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par Yann Gabin
 
Actualités 2015
 
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Août 2015
 
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Cela faisait un petit moment que nous n'avions pas vu la charmante Daphné Groeneveld en Une d'un magazine. Toutefois, ce mois-ci, deux magazines de premier ordre, lui dédient leur couverture : Vogue Russie et Numéro France. Avec un chemisier plissé en soie violine, largement découvert, le Top hollandais prouve, une fois encore, que sa sensualité à fleur de peau, demeure inchangée. Les mains sur les hanches, la bouche légèrement entre-ouverte, le regard félin, le Vogue Russe n'hésite pas à usiter les atouts indéniables de Daphné pour redéfinir une certaine idée du Glamour, à la russe.

Retour sur le parcours du Top Hollandais Daphné Groeneveld
Daphné Groeneveld possède ce fameux facteur X qui est source de carrières incroyables. Sa photogénie, son magnétisme, sa sensualité font d'elle une fille particulière. A l'âge de 15 ans, l'équipe Prada craque sur cette toute jeune fille et la booke pour la campagne publicitaire Miu Miu Automne/Hiver 2010/2011. Novice, elle rejoint une équipe de choc composée de trois autres mannequins : Ginta Lapina, Siri Tollerod et Lindsey Wixson. Une expérience unique qui s'achévera par la rencontre de Madonna qui réalisera le making-off de la campagne. Carine Roitfeld, alors rédactrice en chef du Vogue Paris, entend parler de cette nouvelle fille, au potentiel incroyable. Elle décide de la rencontrer. Coup de foudre. Le magazine Vogue Paris parie sur cette jeune hollandaise, au physique extraordinaire, en lui offrant une série mode pour le numéro de Septembre, orchestrée par le duo Mert Alas et Marcus Piggott. Consécration à New-York, Daphné ouvre en exclusivité le show Calvin Klein. Incroyable. Trois mois plus tard, Daphné s'offre la couverture du Vogue Paris, au côté du ténébreux Tom Ford. Grand privilège pour une adolescente seulement âgée de 16 ans. Aujourd'hui, Miss Groeneveld a déjà collaboré avec les maisons de couture les plus préstigieuses (Louis Vuitton, Roberto Cavalli, Givenchy, Tom Ford, Dsquared², Miu Miu), à commencer par la maison Dior dont elle a incarné, à la fois, le parfum "Addict", ainsi que la ligne de cosmétique du même nom. Bref, quand on devient "Addict", cela ne peut être que de Daphné Groeneveld.
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Les couvertures à retenir au mois d'Août 2015
Anna Ewers pour Vogue Paris ; Nicole Kidman pour Vogue Usa ; Lara Stone pour Vogue Grande-Bretagne ; Maria-Carla Boscono pour Vogue Italie ; Jamie Bochert, Joan Smalls, Jessica Chastain, Kendall Jenner et Mica Arganaraz pour Vogue Japon ; Constance Jablonski, Mica Arganaraz et Edita Vilkeviciute pour Vogue Allemagne ; Kim Kardashian pour Vogue Espagne ; Daphne Groeneveld pour Vogue Russie ; Anna Ewers pour Vogue Chine ; Behati Prinsloo pour Vogue Brésil ; Nimue Smit pour Vogue Hollande ; Catherine McNeill pour Vogue Australie ; Lindsey Wixson pour Vogue Mexico ; Lindsey Wixson pour Vogue Turquie ; Différents mannequins misent en scène par Vanessa Beecroft pour Vogue Ukraine ; Crista Cober pour Numéro France ; Avery Blanchard pour Numéro Chine ; Harleth Kuusik pour Numéro Tokyo ; Taraji P. Henson pour W Usa ; Margot Robbie pour Elle Usa ; Lily Donaldson pour Elle Uk ; Natalie Portman pour Harper's Bazaar Usa ; Gigi Hadid et Bella Hadid pour V Usa ; Alicia Vikander, Domnhall Gleeson et Jai Courtney pour Interview Usa ; Naty Chabanenko pour Harper's Bazaar Uk ; Adrienne Jüliger, Anna Ewers, Damaris Goddrie, Daria Werbowy, Edie Campbell, Freja Beha Erichsen, Grace Hartzel, Greta Varlese, Jean Campbell, Jourdan Dunn, Karly Loyce, Kate Moss, Lara Stone, Malgosia Bela, Natalie Westling, Rianne van Rompaey, Stella Tennant, Tyler Littlejohns pour i-D Magazine ; Adrienne Jüliger, Andréea Diaconu, Georgia Howorth, Ilvie Wittek et Saskia de Brauw pour Self-Service ; Daria Werbowy pour Porter Magazine ; Salma Hayek pour Allure Usa ; Blake Lively pour Glamour Usa ; Kristen Stewart pour Marie-Claire Usa ; Marie de Villepin pour Lui Magazine ; Alexa Chung pour Glamour France ; Lily Aldridge pour L'Officiel France ; Louise Pedersen pour Marie-Claire Italie ; Angela Lindvall pour Marie-Claire France.
Miu Miu Automne/Hiver 2015/2016 par Miuccia Prada
S'il fallait définir par un seul terme la collection prêt-à-porter Miu Miu Automne/Hiver 2015/2016, j'userai sans hésiter du mot "Fusion". Quand on examine et considère cette présentation, je médite sur l'excellent effet de style mené par les équipes Miu Miu. Et, ce n'est pas rien. Il faut avoir l'œil acéré pour agencer avec justesse, exactitude, voire un certain mauvais goût, chacun de ces looks bigarrés et colorés. Encore cette saison, Miu Miu ne fait aucun compromis dans sa Mode. On mélange. On mixe. On transgresse les formes, les matières textiles, les couleurs, les imprimés, pour faire apparaitre une silhouette tantôt élégante, tantôt petite bourgeoise, tantôt écolière, tantôt, n'ayons pas peur des mots, "Zézette". Toutefois, en déconstruisant nombreuses des silhouettes, on peut discerner beaucoup de pièces qui égaieront cette fin d'année. J'opte, notamment, pour le look de la jeune Lineisy Montero qui fusionne une chemise classique, aux rayures Navy et frises abstraites, avec un pull, manches courtes, crocheté Anthracite aux fines rayures Miel, enfilé sur une jupe obscure, aux effets écailles de serpent. Le tout, sur des escarpins reptiliens ouverts. Le collier, en émail "marguerites" et strass diamant, soutient cette démarche charmante d'une femme qui affectionne le mélange des genres. On détourne les imprimés pour en enfanter de nouveaux. Le sweet vert Emeraude, à l'effet plastique, s'inspire d'une peau de Croco. Ce dernier motif habille des Trenchs de couleurs Soleil ou Mandarine (Grace Hartzel). Le Trench peut se caparaçonner de peaux de serpents aux couleurs Terre de feu (Valery Kaufman). Des manteaux en tweed s'affichent avec des rainures citron/vanille (Aya Jones), d'imprimés Léopard Turquoise (Ine Neefs) ou de collages auréolés de bande Serpents (Lexi Boling). La jupe classique pieds-de-poule intercale une série de "Slashs" immaculés, à l'infinie. Celle-ci est proposée, version plissée, via une jolie cotonnade aux rayures vermeilles et neige. Intercalant, tout les dix centimètres, une frise délectable. Un bon point. On s'amuse avec les matières qui se télescopent entre elles, tel un feu d'artifices. On laisse jouer son imagination pour générer des looks singuliers, bien à soi. Une mode identitaire pour affirmer son identité. Un Melting-pot qui se moque absolument du bon Gout, afin de privilégier son individualité. La femme Miu Miu se sentira libre d'agencer les pièces vestimentaires entre elles, comme bon lui semble, même si ces dernières n'ont aucun langage commun. On bannit absolument le total Look. C'est le concept Miu Miu de cette saison.
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Miu Miu

Automne/Hiver

2015/2016

Un documentaire sur Jeremy Scott, en salle dès Septembre.
Un documentaire sur le designer américain Jeremy Scott devrait sortir dans les salles américaines, dès le mois de Septembre. Intitulé : "Jeremy Scott : The people Designer", ce dernier s'attachera à narrer le parcours du directeur artistique actuel de la maison Moschino. Né aux Etats-Unis, plus précisément, dans le Kansas, ce dernier s'est rapidement fait un nom et une réputation de designer un peu "fou-fou", dont les créations sont souvent qualifiées de : "décalées, dérangées et déplacées". Jeremy Scott crée sa propre maison de prêt-à-porter, en 1997. Il trouve rapidement son propre style en créant des vêtements à messages, utilisant souvent des personnages de BD, avec parfois un mauvais goût assumé. Aussi, il n'est pas rare d'apercevoir dans ses collections, un bout de sein, de fesse et même parfois des mises en valeur de sexes (féminin ou masculin) plutôt osées. Mais, l'auditoire de la mode aime ce genre de provocations qui apostrophent sur l'idée même de ce qui est bien ou non de porter. Réalisé par Vlad Yudin, on espère voir rapidement projeté ce Fashion documentaire dans les salles de cinéma européennes. A bon entendeur.
Aya Jones chez Silent
Originaire de Côte d'Ivoire par son père, Aya Jones est découverte à Paris, par Johann Mapaga. Cette dernière signe rapidement avec l'agence Silent, puis chez The Lions, à New-York. Cette française, âgée de 20 ans, s'est fait remarquée par le Casting Director, Ashley Brokaw, lors du casting pour le show Prada. Aprés deux rendez-vous et une rencontre avec Miuccia Prada, Ashley Brokaw l'approuve pour le show et la booke, en exclusivité, pour le podium Printemps/Eté 2015. Cela se prénomme, plus communément, "Entrer par la grande porte de la Mode". Un premier show qui marque Aya : "Mon coeur battait trés fort quand j'étais, en attente, dans le Line-Up. Un peu stréssée, bien sûr, mais aussi déterminée. Toutefois, un stress plutôt positif; Qui pousse à aller de l'avant". Prada lui donne confiance. Mais, aussi, une chance incroyable de se faire connaitre des grands noms de la Mode. Cette parisienne voit, alors, sa carrière boostée d'un coup de pouce. A son arrivée, à Paris, elle est propulsée sur les podiums présitigieux de Giambattista Valli, Maison Martin Margiela, Miu Miu, Nina Ricci, Paco Rabanne, Sacai, Sonia Rykiel, Valentino ou Viktor & Rolf. Une excellente première saison pour une nouvelle venue dans le métier.
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Les comédiennes seront beaucoup moins sollicitées à l'affiche des campagnes publicitaires Automne/Hiver 2015/2016. Et, cela fait du bien aux yeux. La mode demeure, sans conteste, un domaine en perpetuelle évolution et en changements radicaux. Renouveler l'image, sans se lasser, fait parti du jeu. Ainsi, cette saison les maisons de prêt-à-porter misent moins sur celles qui la portent que sur le vêtement lui-même. Toutefois, seules quelques célébrités font encore l'apologie de quelques marques reconnues. C'est le cas de Rihanna pour la ligne Secret Garden IV - Versailles de Dior, de Katy Perry pour Moschino et Alicia Vikander pour Louis Vuitton.
 
 
Juillet 2015
 
 

Juillet demeure toujours l'un des mois propice au dénument des corps, un peu partout sur la planète : les vacances, la chaleur, le soleil, la plage, j'en passe et des meilleurs, demeurent un ensemble de facteurs voyant apparaitre dans la presse Mode un nombre incalculable de fesses, de cuisses, de seins, de nombrils... Aussi, le Vogue Japonais s'est offert le Sex-à-Peal de la Top britannique Rosie Huntington Whiteley pour mettre en valeur un maillot argenté, aux formes conventionnelles, voire "MéMère". Certainement, le coté prude des Japonais. Dommage, avec le Body de Rosie, on aurait pu trouver mieux.

Retour sur le parcours du Top Rosie Huntington Whiteley
Née le 18 avril 1987, à Plymouth, en Angleterre, Rosie Huntington Whiteley devient mannequin en demandant à effectuer un stage dans une agence. On la reçoit et la trouve très jolie. On lui suggère plutôt de faire des tests pour devenir modèle. Le résultat semble concluant puisque Rosie apparaît rapidement dans les fichiers de l'agence Profil. La carrière de Miss Huntington-Whiteley va, alors, tourner à plein régime. On l'aperçoit dans les campagnes publicitaires de Paul Smith, Sportmax, DKNY, Burberry, Miss Sixty, Thomas Wylde. Son visage angélique ensorcelle une grande partie de ses clients. Notamment, la marque britannique Burberry qui l'avait déjà choisi, au côté de l'acteur Sam Riley pour la campagne de l'Automne/Hiver 2008/2009, fait appel, à nouveau, à sa plastique parfaite pour les visuels Automne/Hiver 2010/2011. Rosie a signe avec cette dernière un contrat pour incarner l'image de leur ligne de cosmétique avec deux autres tops anglais : Lily Donaldson et Nina Porter. En juin 2010, le réalisateur Michaël Bay la caste pour son troisième volet du Blockbooster "Transformers", au côté de l'acteur Shia Leboeuf. Son rôle ? Séduire Shia Leboeuf, sans faire oublier la bombe américaine Megan Fox. Pas si facile. Aujourd'hui, Rosie consacre son planning, à la fois, au cinéma et à la mode. Deux domaines qui se complètent aisément.
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Les couvertures à retenir au mois de Juillet 2015
Daria Werbowy pour Vogue Paris ; Cara Delevingne pour Vogue Usa ; Stella Tennant pour Vogue Grande-Bretagne ; Anna Cleveland, Erin O'Connor, Frankie Rayder, Sasha Pivovarova, Yasmin Warsame, pour Vogue Italie ; Rosie Huntington-Whiteley pour Vogue Japon ; Toni Garrn pour Vogue Allemagne ; Caroline Trentini pour Vogue Espagne ; Lindsey Wixson pour Vogue Russie ; Kendall Jenner pour Vogue Chine ; Gigi Hadid pour Vogue Brésil ; Nimue Smit pour Vogue Hollande ; Adriana Lima pour Vogue Mexico ; Lily Aldridge pour Vogue Turquie ; Lorde pour Vogue Australie ; Hilary Rhoda pour Vogue Ukraine ; Daphne Groeneveld et Jessica Miller pour Numéro France ; Nastya Sten pour Numéro Chine ; Harleth Kuusik pour Numéro Tokyo ; Jane Fonda pour W Usa ; Amber Heard pour Elle Usa ; Anja Rubik pour Elle Uk ; Emilia Clarke pour Harper's Bazaar Usa ; Gigi Hadid et Bella Hadid pour V Usa ; Alicia Vikander pour Interview Usa ; Alexa Chung pour Harper's Bazaar Uk ; Adrienne Jüliger, Anna Ewers, Damaris Goddrie, Daria Werbowy, Edie Campbell, Freja Beha Erichsen, Grace Hartzel, Greta Varlese, Jean Campbell, Jourdan Dunn, Karly Loyce, Kate Moss, Lara Stone, Malgosia Bela, Natalie Westling, Rianne van Rompaey, Stella Tennant, Tyler Littlejohns pour i-D Magazine ; Adrienne Jüliger, Andréea Diaconu, Georgia Howorth, Ilvie Wittek et Saskia de Brauw pour Self-Service ; Taraji P. Henson pour Allure Usa ; Marie de Villepin pour Lui Magazine ; Elisabeth Erm pour Glamour France ; Kim Kardashian Glamour Usa ; Iris Strubegger pour Marie-Claire Italie ; Eniko Mihaljic pour Marie-Claire France.
Chanel Cruise Automne/Hiver 2015/2016 par Karl Lagerfeld
Une collection Cruise s'élabore, couramment, autour de la thématique du voyage, qui a pour but préalable de nous transporter, quelques instants, vers des contrées lointaines, souvent propices aux rêves et aux fantasmes. On ne peut le réfuter, Karl Lagerfeld est passé maître en la matière. Notamment, dans l'art de nous plonger dans des lieux exotiques et lointains : Dubai, Monaco, Singapour, Shanghai, Edimbourg, Salzbourg, j'en passe et des meilleurs. Quelle excellente idée que de porter son inclination vers Séoul, capitale de la Corée du Sud. Une destination encore peu fréquentée par les européens et nord-américains. Avec une histoire politique, un tantinet compliquée, Séoul se dessine comme une ville emplie de contradictions ; mélange, à la fois, de traditions historiques fortement ancrées et savoir-faire technologiques ultra-recherchés. Un pays qui reste, aussi, reconnu pour ses expertises avancées dans les domaines de la beauté et de la cosmétique. Une cité Avant-gardiste. Alors, on en prend plein les yeux quand on pénètre dans ce décor immaculé, empli de points de couleurs vert Pomme, jaune Citron, bleu Azur ou rose Shocking. Ces derniers se dressent sous forme de candélabres, de poufs "Champignons" ou bien en simple stickers, collés à même le sol. Une véritable "Rondo-mania". Un peu comme si l'on pénétrait l'univers artistique de Damien Hirst. Tout est présent pour générer la fameuse magie Chanel. Premier passage avec l'arrivée du Top coréen Soo Joo Park. Une évidence. Cela ne pouvait en être autrement. Et là : "Pouf-Bada-Boum". Révolution. Transmutation. Catastrophe. Toute la première partie du défilé fait la part belle aux rayures et formes géométriques, reprenant les couleurs de l'Arc-en-ciel. Un imprimé phare qui investit l'ensemble du vestiaire : robes, chemises, tops sans manches, peignoirs ou longs manteaux, qui pour la plupart demeurent confectionnés dans des soies légères ou cotonnades. Comment a-t-on pu valider un tel imprimé, pour un si grand nombre de looks ? Même en étant un grand disciple de la maison Chanel et, par conséquent, de son designer, je dois avouer, au bout d'une vingtaine de passages, que cet imprimé me sort déjà des yeux. Malheureusement, les looks s'inscrivent dans une ligne assez "vieillarde". Même si cela n'est pas péjoratif en soi. A mon humble avis, ces looks ne reflètent pas l'air du temps. Les imprimés géométriques me remémorent d'anciennes reproductions d'images d'archives de la maison italienne Pucci. Ils demeurent véritablement d'une autre époque. Même si les tenues recouvrent les formes et codes stylistiques de la culture coréenne, en toute sincérité, peu de looks donnent envie d'être portés : les pantalons larges en dentelles à mi-mollets ? Bof. La veste aux amples rayures (Corail/Rose/Bleu Ciel et Mauve), agrémentée d'un bermuda évasé de dentelles bleu-gris. Il faut oser le look Clown Rigolo. La robe Rose fluo, trop grande sur Charlotte Free. Next. Les pantalons aux effets "toiles cirées". Parfait pour une partie de pêche en haute Mer. La combinaison en dentelles, aux effets moirés du mannequin Kremi Otashliyska, demeure, au final, une énigme. Quelle femme pourrait souhaiter enfiler de tels accoutrements et se croire désirable ? Appelez-moi et expliquez-moi. Quand au look Hair et Make-up, comment peut-on imaginer plus hideux. Les pseudos chignons à la "Princesse Leila dans la trilogie Star-Wars", demeurent assez indigestes. Faits de tresses, elles me font penser aux oreilles de Mickey. "Allo Moscou : Mama Babouchka s'en va en Corée". Toutefois, quelques passages sortent du lot. L'imprimé recouvrant la typographie coréenne sur une veste apparait comme une excellente idée. Le tailleur/pantalon gris-souris, portée par la française Josephine Le Tutour, semble confortable et aisé à enfiler au quotidien. La veste étriquée de Léona Binx Walton, embellie d'un tee-shirt construit autour de fins morceaux de tissus rectangulaires irisés, se porte aisément avec un large pantalon immaculé. Il y a enfin comme un air de croisière. Sur Christina Herman, le denim délavé par de fines rayures régulières s'incruste de broderies tatouages aux formes florales. Le Jean immaculé récolte un coup de bombe de peinture, livrant ainsi un coup de jeune à cette collection (Eva Berzina). Less is more avec Stella Lucia, qui avec son pull chiné rose, aux manches légèrement bouffantes et son pantalon taille haute, dispense une certaine fraîcheur à la collection. Les manteaux/robes, aux cols étoilés, empruntent des tonalités classiques qui demeurent du plus bel effet sur Aneta Pajak ou Pauline Hoarau. Ce qui fait du bien aux yeux. La petite veste noire, de Molly Bair, s'agrémente d'un pantalon en velours Anthracite aux micro-pois neiges. J'adore. Léona Binx Walton l'escorte avec le même total look. La ceinture laiteuse se pare de petits camélias dorés. Enfin, quelques looks Chanel dans l'air du temps. Paris-Séoul : Etait-ce la présentation de trop ? Peut-être. Comment a-t-on pu présenter une telle collection au monde entier ? No le sait. Etant Fan de la maison Chanel, depuis plus de vingt-cinq ans, je n'ai absolument pas compris ce show. Il n'y a presque aucune identité de Mademoiselle Chanel dans la majorité des looks. La presse pourra dire ce qu'elle voudra de cette présentation, mais je suis très critique et, aussi triste, de distinguer autant de looks monstrueux sur ce podium. La prochaine sera définitivement meilleure.
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Chanel-Séoul

