plus probablement, la maison Dior. Albert Elbaz était arrivé chez Lanvin, en 2001, recruté par la propriétaire Shaw-Lan Wang. Cette dernière avait racheté la belle endormie au géant des cosmétiques, L'Oréal. Pendant plus quinze années, les deux protagonistes ont travaillé côte à côte afin de redonner du panache à cette prestigieuse maison de prêt-à-porter. Ils ont réussi, à force d'acharnement et de labeur, à redorer le blason de Jeanne Lanvin. A l'heure actuelle, elle est redevenue une entreprise désirable. Mais, peut-être, moins rentable. Ici, apparait peut-être le point de discordance entre Albert Elbaz et sa propriétaire. Quand des maisons comme Dior et Vuitton insufflent beaucoup de moyens financiers pour communiquer auprès de leurs consommateurs, l'équipe dirigeante rechignerait à faire de même. D'où une baisse du chiffre d'affaires. Alors, est-ce vraiment la raison de ce départ précipité ? On ne peut l'affirmer à 100%. Toutefois, il y a surement une affaire de gros sous, à ce départ impromptu.
Fernanda Ly chez Viva
Avec ses longs cheveux, couleur Malabar, l'australienne Fernanda Ly a tapé dans l'oeil du talentueux designer Nicolas Ghésquière. Celui-ci la trouve original et la booke en exclusivité mondiale pour la présentation Louis Vuitton Automne/Hiver 2015/2016. Une exclusivité qui lui permet de décrocher la campagne publicitaire Automne/Hiver 2015/2016 par Bruce Weber, au côté de la top Hollandaise Rianne van Rompaey. Nicolas Ghésquière la trouve tellement inspirante et, sortie des sentiers battus, qu'il réitère son choix en lui offrant une deuxième exclusivité mondiale pour la présentation Louis Vuitton Printemps/Eté 2016. Et surtout, l'honneur d'ouvrir le show. De son vrai nom, Fernanda Hin Lin Ly, cette jeune australienne a su rapidement séduire les magazines les plus en vogue comme le Vogue Italien par Mario Sorrenti; Love Magazine par Jamie Hackesworth; Vogue Japon par Ezra Petronio; i-D par Santiago & Mauricio; Vogue Japon par Paolo Roversi; Teen Vogue par Sean Thomas; Self-Service par Harley Weir; Love Magazine par Solve Sundsbo; CR Fashion Book par Brigitte Nidermair. Avec ses airs de princesse Kawai et, malgré sa petite taille pour un mannequin, on peut parier que Fernanda a encore de beaux jours devant elle.
 
Paris Printemps/Eté 2016 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Acné Studios : Soekie Gravenhorst - Akris : Antonina Petkovic - Alexander McQueen : Kirin Dejonckheere - Alexis Mabille : Lucinda Schaefers - Andrew GN : Sara Soric - Ann Demeulemeester : Daniela Aciu - Anthony Vaccarello : Edie Campbell - Balenciaga : Anna Ewers - Balmain : Caroline Ribeiro - Barbara Bui : Diana Moldovan - Carven : Sara Wittgruberova - Cédric Charlier : Gaby Loader - Céline : Maggie Maurer - Chanel : Edie Campbell - Chloé : Roos Abels - Christian Dior : Sofia Mechetner - Dries van Noten : Mila Ganame - Each x Other : Odette Pavlova - Elie Saab : Greta Varlese - Emmanuel Ungaro : Marjan Jonkman - Esteban Cortazar : Roos Abels - Giambattista Valli : Roos Abels - Givenchy : Maria-Carla Boscono - Guy Laroche : Ros Georgiou - Haider Ackermann : Lili Sumner - Hermès : Sasha Antonowskaia – Iris van Herpen : Ruth Bell - Isabel Marant : Zuzu Tadeushuk - Jacquemus : Mayowa Nicholas - John Galliano : Sophia Ahrens - Julien David : Saadi Schimmel - Kenzo : Alice Metza - Lanvin : Ruth Bell - Lemaire : Julie Hoomans - Léonard : Antonina Petkovic - Loewe : Phillipa Hemphrey - Louis Vuitton : Fernanda Ly - Maison Martin Margiela : Barbora Bruskova - Manish Arora : Debra Shaw - Miu Miu : Lea Holzfuss - Nina Ricci : Grace Hartzel - Paco Rabanne : Lineisy Montero - Paul&Joe : Alexandra Elizabeth Ljadov - Rick Owens : Sarah Abney - Rochas : Marjan Jonkman - Roland Mouret : Lindsey Wixson - Sacai : Julita Formella - Saint-Laurent : Steffi Soede - Sonia Rykiel : Bara Podzimkova - Stella McCartney : Vanessa Moody - Thierry Mugler : Mica Arganaraz - Undercover : Eva Klimkova - Valentin Yudashkin : Kailey Hsu - Valentino : Cameron Traiber - Veronique Leroy : Saadi Schimmel - Vionnet : Anna Cleveland -
Yg

Quelle longiligne silhouette que celle de cette jeune américaine Molly Bair. Certains la qualifient d'extraterrestre, d'autres d'Alien. Peut-être ses très longs bras ? Ses yeux verts demesurés ? Son petit nez ? Ou tout simplement son buste immense ? Peu importe. Molly Bair n'est juste qu'une simple ado, aimant le tennis et sortir avec ses amis. Alors quelle excellente idée que de l'avoir glamourisée sur cette couverture du magazine Numéro N°167. En total look Prada, elle offre enfin une facette plus féminine et désirable. Je "like".

