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par Yann Gabin
 
Actualités 2014
 
 
 
Décembre 2014
 
 

Un petit chaperon rouge idéalisé, incarnée par le top américain Ashley Smith, prône à la fois une mode de bon ton, tout en ne négligeant pas la petite touche transgressive. Règle primordiale qui fera d'un look classique, un look dans le Vent. Cela peut-être une couleur clinquante, une longueur non prévu, un accessoire décalé... Bref, le dictat étant qu'il faut être vu, tout en préservant une image pas trop subversive. Avec l'arrivée des soldes, début jnavier, ce guide shopping semblerait un outil adéquat pour repérer ce fameux look Mode, avec ce piquant superflu.

Retour sur Ashley Smith chez IMG
Son visage n'a rien à voir avec la perfection requise de certains tops : dents du bonheur et poitrine 85 D. Le pari de la top surbookée n'était pas gagné d'avance. En 2009, c'est le photographe Chadwick Tyler qui la repère et décide d'exécuter quelques portraits. Les images bluffent l'entourage du photographe. Son agence profite de cet engouement pour les faire parvenir à ceux qui comptent. Toute l'intelligencia de la mode, tombant sur ces clichés, souhaitent la rencontrer : Du i-D magazine au Elle, de Miuccia Prada à Terry Richardson. Aujourd'hui, avec les campagnes Sisley, Levi's ou Diesel à son actif, ainsi que des portofolios pour W Usa par Alasdair McLellan, Harper's Bazaar Uk par John Akehurst, Numéro par Sofia & Mauro ou Liz Collins, Harper's Bazaar Usa par Tommy Ton, Vogue Netherland par Christian Anwander, Jalouse par Matthias Vriens, Asley Smith a reussi à imposer son nom sur le marché de la mode et de la beauté.
Gucci : Après la nommination de départ de Frida, des noms circulent...
Double départ. La créatrice Frida Giannini présentera sa dernière collection pour la maison italienne Gucci, le 25 février 2015, à Milan. Après l'annonce de son départ, ainsi que celui de Patrizio di Marco, actuel PDG de Gucci, (Demeurant officiellement le compagnon de la créatrice italienne), le milieu de la mode n'a pas été vraiment surpris par ce départ imminent. Depuis début 2014, on a pu constater l'arrivée et le départ de nombreux stylistes phares de maisons prestigieuses : Départ de Marc Jacobs de Louis Vuitton/Arrivée de Nicolas Ghésquière chez Vuitton ; Départ de Christophe Lemaire d'Hermès (pour se consacrer à sa marque/Arrivée de Nadège Vanhee-Cybulski ; Arrivée de John Galliano chez Martin Margiela ; Départ de chez Nina Ricci de Peter Copping (pour s'occuper de la maison Oscar de la Renta)/Arrivée de Guillaume Henri chez Nina Ricci (Parti de chez Carven) ; Arrivée de John Coca chez Mulberry… Bref, les transferts ont été pléthores cette année. Toutefois, Frida Giannini était arrivée chez Gucci en 2002 afin de remettre le style Gucci en valeur. Après les années Tom Ford, puis deux années avec la discrète Alessandra Facchinetti, Frida Giannini a su recouvrer une nouvelle direction pour la maison Milanaise. Un style plus classique, plus féminin qui revalorise les codes maisons (Mords, Fleurs, Bambou), tout majorant une finition impeccable et luxueuse. Toutefois, les derniers résultats et chiffres ont été peu concluants. La mauvaise stratégie commerciale et l'élévation des prix "Produits" ont précipité la chute de l'équipe dirigeante. En cinq ans, les tarifs de la maroquinerie ont été augmentés de 40 pour cent. Alors qu'il y avait peu de raisons de le faire (Crise économique, ouverture de boutiques prolixe, matières premières inchangées). En résumé, les accessoires, qui représentaient 83% du chiffre d'affaires en 2008, a été réduit à une part de 37%, en 2014. Soit un recul de plus de 50% de ce segment au sein Gucci. Une grande partie de la clientèle s'est retournée vers d'autres maisons, beaucoup moins chères et tout aussi Trendy (Comme Mikael Kors, Marc Jacobs ou Calvin Klein). Aussi, la discrétion de Frida Giannini apparait comme un autre facteur important de son départ. Pas assez en vue dernièrement. L'équipe du groupe Kering a déjà choisit le nouveau PDG de la marque sous le nom de Marco Bizzari. Ce dernier à déjà officié au sein du groupe en tant que PDG de la griffe Bottega Veneta. Pour le nouveau designer, Kering souhaite prendre son temps. Toutefois, des noms circulent déjà comme Ricardo Tisci (Givenchy) ou Joseph Altuzarra. 2015, sera l'année du renouveau.
Chloé Automne/Hiver 2014/2015
La maison Chloé a subsisté vers un prêt-à-porter chic et urbain pour cette Automne/Hiver 2014/2015. Un style que Clare Waight Keller interprète à merveille, avec une certaine facilité. Créer des tenues commodes à enfiler le matin, tout en soutenant un détail particulier, qui fera d'une silhouette quelconque une silhouette attirante. L'allure fluide de Sasha Pivovarova semble absolument adaptée pour une journée maussade. Un large manteau chauve-souris, couleur Nude, s'enfile sur une robe chemise beige, ajustée d'une jupe aux genoux Camel. Quelques looks après, celui-ci se décline en mauve sur le top belge Ine Neef. Un manteau entouré de bienveillance qui sera, soyons sur, de la plus grande douceur pour les intempéries au-dessous du zéro Celsius. Des pulls Over-size, jouant les nuances de Peau, demeureront des pièces intemporelles pour celles qui souhaiteront investir sur du long terme. Les robes à volants asymétriques, en mousseline aérienne, demeurent toujours du plus bel effet, notamment sur Maartje Verhoeff. Quelques lignes de dentelles incurvées s'incrustent sur de fines chemises ou robes légères. Du Chloé 100%. Le pantalon peut se mouvoir en Jodhpur, avec une inspiration peu éloignée du style des années 30. La chemise immaculée, au léger col Mao, s'insère dans le pantalon (Mijo Mihalic). Le manteau en laine, aux lignes droites, rebrodé de petits fils blanc, chute parfaitement sur Amanda Murphy. Un manteau en vison, réalisé autour d'un savant jeu de motif Damier, semble un peu trop excentrique au sein de cette présentation. Adepte du Léopard, celui-ci se fond sur un pull/robe en cachemire beige (Elisabeth Erm) ou une jupe cintrée (Amanda Murphy). Les imprimés paraissent divers et variés : simili gribouillages (Xiao Wen Ju), motifs géométriques (Tilda Lindstam), globules blanches, fleurs stylisées (Tilda Lindstam). Bref, il y en a pour tous les gouts. Peu d'accessoires qui s'édifient autour de grandes besaces que l'on porte directement coincées sous l'épaule ; ou de simples bottines qui parachèvent les looks efficacement. Le soir : des pièces en métal dorées, aux formes géométriques diverses et variées, habillent un haut de robe (Elisabeth Erm), une jupe (Sasha Pivovarova) ou une longue robe Anthracite (Mijo Mihalic). Une sorte d'armure/bijoux parfaite pour affronter cocktails et vernissages. Les looks s'enchainent et pourtant ne se ressemblent aucunement. Tout est Easy to Wear, mais rien de révolutionnaire en soi. Une proposition de Claire, pas toujours très clair. A moins que l'idée de base soit le "Non Look". En gros, cultive ta personnalité.
 