Automne/Hiver

2015/2016

Haute-Couture Automne/Hiver 2015/2016 : Qui a ouvert quoi ?
Alexandre Vauthier : Vanessa Moody - Alexis Mabille : Franzi Mueller - Armani Privé : Vanessa Moody - Bouchra Jarrar : Fia Ljungstrom - Chanel : Lexi Boling - Christian Dior : Sofia Mechetner - Elie Saab : Maartje Verhoef - Fendi Couture : Vanessa Moody - Giambattista Valli : Sasha Pivovarova - Jean-Paul Gaultier : Anna Cleveland - Maison Martin Margiela : Molly Bair - Schiaparelli : Maja Salamon - Ulyana Sergeenko : Nastya Kusakina - Valentino : Maartje Verhoef - Versace Atelier : Lara Stone - Zuhair Murad : Sofia Resing.
Lineisy Monteiro chez Next
La magie Prada a frappé une fois encore. Que dire de plus ? Juste avant le défilé Automne/Hiver 2015/2016 de la maison Milanaise, qui avait entendu parler du mannequin dominicain Lineisy Montero ? Personne. Peut-être une poignée d'aficionados très pointus dans le domaine du mannequinat et de la mode. Surement. Toutefois, c'est le duo Ashley Brokaw et Miuccia Prada qui légitiment et valident son apparition sur l'un des podiums les plus courus des quatre semaines de Fashion-Weeks. Au delà d'une exclusivité maison, Lineisy s'est démarquée, aussi, de ses consoeurs. Simplement parce qu'elle était le seul mannequin à ne pas arborer le HairLook du défilé. La fameuse queue de cheval/chignon décentrée sur la droite. Un excellent moyen de la singulariser parmi les autres filles. Mais, aussi, d'insister sur la simple beauté du cheveux Afro. Toute une histoire que l'on peut lire sur les réseaux sociaux. Son doux visage, sa peau caramel, son sourire à tomber, son charme naturel et sa prestance lui ont valu un intérêt soudain des autres Casting Directors. Quand Lineisy Monteiro attérit à Paris, elle fait partie des nouveaux visages à suivre. La capitale de la Mode l'accueille à bras ouverts. L'engouement est rapide. Seule la crème des podiums lui est proposée et reservée : Balenciaga, Céline, Givenchy, Loewe, Louis Vuitton, Miu Miu et Stella McCartney, qu'elle clôtuera. Sept shows qui demeurent très importants pour cette New-Face. Avec sa petite Afro, coupée juste quelques jours précédents les Fashion-Weeks Automne/Hiver 2015/2016, Lineisy a réussit à faire mouche. Et, de suite.
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Campagnes publictaires Automne/Hiver 2015/2016
Les nouveaux visuels Dior, shootés sur les falaises normandes par le photographe Willy Vanderperre, met en avant un trio de filles ayant du chien : Julia Nobis, Mica Arganaraz et Natalie Westling. La jeune autrichienne Stella Lucia incarne le nouveau visage de la nouvelle ligne Versace Jeans. Un shooting orchestré en bord de plage. Quant à la petite fille d'Ernest Hemingway, Dree, cette dernière met sa longiligne silhouette au profit de la ligne de Jeans de Liu Jo. La maison italienne Max Mara a opté pour l'InstaGirl Gigi Hadid pour mettre en valeur sa fabuleuse collection de Trenchs. Merci Carine Roitfeld. La marque Pepe Jeans opte pour un quatuor de charme pour mettre en valeur sa ligne de Denims : Jourdan Dunn, Hollie May Saker, Sam Rollinson et la dernière, inconnue. La britannique Eliza Cummings se ballade dans les rues de Londres pour Emporio Armani. La fille de Pat Cleveland, Anna, pose dans un salon baroque pour la maison Bottega Veneta. Kendall Jenner, Top que tout le monde s'arrache actuellement, devient la nouvelle muse Fendi, sous l'objectif de Karl Lagerfeld. Elle est accompagnée, dans chaque visuel, par un Pinocchio stylisé. L'allemande, Lina Berg, semble peu reconnaissable sur les dernières images de la maison Akris. Pas très saillante la perruque gris-bleutée. La maison Balenciaga a opté pour un duo de Stars du mannequinat: Kate Moss et Lara Stone. Une sorte de duel amoureux, mis en image par le photographe américain Steven Klein.
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Juin 2015
 
 

"Flower Power" semble tout à fait l'expression adaptée cette saison car les créateurs s'en sont donnés à coeur joie au travers leurs collections. Ce n'est pas sans surprises que ces dernières fleurissent sur de nombreuses couvertures. J'ai tout particulièrement aimé ces deux broches en cuir Rouge Sang qui donnent du Peps à cette tenue Monacale noire et blanche. Avec un Sommer qui ne pourra qu'être Schön, le Vogue Allemand de Juin n'hésite pas à mettre en avant la dernière Star allemande du mannequinat : Alisa Ahmann. J'aimerai tellement en dire de même du Vogue Paris qui est loin de pousser nos talents français...

Alisa Ahmann chez Silent
Alisa Ahmann possède ce charme suranné qui pourrait être qualifié, tout simplement, de : "découlant des années Soixante-dix". Peut-être cette élégance innée et ce charme désuet, qui est, non moins, sans rappeler celui du mannequin Star de ces années : Veruschka. Cela dit, en apparaissant en couverture du Vogue Allemand du mois de Juin 2015, Alisa Ahmann étend sa crédibilité et renommée, à la fois, en Allemagne, terre natale, mais, aussi, auprès de ses clients européens, toujours à l'affût de jolies filles " bancable ". Cette série mode, à l'inspiration Sévillane, répand une image plus dense, moins lisse et plus Caliente de cette beauté allemande, un tantinet austère. La carrière d'Alisa a connu un coup de booster, grâce à Francisco Dacosta, designer chez Calvin Klein, qui lui offre l'ouverture de son défilé Printemps/Eté 2015. Une place enviée par nombreux modèles, lors de la Fashion-Week New-Yorkaise. Un peu comme les shows d'Alexander Wang ou de Proenza Schouler qui apparaissent comme des accélérateurs de carrière. Les marques de luxe ne s'y trompent pas non plus. Alisa possède cette prestance et élégance que ces dernières recherchent pour mettre en valeur leurs lignes vestimentaires. Ainsi, Alisa fait partie de ces rares mannequins à avoir tiré leur épingle du jeu en engrangeant pour le Printemps/Eté 2015, trois campagnes publicitaires prestigieuses : Alberta Ferretti par Peter Lindbergh ; Massimo Dutti par Mario Testino et Gucci Cruise par Mert Alas et Marcus Piggott. Soyons certain de la retrouver en bonne position lors des présentations Prêt-à-Porter Printemps/Eté 2016.
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Adidas, marque adulée par tous, s'est allié avec la créatrice britannique Mary Katrantzou, pour sortir une ligne Capsule, prénommée Adidas Original. Plus mode et Trendy, celle-ci s'adresse surtout aux femmes férues de vêtements de sport pointus et casual. Mary Katrantzou demeure une designer reconnue à Londres pour ses collections prêt-à-porter qui demeurent toujours étonnantes, tant au niveau des imprimés, toujours ultra-colorés, flashy et impressionnants, qu'au niveau des matières textiles usitées. Une collaboration aboutie qui se veut être graphique et inspirée de l'ère digitale. Une seconde collection est déjà programmée pour la fin de l'année entre les deux protagonistes. Affaire à suivre.
Saint-Laurent Printemps/Eté 2015 par Hedi Slimane
La présentation Saint-Laurent par Hedi Slimane demeure l'un des défilés parisiens toujours fort attendu et couru par le microcosme de la mode. Parce qu'il est chic de s'y rendre. Mais, aussi, parce qu'une poignée d'happy few demeure conviée. Alors y assister, c'est aussi dévoiler que l'on fait parti du groupe de "ceux qui comptent". Un univers réinventé par un designer-Star qui se veut être un homme orchestre. Homme multi-casquettes (Styliste, designer, photographe, Art Director et musicien à ses heures perdues), ce grand fan de Rock est parvenu à réitérer le style Saint-Laurent, sans jamais trahir l'esprit Maison. Comme un bon Tube, Hedi Slimane manie à merveille l'art d'harmoniser son défilé dans les moindres détails : accessoirisassions des vêtements; choix des filles ; décor du défilé ; bande Son. Tout est vérifié sous le regard avisé de Mr Slimane. Contrôle quand tu nous tiens. Pour ce Printemps/Eté 2015, le cru apparait plus que savoureux. On a envie de repérer rapidement ces vêtements dans la rue. Qu'ils soient portés par le plus grand nombre de filles. La robe aérienne en mousseline "Cerises", asymétrique des épaules aux genoux, parait en totale adéquation avec l'idée d'une parisienne chic et décomplexée. Les robes s'enjolivent de tissus irisés dorés, d'imprimés aux motifs géométriques Soixante-dix. C'est court. Voire très court. C'est, à la fois, charmeur et charmant. On recouvre les codes d'YSL dans ce show Saint-Laurent : les cerises, plates-formes Shoes, panamas aux accents espagnols, le perfecto, le turban, etc... Des vêtements qui reflètent un certain chic Soixante-dix, comme la robe dorée Panthère, portée par Nastya Sten. Avec son turban Anthracite, sa large ceinture en cuir Vermillon et ses escarpins compensés, on imagine aisément Loulou de la Falaise, vêtue d'un look similaire, vautrée dans les canapés vert émeraude de l'Hôtel particulier de Monsieur Saint-Laurent. Le Top américain, Lexi Boling, avec son feutre Turquoise, très "Gaucho", son écharpe Lavallière, sa veste cintrée aux rayures "Tennis" et son micro-short en cuir noir, marque parfaitement cet état d'esprit d'indépendance et de liberté, cher au Maestro. Une véritable symphonie qui, au final, sonne toujours juste aux yeux et aux oreilles de ceux assisteront à la présentation Saint-Laurent. Une expérience multi-sensorielle. Et, il est vrai qu'Hedi Slimane mixe avec une facilité déconcertante cette idée précise de la mode Saint-Laurent, tout en insufflant son identité propre. Un exercice, peu aisé, dont celui-ci maitrise les règles à la perfection. Une réussite.
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Saint-Laurent

Printemps/Eté

2015

Donna Karan, la fin d'une belle histoire ?
Une nouvelle inattendue est tombée, ce mercredi 1er juillet, dans l'escarcelle médiatique : Donna Karan quitterai le poste de Chef Designer de son groupe éponyme (Donna Karan International). Etonnant pour cette Self Made Woman. Fondatrice de sa maison, en 1984, cette dernière souhaiterait accorder un peu plus de temps à sa fondation "Zen Urbain" qui a pour finalité de s'attacher aux problèmes écologiques, à l'instruction des enfants et la sauvegarde des cultures. De très bonnes causes en soi. Toutefois, quelques questions restent en suspend à propos de ce départ impromptu et soudain : Est-ce vraiment une envie réelle de Madame Karan de quitter le navire, après trente années de bons et loyaux services ? Possible. Ne l'a-t-on pas un peu aidée à pousser la porte de sortie ? Peut-être. Est-ce un énième subterfuge de la part du groupe LVMH, actionnaire de la marque depuis 2001, pour repositionner la marque vers d'autres marchés plus lucratifs ? Pas forcément. A défaut, LVMH, qui avait racheté la maison Donna Karan pour la modique somme de 600 millions d'Euros, aurait pu remplacer la créatrice bien avant. Au travers d'un communiqué de presse, Donna Karan et LVMH avouent conjointement que cette décision a été prise communément et, surtout, murement choisie. Alors, pourquoi cette maison américaine iconique, qui a encore de beaux jours, suspend t-elle la production de l'ensemble de ses collections ??? En gros, pas de défilés pour la rentrée. Au de là de cela, le groupe LVMH ne serait pas à la recherche d'un nouveau designer pour remplacer Donna Karan. N'est-ce pas bizarre, bizarre ? Il y a, surement, anguille sous roche.
Harleth Kuusik chez Elite
Harleth Kuusik possède cette retenue appartenant aux filles de la Baltique. Il se dégage de sa personne une certaine froideur qui ne signifie pas pour autant indifférence et hostilité. Loin de là. Avec sa blondeur toute nordique, oscillant entre le blanc et le platine naturel, Harleth Kuusik a réussi son pari, en retenant l'attention des directeurs de casting ainsi que des principaux décideurs. Née le 2 décembre 1996, cette jeune estonienne se lance dans le mannequinat en envoyant quelques photos à son agence mère. Après quelques tests concluants, Harleth se sent prête à affronter ce nouveau métier. Cette jeune étoile montante a su rapidement percer au niveau des supports éditoriaux en posant pour une belle brochette de photographes Trendy comme Craig McDean, Josh Olins ou Nigel Shafran (Vogue Uk); Steven Klein (W Usa); Willy Vanderperre (Another Magazine); Benjamin Vnuk (CR Fashion Book); Greg Harris (Interview Usa); Sharif Hamza (Vogue Japon); Jason Kibbler (Vogue Russie); Jeff Bark ou Léa Colombo (Dazed&Confused); Brianna Capozzi ou Ben Toms (Garage Magazine); Terry Richardson (M Le Monde); Sean & Seng (Exhibition); Thomas Giddings (The last Magazine); Dan Jackson (Exhibition). On peut retrouver ses pérégrinations notamment via Twitter name: @harlethk ou son Instagram: @harlethkuusik
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Le Vogue Italie du mois de Juin demeura un numéro spécial dans les annales du mensuel italien. Pour le première fois, depuis 1988 (soit vingt-sept ans), la photo de couverture ne sera pas attribuée au photographe Star-maison, Steven Meisel. Fait rare pour ne pas le remarquer. Trois couvertures ont été réalisées pour ce numéro dédié à la Chine. Un marché ou les clientes deviennent, de plus en plus, friands de mode sophistiquée et de Luxe. Trois photographes de renoms ont été mis à contribution pour mettre en valeur ce nouveau numéro : Mert Alas & Marcus Piggott (Fei Fei Sun); Craig McDean (Yuan Bo Chao), Steven Klein (Xiao Wen Ju) et Mario Sorrenti(Fernanda Ly, Gia Tang et Jing Wen). A priori, le contrat liant le photographe au magazine serait sur le point de finir. Information à vérifier. Toutefois, Franca Sozzani, rédactrice en chef du magazine, rétorque, au taquet, que le Vogue Italie poursuivra encore pendant de longues années sa collaboration avec le génialissime Steven Meisel.
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A peine le début de l'été que le Vogue américan fait déjà poser la ravissante comédienne Amanda Seyfried en look Dior Automne/Hiver 2015/2016. Je me pose la question : Est-ce l'hiver avant l'heure ? Anachronisme Fashion. Il me semble qu'à vouloir être trop à la pointe de la mode, on finit par la désservir. N'étant pas encore sur les portants, quel intérêt à valoriser des vêtements encore "fantasmes". Surtout que l'on vit dans l'ère de l'achat immédiat, de l'envie assouvie dans la minute. Alors, même si certains supports ont le Power de récupérer les looks à venir, la majorité des consommatrices souhaitent trouver dans un magazine de mode les vêtements qui sont actuellement en boutique. C'est dit.

Retour sur le parcours de la comédienne Amanda Seyfried
Amanda Seyfried appartient à cette nouvelle génération d'actrices montantes. Jeune et talentueuse, Amanda peut désormais compter parmi les nouveaux talents que l'on n'hésite plus à caster pour leur pouvoir "Bankable" au box office Hollywoodien. Avec des origines européennes (Irlandaise et allemande), et une certaine ressemblance avec le top australien Gemma Ward, Amanda plait au monde de la mode New-Yorkaise. Ainsi, on ne s'étonne guère de la voir en couverture des magazines américains les plus fameux : Vogue, W, Teen Vogue, Interview, Elle, Glamour, Marie-Claire, Allure.... avec des photographes comme Mario Testino, Graig McDean, Mikael Jansson, Norman Jean Roy, Matthias Vriens, Patrick Demarchelier ou Alexei Hay...
 
Les couvertures à retenir au mois de Juin 2015

Daria Werbowy pour Vogue Paris ; Amanda Seyfried pour Vogue Usa ; Anna Ewers pour Vogue Grande-Bretagne ; Fei Fei Sun, Fernanda Ly, Gia Tang, Jing Wen, Xiao Wen Ju, Yuan Bo Chao pour Vogue Italie ; Natasha Poly pour Vogue Japon ; Alisa Ahmann pour Vogue Allemagne ; Cameron Russell pour Vogue Espagne ; Catherine McNeil pour Vogue Russie ; Sasha Pivovarova pour Vogue Chine ; Kim Kardashian pour Vogue Brésil ; Julia Bergshoeff pour Vogue Hollande ; Amanda Wellsh pour Vogue Mexico ; Karolin Wolter pour Vogue Turquie ; Gigi Hadid pour Vogue Australie ; Ola Rudnicka pour Vogue Ukraine ; Daphne Groeneveld et Jessica Miller pour Numéro France ; Nastya Sten pour Numéro Chine ; Harleth Kuusik pour Numéro Tokyo ; Jane Fonda pour W Usa ; Taylor Swift pour Elle Usa ; Charlize Théron pour Elle Uk ; Emilia Clarke pour Harper's Bazaar Usa ; Rihanna pour V Usa ; Alicia Vikander pour Interview Usa ; Kristen Stewart pour Harper's Bazaar Uk ; Adrienne Jüliger, Anna Ewers, Damaris Goddrie, Daria Werbowy, Edie Campbell, Freja Beha Erichsen, Grace Hartzel, Greta Varlese, Jean Campbell, Jourdan Dunn, Karly Loyce, Kate Moss, Lara Stone, Malgosia Bela, Natalie Westling, Rianne van Rompaey, Stella Tennant, Tyler Littlejohns pour i-D Magazine ; Adrienne Jüliger, Andréea Diaconu, Georgia Howorth, Ilvie Wittek et Saskia de Brauw pour Self-Service ; Elizabeth Banks pour Allure Usa ; Camille Rowe pour Lui Magazine ; Elisabeth Erm pour Glamour France ; Elsa Hosk pour Marie-Claire Italie ; Eniko Mihaljic pour Marie-Claire France.