Retour sur le parcours de l'américaine Molly Bair
La silhouette longiligne de Molly Bair apparait sur les podiums internationaux, lors de la Fashion Week Printemps/Eté 2015. Cette jeune américaine, née à Philadelphie, n'avait pas pour but ultime de devenir mannequin. Elle s'estime trop élancée, trop mince et ne considére pas qu'elle possède le visage adéquat pour ce métier. Toutefois, lors de ses grandes vacances 2014, Molly est repérée, à New-York, dans un shopping Mall par un agent de l'agence The Society Management. Même si c'est un domaine qu'elle ne connait pas, Molly souhaite s'y confronter, s'y frotter. Sa dégaine singulière, presque Elfique, devient rapidement un atout et la démarque de ses consoeurs. Sa silhouette ne passe pas inaperçu. De nombreux internautes n'ont pas hésité à critiquer son allure inélégante, voire gauche. Néanmoins, l'expérience aidant, Molly parvient à effacer, peu à peu, les petites imperfections de sa démarche. Lors de la Fashion Week Printemps/Eté 2016, Molly a arpenté vingt neuf podiums entre New-York, Londres, Milan et Paris dont Alexander Wang, Diane Von Furstenberg, Gabriela Cadena, Marc Jacobs, Michael Kors, Proenza Schouler, Opening Ceremon, Tory Burch, Vera Wang, Giles, Jonathan Saunders, Fendi, Max Mara, Moschino, N°21, Prada, Salvatore Ferragamo, Sportmax, Chanel, Dries van Noten, Esteban Cortazar, Iris Van Herpen, Kenzo, Koché, Loewe, Maison Margiela, Miu Miu, Rochas et Vionnet.
YG
Milan Printemps/Eté 2016 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Alberta Ferretti : Cameron Traiber - Anteprima : Mona Matsuoka - Antonio Marras : Kasia Jujeczka - Aquilano.Rimondi : Julia Hafstrom - Blugirl : Simone Carvalho - Blumarine : Chiara Mazzoleni - Bottega Veneta : Mica Arganaraz - Byblos : Eva Berzina - Costume National : Waleska Gorczevski - Dolce & Gabbana : Maja Salamon - Dsquared2 : Maria-Carla Boscono - Emilio Pucci : Zuzu Tadeushuk - Emporio Armani : Bibi Sharipova - Ermanno Scervino : Sanne Vloet - Etro : Maartje Verhoef - Fausto Puglisi : Leila N'Da - Fay : Vera Van Erp - Fendi : Edie Campbell - Francesco Scognamiglio : Peyton Knight - Giorgio Armani : Maja Brodin - Gucci : Viola Podkopaeva - Iceberg : Frances Coombe - Jil Sander : Jay Wright - Marco De Vincenzo : Frida Westerlund - Marni : Marte Mei van Haaster - Max Mara : Ruth Bell - Missoni : Marjan Jonkman - Moschino : Lexi Boling - MSGM : Marjan Jonkman - N°21 : Julia Nobis - Philipp Plein : Pyper America Smith - Prada : Mayka Merino - Roberto Cavalli : Vanessa Moody - Salvatore Ferragamo : Julia Nobis - Sportmax : Irina Djuranovic - Tod's : Steffy Argelich - Trussardi : Sophia Ahrens - Versace : Raquel Zimmermann -
Givenchy Automne/Hiver 2015/2016 par Ricardo Tisci
Du noir, du bleu marine, du carmin. Des couleurs récurrentes, voire fétiches qui définissent parfaitement l'univers singulier, gothique et poétique de Ricardo Tisci. Des tonalités vigoureuses, qui insufflent une énergie particulièrement baroque et hispanique à cette collection Prêt-à-porter Automne/Hiver 2015/2016. Toutefois, on reste subjugué par le look Make-Up & Hair, élaboré par la talentueuse Pat McGrath et le Crazy Luigi Murenu. Un look demeurant hypnotique par son fort impact visuel. On reste "Bouche bée" devant ces femmes joyaux, avec ces ornements collés à même la peau. Les cheveux demeurent gominés et, quelques accroche-cœurs se dessinent sur le pourtour du front, véhiculant une touche flamenco. Une métaphore de la femme pouvant condenser une certaine préciosité. Une prise de risque réussie pour ce beauty look fantasmagorique. On a un peu "marre" des Make-Up "Nude" et des coiffures lâchées. C'est surtout fun. L'ouverture du show présente une série de robes noires, en dentelles, panne de velours, jacquards et froufrous discrets. Les matières se combinent bien entre elles afin de créer un patchwork enthousiasmant. Des codes Tisci se retrouvent habilement cousus sur les matières textiles comme cette longue et fine croix sur le col-cheminé d'une robe Anthracite. Ricardo Tisci redessine des vestes redingotes aux volumes tridimensionnels. Il peut les surligner de galons Carmin offrant un effet d'optique saisissant. Ces dernières investissent des imprimées très Versailles. De longues robes portefeuilles investissent des collages plumes de paons recouvrant des couleurs hivernales tel le châtaigne, marron, tabac.... Seul l'œil de la plume polarise ce joli vert-turquoise sur l'ensemble comme sur les looks de Joan Smalls ou Arina Levchenko. Un seul passage intègre une robe de velours jaune pastel tel un souffle de respiration parmi tous ces looks Dark. Le blouson en cuir de Grace Hartzel se bâti autour de découpes plumes de paons. S'y ajoute un " contouring " de fourrures en Vison, recoloré dans des tonalités de sous-bois. Le pantalon cigarette achève le look avec une sobriété certaine. Un équilibre parfaitement maîtrisé entre excentricité et conformisme. Des portraits d'icônes religieuses, qui deviennent quasiment des images récurrentes des défilés de Riccardo Tisci, réapparaissent sur une chemise en mousseline que l'on déboutonne sur une robe en panne de velours noir (Lineisy Montero) ou sur une longue jupe, légèrement entre-ouverte au niveau de la cuisse (Mila Ganame). Une robe de soirée, de couleur Bordeaux, aux mailles " filet ", scintille via les sequins posés deci-delà. Sexy Attitude. Une présentation originale avec un large choix de tenues qui ne laissera pas insensible la cliente qui franchira la porte des boutiques Givenchy cet Hiver. Acclamation.
 