Balenciaga Printemps/Eté 2015 par Alexander Wang

Un set original, composé de multitudes plaques de verres translucides suspendues, accueille les invités du show Balenciaga Printemps/Été 2015. Un nuage de brume flotte, sous ce dallage de haut vol. Telle une vague ondulante, elle annonce l'arrivée imminente du premier modèle. Un lieu ou l'esprit technologique transparait et règne en maître. Totalement propice et en adéquation avec l'esprit de cette collection. Je ne suis pas surpris d'observer des vêtements, une fois encore, axés autour de deux thématiques prédominantes chez Alexander Wang : l'Architecture et le Sportswear. Les couleurs basiques restent de mises. Le noir et blanc demeurent encore les grandes gagnantes de cette collection. Cependant, une gamme de Rose, subtilement étudiée, renforce cette part de féminité. Des vêtements qui restent, somme toute, assez techniques dans les coupes et les matières. Les découpes en biais couvrent le corps à la perfection. Les premiers modèles me remémorent, déjà, la triomphante trilogie de Science-Fiction, "Matrix". De longs manteaux Anthracite, des lunettes réfléchissantes, une attitude énergique, tout cela arrosé d'une pointe de Techno-Girl conquérante. Alexander Wang ne s'est pas amusé à décliner un tas de looks divergents. Il s'est seulement focalisé sur deux/trois idées bien définies qu'il a, ensuite, décliné avec emphase. Les mailles filets s'accaparent une grande partie des looks. Celle-ci englobe les corps des filles telles des sylphides. Le maillage demeure plus ou moins large. Certains apparaissent rigides. D'autres demeurent souples et élastiques. C'est selon la démarche. Les longs pardessus restent, aussi, un élément clé du vestiaire de cette présentation. Ils embrassent et couvrent certains looks, plutôt denudés. Pour finir par combiner le tout : broderies, mailles "Filet" et matières Techno. On adopte le short noir; la fourrure sur les branches de lunettes; la robe chasuble; la maille transparente; les spartiates; la jupe à fines plumes; les sequins sur résille; le polo/robe à paillettes; le bustier rebrodé. Un véritable concentré de matières textiles technologiques pour des vêtements qui sortent directement d'un conte de SF. Un air de Fashion/Matrix dans cette nouvelle collection Balenciaga par Alexander Wang. A découvrir immédiatement.

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Balenciaga

Printemps/Eté

2015

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C'est un grand nom de la mode qui nous a quitté, le 8 Juin, à l'âge de 105 ans : Madame Marie-Louise Carven. Avec une longue vie bien remplie, Madame Carven s'était installée en 1945, au rond-point des Champs-Elysées, pour créer sa maison de couture. Avec un style désinvolte et frais, Madame Carven avait opté pour une mode jeune et pimpante. Après la seconde guerre, elle introduit, notamment par manque de tissus, des étoffes fleuries et cotonnades rayées. Particulièrement, cette fameuse cotonnade verte et blanche qui deviendra sa marque de fabrique. Cette dernière sera utilisée, notamment, pour habiller son parfum phare : "Ma griffe". De petite taille, Madame Carven apprend à allonger une silhouette et recréer une allure, une silhouette. Elle apparait rebelle en cassant certains codes de la Couture. Elle ouvrira, par exemple, l'un de ses défilés par des robes de mariée. Ce qui ne se faisait aucunement, à l'époque. En outre, Madame Carven designe une mode féminine ou les poitrines demeurent pigeonnantes et les tailles se marquent en devenant beaucoup plus cintrées. Une mode qui plaît et qui sera sollicitée par toute une génération de femmes. En 1993, à l'âge de 83 ans, ne voyant pas de repreneur en vue, elle décide de vendre son empire. Il faudra attendre l'année 2006 et l'arrivée de Guillaume Henry, pour voir la belle endormie reprendre vigueur et dynamisme.

Alexandra Elizabeth Ljadov chez Elite
Repérée en Estonie lors d'un barbecue géant, Alexandra Elizabeth décide de toucher un mot à sa mère de cette drôle de proposition. Cette dernière, convaincue de son potentiel, décide, avec son accord, de lui trouver la meilleure agence du pays. Mais, seulement si elle le souhaite. Chose dite, chose faite. C'est ainsi, il y a trois saisons environ, qu'émerge Alexandra Elizabeth Ljadov sur les podiums internationaux. Sa longue et gracieuse silhouette apparait comme idéale pour porter tous les looks des créateurs, des plus classiques au plus incroyables. Cette passionnée de vidéos et de photographies/polaroïdes profite de ce succès soudain pour immortaliser les instants marquants de sa vie de mannequin. Notamment, avec l'aide de son amie et acolyte, Harleth Kuusik. A l'affiche des visuels Saint-Laurent Printemps/Été 2015, cette estonienne a su rapidement capitaliser sur son physique afin d'atteindre le firmament du modeling. Au travers de séries Mode préstigieuses, Alexandra Elizabeth a su conquérir les personnalités qui comptent : Vogue Paris par Karim Sadli; Dazed&Confused par Greg Harris; i-D par Willy Vanderperre; Vogue Chine par Emma Summerton; Flair par Roe Etheridge.... Challenge réussi pour cette jeune estonienne.
 
Campagnes publictaires Automne/Hiver 2015/2016

Celles-ci ne sont pas encore sorties dans la presse que certains visuels circulent déjà Instagram, meilleur support de communication pour les maisons de Prêt-à-Porter. Ainsi, Jeremy Scott pour Moschino a fait appel à la chanteuse Katy Perry pour mettre en valeur sa collection ultra-colorée, basée sur le Rap, Cartoons et Tags. La maison Chanel s'est laissée séduire par la fraîcheur de l'allemande Anna Ewers qui demeure la fille du moment. Elle sera accompagnée, à nouveau, par l'américaine à la bouche en coeur : Lindsey Wixson. Les photographes, Mert Alas et Marcus Piggott, misent sur un trio de Tops aux attitudes super sexy pour la maison Versace. Installées sur des échafaudages et escaliers sombres, Karlie Kloss, Lexi Boling et Caroline Trentini osent les totals looks aux tonalités africaines. Quant à la maison Miu Miu, toujours sous l'objectif de Steven Meisel, elle opte pour des visuels urbains photographiés à New-York. Les jeunes actrices, Mia Goth, Stacy Martin, Hailey Gates et Maddison Brown sont étonnantes sous un abris-bus, près d'un camion de pompiers, d'une façade en briques ou d'un immeuble en réfection. Valentino poursuit sa collaboration avec le photographe Michal Pudelka pour des épreuves assez graphiques, avec Maartje Verhoef et Ine Neefs au casting. La russe Natasha Poly continue son aventure avec la maison française Isabel Marant sous les feux du duo Hollandais Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin. Des photos dynamiques mais en Studio.

 
 
Mai 2015
 
 

Lupita Nyong'O s'affiche rayonnante et pleine de gaiété en couverture du mensuel Harper's Bazaar UK du mois de Mai 2015. Avec ce sourire Hollywoodien, d'une blancheur impéccable, l'actrice Mexico-Kenyane, vit, depuis son Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, un conte de fée éveillé. Egérie de la maison Lancôme pour les lignes maquillages, l'actrice vient de se faire engager au casting d'une des plus grosse production cinématographique à venir : Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force. Elle jouera le rôle de Maz Kanata. Mais, chut, on n'en dira pas plus...

Retour sur le parcours de la comédienne Lupita Nyong'O
Lupita Nyong'o connu une année 2014 hors du commun. Après avoir reçu l'Oscar du meilleur second rôle lors de sa prestation de Patsey dans "Twelve Years a slave", du réalisateur Steve McQueen, elle se voit confier le rôle d'ambassadrice pour la marque de cosmétique française Lancôme. Née à Mexico, le 1 mars 1983, ses parents retournent au Kenya alors qu'elle n'est âgée que de quelques mois. Elle grandit au Kenya dans une famille aisée. Elle s'intéresse à l'Art dramatique alors qu'elle n'est qu'adolescente. Son professeur d'anglais, passionné de théâtre, l'initie au jeu de la dramaturgie. Après une audition au théâtre National du Kenya, pour la pièce de Shakespeare "Roméo et Juliette", Lupita décroche le premier rôle. Elle n'est alors qu'âgée de 14 ans. Douée, ses parents la soutiennent et la poussent à se surpasser. Au-delà d'une tête bien faite et d'une carrière d'actrice sur la pente ascendante, elle demeure aussi une fervente partisane de la cause Africaine. Lancôme demeure la marque idéale pour cette personnalité solaire.
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Les couvertures à retenir au mois de Mai 2015

Liya Kebede pour Vogue Paris ; Carey Mulligan pour Vogue Usa ; Emilia Clarke pour Vogue Grande-Bretagne ; Kayla Scott pour Vogue Italie ; Léa Seydoux pour Vogue Japon ; Edie Campbell et Olympia Campbell pour Vogue Allemagne ; Léona Binx Walton pour Vogue Espagne ; Emily DiDonato pour Vogue Russie ; Sasha Luss pour Vogue Chine ; Gisèle Bundchen pour Vogue Brésil ; Crista Cober et Michiel Huisman pour Vogue Hollande ; Kate King pour Vogue Mexico ; Sam Rollinson pour Vogue Turquie ; Abbey Lee et Riley Keough pour Vogue Australie ; Georgia May Jagger pour Vogue Ukraine ; Aya Jones pour Numéro France ; Zhou Xun pour Numéro Chine ; Kristine Froseth pour Numéro Tokyo ; Charlize Théron pour W Usa ; Chelsea Clinton pour Elle Usa ; Rebel Wilson pour Elle Uk ; Anna Ewers et Kendall Jenner pour Harper's Bazaar Usa ; Rihanna pour V Usa ; Emma Watson pour Interview ; Lupita Nyong'O pour Harper's Bazaar Uk ; Natalie Westling pour i-D Magazine ; Adrienne Jüliger, Andréea Diaconu, Georgia Howorth, Ilvie Wittek et Saskia de Brauw pour Self-Service ; Blake Lively pour Allure Usa ; Camille Rowe pour Lui Magazine ; Sonya Gorelova pour Marie-Claire Italie ; Lara Stone pour Marie-Claire France.

Louis Vuitton Printemps/Eté 2015 par Nicolas Ghesquière
Bienvenue dans la nouvelle ère LV. Pour sa deuxième collection Prêt-à-porter pour la maison Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière a dévoilé cette dernière au sein de la toute nouvelle Fondation de Monsieur Arnault. Juxtaposant le jardin d'acclimatation, ce bâtiment unique, aux formes de Vagues, a été désigné par l'architecte Frank Gehry. Une sorte de vaisseau coquillage alliant verre, aluminium et bois. Un excellent lieu pour faire découvrir à la presse nationale et internationale, ce lieu fabuleux et majestueux, tout en marquant le nouveau règne de Monsieur Ghesquière chez Vuitton. Un film Arty projette des visages éthérés. Chacun énonçant simultanément le même discours. Une mise en scène un tantinet sectaire annonçant à la fois l'ouverture de la fondation et l'arrivée imminente de la présentation Vuitton Printemps/Eté 2015 Vuitton. La toute jeune Jean Campbell ouvre le show de sa frêle silhouette préadolescente. Elle incarne, sans contestation possible, l'impulsion d'une renaissance idéalisée. Ses longs cheveux Blonds virevoltent sur une robe Baby-Doll immaculée. Celle-ci, col cheminé, reste maintenue par un long ruban de satin noir, édifié autour de divers maillages et tricotages, type " crochets ". Simple dans la silhouette. Plus alambiqué dans le façonnage. Cette robe " Macramé" peut s'enfiler sur une veste en Jean Brut, au double boutonnage. Les épaules apparaissent bien contenues et concèdent une prestance adéquate. Le Blue-jean s'intercale avec des pièces plus précieuses. Il y a un véritable travail de melting-pot textile. Séduisant. La mini-jupe, en cuir d'anguilles, s'édifie autour de fines lanières bicolores (Sang/Bleu marine, Moutarde/ Vermeil). Avec un long boutonnage de façade, cette dernière s'attribue des airs très sixties. Nicolas Ghesquière travaille cet agencement autour de vestes et robes qui me font penser, dans le visuel, aux costumes des gardes Suisse, au Vatican. Une référence qui ne s'oriente pas vers la modernité. Quelques imprimés, recouvrant l'image d'objets usuels (Rouge à lèvres, Mini-Malles Vuitton, Vernis à ongles, Voitures de collection ou crayons à papier HB), investissent pantalon en denim blanc (Magdalena Jasek), robe "infirmière" ou Mini-jupe. La panne de velours Stretch fait son grand retour sur quelques total-looks. Avec pour tonalité, deux choix : Turquoise ou Grenat. Le perfecto se rehausse d'un pantalon ajouré aux imprimés Moyenâgeux. Ok sur le Top allemand Elena Bartels. Toutefois, il faudra avoir, sans conteste, la silhouette adéquate pour faire bonne figure. Sinon gare aux railleries. Les bottes et bottines s'appuient sur des talons aux formes de croisillons. Ces derniers se colorent de tonalités classiques jusqu'aux accents Bubble-gum. Le soir reste court. Toutefois, les rivières de paillettes viendront rehausser des looks plutôt minimalistes dans les formes. Quant aux sacs à main, ceux-ci s'incurvent en forme de Vague en leur base. Le sigle LV se redessine dans une veine plus industrielle : en métal poli, avec des lignes bien tranchées. La petite malle se réinvente aussi et devient un incontournable du Vestiaire Vuitton. La couleur égaye ces objets désirables auprès de la clientèle féminine : bleu jeans, vert émeraude, rouge sang, jaune moutarde, etc... Avec des matières luxueuses et variés : cuirs souples, croco, jeans. Bref, de futurs hits de la maroquinerie. Avec pour coup de cœur : la Mini Malle Louis Vuitton.
 

Vuitton

Printemps/Eté

2015

Adieu Monsieur Hispard
Le photographe de Mode, Marc Hispard, est décédé à l'âge de soixante-dix-sept ans. Une triste nouvelle pour celui qui avait consacré une grande partie de sa vie à cette art singulier. Marc Hispard était, notamment, reconnu pour ses séries dynamiques et énergiques qui avaient été publiées au sein du magazine Elle, dans les années 80 et 90. A l'âge de dix-huit ans, il commence son apprentissage de photographe au sein du magazine "Le jardin des modes", tout en poursuivant le soir une formation photographique au sein de l'école du Louvres. Il apprend les rudiments et bases techniques, tout en apprenant l'histoire de l'Art et les Beaux-Arts. Des matières nécéssaires à la réalisation d'une image idéale. Ses collaborations vont, au fur et à mesure des années, s'étoffer et prendre le tournant du luxe. Des marques de cosmétiques comme Givenchy, L'Oréal ou Estée Lauder feront appel à son talent singulier pour la mise en valeur de leurs produits. Un maitre de l'objectif s'en est allé. Toutefois, ce Maestro laissera une trace indélébile dans l'histoire de la photographie de Mode.
Antonina Petkovic chez Elite
Depuis sa tendre enfance, Antonina Petkovic a toujours eu l'envie de devenir modèle. En tombant sur une publicité télévisée pour le concours Elite Model Look, Antonina se lance le défi d'intégrer ce concours reconnu. Repérée par les scouts locaux, elle termine à la troisième place du concours Serbe. Puis, l'agence Elite l'optionne pour ses premiers shootings, dès l'âge de seize ans. Avec son regard sombre, ses cheveux en bataille et sa peau caramel, Antonina va, au fur et à mesure de ses rencontres et ses castings, séduire les gens de la Planète Mode. Sa dégaine sauvage, ses quelques "vibrations" Rockn'Roll alliées à une démarche féline plaisent rapidement aux casting directors et aux designers. Un parcours intense du à son portofolio conséquent : CR Fashion Book par Mickaël Avedon et Anthony Maule ; Allure Usa par Sebastian Kim ; Numéro France par Anuschka Blommers et Niels Schumms ; Elle Usa par Yelena Yemchuk ; Vogue Russie par Mariano Vivanco, etc... Pour ce Printemps/Eté 2015, Antonina demeure, aussi, à l'affiche de trois belles campagnes publicitaires : Pennyblack, Anna Sui et Emporio Armani.
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Première Fragrance chez Miu Miu
La maison Miu Miu va lancer son premier parfum. L'annonce a été réalisée via l'Instagram de la marque italienne. On connait déjà le nom de l'égérie qui sera incarnée par l'actrice franco-Britannique Stacy Martin. Cette dernière avait déjà posé pour le Prêt-à-porter Automne/Hiver 2014/2015 de Miu Miu. Une comédienne/Mannequin qui s'est notamment fait connaître au travers du rôle sulfureux de Joe dans le film de Lars von Triers : Nymphomaniac. Le visuel Parfum a été mis en scène par Steven Meisel et circule déjà sur Internet. Stacy Martin apparait racée et élégante, habillée d'un total Look, très comme il faut, appartenant à la collection Printemps/Eté 2010. A paraitre dans la presse, dès le mois de Septembre.
 

Une atmosphère surannée s'éxhale de la couverture du Vogue Italien du mois d'Avril 2015. Toutefois, ce visuel est loin d'être démodé. Ce triptyque stylé évoque la danse de salon des années 20. Pour incarner cette série Mode, les premiers rôles sont attribués à la britannique Karen Elson et le styliste et directeur artistique, Christopher Niquet. "An Undiscovered Musical" met en scène la grâce, l'energie et le dynamisme des deux acteurs. Des looks qui se focalisent sur des robes de soirées distinguées et aériennes, avec une touche Couture. Du Glamour à 100%.

Retour sur Karen Elson chez Viva

Karen Elson compte parmi les filles à avoir atteint le Panthéon du modeling. Décrochant, à nouveau, la couverture du Vogue Italien du mois d'Avril, Karen Elson demeure un patronyme dont les maisons préstigieuses s'arrachent pour leurs campagnes publicitaires respéctives. Depuis le début de sa carrière, cette flamboyante rousse à déjà posé pour des marques comme Louis Vuitton, Prada, Chanel, Yves Saint-Laurent, Sonia Rykiel, Jason Wu, Miu Miu, Roberto Cavalli, Lanvin, H&M, Banana Republic, Trussardi, St. John, Tiffany & Co, Tom Ford, Céline, Donna Karan, BCBG Max Azria, Mulberry, Dsquared², Escada, Giorgio Armani, Anna Molinari, Burberry, Ann Taylor, Krizia, Jean-Paul Gaultier, Joop!, Valentino, Dior, Clinique, DKNY, Givenchy, Gap, Erès, TSE, Versace, Moschino, Christian Lacroix, Versus, Iceberg, Anna Sui, etc... Une myriade de maisons de luxe qui font de Karen une incontournable du business de la Mode et la Beauté.

 
 

Renzo Rosso, connu pour être le fondateur de la marque de Denim Diesel, est en train de focaliser et orienter son savoir faire sur la maison Marni. A compter de la présentation Prêt-à-Porter Masculine pour le Printemps/Eté 2016, sa filiale Staff International aura à la charge de fabriquer et distribuer cette ligne à l'international. Renzo Ross, PDG du groupe OTB (Only the Brave), regroupant les maisons de Prêt-à-Porter Maison Martin Margiela et Viktor & Rolf, est devenu l'un des acteurs majeurs de la Mode Italienne. Tout en étant l'une des principales fortunes textiles du pays. Son chiffre d'affaires avoisine la somme des 1 500 millions d'Euros. Staff International, en plus de ses propres maisons, façonne aussi pour des maisons comme Vivienne Westwood Red Label, Dsquared2, Just Cavalli ou Marc Jacobs Men.

Givenchy Printemps/Eté 2015 par Ricardo Tisci
La mode Printemps/Eté présentée par Ricardo Tisci renvoie l'image d'une guerrière Urbaine... A découvrir de suite dans la vidéo ci-dessous....
 

Givenchy

Printemps/Eté

2015

 
L'actrice Eva Mendes devient le prochain visage de la marque de cosmétiques américaine Estée Lauder. Les premiers visuels de la comédienne s'attacheront à vanter les nouveaux produits de soins. Elle rejoint ainsi une écurie de beautés internationales comme Carolyn Murphy, Hilary Rhoda, Constance Jablonski, Joan Smalls, Liu Wen, Stéphanie Seymour ou dernièrement l'Insta-Girl, Kendall Jenner.
Adrienne Jüliger chez Viva
Adrienne Jüliger fait partie de ces jeunes mannequins prometteurs. Poursuivant encore ses études en Allemagne, Adrienne consacre, depuis l'été 2014, son temps libre à développer sa carrière de modèle. On l'aperçoit pour la première fois sur le podium Prada Homme Printemps/Eté 2015. Puis, sur le show Miu Miu Resort 2015, au mois de Juillet 2014. En exclusivité pour le show Prada Femme Printemps/Eté 2015, ce statut envié l'amène à être bookée sur les meilleurs podiums de Paris comme Alexander McQueen, Dior, Giambattista Valli, Givenchy, Loewe, Louis Vuitton, Maison Martin Margiela, Miu Miu, Nina Ricci, Paco Rabanne, Sacai, Saint-Laurent, Valentino... Toutefois, en étant choisie par Miuccia Prada, Steven Meisel et Ashley Brokaw pour les visuels publicitaires Prada Resort 2015, au côté d'Ine Neefs et Moya Palk, Adrienne devient de suite un fille en vue.
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Les dirigeants de la maison Schiaparelli viennent de jeter leur dévolu sur un français méconnu pour reprendre les rênes de cette ancienne et fastueuse maison de couture. Directeur du design chez Valentino depuis 2007, Bertrand Guyon, âgé de cinquante ans, possède un Curriculum Vitae étoffé et surtout de qualité. Premier assistant d'Hubert de Givenchy chez Givenchy, ce français de l'ombre a déjà forgé ses armes auprès de talenteux designers comme John Galliano, Alexander McQueen ou Christian Lacroix. Sa longue expérience du design apparaît comme un atout primordial dans le choix de son recrutement. Diplômé de la chambre syndicale de la couture parisienne, il succède à l'italien Marco Zanini qui était parti en Novembre 2014. On patientera, début Juillet, pour voir sa première collection qui devrait être présentée lors de la Haute-Couture parisienne.
 
 
Avril 2015
 
 

Une lumière translucide et limpide. Un ciel bleu clair. Une chemise militaire, à l'imprimé camouflage. Un simple Marcel immaculé. Une fine chaine dorée. Bref, des éléments anodins qui en couverture du magazine i-D prennent tout leur sens, une fois résumé par "Génération Z". Une filiation partisane qui n'hésite plus à militer et usiter de diverses armes pour faire entendre et progresser des causes justes. Des combatants qui prennent, aussi, soin de leur look, bon moyen de définir qui l'on est.

Natalie Westling chez Elite
Un raz de marrée s'est abattu sur le monde du modeling avec l'arrivée de l'américaine Natalie Westling. Avec sa démarche de garçon manqué, sa passion pour le skateboard, ses longs cheveux rouge flamboyant, sa personnalité fonceuse, sa désinvolture naturelle, Natalie dénote radicalement des autres filles, souvent plus "Girlie". Etre mannequin n'apparaissait pas dans ses desseins proches. Loin de là. Cette jeune adolescente se préoccupait plus de ses études et sorties avec ses amies que de son apparence physique. Alors, être désirable pour le monde de la mode était le cadet de ses soucis. Pourtant, sa beauté singulière a fait mouche auprès des acteurs majeurs de la mode. Natalie a très vite préssenti les avantages qu'elle pouvait en retirer, ces derniers étant souvent enviés.Toujours entre deux vols internationaux, celle-ci n'arrête plus de voyager entre divers continents afin d'étendre sa présence dans la presse.
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Les couvertures à retenir au mois d'Avril 2015
Charlotte Casiraghi pour Vogue Paris ; Serena Williams pour Vogue Usa ; Cara Delevingne, Georgia May Jagger, Suki Waterhouse pour Vogue Grande-Bretagne ; Karen Elson pour Vogue Italie ; Amanda Murphy, Léona Binx Walton, Chiharu Okunugi, Daria Strokous, Issa Lish, Jamie Bochert, Lexi Boling, Liu Wen, Maartje Verhoef, Malaika Firth, Natalie Westling, Ondria Hardin, Sam Rollinson, Suvi Koponen, Vanessa Moody pour Vogue Japon ; Aymeline Valade pour Vogue Allemagne ; Chiara Ferragni pour Vogue Espagne ; Natasha Poly pour Vogue Russie ; Freja Beha Erichsen pour Vogue Chine ; Fernanda Lima, Renata Vasconcellos, Thiago Jannuzzi, Gloria Pires, Camila Pitanga and Fernanda Montenegro, Glória Maria, Paolla Oliveira, Angélica, Malu Mader and Grazi Massafera pour Vogue Brésil ; Ine Neefs, Julia Bergshoeff, Maartje Verhoef pour Vogue Hollande ; Catherine McNeil pour Vogue Mexico ; Catherine McNeil pour Vogue Turquie ; Cate Blanchett pour Vogue Australie ; Vanessa Paradis pour Vogue Ukraine ; Maria-Carla Boscone pour Numéro France ; Meghan Collison pour Numéro Russie ; Jessica Stam pour Numéro Chine ; Valéry Kaufman pour Numéro Tokyo ; Alicia Vikander pour W Usa ; Shailene Woodley pour Elle Usa ; Michelle Williams pour Elle Uk ; Julianne Moore pour Harper's Bazaar Usa ; Margot Robbie pour Harper's Bazaar Uk ; Natalie Westling pour i-D Magazine ; Adrienne Jüliger, Andréea Diaconu, Georgia Howorth, Ilvie Wittek et Saskia de Brauw pour Self-Service ; Julianne Hough pour Allure Usa ; Elisabeth Erm pour Allure Russie ; Virginie Ledoyen pour Lui Magazine ; Rianne Ten Haken pour Marie-Claire Italie ; Anne Verhallen pour Marie-Claire Italie 2 ; Stella Tennant pour Marie-Claire France.
Prada par Miuccia Prada
Un paysage lunaire, composé de dunes pourpres, détoure les piliers dantesques de la salle de présentation. Des tonnes de sable ont été déversées, dépeignant un univers onirique et chimérique. Un set qui me replonge, d'un coup, dans l'imagerie du film d'anticipation "Dunes", de David Lynch. Même si ce film dépeint des scènes de conflits, de combats et d'Apocalypse, il y a comme un sentiment de plénitude qui émane de ce décor bien réel. Cet alignement de sommets arides, laisse apparaitre l'angélique australienne Gemma Ward, qui avait disparue des podiums depuis 2008. Le come-back de l'année. Quelle bonheur de l'entrevoir sur ce podium mythique, en trench Anthracite aux doubles surpiqures. Avec des chaussettes aux genoux, Gemma insufle un ton décalé au look totalement Prada. Les chaussures, bon mixe entre bottines des années 70 et sabots en bois, font prendre d'un coup quinze centimètres. On s'envole. Miuccia Prada continue d'écrire son histoire qui, fondamentalement, demeure toujours la même : nous surprendre. Elle nous avait déjà fourni quelques indices, au travers de sa collection masculine Printemps/Eté 2015, en déclinant quelques looks au féminin. Même si ces derniers ne recouvrent pas foncièrement les silhouettes exactes de cette dernière présentation, elle approfondie l'exercice de style via le jeu des surpiqures. Elles sont blanches, rouges ou brunes et s'embusquent sur Trenchs, chemisiers, robes et pantalons. Le détail phare qui crée la silhouette Prada de cet été. Celles-ci se doublent au niveau des ouvertures, des emmanchures et des cols. Tracent des lignes triangulaires. Forment des arcs de cercle sur des jupes (Adrienne Jüliger, Grace Hartzel), ou bien prennent des formes en V (Maria Veranen, Lexi Boling). Elles demeurent le segment essentiel qui fait d'un vêtement classique, un vêtement dans le vent. Mica Arganaraz, égérie Prada de la campagne publicitaire Automne/Hiver 2014/2015, rehausse de son charme latin, un look un brin austère. Le chemisier au col cheminé, tout en transparence décence, demeure ample et confortable. Son design strict s'efface sous le jeu des doubles surpiqures, au niveau du buste, cartographiant une anatomie avec tact et fantaisie. La jupe, aux genoux, se veut de bon ton. Impeccable. L'ensemble des manteaux, aux formes droites et sévères, pourront être aussi un grand classique du vestiaire des prochaines saisons. Avec l'estampille Prada. Les jacquards intègrent cuirs et dentelles qui "s'entre-chevêtres" entre eux. Puis, on les rebrode d'arabesques raffinées. Les chemisiers et Tops sans manches s'effilochent aux emmanchures et s'accommodent de micro-fleurs exhumant ainsi cette touche délicate, très féminine. Des broderies de fleurs imaginaires, un tantinet sectaires, ornent certaines pièces come sur Grace Hartzel, Mica ou Lara Stone. Des tons solaires (Miel, Mimosa, Mandarine) réchauffent les silhouettes en mixant pulls, jupes et débardeurs. Le cuir se fait caramel, puis évolue vers une tonalité plus sombre en fin de défilé, sur Marta Placzek ou Amanda Murphy. Les Patchworks finaux (Emely Montero, Lexi Boling) demeurent joyeux et n'hésitent pas à conjuguer l'ensemble des matières usitées lors de cette présentation. Miuccia aime allier, à la fois, cette préciosité des matières (tel un jacquard de soie) avec des finitions qui pourraient laisser transparaitre à un certain "m'en foutisme". Alors que tout est Under Control. Une collection qui est construite avec un certain laissé aller bohême. Un négligé contrôlé.
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Prada

Printemps/Eté

2015

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Des rumeurs de cessions se propageraient autour de Lanvin. Cette digne maison française, créée en 1889 par Jeanne Lanvin, serait-elle en train de changer de main ? Assez étonnant pour une société qui demeure plus que rentable pour son propriétaire. Madame Shan-Lan Wang qui avait racheté Lanvin à L'Oréal, en 2001, avait réussit à relancer la marque en six années, à peine. Avec l'aide précieuse du génie créatif d'Albert Elbaz. Depuis 2007, la maison Lanvin n'a cessé d'engranger des profits vertigineux (250 millions d'euros en 2014). En 2007, Madame Shan-Lan Wang s'était aussi débarrassée de la branche parfums (Inter parfums) pour la modique somme de 22 millions d'euros. Si 75% des actions sont, actuellement, possédées par Madame Shan-Lan Wang, celle-ci ne souhaite pas communiquer pour le moment sur ce sujet précis (25 % du capital restant appartenant au suisse Ralph Bartel, et cela depuis 2012). Une attitude qui laisse planer le doute. On peut, alors, se demander quelles seraient les raisons de cette transaction éventuelle. Céder quelques actions pourrait permettre d'étendre le développement logistique de la marque à l'international. Accroître le secteur des accessoires et de la maroquinerie qui paraissent en forte progression. Ouvrir de nouveaux lieux de vente qui sont extrêmement coûteux. Mais, aussi, peut-être penser à l'après Albert Elbaz. On ne sait jamais...
Ine Neefs chez Elite
Ine Neefs est belge, de la ville d'Anvers. Cette beauté classique a su séduire les grands noms du Prêt-à-Porter par son charme désuet. Les maisons de luxe comme Valentino, Prada, Anna Sui, Vera Wang ou McQueen ont été captivées par sa pretty Face et n'ont pas hésité à la mettre en Une de leurs campagnes publicitaires respectives. Certains photographes, décionnaires d'une carrière, ont su capter son potentiel photogénique. Ainsi, Steven Meisel, Paolo Roversi, Patrick Demarchelier, Craig McDean ou Karim Sadli l'ont optionné pour des séries Modes pour le Vogue Italien, Vogue Paris, Vogue Uk, Interview, i-D Magazine, Self-Service ou The New-York Times. On ne peut que lui souhaiter une belle carrière...
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Le 5 avril, le créateur italien Francesco Smalto nous a quitté à l'âge de quatre-vingt-sept ans, alors qu'il résidait à Marrakech. Ayant créé sa propre maison de couture en 1962, Francesco Smalto avait su développer un style masculin intemporel avec des costumes trois pièces, aux lignes racées, distinguées et confortables. Le façonnage sur mesure apparaissait aussi comme un élément essentiel de sa renommée internationale. Nombreux sont les chefs d'états, artistes ou citoyens lambda qui avaient eu affaire à son savoir faire précieux. Dernièrement, la maison Smalto avait même eu la responsabilité de concevoir et vêtir l'ensemble de l'équipe de France de Football pour le mondial 2014. Monsieur Smalto s'était retiré des affaires en 2001.
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Dernière égérie de la campagne publicitaire Printemps/Eté 2015 de Marc Jacobs, Issa Lish décroche la Une du Flair Italie du mois d'Avril. C'est le photographe Roe Etheridge qui lui offre de s'exposer ainsi, sous une palette de lumières Arc-en-Ciel. Un excellent moyen de distiller cette beauté au visage étrange, voire atypique dans la presse féminine. Une combinaison de lueurs diverses, mêlée aux projections de diapositives, produit au final une atmosphère très printanière, joyeuse, mais avec un soupçon Kitsch.

Retour sur Issa Lish chez Prémium
Issa Lish a marqué les esprits en décrochant la couverture du Vogue Italien du mois d'Avril 2014. Inconnu au bataillon, qui pouvait s'attendre à contempler cette jeune mexicaine en Une de cette bible de la Mode ? Pas grand monde. Le Vogue Italie demeure l'un des magazines de référence qui fait rêver tout mannequin. Obtenir la couverture apparait comme une consécration. Issa Lish est simplement arrivée au bon moment. Bien évidemment, il y a un peu de chance. Mais pas seulement. La singularité de sa beauté peut être un facteur. Sa personnalité enjouée, aussi. Son image décalée en contradiction avec une beauté classique semble, en outre, une force supplémentaire. Probablement, tout cela en même temps. Un coup de pouce incroyable du destin. Un shooting peut décider d'une carrière. Faire partie du casting de cette série Mode de vingt-quatre pages, dont l'inspiration provenait du film d'horreur "Carrie", n'a pas été facile. "Il y avait beaucoup de faux sang. Il fallait pleurer et crier pendant toute la séance. C'était assez physique et émotionnel". Une série qui dénonce aussi la violence conjugale au sein du foyer. Une série Mode qui fait parler.
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Paris Automne/Hiver 2015/2016 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Acné Studios : Zoe Manakh - Akris : Ros Georgiou - Alexander McQueen : Lauren de Graaf - Alexis Mabille : Franzi Mueller - Andrew GN : Lana Forneck - Ann Demeulemeester : Franzi Mueller - Anthony Vaccarello : Sophia Ahrens - Balenciaga : Aamito Lagum - Balmain : Alessandra Ambrosio - Barbara Bui : Antonina Petkovic - Carven : Heloise Giraud - Cédric Charlier : Harleth Kuusik - Céline : Frederikke Sofie - Chanel : Sasha Pivovarova - Chloé : Maartje Verhoef - Christian Dior : Marylou Moll - Dries van Noten : Lia Pavlova - Elie Saab : Karlie Kloss - Emmanuel Ungaro : Crystal Noreiga - Esteban Cortazar : Ondria Hardin - Giambattista Valli : Paula Galecka - Givenchy : Mar Gonzalez - Guy Laroche : Diana Moldovan - Haider Ackermann : Iris Strubegger - Hermès : Grace Bol – Iris van Herpen : Line Brems - Isabel Marant : Natasha Poly - John Galliano : Anastasia Ivanova - Julien David : Naemi Schink - Kenzo : Issa Lish - Lanvin : Sasha Antonowskaia - Léonard : Antonina Petkovic - Loewe : Lexi Boling - Louis Vuitton : Freja Beha Erichsen - Maison Martin Margiela : Katya Ledneva - Manish Arora : Nova Malanova - Miu Miu : Greta Varlese - Nina Ricci : Julia Nobis - Olympia Le-Tan : Malu Bortolini - Paul&Joe : Annika Krijt - Rick Owens : Charlotte Kay - Rochas : Jamie Bochert - Roland Mouret : Katya Ledneva - Sacai : Julia Nobis - Saint-Laurent : Lida Fox - Sonia Rykiel : Vanessa Moody - Stella McCartney : Julia van Os - Undercover : Nova Malanova - Valentin Yudashkin : Thairine Garcia - Valentino : Paula Galecka - Vanessa Seward : Othilia Simons - Veronique Leroy : Alexandra Hochguertel - Viktor&Rolf : Sanne Vloet - Vionnet : Madison Stubbington -
Chanel par Karl Lagerfeld, le Girl Power
Chanel n'apparait plus seulement comme une simple présentation de mode. Mais, devient bien plus que cela. La maison de la rue Cambon, sous l'imagination débordante et les traits de crayon de son designer Star, nous transporte vers un certain Art de la contestation à la française. Même si cela peut déplaire, la française des quartiers huppés peut être rebelle et révoltée. Affirmatif. Elle peut descendre dans la rue pour scander des slogans plus ou moins subversif. Toutefois, toujours avec un brun humour. Et, plus particulièrement, sous le joug de Mr Lagerfeld. Alors, dans la forme, c'est plutôt décalé et drôle. Dans le fond, cela demeure bien flairé car, en ces temps de difficultés générales, Monsieur Lagerfeld a bien perçu le ras-le-bol général autour de nombreux problèmes sociétaux : trop d'impôts, trop de chômage, peur du terrorisme, une politique brinquebalante, trop inégalités profondes... Bref, une morosité ambiante prête à faire bondir les Coco Ladies dans la rue. Toutefois, avec un peu de recul, et ne soyons pas naïfs, ces dernières ont bien peu chances de se confronter aux manifestants des places de la Bastille ou de la Nation. A moins, qu'elles n'enfilent rapidement un petit tailleur Chanel de la collection Printemps/Eté 2015, propice à dégainer des pancartes agitatrices. Seuls les besaces en plastique seront leur porte-parole en s'incrustant de messages humoristiques dont seul Karl Lagerfeld détient le secret : "Je ne suis pas en soldes", "Féminine mais pas féministe", etc... Une fois de plus le décor demeure impressionnant. La reconstitution d'une artère parisienne, l'avenue Chanel, avec ses immeubles Haussmanniens, augmentent l'impression de grandiloquence. Un décor influent, par conséquence, sur l'idée d'une collection très citadine. Cara Delevingne ouvre le show entourée de trois autres Tops : Léona Binx Walton, Josephine Le Tutour et Melina Gesto. Ces premiers looks se construisent autour de tenues de "Working Girls". Le tailleur/pantalon, en tweed chiné Anthracite, apparait impeccable pour une journée de dur labeur. On pressent, aussi, l'idée d'un certain confort au travers des vêtements. Les matières (Tweed, Cachemire, soie ou maille) paraissent douces et Easy-to-Wear. Les vestes, toujours en tweed léger, se bâtissent sur une longueur au-dessous du bassin, avec des manches qui se raccourcissent, s'il vous plait. Des vestes prenant des couleurs de fruits rouges : framboises, fraises, groseilles, myrtilles, cassis comme sur les jeunes mannequins Sanne Vloet et Charlotte Free. Miam Miam. Le tailleur traditionnel, porté par Jamie Bochert, demeure en décalage avec ce que l'on pourrait attendre d'un tailleur classique Chanel. Avec des incrustations "Eclaboussures de peinture" multicolores, cela dénote d'une certaine audace Arty. Mon look préféré de cette collection. Les fleurs Oversize, qui pourraient ressembler à des orchidées géantes, s'apposent sur la soie comme des pastels en déliquescence. C'est joyeux. Le total look du Top britannique Sam Rollinson produit une envie de Printemps soudain. Tous les manteaux en tweed intègrent cette doublure aux fleurs flashy. On espère reversible. On n'hésite pas à revêtir un Marcel immaculé ou un petit polo pastel. Pour la touche décontractée. Du Daim, couleur pastel, s'infiltre sur des "Kamizs" indiennes comme sur Molly Bair (Kaki) et Brogan Loftus (Bleu layette); ou des perfectos comme sur Julia Bergshoeff (Rose) ou Baptiste Giabiconi (Vert mousse). Des combinaisons de fleurs multiples surlignent le pourtour d'une veste comme sur Hollie May Saker ou une robe Baby-Doll comme sur Taylor Hill. Des pulls, tout doux, s'inspirent de l'esprit Marin. De couleur Camel, ils se font chandails, seconde peau, comme sur le top brésilen Gisèle Bundchen, image du N°5. Aymeline Valade et Catherine McNeil véhiculent la même cool Attitude, mais en bleu-marine et blanc. Avec les guêtres de danseuses. T'as le look Coco ? Le soir, on optera pour une déclinaison de looks en noir et blanc. Monsieur Lagerfeld laisse un choix assez varié à sa fidèle cliente. Toutefois, les robes "Codes Barres" de Grace Mahary ou Kendall Jenner seront plus appropriées pour des effets Podium que pour des sorties. Cette Mode Chanel Printemps/Eté 2015 reste surtout axée sur des jeux d'aplats de couleurs vives et énergisantes, provoquant un coup de fouet visuel à celle qui pourra se l'offrir.
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Chanel