Givenchy

Automne/Hiver

2015/2016

 
C'est un jeune designer Géorgien, de nationalité allemande qui reprendra les rênes de la maison Balenciaga pour la prochaine saison de Prêt-à-porter Automne/hiver 2016/2017. Après le départ du chouchou de la presse féminine américaine, Alexander Wang, la maison Balenciaga n'a pas souhaité parier à nouveau sur un designer consacré mais plutôt vers un jeune professionnel peu connu du grand public, mais totalement aguerri aux enjeux de la mode féminine internationale. Diplômé de la prestigieuse Royal Academy de Mode d'Anvers, Demna Gvasalia a cependant un Curriculum Vitae déjà bien fourni. Ce géorgien de 34 ans a été à la tête du Prêt-à-porter féminin de la Maison Martin Margiela, de 2009 à 2013. Puis, il a exercé ses armes au sein du Prêt-à-porter Femme de la Maison Louis Vuitton, en tant que Senior Désigner. Membre du collectif de créateurs "Vêtements", crée en 2014, Demna Gvasalia aura pour mission de consolider et maintenir la marque Balenciaga au sommet de la pyramide des maisons les plus Trendy. Un pari que le jeune Nicolas Ghesquière avait relevé avec Brio, il y a plus de dix-huit maintenant. Avec un talent indéniable pour réaliser des coupes et des proportions parfaites, Demna possède toutes les cartes pour ne réussir que des collections fantastiques au sein de cette remarquable maison, qu'est Balenciaga.
Crista Cober chez Next
Après onze années de carrière dans le mannequinat, Crista Cober a enfin commencé à emerger dans le milieu du modeling. A se faire un prénom et un nom parmi toute la concurrence internationale. Après avoir posé pour les campagnes publicitaires Topshop, Gap, H&M ou Armani Exchange, Crista Cober s'est retrouvée à l'affiche d'une des campagnes publicitaires les plus en vues : Balmain Printemps/Eté 2015, au côté d'Adriana Lima, Isabeli Fontana, Joan Smalls et Rosie Huntington-Whiteley. Des Power Women. Un sacré coup de pouce pour cette canadienne, native de "The Wellesley", en Ontario. Un shooting mémorable, relax, énergique que le photographe Mario Sorrenti a su retranscrire à merveille dans les photos. Agée de 29 ans, Crista Cober irradie par cette confiance innée qu'elle a acquise tout le long de ces années dans le milieu de la mode. Un point primordial qui a charmé, certainement, le designer Olivier Rousteing. Avec des couvertures pour Glamour France, Numéro France, Elle, Vogue Netherland, Vogue Turquie ou Wonderland, Crista Cober a franchi le pas des filles les plus "En demande". Des magazines préstigieux comme Vogue Italie (Steven Meisel), Vogue Paris (David Bellemère), Numéro (Txema Yeste), Vogue Russie (David Ferrua), Vogue Espagne (Eric Guillemain), Vogue Hollande (Marc de Groot), ont fait appel à ses services pour embéllir leurs séries Mode.
 
Londres Printemps/Eté 2016 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Antonio Berardi : Julia Fleming - Burberry Prorsum : Victoria Kosenkova - Christopher Kane : Nastya Abramova - Daks : Sanne Vloet - Erdem : Heloise Giraud - Giles : Grace Bol - House of Holland : Agnes Sokolowska - Issa : Romee Strijd - Jonathan Saunders : Klementyna Dmowska - Julien Macdonald : Sasha Antonowskaia - J.W. Anderson : Nirvana Naves - Mary Katrantzou : Jamilla Hoogenboom - Paul Smith : Gaby Loader - Peter Pilotto : Julia van Os - Preen by Thornton Bregazzi : Odette Pavlova - Simone Rocha : Greta Varlese - Tom Ford : video avec Aymeline Valade, Kayla Scott, Lexi Boling, Lida Fox, Mica Arganaraz, Valery Kaufman et Xiao Wen Ju - Topshop Unique : Imaan Hammam.
 
 
Septembre 2015
 
 

La Femme. Quel programme ? Un terme bien vague et générique pour qualifier ce nouveau Numéro du Numéro Tokyo. On peut, ainsi, imaginer de nombreuses histoires autour de l'univers féminin. Peut-être est-ce cela le plus important, finalement. Avec la ravissante Hollie May Saker en couverture, celle-ci ose dévoiler ses atouts féminins au travers de ce petit pull survitaminé de chez Louis Vuitton par Nicolas Ghèsquière.ous-pull Mandarine de chez Louis Vuitton.

Retour sur le parcours du Top anglais Hollie May Saker
Cette jeune anglaise a su, en une année seulement, imposer sa beauté diaphane au sein de l'univers du mannequinat. Pour celle qui voue une adoration sans faille à sa grand-mère, le mannequinnat ne semblait pas être une évidence, au départ. Cependant, c'est la grand-mère de son petit ami qui l'oriente vers cette idée. Au delà de la trouver très jolie, celle-ci connait une personne travaillant au sein de l'agence Models 1, à Londres. Ayant décroché l'accord d'Hollie pour le rencontrer, le booker se déplace pour la voir et lui trouve toutes les qualités pour dedvenir mannequin. Voilà comment débute l'aventure d'Hollie May Saker, au sein du modeling.
 
Les couvertures à retenir au mois de Septembre 2015

Natasha Poly pour Vogue Paris ; Beyonce pour Vogue Usa ; Emma Watson pour Vogue Grande-Bretagne ; Lexi Boling pour Vogue Italie ; Katy Perry pour Vogue Japon ; Julia Bergshoeff pour Vogue Allemagne ; Kim Kardashian pour Vogue Espagne ; Natasha Poly pour Vogue Russie ; Fan Bing Bing, Li Bing Bing, Zhang Ziyi, Chris Lee, Du Juan et Liu Wen pour Vogue Chine ; Isabeli Fontana pour Vogue Brésil ; Imaan Hammam pour Vogue Hollande ; Joan Smalls pour Vogue Mexico ; Alexandra Elizabeth Ljadov et Josephine Le Tutour pour Vogue Turquie ; Nicole Kidman pour Vogue Australie ; Guinevere Van Seenus pour Vogue Ukraine ; Daria Strokous pour Numéro France ; Annika Krijt pour Numéro Chine ; Hollie May Saker pour Numéro Tokyo ; Gigi Hadid pour W Usa ; Keira Knightley pour Elle Usa ; Kristen Stewart pour Elle Uk ; Katy Perry pour Harper's Bazaar Usa ; Lana Del Rey pour V Usa ; Kim Kardashian, Madonna, Miley Cyrus et Zayn Malik pour Interview Usa ; Rosie Huntington-Whiteley pour Harper's Bazaar Uk ; Willow Smith pour i-D Magazine ; Saskia de Brauw pour Self-Service ; Jessica Alba pour Allure Usa ; Candice Swanepoel et Joan Smalls pour Lui Magazine ; Alexa Chung pour Glamour France ; Karlie Kloss pour Glamour Usa ; Janice Alida pour Marie-Claire Italie ; Tasha Tilberg pour Marie-Claire France.

Prada Automne/Hiver 2015/2016 par Miuccia Prada
C'est dans un huit-clos, d'apparence feutrée, que Miuccia Prada a ambitionné dévoiler sa collection prêt-à-porter Automne/Hiver 2015/2016. Une suite de petits salons exigus s'enchevêtrent, sans se ressembler. Un incontestable jeu de cubes. Il y a comme un sentiment agréable de se retrouver dans une de ses fameuses boutiques, dont la couleur phare, Vert Amande, signe son univers stylistique depuis des années. Une couleur de bienveillance et de bien être. Toutefois, des plaques d'Alu ragaillardissent chaque salon, comme pour nous souligner l'importance visionnaire de la créatrice pour l'innovation et l'ingénierie stylistique. Les premières silhouettes, d'apparences classiques, intègrent immédiatement des matières novatrices. Les tailleurs/pantalons absorbent l'apparence du néoprène. Une certaine rigidité, épaisseur et maintien émane de ce textile précis. Les blazers s'accordent sur un triple boutonnage, se dessinant autour d'une simple ou double ligne. Les pantalons gainent la jambe avec un certain charme, telles les combinaisons des hôtesses spatiales de "2001, l'Odyssée de l'espace", de Stanley Kubrick. Les tonalités restent fortes et précises. Elles s'échelonnent du vert Absinthe au rose Chamallow ; du melon au Camel ; du gris souris au bleu ciel. Prada superpose les pièces vestimentaires : chemise satin, tee-shirt et marcel en Tweed. Un simili retour à la tendance "Color Block" ? Le manteau, en cachemire bistre, s'allège des manches. Néanmoins, Miuccia Prada n'omet pas de l'accessoiriser d'un pull-over carmin et de longs "Skin-Gants" Anis comme sur la jeune italienne Greta Varlese. Et, ca matche parfaitement. Le manteau Rose Baby d'Aya Jones possède toutes les qualités pour devenir un indémodable. Le tweed revient, aussi, en force. L'équipe de la styliste se joue de collages astucieux et originaux sur les manteaux, en agrafant des lès de visons rectangulaires aux tonalités vives : bleu Klein (Laura Carter), melon (Alexandra Elizabeth Ljadov), gris souris (Molly Bair). De simples "Marcels", Col V, usent également de Tweed. Cette saison, l'imprimé phare recouvre l'idée d'un grossissement au microscope d'alvéoles de type informatiques ou peut-être biologiques. A chacun sa vision. Les robes Cocktail (gris, vert émeraude ou moutarde), sans manches et décolletées, aux formes très sixties, se parent de broches aux silhouettes florales, en plexi colorées. Les rubans et nœuds concèdent une note désuète aux robes, mais demeurent finalement assez charmants. Quelques broderies se disséminent sur ces dernières, renouant le design de l'imprimé saison. L'astuce stylistique de l'hiver est de porter ces dernières, sur un tee-shirt ou un pullover afin de ne pas refroidir les épaules. Quelques pièces précieuses, en cuir d'autruches, s'intercalent aux looks easy-to-wear. Un Trench Absinthe sied à perfection à la jeune recrue Prada de la saison, Lineisy Montero. Mica Arganaraz, autre visage maison, aborde la petite robe vert sapin, avec sa nonchalance habituelle. Alice Metza, autre découverte Prada, a fière allure. Elle allie à merveille le style maison de cette saison : veste autruche menthe, chemise satin, jupe imprimé "Alvéoles", babys céruléens. Les bottes futuristes reprennent la forme de baskets aérodynamiques. Les babys se construisent autour d'une double lanière. Elles demeurent absolument "Mimi". Quant aux looks Hair & Make-Up, ils dénotent d'une certaine élégance bourgeoise. Elle s'insinue au travers d'un petit chignon décentré sur le haut de la tête, agrafé, sur le flan gauche, par une fine barrette argentée. Le teint Nude met en valeur, sans conteste, cette mode originale et fraiche, comme un énorme bocal de friandises. Miam Miam.
 