Printemps/Eté

2015

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C'est Massimo Giorgetti qui recupère le poste de Directeur Artistique chez Emilio Pucci. Après le départ du suédois Peter Dundas chez Roberto Cavalli, il fallait rebondir rapidement pour la marque italienne, reconnue pour ses imprimés psychédéliques. C'est chose faite avec ce designer talentueux qui reste, toutefois, peu connu du grand public. Cependant, avant de reprendre la fonction chez Pucci, Massimo Giorgetti était responsable du style chez Msgm, marque italienne créé en 2008. Et qui fonctionne plutôt bien. On lui souhaite tout le succès possible pour sa première collection Printemps/Eté 2016.
Molly Bair chez Elite
La silhouette longiligne de Molly Bair apparait sur les podiums internationaux, lors de la Fashion Week Printemps/Eté 2015. Cette jeune américaine, née à Philadelphie, n'avait pas pour but ultime de devenir mannequin. Elle s'estime trop élancée, trop mince et ne considére pas qu'elle a le visage adéquat pour ce métier. Toutefois, lors de ses grandes vacances 2014, Molly est repérée, à New-York, dans un Shopping Mall par un agent de l'agence The Society Management. Même si c'est un domaine qu'elle ne connait pas vraiment, Molly souhaite s'y confronter, s'y frotter. Sa dégaine singulière, presque Elfique, devient rapidement un atout et la démarque rapidement de ses consoeurs.
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Gigi Hadid, nouveau visage de Maybelline
Gigi Hadid devient la nouvelle recrue de la marque de cosmétique Maybelline. Après Kendall Jenner qui a signé, en début d'année, avec Estée Lauder (40 millions de Followers revendiqués), Gigi Hadid a su, aussi, séduire cette marque américaine Mass-Market. Même si le nombre de ses followers (2,893,825 followers : 2,605,347 instagram.com + 288,478 twitter.com) sont moindres que ceux de Miss Jenner, sa beauté angélique, sa renommée et son professionnalisme ont été des arguments de choix qui ont pesé dans la balance. Originaire de Malibu, en Californie, Gigi Hadid est née d'un mariage mixte entre une mère allemande et un père arabe. C'est Carine Roitfeld qui flashe sur le composite de cette jeune américaine et n'hésite pas à l'entrainer sur les chemins de la gloire. Elle lui offre la Une du CR Fashion Book N°4, photographiée par le talentueux Bruce Weber. Puis, elle la fait poser pour les différentes éditions du Harper's Bazaar. La consécration s'achèvant par la campagne publicitaire Tom Ford Automne/Hiver 2014/2015 ou elle défend, à la fois, les lignes prêt-à-porter et cosmétiques. Grâce à Carine Roitfeld, les contrats et jobs s'enchainent à une vitesse incroyable. "Carine Roitfeld a été ma supportrice Number One. Sans elle, je ne serais pas là. Elle s'est vraiment obstinée à me faire progresser. Je suis tellement reconnaissante de l'avoir rencontrée". On ne peut nier que la grande force Carine Roitfeld est de repérer, avant tout le monde, les modèles qui feront les "Unes" de demain. Maybelline ne s'y trompe pas non plus, en validant cette belle américaine, qui sera l'un des visages incontournables de la beauté de demain.
YG
 
Mars 2015
 
 

Le British Vogue du mois de Mars met en avant le charme décontracté de la brésilienne, Gisèle Bundchen. En combinaison de daim Kaki, estampillée Chanel, le Top Number One laisse entrepercevoir une partie de ses charmes sud-américains. Avec une peau hâlée, la série mode photographiée par Mario Testino, met en avant, notamment, ses jambes athlétiques et fuselées. Avec de micro-shorts et maillots de bain mini-mini, Gisèle apparait comme l'incarnation typique de la beauté idéale.
Peut-être la sainteté par excellence ?

Retour sur Gisèle Bundchen chez IMG
Gisèle Bundchen reste le Top du 21ème siècle. On ne peut plus se rendre dans un kiosque sans la remarquer en couverture d'un magazine ou feuilleter un magazine de mode sans l'apercevoir dans une campagne publicitaire (Chanel, Louis Vuitton, Balenciaga, Missoni, Bulgari, Ralph Lauren, Céline, Dolce & Gabbana, Christian Dior, Chloé, Lanvin, etc...). C'est bien simple, elle est omniprésente. Gisèle Bundchen fait partie du clan des icônes contemporaines de la mode. Du panthéon du mannequinat. Au delà de ce constat, Gisèle, c'est aussi le mannequin le mieux payé au monde en 2014. No comment...
Manuela Pavesi, une icône de la mode italienne s'en est allée

Assez discrète mais toujours originale dans le fond, Manuela Pavesi nous a quitté le 13 mars 2015, à l'âge de soixante-cinq ans. Ancienne rédactrice en chef du Vogue italien et grande journaliste de mode, Manuela Pavesi avait eu la chance de collaborer avec les grands photographes de sa génération comme Helmut Newton, Guy Bourdin, Irving Penn ou Albert Watson. Fan de Monsieur Yves Saint-Laurent, dont elle admirait les combinaisons stylistiques, Manuela avait l'oeil pour assembler et mélanger les vêtements entre-eux. Elle ne suivait pas forcément les modes, mais construisait sa vision de la mode. Sans suivre les tendances saisonnières. Amie de longue date et proche collaboratrice de Miuccia Prada, Manuela Pavesi avait opté pour une carrière de photographe de mode, dans les années 90. Elle trouvait un malin plaisir à mettre en scène les vêtements (Notamment ceux de son amie Miuccia dont elle aimait les extravagances). Cela s'en ressentait via la construction de ses images photographiques. Des visuels singuliers mélangeant, à la fois, une esthétique baroque, projections d'images et luminosité Dark. Souvent shootées dans sa résidence d'Italie, à Montova, ses visuels révélaient une sorte de romantisme désuet, de paradis perdu. Son travail était paru dans des magazines de mode pointus tel que le Vogue Japon, i-D magazine, Pop Magazine, Purple, Dazed & Confused, Garage, Citizen K, Tank Magazine, Grey Magazine, Ponystep... Cette passionnée de mode et de bijoux antiques était aussi une source d'inspiration pour quelques designers, comme Jonathan Anderson dont elle avait propulsé la carrière. Cette visionnaire et avant-gardiste nous manquera surement encore un bout de temps.

Valentino par Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli
Plusieurs thèmes se dégagent de cette présentation Printemps/Été 2015 de la maison Valentino. On insuffle des imprimés qui mixent, à la fois, arabesques stylisées et fleurs géantes d'inspiration andalouses ou sud-américaines. Ceux-ci demeurent forts et peu discrets, mais fonctionnent extrêmement bien puisque les matières usitées sont aériennes et éthérées. L'unicolore s'installe autour de Camel, de bleu ciel ou de bleu marine. Ce dernier intègre, dès les premiers looks, des pièces classiques comme trenchs, pulls en maille et pantalons marins. Le pastel se mélange en arc-en-ciel sur des robes secondes peaux ou trapèze comme sur Waleska Gorczevski. Des notes sévillanes s'incarnent autour de robes aux multiples volants comme celle d'Adrienne Juliger. Des broderies à l'anglaise intègrent des patchworks utilisant la technique du crochet. Des découpes au laser reprennent des motifs de Dame Nature tels que branchages ou feuillages, comme on peut le distinguer sur les looks immaculés d'Hanne Gaby Odiele ou Hedvig Palm. De longs volants verticaux se dessinent sur quelques robes en mousseline donnant l'impression de surnager au dessus du podium (Grace Hartzel ou Maartje Verhoef). Un Trench court beige (Lexi Boling) ou bleu Marine (Julia Bergshoeff) s'assagissent par un col Claudine. Les spartiates, en cuir marron chocolat, demeurent légères et donnent la vedette aux robes merveilleuses, désignées par le duo maison. Des broderies "Tie and Dye", reprenant le graphisme de branches de Corail ou poissons de bassin Japonais, se dessinent autour d'une épaule ou sur le flanc d'une petite robe simplissime. Le soir reste céleste mais transparent. Les imprimés recouvrent l'idée de tatouages éphémères. Toutefois, en mousseline de soie, s'il vous plait. L'hommage à l'océan s'achève en dernière partie. Imprimés bateaux et poissons (Adriene Juliger) ; Etoiles de mer (Edie Campbell, Maartje Verhoef et Mina Cvetkovic) ; Broderies perlées coquilles Saint-Jacques (Lexi Boling) ; Abysses océaniques (Grace Hartzel). Même si le vocable "sobriété" semble presque banni du vocabulaire stylistique maison, cette collection se manifeste telle une effusion de couleurs maitrisées, aux tonalités chatoyantes. Une présentation joyeuse qui dénote d'une envie de Dolce Vita et d'été joyeux. Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli affectionnent l'opulence, à l'italienne, tout en restant dans des lignes sobres et élégantes. Tout est très bien pensé. La femme qui viendra chez Valentino cette saison sera certaine de ne faire aucune faute de goût.
 

Valentino

Printemps/Eté

2015

Milan Automne/Hiver 2015/2016 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Alberta Ferretti : Thyra van Daalen - Anteprima : Tiana Tolstoi - Antonio Marras : Daiane Conterato - Aquilano.Rimondi : Paula Galecka - Blugirl : Zoe Huxford - Blumarine : Vanessa Moody - Bottega Veneta : Edie Campbell - Byblos : Sarah Brannon - Costello Tagliapietra : Cristina Piccone - Costume National : Antonina Petkovic - Dolce & Gabbana : Pauline Hoarau - Dsquared2 : Caroline Trentini - Emilio Pucci : Anna Ewers - Emporio Armani : Barbara Cavazotti - Ermanno Scervino : Kate Grigoreva - Etro : Vanessa Moody - Fausto Puglisi : Alexandra Elizabeth Ljadov - Fay : Julia Nobis - Fendi : Doutzen Kroes - Francesco Scognamiglio : Vanessa Moody - Giorgio Armani : Mariah Morrison - Gucci : Lia Pavlova - Iceberg : Line Brems - Jil Sander : Sofia Tesmenitskaya - Just Cavalli : Irina Shnitman - Marco De Vincenzo : Jane Grybennikova - Marni : Sophia Ahrens - Max Mara : Gigi Hadid - Missoni : Julia van Os - Moschino : Anna Ewers - MSGM : Roos Abels - N°21 : Lexi Boling - Philipp Plein : Léona Binx Walton - Prada : Willow Hand - Roberto Cavalli : Laura Julie - Salvatore Ferragamo : Julia Bergshoeff - Sportmax : Sarah Stewart - Tod's : Amanda Murphy - Trussardi : Julia van Os - Versace : Mica Arganaraz -
Hedvig Palm chez Next
Hedvig a débuté le mannequinat en étant repérée à l'âge de 15 ans, à Stockholm. Cette suédoise, qui avait été abordée dans un restaurant par un scout, ne souhaitait pourtant pas devenir modéle. Seuls ses études comptaient. Mais étant abordée à plusieurs reprises, et, cela la même année, Hedvig se dit "Pourquoi Pas?". Même si cela a été plutôt calme au départ. "Pendant les premiers mois, je n'ai pas fait grand chose. Juste quelques éditos le week-end. Je ne souhaitais pas manquer l'école". Ses premiers shows seront pour la Couture Automne/Hiver 2011/2012 qui défile à Paris, en Juillet 2011. Un timing parfait puisque ceux-ci se déroulent lors des vacances scolaires. Elle prend confiance sur les podiums de Valentino, Bouchra Jarrar et Maison Rabih Kayrouz. Les études restant une prorité pour Miss Palm.
Rihanna pour Dior
Suite à la diffusion de quelques photos volées à la galerie des glaces du château de Versailles, de pseudo-rumeurs s'étaient diffusées sur la toile d'une probable collaboration entre la chanteuse Rihanna et la prestigieuse maison de couture Dior. Ne souhaitant laisser passer aucunes divagations et élucubrations de tout genre, la maison Dior a souhaité confirmer rapidement la nouvelle. Rihanna sera bien l'image d'une de leurs prochaines campagnes publicitaires. Surement celle de la campagne Secret Versailles. Après Armani et Balmain, Rihanna a touché le jackpot, en devenant l'une des femmes les plus courtisées par le domaine du luxe. Dior ne fait surement pas une mauvaise affaire, puisque la maison française devrait toucher un nombre conséquents de ses Followers.
 

Enfin ! Une première couverture du Vogue Russe pour la jeune Valery Kaufman. N'est-il pas délicieux de distinguer en Une de ce préstigieux magazine une nouvelle fille chic et racée. Après des années de Natasha Poly, Sasha Pivovarova, Natalia Vodianova, Daria Strokous ou Anna Selezneva, ce visage de Néo-Madone, relooké en chemisier col-roulé Prada, donne un coup de fouet et de jeunesse à cette nouvelle saison fort promettante. Un Printemps/Eté 2015 qui s'annonce décalé et frais, tout en soufflant une certaine élégance. Vogue, c'est Vogue.

Retour sur Valery Kaufman chez Elite
Quelques photos pour l'édition du Vogue Russe, par Patrick Demarchelier, datée du mois de décembre 2011, permettent à Valery Kaufman de faire ses premiers pas devant la caméra. Toutefois, étant trop jeune pour voyager, Valery ne débutera sa carrière internationale, seulement lors de la Fashion Week Automne/Hiver 2012/2013. Elle n'est pas préssée et préfère prendre son temps pour construire une image de fille en Vogue. Petit à petit, elle impose sa délicate silhouette au sein du mannequinat. Mais, ce sont les magazines russes qui la soutiennent en premier et lui proposent leurs pages intérieures : Vogue Russie par Danil Golovkin (Janvier 2013, mai 2013, septembre 2013) ou Hasse Nielsen (Septembre 2014); Numéro Russie par Todd Marshard (Août 2013). Des éditoriaux regardés qui lui ouvrent les portes des meilleurs podiums internationaux. A l'Automne/Hiver 2014/2015, Valery réussira à couvrir cinquante-trois podiums entre New-York, Londres, Milan et Paris. Des maisons préstigieuses comme Saint-Laurent (Photographe : Hedi Slimane), Alberta Ferretti (Photographe : Peter Lindbergh) ou Coach (Photographe : Steven Meisel) la confirment pour incarner l'image de leur campagne publicitaire respective.
Les couvertures à retenir au mois de Mars 2015
Daria Werbowy, Kate Moss, Lara Stone pour Vogue Paris ; Karlie Kloss et Taylor Swift pour Vogue Usa ; Gisèle Bundchen pour Vogue Grande-Bretagne ; Mia Goth pour Vogue Italie et Joan Smalls pour le supplément Couture ; Natalia Vodianova pour Vogue Japon ; Anna Ewers pour Vogue Allemagne ; Gigi Hadid pour Vogue Espagne ; Valéry Kaufman pour Vogue Russie ; Gisèle Bundchen pour Vogue Chine ; Amanda Wellsh pour Vogue Brésil ; Doutzen Kroes pour Vogue Hollande ; Edita Vilkeviciute pour Vogue Mexico ; Alessandra Ambrosio, Behati Prinsloo, Fei Fei Sun, Jessica Stam, Jourdan Dunn, pour Vogue Turquie ; Margot Robbie pour Vogue Australie ; Caroline Trentini pour Vogue Ukraine ; Anna Ewers pour Numéro France ; Vlada Roslyakova pour Numéro Russie ; Maria Veranen pour Numéro Chine ; Anna Grostina, Maria Veranen et Steffy Argelich pour Numéro Tokyo ; Scarlett Johansson pour W Usa ; Katy Perry pour Elle Usa ; Kate Upton pour Elle Uk ; Rihanna pour Harper's Bazaar Usa ; Kate Winslet pour Harper's Bazaar Uk ; Rihanna pour i-D Magazine ; Adrienne Juliger, Andréea Diaconu, Georgia Howorth, Ilvie Wittek et Saskia de Brauw pour Self-Service ; Kendall Jenner pour Allure Usa ; Kate Bogucharskaia pour Allure Russie ; Natasha Poly pour Lui Magazine ; Natasa Vojnovic pour Marie-Claire Italie ; Constance Jablonski pour Marie-Claire France.
Balmain Printemps/Eté 2015 par Olivier Rousteing
Le designer Olivier Rousteing jouit d'une mordante jeunesse lui permettant d'insuffler bonheur, gaieté, plaisir et insouciance dans sa collection Printemps/Été 2015. Même s'il persiste dans la réalisation de tenues parfois un peu compliquées à mon goût, tendant vers des pièces Couture, l'ensemble de sa collection demeure un hymne à la sublimation de la beauté féminine. Avec un bémol à la clé. Une grande partie du vestiaire Balmain demeurera destinée à une cliente bien définie : la riche sylphide Jet Setteuse. Au-delà d'être fortunée, il faudra être filiforme, élancé et gracile pour s'engouffrer dans les robes bayadères qui ne laissent aucune chance à celles qui auront succombé à trop de gourmandise. Le blanc immaculé ouvre le bal avec Brio. Une mise en valeur directe sur la construction du vêtement qui apparait très structuré et architecturé avec précision. Une Ode inconsciente (ou pas) aux architectes de notre temps comme Franck O. Gehry, Santiago Calatrava, Norman Foster, Jean Nouvel. Peut-être Renzo Piano. La veste se cisèle au centimètre au travers de savantes "découpes". Elle prend aussi des airs de petite houppelande. La Gilet, sans manches, prend une taille Oversize. L'étroit bustier d'Edita Vilkeviciute, de couleur neige, renoue ardemment les codes Bondage. On la valide aussi en couleur Anthracite sur la gothique Katlin Aas. Le bustier étriqué enserre les épaules et la taille via un jeu de bandeaux élastiques Bondage, comme sur la gracieuse Edita Vilkeviciute. Olivier Rousteing se délecte d'une géométrie linéaire flagrante, composée de nombreuses intersections textiles, afin de mieux cerner la justesse du corps féminin. L'impact graphique demeure puissant. Les plissés suivent, avec harmonie, les jeux des rayures Bayadères. Elles s'apposent les unes aux autres, se croissent, s'entremêlent. Elles prennent des tonalités primaires : du rouge, du bleu, du jaune, du noir et du blanc. Un pull Outremer se quadrille de segments à la Fernand Leger, le tout accompagné d'une jupe crayon à effet " Cage " (Liu Wen). Même proposition en Mimosa sur Joan Small. Le soir, la femme Balmain brille de mille feux par l'intermédiaire d'apposition de milliers de Cristaux Swarovski. La salopette pailletée, très disco, rayonne sur Joan Smalls. La robe dorée de Jessica Miller demeure la pièce parfaite pour se sentir à la fois sublime et confiante, tout en récoltant, soyons-sûr, de nombreuses louanges auprès de ceux que l'on croisera. Une garde robe bien pensée, regroupant un nombre d'éléments suffisant afin de construire des looks singuliers, pour des échappées qui resteront chics et nocturnes.
 

Balmain

Printemps/Eté

2015

Londres Automne/Hiver 2015/2016 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Antonio Berardi : Astrid Holler - Burberry Prorsum : Amber Andersson - Christopher Kane : Agnes Nieske - Daks : Aneta Pajak - Erdem : Alexandra Elizabeth Ljadov - Giles : Julia Nobis - House of Holland : Aneta Pajak - Issa : Namara van Kleef - Jonathan Saunders : Audrey Nurit - Julien Macdonald : Kasia Jujeczka - J.W. Anderson : Karo Michalowska - Mary Katrantzou : Jamie Bochert - Matthew Williamson : Irina Sharipova - Paul Smith : Sasha Antonowskaia - Peter Pilotto : Aneta Pajak - Preen by Thornton Bregazzi : Molly Bair - Simone Rocha : Anine Van Velzen - Tom Ford : Daphne Groeneveld - Topshop Unique : Julia Bergshoeff.
Marina Nery chez Elite
Marina Nery nous vient du Brésil et, plus précisement de la ville colorée et chaleureuse de Salvador. Des dénominatifs plaisants qui transparaissent dans cette personnalité souriante, gaie et enjouée. Longiligne, athlétique, avec une peau caramel et de grands yeux verts dorés, Marina subjugue et hypnotise de son Aura tous ceux qu'elle croise. Donc, il était assez peu probable que cette belle plante passe au côté de cette carrière de mannequin. Difficile de refuser une telle opportunité, demeurant presque une obligation. Toutefois, Miss Nery confirme plus facilement les séries Mode et campagnes publicitaires que les podiums internationaux. Ainsi, on retrouve son visage juvénile dans les pages du W Usa par Richard Burbridge, Vogue Australie par Sebastian Faena, la campagne publicitaire Miu Miu Automne/Hiver 2013/2014 par Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin, W Usa par Craig McDean, Rollacoaster par Bjarne Jonasson, la campagne publicitaire Diesel Automne/Hiver 2014/2015 par Nick Knight, Elle France par Mark Pillai, la campagne publicitaire Santa Lola Automne/Hiver 2014/2015 par Terry Richardson...
Salvatore Ferragamo, une maison qui tourne à plein régime
2014 demeure l'année phare de la maison italienne Salvatore Ferragamo. Celle-ci ne connait pas la crise puisqu'elle a engrangé un benefice net de 157 millions d'euros. Soit une progression de 4,1% de son bénéfice par rapport à l'année 2013. Avec un chiffre d'affaires qui avoisinne les 1.33 Milliards d'euros en 2014. Cela laisse présager, sur le moyen terme, à de belles perspectives de développements économiques pour cette maison spécialiste du cuir. Le Chiffre d'Affaires progressent dans l'ensemble des zones commerciales, avec une première place pour la zone Asie-Pacifique (37%), suivi de l'Amérique du Sud et Centrale (14%). Toutefois, les collections Prêt-à-Porter de Massimiliano Gionetti y sont aussi pour beaucoup. Un style classique et élégant qui matchent avec des coupes audacieuses et tombant aux millimètres près. Des vêtements toujours luxueux, confectionnés dans les meilleures matières possibles, apportant un style raffiné à celles qui décident de les porter.
 
 
Février 2015
 
 

Le mensuel Jalouse du mois de Février offre une grande partie de son numéro "Spécial Mode" à la jeune norvégienne Kristine Froseth. Un visage qui mixe à la fois la beauté classique du Top Doutzen Kroes avec le regard acier de l'InstaGirl Miranda Kerr. Ce petit gabarit est parvenu en moins de deux années à collaborer avec la crème des photographes comme Willy Vanderperre, Giampaolo Sgura, Daniel Jackson ou Steven Meisel. Avec à la clé la campagne publictaire Prada Automne/Hiver 2013/2014.

Kristine Froseth chez Supreme
Kristine Froseth est sortie du lot du mannequin Lambda par l'intermédiaire de la maison Prada. On pourrait dire : "Une de plus". Toutefois, c'est souvent le cas. La maison milanaise, avec l'aide de son directeur de casting, a le don prémonitoire de découvrir les futurs talents. C'est lors du défilé Automne/Hiver 2013/2014 que l'on voit paraître sa frêle silhouette sur le podium. Prada reste son premier show et une experience presque irréelle pour celle qui ne pensait pas un instant faire un show d'une telle importance. "Je n'avais jamais pensé défiler pour un show à cause de ma taille moyenne. Quand Prada a appelé mon booker pour leur dire qu'ils me confirmaient, je n'y ai pas cru. Ce show a été comme une véritable montée d'adrénaline". La même saison, elle rejoindra l'équipe de la maison milanaise pour incarner l'un des visages de la campagne publicitaire, toujours shooté de main de maître par Steven Meisel.
New-York Automne/Hiver 2015/2016 : Quelle fille a ouvert quoi ?
3.1 Phillip Lim : Astrid Holler - Alexander Wang : Astrid Holler - Altuzarra : Maartje Verhoef - Anna Sui : Gigi Hadid - Badgley Mischka : Daga Ziober - BCBG Max Azria : Sophia Ahrens - Calvin Klein Collection : Lisa Helene Kramer - Carolina Herrera : Karlie Kloss - Creatures of the Wind : Annely Bouma - Cushnie et Ochs : Waleska Gorczevski - Delpozo : Fia Ljungstrom - Dennis Basso : Anni Jurgenson - Derek Lam : Anna Ewers - Derek Lam 10 Crosby : Anna Ewers - Diane von Furstenberg : Kendall Jenner - DKNY : Maartje Verhoef - Donna Karan : Vanessa Moody - Edun : Lexi Boling - Hugo Boss : Eddie Campbell - J. Mendel : Amanda Wellsh - Jason Wu : Rianne van Rompaey - Jenny Packham : Alisha Judge - Jeremy Scott : Hollie May Saker - Jill Stuart : Kate Grigoreva - Karen Walker : Yulia Musieichuck - Lacoste : Mica Arganaraz - Lela Rose : Anastasia Ivanova - Marc by Marc Jacobs : Anita Zet - Marc Jacobs : Erin O'Connor - Michael Kors : Natasha Poly - Narciso Rodriguez : Sophia Ahrens - Naeem Khan : Saara Sihvonen - Nicole Miller : Irina Kravchenko - Ohne Titel : Ronja Furrer - Opening Ceremony : Sabrina Ioffreda - Oscar de la Renta : Ine Neefs - Prabal Gurung : Julia Bergshoeff - Proenza Schouler : Steph Smith - Public School : Molly Blair - Rag & Bone : Amilna Estevao - Ralph Lauren : Sanne Vloet - Rebecca Minkoff : Jamie Bochert - Reem Acra : Avery Tharp - Richard Chai Love : Zoe Huxford - Rodarte : Anna Ewers - Sophie Theallet : Waleska Gorczevski - Suno : Morta Kontrimaite - Tadashi Shoji : Ine Neefs - Thakoon : Sophia Ahrens - The Row : Aamito Lagum - Tommy Hilfiger : Anna Ewers - Tory Burch : Anna Ewers - Vera Wang : Jamie Bochert - Victoria Beckham : Alexandra Elizabeth Ljadov - Wes Gordon : Drake Burnette - Yigal Azrouël : Ola Rudnicka - Zac Posen : Alek Wek -
Céline Printemps/Eté 2015 par Phoebe Philo
C'est une mode recherchée que nous propose Phoebe Philo chez Céline pour ce Printemps/Eté 2015. Phoebe apparait souvent qualifiée, par la presse féminine, comme une intello du vêtement. De celle qui créé des vêtements incarnés. Il est malaisé de valider cela, tant cela m'apparait peu probable. Cela reste juste un libellé passe-partout pour déterminer celle qui n'hésite pas à méditer sur l'ossature d'une collection. Toutefois, on peut estampiller que cette britannique possède un don particulier pour dessiner des lignes particulières. Toujours en dehors des tendances. Après, on peut aimer ou ne pas aimer. Souvent deux ou trois lignes directrices s'ébauchent clairement qui déterminent un style de la saison prochaine. Cette fois-ci, le cercle, les fleurs (Pas n'importe lesquelles : Pâquerettes et Marguerittes) et les coupes abruptes. La fine fibule dorée s'installe délicatement dans des cheveux lâchés. Phoebe aime travailler l'unicolore. Elles permettent de garder une certaine intemporalité mais aussi à créer un impact visuel plus fort. Nonobstant, pour les rendre originales, elle n'hésite pas à les décaler en rajoutant des rangées de petits fils (telle une robe tahitienne). C'est simple mais avec du caractère. Les découpes circulaires investissent les hanches de tee-shirts et prennent diverses grandeurs. Celles-ci s'installent au niveau du nombril, des reins, du dos. Un peu une réminiscence du style Azarro.
 

Céline

Printemps/Eté

2015

 
Peter Dundas, designer suédois au Sex Appeal sans conteste, serait sur le point de quitter la maison Emilio Pucci, avec laquelle il collaborait depuis plus de six années. Quelle peut être la raison invoquée de ce départ, plutôt inattendu ? Recruté en 2008, après le départ du britannique Matthew Williamson, Peter Dundas avait pour but d'insuffler une énergie nouvelle, plus jeune aux collections de la maison Pucci, tout en mettant en exergue un certain "sexe appeal". Néanmoins, les dirigeants Maison souhaitaient changer d'images, pour se réorienter vers des collections plus classiques et surtout moins sexualisées. Il se pourrait que Marco Zanini, designer de Rochas, reprenne le flambeau de cette maison italienne. Toutefois, aux dernières nouvelles, Peter Dundas aurait signé pour designer les collections de Roberto Cavalli, en tant que directeur de création.
Mona Matsuoka chez IMG
Mona Matusoka débute une carrière de mannequin en devenant enfant "Modèle". A l'âge de neuf ans, elle découvre ce métier par l'intermédiaire de sa mère qui la trouve parfaite pour ce genre d'hobby. Née au Etats-Unis, mais d'origine japonaise, ses parents retournent, pourtant, vivre au Japon alors qu'elle n'est qu'enfant. Elle débute sur le circuit international de la mode lors de la Fashion-Week Printemps/Eté 2014. Toutefois, avec l'aide de son agence, Mona a su développer des collaborations de choix. Avec une présence photogénique indéniable, Mona a su happer le regard de photographes comme Sharif Hamza (Vogue Chine), Julia Noni (Vogue Chine), i-D Magazine (Matt Jones), Toni Kim (Vogue Japon), Terry Gates (Vogue Japon), Leslie Kee (Vogue Taiwan), Ola rindal (Union), Stefan Khoo (Wonderland), Takahiro Ogawa (Tush Magazine), Harper's Bazaar Chine (Nagao Tsukada). Un book, dont les images éclectiques, lui a permis de décrocher la campagne publicitaire Kenzo Printemps/Eté 2015.
Déboutonner la Mode aux Arts Déco

Le bouton demeure un accessoire indispensable aux vêtements. Aussi bien pratique que décoratif, ce dernier peut se décliner de mille façons différentes. C'est pourquoi le musée des Arts Décoratifs a souhaité les mettre en valeur, au travers d'une exposition retraçant toute son histoire sur une période s'étalant du 18ème au 20ème siècle. Même si celui-ci apparait dès le 13ème siècle, il se développe à grand échelle dès le 18ème, ère de l'industrialisation. Ce savoir faire ancestral pérennise différents corps de métiers allant des céramistes aux verriers; des peintres aux bijoutiers. Plus de trois milles boutons sont réunis au travers de pièces vestimentaires, à la fois masculines et féminines, via des vêtements de créateurs comme Jean-Paul Gaultier, Elsa Schiaparelli, Balenciaga, Givenchy, Christian Dior et Paul Poiret. Un avant goût de l'exposition est visible via le site Internet des Arts Déco. Adresse du musée des Arts Décoratifs, au 107, rue de Rivoli - 75001 Paris.

 

Le close-Up est hyper fort : Une bouche Rose Fuchsia, un duo d'ombre à paupières Bleu éléctrique et Rose Bonbon, un teint nude légèrement irisé et un blush orangé. Une Une de couverture regroupant tous les codes beauté de l'univers Barbie. Ce nouveau numéro du magazine Allure Russe tente de décoder et définir les cinq looks Tendance pour ce Printemps/Eté 2015. Des visuels ultra léchés qui montrent une Snejana Onopka sous divers angles. Merci au photographe Walter Chin qui révèle l'incroyable potentiel Beauté de cette magnifique Ukrainienne.

Retour sur Snejana Onopka chez Women
Née le 15 Décembre 1986 à Kiev, Snejana grandit tranquillement en Ukraine. Ses parents déménagent pour la ville de Kiev en 2001. Âgée de 15 ans, c'est en se balladant dans la capitale que Miss Onopka est découverte par un Talent-Scout étranger. C'est ainsi que débute sa carrière de modèle. En 2005, des polaroïds tapent dans l'oeil de Steven Meisel, qui la photographie pour deux couvertures du Vogue italien. Puis, elle apparaît dans deux campagnes publicitaires plébiscitées : Dolce & Gabbana et Prada. Consécration pour cette débutante. Elle devient alors l'une des muses régulières du photographe américain. Puis, des photographes comme Inez van Lamsweerde et Vinoodh Matadin, Craig McDean ou Steven Klein ne s'y trompent pas et vont tomber sous le charme slave et félin de Snejana. Ainsi, elle va enchainer les couvertures des non moins fameux i-D, Numéro, Harper's Bazaar, Vogue Japon, Elle Ukraine, Vogue Paris... Son planning explose sous les demandes : Editoriaux, publicités, catalogues et défilés. Toutefois, sa beauté classique et ses yeux magnifiques hypnothisent rapidement les décideurs de maisons de luxe préstigieuses comme Gucci, Yves Saint-Laurent, Max Mara, Lanvin, Clé de peau, CK de Calvin Klein, Hugo de Hugo Boss, Etro, Tom Ford Beauté...
Les couvertures à retenir au mois de Février 2015
Anna Ewers pour Vogue Paris ; Dakota Johnson Miller pour Vogue Usa ; Jourdan Dunn pour Vogue Grande-Bretagne ; Lexi Boling pour Vogue Italie ; Rinko Kikuchi pour Vogue Japon ; Vanessa Moody pour Vogue Allemagne ; Blanca Padilla pour Vogue Espagne ; Saskia de Brauw pour Vogue Russie ; Du Juan pour Vogue Chine ; Natasha Poly pour Vogue Brésil ; Daphne Groeneveld pour Vogue Hollande ; Eva Longoria pour Vogue Mexico ; Suki Waterhouse pour Vogue Turquie ; Kim Kardashian pour Vogue Australie ; Nadja Auermann pour Vogue Ukraine ; Daria Strokous pour Numéro France ; Toni Garrn pour Numéro Russie ; Natasa Vojnovic pour Numéro Chine ; Esmeralda Seay Reynolds pour Numéro Tokyo ; Keira Knightley et Benedict Cumberbatch pour W Usa ; Lena Dunham pour Elle Usa ; Rosie Huntington-Whiteley pour Elle Uk ; Miranda Kerr pour Harper's Bazaar Usa ; Gwyneth Paltrow pour Harper's Bazaar Uk ; Rihanna pour i-D Magazine ; Marie-Amélie Sauvé et Charlotte Gainsbourg pour Self-Service ; Fergie pour Allure Usa ; Snejana Onopka pour Allure Russie ; Marie Gillain pour Lui Magazine ; Hollie May Saker pour Marie-Claire Italie ; Angelina Jolie pour Marie-Claire France.
Dior Couture Printemps/Eté 2015 par Raf Simons
Une installation des moins communes habille l'espace dédié a la présentation Dior Couture. Un légo d'échafaudages parcourent, sur deux niveaux, l'ensemble de la salle au sol Rose sucré. Une bonbonnière en réféction. Pourquoi pas ? L'axe linéaire est très présent. Certainement la marotte actuelle de Raf Simons. Un jeu de montage "Mécano" avait été déjà usité lors la collection Dior Tokyo ou ce dernier tapissait le plafond, sous forme de croisillons. Une similitude ou une continuité ? Les deux. Toutefois, Raf Simons a présenté une collection chamarrée ou les tonalités, imprimés et matières se télescopent. S'entrechoquent. Une sorte d'ouragan vestimentaire. Les pardessus en plastique s'enfilent sur des robes aux lignes Soixante, entièrement imbriquées de fleurs rebrodées. Les cuissardes en Vinyl violine, grenat ou autres tonalités chatoyantes disparaissent sous ces tuniques uniques. Même si les ingrédients n'ont rien à voir ensemble, tout se mélange. Les regards tournent, peuvent aussi se détourner pour mieux se retourner sur certaines pièces un tantinet psychédélique. Notamment, les imprimés déraisonnables et névrotiques. Des matières moins couture intègrent cette présentation comme l'ensemble des pièces en plastique. Il y a, cependant, des jeux de textures séduisants. Toutefois, les léotards "Pucciesque" (Body intégral seconde peau) ne m'apparaissent pas de bon goût pour cette présentation Couture. Ceux-ci susurrent une note surannée, voire dépassée. Si l'on doit dégoter une référence, on pourrait l'abréger par Emma Peel de la série "Chapeau Melon et Bottes de cuir" se rendant au bal d'un riche Bolivien. Une collection, cependant, enjouée. Les robes du final surgissent comme de petits joyaux "d'inspiration Andaise", aux multitudes broderies de perles microscopiques. Des plissés en vois-tu, en voilà ; des fronces à gogo. Des métres d'étoffes. Des rubans multicolores s'intercalent les uns aux autres. Ce qui me plait s'insère dans l'apparente simplicité des lignes et courbes ouvragées délicatement par Raf Simons et ses équipes de petites mains. Une silhouette aérienne pour un émerveillement assuré. On s'éloigne d'une couture sophistiquée, pour se recentrer vers une couture minimaliste. Plus en phase avec le quotidien.