Prada

Automne/Hiver

2015/2016

New-York Printemps/Eté 2016 : Quelle fille a ouvert quoi ?
3.1 Phillip Lim : Liza Ostanina - Alexander Wang : Lexi Boling - Altuzarra : Vanessa Moody - Anna Sui : Gigi Hadid - Badgley Mischka : Anastasia Ivanova - BCBG Max Azria : Sanna Backstrom - Calvin Klein Collection : Frida Westerlund - Carolina Herrera : Lily Aldridge - Creatures of the Wind : Samantha Bondurant - Cushnie et Ochs : Cindy Bruna - Delpozo : Kadri Vahersalu - Derek Lam : Lineisy Montero - Diane von Furstenberg : Karlie Kloss - DKNY : Maartje Verhoef - Edun : Mica Arganaraz - Hugo Boss : Edie Campbell - J. Mendel : Kristina Petrosiute - Jason Wu : Lineisy Montero - Jenny Packham : Frances Coombe - Jeremy Scott : Gigi Hadid - Jill Stuart : Line Brems - Karen Walker : Anastasia Eremenko - Lacoste : Vanessa Moody - Marc Jacobs : Natalie Westling - Michael Kors : Sasha Pivovarova - Narciso Rodriguez : Julia Fleming - Naeem Khan : Zlata Semenko - Nicole Miller : Luisa Bianchin - Ohne Titel : Dylan Xue - Opening Ceremony : Alexandra Elizabeth Ljadov - Oscar de la Renta : Vanessa Moody - Prabal Gurung : Jamilla Hoogenboom - Proenza Schouler : Selena Forrest - Public School : Greta Varlese - Rag & Bone : Rianne van Rompaey - Ralph Lauren : Sanne Vloet - Rebecca Minkoff : Julia Frauche - Reem Acra : Daniela Aciu - Rodarte : Kiki Willems - Sophie Theallet : Veronica Webb - Suno : Aamito Lagum - Tadashi Shoji : Ondria Hardin - Thakoon : Frederikke Sofie - Tommy Hilfiger : Tami Williams - Tory Burch : Ine Neefs - Vera Wang : Léona Binx Walton - Victoria Beckham : Sophie Rask - Wes Gordon : Phillipa Hemphrey - Yigal Azrouël : Dasha Maletina - Zac Posen : Cindy Bruna -
Damaris Goddrie chez Viva
Originaire de la Hague, en Hollande, Damaris Goddrie apparait comme une beauté sauvage, brute de décoffrage. Une beauté "Street", pétillante, de celles qui accrochent le regard dès quand on les croise. Toutefois, une certaine mélancolie se dégage de son regard sombre et impénétrable. Peut-être est-ce de la timidité ? De l'embarras ? Qui sait ? Surement un bon moyen de se protéger des autres. Avec ce nom et prénom peu communs, Damaris entre dans la catégorie de ces magnifiques beautés métissées qui déferlent de plus en plus sur les podiums. Sans conteste, cela rafraîchit le regard. Ayant été approchée de nombreuses fois par des scouts d'agences, Damaris décide de passer le cap lorsque la même agence lui propose, à trois reprises, de venir rejoindre son board. Alors, elle signe avec Viva, à Paris et DNA, à New-York. Le best des agences. C'est le jeune designer britannique J.W Anderson (A la tête de Loewe) qui la caste en premier. Il lui offre la chance de réussir en la sollicitant de poser pour le Lookbook Pré-Fall 2015. Les magazines repèrent son minois à la "MIA" et la propulsent sur les autoroutes de la gloire. Les revues Underground britanniques, comme i-D ou Dazed&Confused, la font poser pour des photographes comme Alasdair McLellan ou Gumppenberg + Bienert. Les casting-directors des éditions Condé-Nast demeurent subjugués par sa personnalité divertissante et lui proposent de collaborer pour le Vogue Paris (Alasdair McLellan), Vogue Italie (Steven Meisel ou Paolo Roversi), Vogue Netherland (Marc de Groot) ou British Vogue (Karim Sadi). Avec sa couverture pour le magazine i-D, Damaris s'affirme comme un visage qui compte pour cette année 2015. Lors de la Fashion-Week Printemps/Été 2016, Damaris a foulé les podiums de Marc Jacobs, Proenza Schouler, à New-York. De Giles, Jonathan Saunders, Versus par Anthony Vacarello, à Londres. De Versace, Ferragamo, Moschino, Fausto Pugliesi, Giamba, MSGM, Missoni, à Milan. De Vionnet, Courrège, Balmain, Carven, Kenzo, Paul&Joe et Ellery, à Paris. Le meilleur conseil que Damaris peut donner à celles et ceux qui souhaitent se frotter à ce métier est le suivant: "Ne soit pas trop dur avec toi-même". A méditer.
 