 

Dior

Haute-Couture

Eté 2015

 

Le couple de designers hollandais Viktor&Rolf stoppent leur ligne de Prêt-à-Porter féminin afin de se consacrer définitivement à leur ligne Haute-Couture. La même configuration avec le designer français Jean-Paul Gaultier s'était produite la saison passée. Bref, ce duo de créatifs géniaux n'ont, finalement, pas su rencontrer une clientèle pérenne qui aurait pu les faire perdurer dans le temps. A charge, la maison Viktor&Rolf n'a jamais consacré énormément de moyen aux campagnes publicitaires Prêt-à-Porter, excellent moyen de valoriser une ligne vestimentaire auprès des consommateurs. Seuls leur ligne de parfums communiquent une image subversive de l'univers des créateurs. On peut remercier L'Oréal Paris. Au delà de cela, les deux créateurs souhaitent changer de stratégie et veulent absolument revaloriser leur maison de couture. Ils désirent prendre le temps de créer des pièces uniques ainsi se recentrer sur des vêtements d'exception. Wait and see...

Lina Berg chez Oui
Cette allemande de 24 ans, native de Berlin, a réussi à capitaliser son image à merveille grâce sa visibilité sur les shows Printemps/Eté 2015. Lina Berg ne laisse pas indifférente lorsqu'on s'attarde sur son composite. Une photogénie intéressante alliant à la fois une ossature un tantinet masculine tout en alternant un pouvoir de séduction hypnothique. Au delà de cela, on ne peut pas nier aussi ses faux airs de ressemblance avec les mannequins reconnus Iselin Steiro et Alexandra Richards. Ayant entamé le mannequinat sur le tard, Lina Berg a boosté sa carrière via la dernière Fashion Week. Et, ce n'est pas par hasard que l'on retrouve son visage et sa silhouette au sein de magazines préstigieux comme Numéro par Miles Aldridge, Numéro Chine par Anthony Maule, Vogue Allemagne par Ralph Mecke, Vogue Chine par Emma Summerton, i-D Magazine par Collier Schorr, etc... On peut suivre les aventures de Lina Berg via son Twitter : @_lina_berg_
Black XS - Be a Legend" incarné par deux légendes du Rockn'Roll
La chanteuse Debbie Harry, plus connue sous le pseudo Blondie, et le chanteur Iggy Pop viennent d'être engagés par le groupe espagnol Puig pour incarner la ligne Capsule "Black XS - Be a Legend" de Paco Rabanne. Des visuels qui cassent l'écriture codée d'une esthétique précise et parfaite des Prints fantasmés de l'univers de la parfumerie. Ceux-ci véhiculent un certain Way of Life, agrémentes d'anecdotes croustillantes sur le site Web. Debbie Harry : "Je passais ma vie au CBGB, l'un des bars les plus sulfureux de New York. J'y ai même fait l'amour". Iggy Pop : "Un jour, je me suis fait agressé par un homme en costume de gorille. Cet homme était Elton John". Un concept intéréssant qui donne une autre idée du parfum. Une démarche rare et novatrice. Est-ce dans l'air du temps, mais ne peut-on pas constater ce phénomène qui s'amplifie avec des marques de luxe investissant de plus en plus sur l'image de Seniors pour incarner leurs produits (Joan Didion pour Céline, Helen Mirren pour L'Oréal, Iris Apfel pour Kate Spade). Un excellent choix permettant de revaloriser une tranche d'âge souvent peu favorisée dans l'univers de la publicité de luxe.
 
 
Janvier 2015
 
 

De longs cheveux lachés au vent; Un léger blush doré sur les pomettes; des paupières aux dégradés Camel; De larges sourcils bien brossés; Quelques spotlights dissiminés en arrière plan; Une veste en tweed, agrémentée d'une chemise multicolorée Chanel Printemps/Eté 2015; Le portrait d'Hollie May Saker a été pris sur le vif, dans les rues de New-York. Une excellente couverture qui définit parfaitement le mood intérieur du Vogue Italien du mois de Janvier. Un City guide qui sera fortement apprécié par les lecteurs qui recherchent une point de vue de Mode pointue.

Hollie May Saker chez Elite
Cette jeune anglaise a su, en seulement une année, imposer sa beauté diaphane au sein de l'univers du mannequinat. Pour celle qui aime sa grand-mère par dessus tout, le mannequinnat ne semblait pas être une évidence. C'est la grand-mère de son Boyfriend qui lui demande si cela pourrait l'intéresser d'être modèle. Au delà d'être très jolie, cette dernière possède une connaissance qui travaille au sein de l'agence Models 1, à Londres. Ayant eu son accord, le booker se déplace pour la rencontrer et lui trouve toutes les qualités pour être mannequin. Voilà comment débute l'aventure d'Hollie May Saker, au sein du modeling.
Haute-Couture Printemps/Eté 2015 : Qui a ouvert quoi ?
Alexandre Vauthier : Maartje Verhoef - Alexis Mabille : Anastasia Ivanova - Armani Privé : Josephine Le Tutour - Bouchra Jarrar : Fia Ljungstrom - Chanel : Josephine Le Tutour - Christian Dior : Lis van Velthoven - Elie Saab : Alexandra Elizabeth - Giambattista Valli : Adrienne Jüliger - Jean-Paul Gaultier : Anna Cleveland - Maison Martin Margiela : Nastya Sten - Schiaparelli : Lida Fox - Ulyana Sergeenko : Tanya Katysheva - Valentino : Grace Hartzel - Versace Atelier : Natasha Poly - Viktor & Rolf : Sanne Vloet -
Chanel Couture Printemps/Eté 2015
Un jardin d'hiver, dont la structure s'organise autour d'une structure légère aux lignes aériennes, s'est installé sous la coupole du Grand Palais. Un décor original, propice à l'imagination, la contemplation et la rêverie s'ouvre, alors, aux regards de quelques privilégiés invités. Cette serre éphémère offre, en son centre, un parterre de fleurs géantes. Une végétation luxuriante et endémique, inspirée des plus beaux jardins tropicaux. Un point essentiel : ces plantes imaginaires demeurent réalisées à partir de papier cartonné. Une prouesse qui requête énormément d'heures de travail, pour seulement quinze minutes de présentation. C'est cela aussi l'esprit Couture. Ainsi, quatre jardiniers entrent en scène, seaux à la main, pour arroser ces géantes endormies et assoiffées. Sous l'impulsion du précieux liquide, les pétales s'ouvrent délicatement, laissant apparaitre une multitude de tonalités chatoyantes : du rose Fuchsia, magenta ou dragée ; du Lilas, Parme ou Aubergine ; du Mandarine ou Abricot ; du jaune Mimosa, Impérial ou Safran ; une myriade de couleurs qui égayent ce massif vert de gris. Les prunelles, alors, s'écarquillent par tant d'éclats botaniques. Une ode à mère nature, procréé, une fois de plus, par l'imaginaire bouillonnant de l'équipe Chanel. Les premiers looks proposent une suite de petits tailleurs, aux formes classiques, dont les couleurs fruitées et acidulées excitent le regard. L'orange demeure sur vitaminé. L'Outremer apparait profond comme les abysses. Le jaune citron crépite de mille feux. Le rose poudrée demeure doux mais soutenue. Le vert Anis déploie, quand à lui, son pouvoir d'attraction sans faille. La capeline, saupoudrée d'un nuage de mousseline Anthracite, achève les looks de jour. Le tulle demeure aussi usité pour une jupe Tutu qui, agrémentée de la fameuse veste Chanel, lui apporte une Aura différente. Toutefois, les jupes mélangent les longueurs. C'est selon l'humeur. La jupe, en tweed effilé, s'enfile sur une plus longue, en mousseline Chair. On superpose les pièces afin de jouer des perspectives stylistiques. Karl Lagerfeld a souhaité faire apparaitre le nombril sur de nombreux looks. Des couleurs pastel recouvrent quelques tailleurs traditionnels, destinés à une clientèle plutôt âgée telle sur Jamie Bochert, Lexi Boling ou Saskia de Brauw. On retrouve les indémodables qui feront le bonheur de celles qui ne souhaitent pas prendre le risque d'une mode "Trop Mode". Ceux-ci s'incarnent dans un ensemble de pièces en noir et blanc. Des looks intemporels. L'autre grosse tendance, au-delà du nombril, se définit tout simplement dans l'utilisation de la Fleur. Celle-ci prend diverses configurations, apparences, aspects et formes. Rien d'original dans le concept. Toutefois, les recherches effectuées autour de celle-ci ainsi que les réalisations apparaissent riches en émerveillement. Les fleurs s'impriment tel un Liberty sur des vestes en Tweed (Anna Ewers) ; De petites fleurs champêtres s'accrochent sur des bonnets "Schtroumpf" ou Grunge si l'on souhaite rester dans un vocable plus mode (Lexi Bolling, Sasha Luss, Grace Hartzel, Eva Berzina) ; Ces dernières se dessinent sur une jupe en macramé de dentelles (Alexandra Elizabeth) ; Elles apprivoisent une poche sur une petite robe noire (Audrey Marnay) ; elles englobent un micro boléro ; elles s'habillent de perles argentées sur de micro-bustiers (Lindsey Wixson) ou se posent délicatement sur un ensemble pailleté de couleur saumon (Louise Parker). Un lai fleuri se fixe sur le bas d'un manteau pastel (Larissa Hofmann) ou en perles rebrodées Corail (Jing Sen). Elles se multiplient sur la robe Jupon d'Hollie May Saker ou sur le petit top, manches courtes, de Sasha Luss. Elles viennent jusqu'à se glisser en bout de tresse de chaque modèle. Champêtre et belle des champs, à la fois.
 

Chanel

Haute-Couture

Eté 2015

Karl Lagerfeld, invité d'honneur au Festival de Hyères
Le Festival de Mode et de Photographie de Hyères va fêter, cette année, son trentième anniversaire. Un anniversaire pas comme les autres. Créé en 1985 par le passionné de mode et de style, Jean-Pierre Blanc, celui-ci a su, chaque année, animer, renouveler et réinventer ce rendez-vous, devenu un incontournable des gens de Mode. Une quinzaine qui met en relation des passionnés et professionnels du secteur allant de jeunes stylistes, designers, photographes, "Tendanceurs", rédacteurs de mode, journalistes, graphistes, directeurs artistiques, réalisateurs, agents, galliéristes, industriels du textile, etc... Le fondateur a réussi un coup de maitre, en convainquant Karl Lagerfeld et son entourage d'accepter d'être les membres du Jury 2015. Celui-ci aura pour tâche de départager la sélection de jeunes créateurs qui se compose du suédois David Magnusson, des finlandais Heini-Maria Hynynen & Elina Aarela, de l'espagnol Guillem Rodriguez Bernat, des finlandaises Elina Maattanen et Sophie Salekar, de la néerlandaise Wieke Sinnige, de la franco-allemande Annelie Schubert, de la française Sopjie Harand, de la taiwanaise Yiyu Chen, des allemandes Christina Braun et Anna Bornhold. La Villa de Noailles accueillera, à compter du 15 avril 2015, le designer Star de la maison Chanel, accompagné de Carine Roitfeld (Global Fashion Director du magazine Harper's Bazaar et fondatrice du magazine CR Fashion Book), Loïc Prigent (Journaliste Mode et réalisateur des documentaires "The day before"), Virginie Viard (Directrice du studio Chanel), Olivier Zahm (Rédacteur en chef du magazine Purple), Caroline de Maigret (Mannequin et fondatrice d'un label musical), Sébastien Tellier (Chanteur), Caroline Lebar (Directrice de la communication de Karl Lagerfeld), le créateur Anthony Vacarello... Du beau monde qui mettra surement en effervescence ce prochain festival. Une consécration pour Jean-Pierre Blanc.
Rianne van Rompaey chez Viva
Originaire de Wageningen, en Hollande, c'est en envoyant quelques photos à l'agence Paparazzi que Rianne van Rompaey devient mannequin. Âgée de dix-huit ans, elle apparait, cependant, comme la nouvelle pépite du Designer adulé par la presse, Nicolas Ghésquière. Après avoir défilé pour la première collection Vuitton Automne/Hiver 2014/2015, par Nicolas Ghésquière, Rianne van Rompaey a eu l'immense honneur d'ouvrir le premier show Croisière Vuitton 2015, à Monaco. Elle enchaine, ainsi, les collaborations avec le bateau phare de LVMH, notamment en posant pour le lookbook croisière 2015, mis en image par Juergen Teller. Le maison Vuitton la pousse, aussi, sur quelques éditos phares : "Spécial Mode Vuitton" pour Ladies Magazine par Juergen Teller; Vogue Paris, "Spécial Ghésquière", photographié par Karim Sadli. WSJ magazine "Spécial Vuitton", mis en image par le photographe Jamie Hawkesworth. La beauté singulière de Rianne van Rompaey correspond totalement à l'image que Nicolas Ghésquière se fait de la femme Vuitton. Quand il aime, il ne compte pas. Et, ce n'est pas pour rien que ce dernier l'ait choisi pour incarner l'égérie maison pour la campagne publicitaire Printemps/Eté 2015, au côté de Daphné Simons, Marte Mei van Haaster et Jean Campbell. L'ensemble étant photographié par Juergen Teller. Jennifer Connelly et Freja Beha font aussi parties du casting mais demeurent photographiées par Bruce Weber (Jennifer Connelly) et Annie Leibovitz (Freja Beha).
Les beautés métissées à l'honneur pour ce Printemps/Eté
Même si les saisons passées les beautés blacks et métissées demeuraient présentes, celles-ci investissent de plus en plus les campagnes publicitaires des maisons prestigieuses. Preuve, peut-être, d'une ouverture d'esprit plus grande. Bref, designers, stylistes et casting directors n'hésitent plus à mettre en valeur cette saison ces beautés exotiques, souvent aux fortes personnalités. La française Cindy Bruna s'adosse au côté de l'Instagirl Cara Delevingne pour la touche Eclat d'Yves Saint-Laurent. Aya Jones, découverte par le casting director Ashley Brokaw et en exclusivité pour Prada la saison passée, décroche la campagne beauté de Marc Jacobs. La britannique, Malaika Firth, devient l'égérie du parfum Daisy de Marc Jacobs. Joan Smalls, déja au top du Top, poursuit sa collection de campagnes en décrochant Prabal Gurung, Marc Jacobs et Balmain. Naomi Campbell et Jourdan Dunn représentent un duo de charme pour la maison Number One en Angleterre : Burberry. Cette dernière se retrouve aussi au casting de la campagne Tommy Hilfiger. Quant à Winnie Harlow, beauté très particulière due à son Vitiligo, respire la joie de vivre sur les visuels Diesel. La néerlandaise Imaan Hamman joue les bikeuses de luxe pour le prêt-à-Porter Givenchy, misent en image par Mert Alas et Marcus Piggott.
 

La vie en Rose, au delà de la célèbre chanson d'Edith Piaf, apparait comme la vision gourmande que nous offre la Une de couverture du Vogue Mexico du mois de Janvier. Dix pages de féminité et de romantisme qui dénotent d'une certaine douceur. On voudrait, tout simplement, croquer Julia Frauche, telles les guimauves de notre enfance. Une couleur qui évoque aussi la séduction, la tendresse et la bienveillante que l'on aimerait redistribuer à tous ceux qui nous entourent. Pas toujours aisé dans ce quotidien égocentré, ou la pudeur des sentiments prend souvent le dessus.

Retour sur Julia Frauche chez Women
En posant pour le Vogue Paris de Décembre 2011/Janvier 2012, Julia montre un visage radieux et élégant. Une allure racée qui fait boule de neige auprès d'autres rédactions. Ainsi, Vogue Allemagne la choisie pour une mode "Blanche", mis en scène par le duo Guppenberg et Bienert; Vogue Usa lui donne un look "Pin-Up 40" avec le photographe Raymond Meier; Le magazine branché Dazed&Confused la transforme en oiseau digne de contes fantastiques, sous l'oeil avisé de Yelena Yemnchuk; Le magazine Numéro France lui colore les cheveux en Rose bonbon sous l'impulsion de la photographe britannique Liz Collins. Que d'excellents shootings faisant prendre conscience à Julia qu'elle peut être une fille inspirée et inspirante. Avec des campagnes publicitaires pour les maisons Gucci, Trussardi, Paul Smith, Cosume National, Just Cavalli, Edun, Guy Laroche, Ivoire de Balmain ou Burberry Black Label, Julia Frauche a su construire une carrière rigoureuse, batit sur du long terme. Aujourd'hui, Julia Frauche a su imposer son style auprès des rédactions Mode, et, demeure l'une des françaises les plus requestées du modeling.
Alessandro Michele à la tête de Gucci
C'est validé. Mercredi 21 janvier, la maison Gucci a annoncé officiellement la nomination d'Alessandro Michèle à la tête de la création des collections féminines de Gucci. Il remplace donc Frida Giannini. Ce dernier a déjà présenté sa première collection masculine, lors de la semaine de prêt-à-porter Milanaise. Une première collection assez étonnante, voire surprenante. Cette dernière joue notamment sur les stéréotypes et genres Masculin/Féminin. Personnellement, on a du mal à se projeter, en tant qu'homme, dans les vêtements d'Alessandro, tant ils paraissent exécutés pour une silhouette féminine. Le chemisier "Lavallière" rouge Sang ou en mousseline transparente de soie beige : très peu pour moi. Le manteau en Astrakan Anthracite ou Nude ? Les costumes deux pièces à imprimé rectangulaire, type Prada ? Le top sans manches, en dentelle incrusté de roses rouges. Quoi en penser ? Sincèrement pas grande chose. Si ce n'est une impression de fourre tout. Cela va dans tous les sens. Il n'y a aucun fil conducteur. Ici, il n'est plus questions de mode ou de vêtements. De bon ton ou d'élégance. Mais seulement de communication. Positive ou négative, peu importe… Une simple histoire de communication. Allez, on passe….
Dior, collection Tokyo Pré-Fall 2015/2016
Town technophile par excellence. Ville de tous les superlatifs. Fourmilière grouillante de millions de Tokyoïtes. Ou la lumière des néons inondent ses nombreuses artères. Où les modes de vie traditionnels et modernes se télescopent, s'entrechoquent. Où le respect de l'autre demeure omniprésent. Où les looks, en général et particulier, paraissent à la fois classiques et exacerbés. Un milieu propice ou la mode apparait comme un espace aimé et adoré des japonais. Alors n'y a t-il pas meilleur endroit pour le créateur Raf Simons pour présenter sa collection Dior Pré Fall 2015/2016 ? La capitale du pays du Soleil Levant s'inscrit comme une première pour la maison de l'avenue Montaigne. Peut-être un de pied de nez à sa grande rivale, Chanel, qui a dévoilé dernièrement sa collection Métiers d'Art, à Salzbourg. Pourtant, deux collections n'ayant rien à voir entre elles. Dior a investit une salle minimaliste mais gigantesque. Une sorte d'usine désaffectée, inondé par un plafond en tube de Bambou, architecturé en croisillon. Un lieu régulièrement utilisé pour les combats des légendaires sumotoris. Une neige légère tombe par enchantement entre les bambous comme pour sonner le début de cette odyssée, le tout sur une musique Techno redondante... La mode s'incarne alors au travers de silhouettes longilignes et avant-gardistes d'une simili Heidi se rendant au Mont Fuji. C'est un peu cliché mais cela résume brièvement ce que pourrait être le concept de ce défilé. Les cheveux sont plaqués, à la brillantine, par une raie en son milieu, parfaitement exécutée. Quatre délicates tresses "Macaron" se dessinent sur le pourtour du cou. Un clin d'œil à la tyrolienne de Karl Lagerfeld ? L'air du temps ? Toutefois, la signature stylistique est tout autre ici. Les silhouettes demeurent filiformes et allongées. Affutés et cintrés, les manteaux unicolores, en cuir souple ou en laine, englobent l'ensemble de la silhouette. Avec une ligne, bien en-dessous des genoux. Les petits cols se parent de couleurs Flashy : Jaune citron, Bleu ciel, Outremer. Les manteaux sont forts présents et paraissent idéaux pour d'austères températures. Ceux en Vison seront les pièces les plus précieuses. Peut-être les plus courus. On sent une Mode ultra protectrice. Les zips s'intercalent sur presque tous ces pardessus qui se font presque chasubles. Les bottes à la forme de sabots coqués étirent encore plus la silhouette. Un mode dépouillée mais qui demeure assez technique dans ses fondamentaux. Elle parait simple en la regardant de loin. Mais, en la scrutant, on aperçoit la complexité technique de chaque patronage. La prouesse du style Simons subsiste dans le savoir-faire de faire paraitre une mode élémentaire pour ce qu'elle n'est pas. Chaque look demeure imaginé pour être porté avec des sous-pulls pailletés (Argent ou Anthracite). Une sorte de " skin-dress " que Karl Lagerfeld avait déjà usité lors de ses collections 1994/1995. Celles-ci dépassent de cols ou de manches, telle une deuxième peau. On s'amuse de la réflexion lumineuse. Quelques robes Tartans (Camel et Marine) investissent le podium. Les emmanchures demeurent courtes et la coupe s'arrête juste au dessus des genoux. Aglagla… Une énième déclinaison du tailleur Bar apparait sous les traits de Katlin Aas. Certains pulls recouvrent les motifs Jacquards traditionnels. Celui-ci se décline sur quelques robes Cocktails pailletées qui j'avoue sont super réussies. D'autres robes, plus moulantes, s'enfilent l'une sur l'autre. On superpose, par exemple, une robe pailletée avec une mousseline légère. On s'amuse des contrastes, en déconstruisant les proportions. Certains imprimés "blasons" se démultiplient sur un top ou une robe bustier immaculée telles des fractales sur un écran d'ordinateurs. Intéressant. Des manteaux sombres, en cuir verni, achèvent le show, mixant à la fois un style Matrix avec un style limite Araki/Sado-Maso. Un show très chaud.
 