YG
C'est une des expositions photographiques les plus attendues de cette fin d'année. Icône du milieu de la mode, Karl Lagerfeld expose trente années de photographies, à la Pinacothèque de Paris. Les fanas de mode et les simples curieux découvriront ou redécouvriront une partie de son "œuvre" prolifique, réalisée pour les maisons prestigieuses avec lesquelles il collabore depuis tant d'années. Notamment, en tant que Designer Star pour Chanel, Fendi, Chloé (dans les années 1990) ou sa marque éponyme (Kl, Karl Lagerfeld ou Lagerfeld Gallery, selon les années). Toutefois, Monsieur Lagerfeld a alloué ses services pour de nombreuses autres maisons de luxe allant de Dom Pérignon à Dior Homme, d'Erès à Coca-Cola, d'Hogan à la maison Michel. Sans compter ses séries Mode pour des magazines reconnus comme les éditions du Vogue (Allemagne, Japon, Usa, Paris ou Chine), Numéro, Harpers' Bazaar Américain, V Usa, Interview, etc… C'est en 1987, sous les encouragements d'Eric Pfrunder, que Karl Lagerfeld réalise son premier shooting photo pour la maison Chanel, après avoir été déçu par le rendu d'une prise de vue d'un autre photographe. Il prend gout à la mise en scène et enchaine rapidement les éditoriaux pour les magazines de mode, campagnes publicitaires, projets spéciaux (Calendrier Pirelli, Champagne Mum, H&M, etc…), tout en les mixant à ses projets personnels. Cette "rétrospective" relate son talent certain, à mettre en valeur des natures mortes comme des perspectives architecturales (Tour-Eiffel ou la villa de Noailles), des paysages naturels ou des détails d'œuvres d'Art (Statues). Le plus simple étant d'aller découvrir cette superbe exposition de visu. Ouverture du 15 octobre 2015 au 20 mars 2016.
 

Le Spécial Mode du Marie-Claire français n'a pas hésité à sortir trois couvertures avec la canadienne Tasha Tilberg. Une star de la profession que l'on avait peu vu depuis quelques années. Une trentenaire qui parait toujours irradiante. Alors bravo pour ce casting judicieux. Au delà de cette ravissante plante, c'est aussi la mise en avant de trois designers stars de la profession : Véronique Leroy, Nicolas Ghèsquière pour Louis Vuitton et Maison Martin Margiela.

Retour sur le parcours du Top Canadien Tasha Tilberg

Tasha Tilberg demeure la fille naturelle par excellence. Même si sur les photos, on la voit souvent très sophistiqué, voire femme fatale. En dehors des shootings, Tasha ne porte jamais de maquillage, déteste faire du shopping et ne va qu'à l'essentiel. Propriétaire à l'Est de Toronto, d'une grande ferme ou elle élève quatre-vingt cinq moutons, Miss Tilberg a une véritable prédilection pour tout ce qui est manuel. Elle aime par dessus tout cultiver son jardin, tricoter des pulls, faire des confitures, conduire son tracteur et jouer de la guitare. Végétarienne depuis l'âge de 9 ans, comme sa soeur Valérie, Tasha a vraiment deux vies distinctes : une proche de la réalité et d'elle même et, l'autre dans le rêve et la fantaisie. Tasha a débuté sa carrière en 1996, un peu après le phénomène Grunge. Une carrière de vingt années qui l'a amené à cotoyer les plus grands photographes de la planète comme Steven Meisel, Mario Testino, Patrick Demarchelier, Craig McDean, Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin, Nicolas Moore, Javier Vallhonrat, Willy Vanderperre, Lachlan Bailey, Regan Cameron, Mikaël Jansson, Jenny Gage & Tom Betterton, Robert Wyatt, Robert Erdmann, Liz Collins, Terry Tsiolis, Michaël Thompson, Raymond Meier, Richard Burbridge, Dusan Reljin, Santé d'Orazio, Michaël Woolley, David Slijper, Paola Kudacki, Jeff Bark, Max Cardelli, Kayt Jones, Matthias Vriens-McGrath, Neil Stewart, etc... et enchainé de nombreuses campagnes publicitaires pour des maisons comme Jil Sander, Calvin Klein Jeans, Marc Jacobs, Cover Girl, The Saks, Furla, Anna Molinari, Céline, Balenciaga, Emanuel Ungaro, Vivienne Westwood, Louis Vuitton, Kenzo, Lagerfeld Gallery, Boucheron, Piazza Sempione, Borbonese, Biotherm, Diesel, H&M, Exte, etc... On ne compte plus ses nombreuses collaborations avec les magazines de mode. Après une pause bien méritée, l'année 2005 marquera son retour sur la scène de la mode. Un come-back réussit. Aujourd'hui maman de deux jumeaux, Tasha Tilbert allie avec aisance ses deux vies. Elle avoue être très fière de pouvoir les éléver dans un cadre propice au calme. Un endroit idyllique, auprès de l'autre grand amour de sa vie : sa compagne. Et, oui, Tasha aime les filles et n'hésite pas à le revendiquer.

 
YG
Alexander Wang et Balenciaga, la fin du contrat. Après trois années de bons et loyaux services, les deux parties se séparent. A priori, ni Balenciaga, ni Alexander Wang ne souhaitaient poursuivre cette collaboration. Bien évidemment, dans le milieu de la mode, tout va toujours pour le mieux. D'un côté, Alexander Wang avoue vouloir développer son entreprise à l'international ainsi que se concentrer plus intensément sur ses collections éponymes. De l'autre côté, le groupe Kering insiste sur le fait que cette collaboration aurait été fructueuse puisque le jeune designer aurait, de part sa renommée outre Atlantique, promu en quelque sorte la maison Balenciaga aux Etats-Unis. Un peu difficile à croire quand on sait que Nicolas Ghesquière, qui a tenu les rênes du Studio pendant quinze ans, apparaissait le chouchou des "magazines", notamment américains. Sans oublier qu'il a été à la base de la renaissance de cette maison prestigieuse. Bref, on a toujours de bonnes raisons de se quitter dans la mode. Bien évidemment, le 2 octobre prochain, le jeune designer américain aura le plaisir de présenter sa dernière collection auprès de la presse et des acheteurs internationaux. Une collection qui sera forcement sous les feux des projecteurs.
Dior Automne/Hiver 2015/2016 par Raf Simons
Pour cette nouvelle collection Dior Automne/Hiver 2015/2016, un cube géant et design attend les invités à l'entrée de la cours carrée du Louvre. Ce qui frappe, de prime abord, c'est cette géométrie, très présente, qui ne fait aucune place à une certaine poésie. Un peu trop rigide à mon gout. Un parti pris. Toutefois, une fois pénétré, le sol rose bonbon adoucit cette linéarité redondante. Mais, retournons à nos moutons. C'est-à-dire la mode Dior pour cet hiver. Raf Simons poursuit son travail minutieux autour de lignes toujours plus sobres et plus pures. Voire minimalisme. Cela change du style Galliano. On ressent, qu'au delà du travail de création, il y a une réelle envie de vendre le vêtement. Il y a un véritable désir que ce dernier soit porté par une clientèle, même huppée. Raf Simons arrive très bien à allier des lignes classiques avec une créativité adroite mais contenue. La touche ingénieuse et inventive s'initie autour de combinaisons secondes peaux (Léotard) dont les imprimés "foufous", mixent une palette "colorielle" déjantées avec des prints "Faune sauvage". Pas simple à porter mais captivant à contempler sur des silhouettes longilignes. La fameuse petite robe noire se déconstruit autour d'une ligne asymétrique. L'originalité : la doublure inférieure se parant d'une tonalité joyeuse. Une marque de fabrique de créateur belge. Les jupes se découpent telles des pagnes de centurions romains. Du tweed chiné les investit. Les longs manteaux sont piqués au vestiaire masculin. Notamment, quand ils empruntent les tonalités anthracite, châtaigne ou charbon. Nonobstant, le vert Emeraude égaiera le vestiaire féminin, d'un seul coup. Les pantalons se font "Corsaire", davantage dans la longueur que dans la forme comme sur Hanne Gaby Odiele. La fourrure impressionne par son ampleur quand elle recouvre la brésilienne Waleska Gorczevski. Elle prend des tonalités vertes chamarrées, sur le Top Hollandais Julia Bergshoeff. Le tissus en Résille glossée insuffle un climat "futuristique" et innovant. Avec un top sans manches, sur une jupe seconde peau, cette matière nuancée révèle toute son tempérament et potentiel pour être " In " dans une soirée mondaine, comme sur Maartje Verhoef. Bien vu pour être vu. Les robes bustiers mandarine ou rose bonbon se froncent sur la hanche droite par le jeu de quelques plissés savamment agencés. Une petite robe noire aux divins volants reprend la construction de zébrures. Chic. Les parures de cou recouvrent le design de côte de maille afin de former des cols de chemise malléables. Les cuissardes en Vinyle gainent les gambettes comme jamais. Les bottines demeurent du même acabit. Avec des ingénieux talons translucides. Pour condenser ma pensée : Une collection fusionnant de très belles pièces avec des basiques classiques, insufflant une véritable envie de s'habiller.
 