Dior

Métiers d'Art

2014/2015

Les cinq noms à retenir des campagnes Printemps/Eté 2015
Elles sont quelques une, cette saison, à tirer leur épingles du jeu du Mercato des campagnes publicitaires Printemps/Eté 2015. La première étant Julia Nobis qui poursuit sa collaboration avec la maison Dior et le photographe Willy Vanderperre. La maison Prada la compte, aussi, parmi son casting, au côté de Gemma Ward et Ine Neefs. Toujours sous l'objectif de Steven Meisel. L'américaine, Natalie Westling, un peu garçon manqué, décroche sa première collaboration avec la maison Dior. Elle incarne, aussi, la fille Miu Miu Resort, sous l'œil averti du jeune photographe montant Jamie Hawkesworth. Elle se retrouve au coté d'Alisa Ahmann et Valery Kaufman pour la campagne Alberta Ferretti, mis en scène par Peter Lindbergh. La jeune Anna Ewers continue son histoire d'amour avec le styliste Alexander Wang. Toutefois, les maisons Marc Jacobs et Moschino ont souhaité faire appel à sa moue boudeuse pour leurs nouveaux visuels. Léona Binx Walton, égérie Chanel Automne/Hiver 2014/2015 au coté de Cara Delevingne, décroche les campagnes Alexander Wang, Tom Ford, DKNY et Hugo de Hugo Boss. Quatre campagnes illustres pour cette jeune américaine : Bravo. Pour finir : on ne peut passer au côté de la belge, Ine Neefs, qui est à l'affiche de trois campagnes publicitaires archi courues : Prada, Prada Resort et Anna Sui Beauté. Les trois étant shootés par la maitre incontesté de la mode : Steven Meisel.
Maartje Verhoef chez Women
Avec l'aide de son agence, Maartje décide de prendre son temps afin de développer une image de qualité, au travers d'éditoriaux bien choisis. Des photographes de renom comme Karl Lagerfeld, Craig McDean, Inez Lamsweerde & Vinoodh Matadin, Patrick Demarchelier, Willy Vanderperre, Daniel Jackson, Grégory Harris, Johan Sandberg ou Andréas Sjodin façonneront l'image angélique de cette hollandaise. La maison Valentino tombe sous le charme et la distingue à trois reprises consécutives pour incarner l'image publicitaire pour le Printemps/Été 2014, l'Automne/Hiver 2014/2015 et le Printemps/Été 2015. Un plébiscite rare pour un mannequin. Au delà de cela, la prérogative de Maartje s'établit, aussi, au travers les différentes Fashion Weeks qui lui permettent d'asseoir sa notoriété, tout en engrangeant de jolies sommes d'argent. Martje sera le mannequin qui aura engrangé le plus grand nombre de shows lors de la saison Printemps/Été 2015 : soixante-six.
 
La maison Italienne Armani est en train de créer son propre musée, à Milan. Avec l'aide de la ville, ce lieu d'exposition aura pour simple but de présenter et mettre en valeur les créations de Monsieur Giorgio Armani. Un lieu de création et d'inspiration pour tous ceux qui aiment le style et l'allure Armani. Cela fait exactement quarante ans que la marque a été lancée en Italie (en 1975). Et, il est aisé d'imaginer que les archives maisons regorgent de chef-d'œuvre dissimulés. Alors, quel dommage de ne pas les dépoussiérer et en faire profiter le plus grand nombre. D'autres expositions temporaires seront aussi organisées et axées sur le milieu de la Mode et du Design. L'ouverture de ce prochain musée coutera à Armani, cinquante millions d'euros. Un espace aménagé dans l'ancienne Usine Nestlé, qui demeure aussi l'actuel siège Maison.
 

Pour cette nouvelle année 2015, le magazine Vogue allemand n'a pas hésité à mettre en couverture trois Tops, très sollicités : Hilary Rhoda, Karmen Pedaru et Andréea Diaconu. Ces dernières se prêtent au jeu du "So Chic, So Schön", sous l'oeil expert du photographe italien, Giampaolo Sgura. Un numéro Mode qui n'hésite pas à décliner deux-cent quarante trois looks qui seront surement les Hits de la saison prochaine. Avec une prédilection pour les petits hauts qui dénudent les épaules...

Retour sur Andréea Diaconu chez IMG
Née en 1991 en Roumanie, Andréea Diaconu est repérée à l'âge de 13 ans. Une fois mise devant l'objectif, sa beauté est éclatante, foudroyante, fulgurante. Néanmoins, elle attendra l'âge de 16 ans pour débuter sa carrière professionnelle. Suite aux deux couvertures consécutives du Elle France (aôut et septembre 2009), son agence se rend rapidement compte de son incroyable potentiel. Les castings directors et designers ne se trompent pas en lui donnant sa chance de briller sur les podiums. Andréea fera partie notamment des cabines de Dolce&Gabbana, Max Azria, Peter Jensen, Richard Nicoll, Vivienne Westwood, Anna Molinari, Giambatista Valli, Moschino... Depuis, Andréea Diaconu a effectué un parcours sans faute. Cerise sur le gâteau, elle a réussi à intégrer la famille la plus prisée de tout mannequin : celle du magazine Vogue. Depuis Février 2013, elle pose régulièrement pour les éditions du Vogue Paris, Japon, Italie, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Espagne ou Chine. Cela lui a permis de décrocher des campagnes publicitaires pour des maisons prestigieuses comme Ralph Lauren, Gucci, Pierre Balmain, Dolce&Gabbana, Hugo Boss, Trussardi, Zanotti, Adolpho Dominguez ou H&M. Ne lui manque plus qu'un contrat cosmétique. L'Oréal serait idéal pour cette beauté roumaine.
Les couvertures à retenir au mois de Janvier 2015

Inès de la Fressange pour Vogue Paris ; Sienna Miller pour Vogue Usa ; Freja Beha Erichsen pour Vogue Grande-Bretagne ; Hollie May Saker pour Vogue Italie ; Sasha Pivovarova pour Vogue Japon ; Andréea Diaconu, Hilary Rhoda, Karmen Pedaru pour Vogue Allemagne ; Sigrid Agren pour Vogue Espagne ; Georgia May Jagger pour Vogue Russie ; Shu Qi pour Vogue Chine ; Alessandra Ambrosio pour Vogue Brésil ; Daphne Groeneveld pour Vogue Hollande ; Julia Frauche pour Vogue Mexico ; Freja Beha Erichsen pour Vogue Turquie ; Gisèle Bundchen pour Vogue Australie ; Carmen Kass pour Vogue Ukraine ; Toni Garrn pour Numéro France ; Anastasia Ivanova pour Numéro Russie ; Jake Gyllenhaal et Margot Robbie pour W Usa ; Nicole Kidman pour Elle Usa ; Kim Kardashian pour Elle Uk ; Jennifer Aniston pour Harper's Bazaar Usa ; Reese Witherspoon pour Harper's Bazaar Uk ; Mica Arganaraz pour I-D Magazine ; Marie-Amélie Sauvé et Charlotte Gainsbourg pour Self-Service ; Jennifer Aniston pour Allure Usa ; Larissa Hofmann pour Allure Russie ; Manon Leloup pour Amica Italie ; Laëtitia Casta pour Lui magazine ; Caroline Winberg pour Marie-Claire Italie ; Jennifer Lawrence pour Marie-Claire France.

Chanel, les Métiers d'Art 2014/2015 - Paris-Salzburg
Le 2 décembre 2014, à Salzbourg, de main de maitre a été orchestrée une merveilleuse symphonie textile, au sein du château Léopoldskron. Un lieu exceptionnel où Karl Lagerfeld a décidé de perpétuer son périple des Métiers d'Art pour la maison Chanel. Ce somptueux édifice apparait comme le cadre idéal pour magnifier le savoir-faire artisanal de chaque maison experte dans un domaine particulier de la couture (Brodeurs, plumassiers, bijoutiers, chapeliers, fleuristes, tisseurs, etc…). Un lieu unique, propice à la rêverie et la féérie, qui au-delà d'une pièce, d'un escalier en marbre, d'une table emplie de viennoiseries ou d'un lustre garnie de pampilles en Crystal, nous transporte dans un univers Renaissance. On se prête à imaginer, qu'au détour d'une porte, l'apparition du fantôme de Sissi Impératrice pourrait nous faire tressauter. Mieux vaut taire cette dernière pensée afin de nous pencher sur la vidéo de préséance, dirigée par Monsieur Lagerfeld. Un quinze minutes qui met en scène Cara Delevigne, incarnant Sissi Impératrice et Pharell Williams, en pseudo Prince charmant. Le but final étant d'exposer la manière originale dont Mademoiselle Chanel, symbolisée par Géraldine Chaplin, a eut l'heureuse idée de créer sa fameuse veste Chanel. Et, cela lors d'un voyage en Autriche. Une jolie entrée en matière avant d'assister au défilé. Pour ouvrir le bal de cette présentation tant attendue, la voluptueuse Lara Stone. Toujours avec sa mine boudeuse. Toutefois, Karl Lagerfeld a appréhendé avec bienveillance les codes de la mode autrichienne traditionnelle. Les reproductions de la faune et de la flore locales parent de nombreux vêtements. Des médaillons, reprenant l'effigie de la flore nationale, l'Edelweiss, peuvent s'accrocher au niveau d'une veste taille basse telle que sur Natalie Westling. Des Edelweiss stylisées, encore, monopolisent une large veste en tweed Camel (Kendall Jenner) ou un bas de leggings (Kati Nescher) ; une robe cocktail volantée Anthracite (Kremi Otashliyska) ou l'ensemble d'une veste (Lindsey Wixson). On peut aussi les surprendre autour de bijoux comme les petits pins's diamantés de Pauline Hoarau. Bref, l'edelweiss est partout. Des papillons investissent un chemisier (Charlotte free) ou une robe chemise de nuit (Maartje Verhoeff). Des plumes de coq jaillissent du fameux chapeau tyrolien. Un short traditionnel, en peau chamois, s'accommode d'un pull en laine ré-incrusté de micro fleurs rouges. Le tout porté sur de longues socquettes Vert sapin (Emma Oak). Karl Lagerfeld immisce toujours un brin d'humour dans ses collections, notamment au travers de protège-oreilles, reprenant les chignons Macaron traditionnels ou bien via une besace recouvrant le design d'une veste matelassée (Julia Berghoeff). Des redingotes militaires se parent de broderies en fils d'Or comme sur Maartje Verhoeff, Georgia Hilmer ou Charlotte Free. La présence, le charisme et l'apparence androgyne de Stella Tennant nous transporte vers une certaine idée du dandysme que l'on pourrait imaginer à la cours royale de Leopoldskron. Beaucoup de pantalons gris souris ou blanc neigeux, en laine ou flanelle, recouvrent le design des culottes militaires. Quelques looks confortables, en cachemire blanc ou l'on se blottirait avec envie. Le soir, on opte pour une longue cape, recouverte de petites plumes vertes, au nuance émeraude, ou bien une jupe aux fines plumes Anthracite (Catherine McNeill ou Ondria Hardin). Au choix. De longs rubans, rebordés de fleurs issues des prairies, investissent des robes en Mousseline aériennes. Des broderies complexes reproduisant des paysages régionaux paraissent d'une richesse et d'une minutie incroyables telle que peut l'exposer Lindsey Wixson. Des looks, un tantinet Renaissance, s'incarnent au travers de cols-jabots comme sur Lara Stone, Magda Laguinge ou Nadja Bender. Une collection qui se veut aussi précieuse que la couture ou certains modèles apparaissent pétris d'ingéniosité, de virtuosité et de grâce.
 

Chanel

Métiers d'Art

2014/2015

Les Tops engrangent les campagnes publicitaires Printemps/Eté 2015
La top Australienne, Gemma Ward, qui a ouvert le show Prada Printemps/Eté 2015, ne pouvait, en aucun doute, ne pas poser pour la campagne éponyme. C'est chose faite. Mis en scène par Steven Meisel, Gemma revient dans le milieu du modeling par la grande porte. Quelque plans américains, en noir et blanc, pour magnifier une collection construite autour du Patchwork. Chapeau à cette australienne à qui tout souriait, il y a quelques années, et, qui avait décidé subitement de mettre fin à sa carrière. Aujourd'hui maman, je suis ravi de son retour. Au delà de la beauté incarnée, Gemma demeure une fille simple, nature, bienveillante et sympathique. Un autre mannequin montant fait partie de ce casting rêvé : la belge Ine Neefs. Quand à la maison milanaise Gucci, ils ont parié, cette saison, sur un seule top. Mais pas n'importe lequel : la majestueuse Malgosia Bela. Un simple fond immaculé sert de décor à Mert Alas et Marcus Piggott, afin de mettre en valeur une collection Prêt-à-Porter bohème, fleurie et Hippy Chic. Nouveau visage du N°5, Gisèle Bundchen poursuit son histoire avec la maison Chanel. Une promenade nocturne dans les rues de Paris. Cela n'apparait-il pas comme une excellente publicité pour l'une des plus belles capitales au monde. Karl Lagerfeld promène la belle brésilienne au sein du jardin du Luxembourg, des bords de Seine, de Notre-Dame de Paris, du café de Flore, ainsi que du fameux Pont des Arts.
Kate Bogucharskaia chez Next
Kate Bogucharskaia n'imaginait pas un instant devenir mannequin. Un métier dont elle ignorait encore l'existence, il y a quelques années. Peut-être s'est elle imaginée, un instant, actrice quand elle était encore petite fille. Mais, surement, sans y porter beaucoup d'attention. Kate grandit dans une petite ville de Russie, Pestravka. Là ou le simple mot Mode ne prend pas toute sa valeur comme à Milan, Londres, New-York ou Paris. Ou l'apparence n'apparait guère comme primordiale. Kate ne s'est jamais considérée comme un joli brin de fille mais plutôt comme banale. Elle n'a jamais fait partie de celles dont les garçons venaient à flirter. Trop mince, trop grande, trop brune. Kate n'entre pas dans le genre de beauté typiquement russe. A l'âge de 14 ans, elle quitte sa famille pour poursuivre des études florales afin de vivre sa passion ; qui est aussi celle de sa mère. A 16 ans, elle travaille déjà comme fleuriste.
Georges Marciano, since 1978; nouveau bébé du fondateur de Guess
Le fondateur de la célèbre maison de Jeans américaine Guess, Georges Marciano, s'apprête à lancer une nouvelle griffe sur le marché du Denim, entouré de son fils Scott et de la styliste Angela Furlong. Le français "le plus riche d'Amérique", avec une prétention assurée, souhaite secouer le petit milieu de la mode américaine avec cette nouvelle marque. Georges Marciano, qui avait revendu la totalité de ses participations (40%), en 1993, veut se lancer un énième challenge stylistique. Nommée "Georges Marciano, since 1978 ", cette ligne de Jeans veut recouvrer le design et le style des années 80. Avec une gamme de prix intéressant, s'échelonnant entre 50 euros à 300 euros. Tout un programme. Son concept singulier s'incarnerait surtout autour du mode de lavage. A priori, trois lignes de denim devraient être proposées au grand public : Classique, colorée et vintage. Espérons vivement que ce projet atteigne le succès de sa précédente société.
 
Trente révélations des podiums Printemps/Eté 2015
Adrienne
Aneta
Audrey
Aya Jones
Carolin
Charlotte
Juliger
Pajak
Nurit
N'Guessan
Loosen
Lindvig
Viva
Viva
Women
Silent
Elite
Ford
Cette saison, les cabines des designers n'ont pas vraiment mises en avant beaucoup de New-Faces. Nombreux sont les maisons de couture qui ont rebookées les mannequins de la saison précédente
Dani
Dasha
Dylan
Elena
Emmy
Frances
Witt
Denisenko
Xue
Peter
Rappe
Coombe
Next
Women
Women
Elite
IMG
Major
Toutefois, on peut retenir les noms de certaines d'entre elles. Elena Peter qui a ouvert le défilé Calvin Klein; Sarah Brannon qui a ouvert Givenchy; et, celui de Carolin Loosen qui a ouvert Gucci.
Jin
Jo
Lina
Maggie
Maria
Marta
Wen
Molenaar
Berg
Laine
Veranen
Placzek
Women
Viva
Oui
IMG
Elite
Next
Nombreuses sont celles qui peuvent alors prétendre aux lendemains meilleurs. Toutefois, il faut se faire remarquer. Avoir un look particulier, une beauté évidente ou une forte prestance peuvent être les clés de la réussite. Si l'on réunit les trois facteurs, cela peut être considéré comme le Jackpot. Ainsi, on peut aisement penser, parmi ces trente nouvelles recrues, que certaines arriveront à se faire un nom.
Melina
Molly
Mona
Morta
Olympia
Roxy
Gesto
Bair
Matsuoka
Kontrimaite
Campbell
Kiscinska
Viva
Elite
IMG
IMG
Viva
Next
Toutefois, deux francaises sont sorties du lot : Audrey Nurit et Aya Jones N'Guessan qui a été bookée, en exclusivité, pour le show Prada.
Sanne
Sarah
Stella
Tami
Vanessa
Zoe
Vloet
Brannon
Lucia
Williams
Moody
Huxford
Viva
Oui
Viva
Elite
Women
Elite
 
 
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