Dior

Automne/Hiver

2015/2016

 
La maison Givenchy innove cette saison en dévoilant pour la première fois sa collection Prêt-à-porter Printemps/Eté 2016, à New-York. Elle s'inséra dans le calendrier de la Fashion Week, à la date du 11 septembre, date malheureuse qui a marquée chacun de nous tous. Toutefois, Ricardo Tisci veut la célébrer sous le slogan de "Célébration of Love". Une présentation qui se voudra marquante pour plusieurs raisons. La première étant la future performance de l'artiste contemporaine Marina Abramovic. Amie du designer et égérie maison, elle devrait créer le Buzz. Également, la maison française autorisera la participation à son défilé aux 1000 premières personnes s'inscrivant sur la liste, mis en place sur le site Web maison, en partenariat avec la mairie de New-York. Puis, une fête sera organisée juste après le défilé, devant réunir de nombreuses célébrités ainsi que pontes de la Mode. Une cérémonie Fashion qui devrait, sans conteste, porter chance à la maison Givenchy.
Sophia Ahrens chez Oui Management
Sophia Ahrens demeure la révélation des défilés Automne/Hiver 2015/2016. C'est bien simple, elle était de tous les shows importants. Pas un podium majeur sans sa présence magnétique. Mi-Allemande mi-Britannique, Sophia grandit à Hamburg, sa ville natale, puis Londres et la région du Sussex. Puis, retourne vivre en famille dans le Sud de l'Allemagne, pendant quatre années. Les carrières de son père (Navigation) et sa mère (Médicale) expliquent en partie ces incessants allers-retours, entre ces deux pays, qu'elle affectionne tout particulièrement. Toutefois, à choisir, Sophia se sent plus britannique. A l'âge de 16 ans, avec le soutien de sa mère, Sophia recontacte l'agence. Miss Ahrens ne s'attend pas à entrer, si rapidement, par la grande porte. La maison Prada souhaite mixer pour sa campagne publicitaire Automne/Hiver 2013/2014, un casting comprenant des stars comme Christy Turlington, Catherine McNeill, Caroline de Maigret ou Freja Beha Erichsen avec des nouveaux visages comme Malaika Firth ou Kristine Froseth. Sophia est choisie et fait partie du casting. Puis, les bonnes nouvelles n'arrivant jamais seules, Sophia décroche la campagne pubicitaire pour le parfum Daisy de Marc Jacobs, au côté d'Ondria Hardin, Malaika Firth et Antonia Wesseloh. Le tout sous les directions de Juergen Teller en photographie et Sofia Coppola en film. Des expériences inoubliables. C'est fana de sport en tout genre, avec une prédilection pour la course, peut exercer aisément cette pratique sur les podiums internationaux. Notamment lors de la Fashion Week Automne/Hiver2015/2016, ou Sophia a enchainé plus de quarante-trois shows.
 
 
La maison Hermès s'interroge sur une éventuelle baisse de son chiffre d'affaires. Pourtant, avec un bénéfice net en hausse de dix-sept pour cent sur les six premiers mois 2015 (à 483 millions d'euros), elle devrait plutôt se sentir rassurée. Avec une rentabilité de 32,5 pour cent des ventes. Loin de là. L'économie de la finance mondiale se joue avec les fameux taux de change, qui apparaissent plutôt défavorables actuellement. Cela peut engendrer des pertes financières conséquentes pour les maisons de luxe, dont l'exportation apparait comme primordiale et prédominante dans leurs bilans financiers finaux. Toutefois, la maison Hermès dramatise toujours un peu quand on sait que la direction a annoncé, fin juillet, des ventes en progression de 20,6 pour cent, avec un chiffre d'affaires à hauteur de 2,29 milliards d'euros. En 2014, la maison Hermès avait annoncé sur son site un bénéfice record de 859 millions d'euros et avait rémunéré l'ensemble de ses actionnaires en leur virant de gracieux dividendes, à compter du montant total de 522 millions d'euros. Sympathique. Toutefois, après un calcul vite fait bien fait, il restait dans la poche de ses dirigeants un charmant pactole de 337 millions d'Euros. On se demande vraiment pourquoi ils se plaignent.
 
Révélations des podiums Automne/Hiver 2015/2016
 
Aamito
Agnes
Amilna
Angel
Anna
Annika
Lagum
Nieske
Estevao
Rutledge
Grostina
Krijt
Viva
Supreme
Elite
Oui
Viva
Elite
Cette saison, nombreuses sont les New-Faces qui sont arrivées sur le devant des podiums internationaux. On a pu remarquer que le nombre de mannequins de couleurs à fortement augmenté. ce qui apparait comme un excellent signe.
Astrid
Avery
Bhumika
Estelle
Fernanda
Frederikke
Holler
Blanchard
Arora
Chen
Ly
Sofie
IMG
IMG
Elite
Elite
Viva
Viva
On peut retenir les noms d'Aamito Lagum, Amilna Estevo, Bhumika Arora ou Lineisy Monteiro. On pourra, aussi, suivre le parcours de la jeune Willow Hand qui a ouvert en exclusivité le show Prada. Ainsi que le nom de la jeune française, Estelle Chen, qui a réalisé un très joli parcours cette saison.
Greta
Isabella
Julia
Kadri
Laura
Lineisy
Varlese
Emmack
van Os
Vahersalu
Julie
Montero
Elite
Viva
Women
Premium
Next
Next
Nombreuses sont celles qui peuvent alors prétendre aux lendemains meilleurs. Toutefois, il faut se faire remarquer. Avoir un look particulier, une beauté évidente ou une forte prestance peuvent être les clés de la réussite.
Lisa Hélène
Liza
Madison
Paula
Phillipa
Roos
Kramer
Ostanina
Stubbington
Galecka
Hemphrey
Abels
Marilyn
Next
IMG
Viva
Oui
Ford
Si l'on réunit les trois facteurs, cela peut être considéré comme le Jackpot. Ainsi, on peut aisement penser, parmi ces trente nouvelles recrues, que certaines arriveront à se faire un nom.
Sabina
Sofia
Sophia
Taylor
Willow
Zlata
Lobova
Tesmenitskaya
Ahrens
Hill
Hand
Semenko
Elite
Oui
Oui
IMG
Oui
Premium
 
 
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