Chloé

Automne/Hiver

2014/2015

 
Les célébrités seront, à nouveaux, les fers de lance pour certaines campagnes publicitaires Printemps/Eté 2015. A croire que l'on ne peut plus promouvoir un produit, sans leur aide et leur popularité. Effectivement, ce qui compte à l'heure actuelle, semble seulement s'incarner dans l'idée de renommée et de Followers. Seulement n'oublions pas que le luxe demeure synonyme de rareté, de rêve et d'inaccessibilité. Alors, attention à ne pas trop vouloir paupériser une maison prestigieuse. Toutefois, étudions quelles propositions ont été acceptées par quelques unes des plus fameuses stars. Julia Roberts, image de " La vie est belle " de Lancôme, n'a pas hésité à se faire tirer le portraits par Mert Alas et Marcus Piggott pour incarner l'une des images de la maison Givenchy. Des photos noir et blanc, avec une inspiration très Avedon. La rappeuse américaine Nicky Minaj, dont la vulgarité des clips reste notoire,cse refait une image au travers la maison italienne Roberto Cavalli. Celle-ci se transforme en pseudo clone de Cléopâtre. Pas vraiment envie de lui ressembler. L'icône musicale des années 80, Madonna, revient dans le giron de la maison Versace pour prêter son image de quinqua sulfureuse. Une collection Prêt-à-porter qui se veut, somme toute, plus accessible. Quant à la maison MCM, cette dernière a fait appel à Lizzy Jagger, ancienne égérie Lancôme et fille de Mick Jagger et Jerry Hall, afin de mettre en valeur sa ligne de maroquinerie. Il y a prendre et à laisser.
Julia Bergshoeff chez Viva
Les collections Printemps/Eté 2014 auront revélé cette jeune hollandaise auprès des acteurs majeurs de l'industrie de la mode, alors qu'elle n'était âgée seulement de seize ans. Jeune, assurément. Toutefois, cela demeure l'âge légale pour débuter une carrière internationale. Avec deux exclusivités pour les maisons Prada et Miu-Miu, Julia accède rapidement à la liste A, liste des filles les plus convoitées par les castings directors. Elle apprend vite et prend rapidement son envol lorsqu'elle décroche la campagne publicitaire Prada Printemps/Eté 2014. Puis, enchaine, la saison suivante, la campagne Proenza Schouler Automne/Hiver 2014/2015, l'une des maisons américaines les plus préstigieuses. Elle sera confirmée, en exclusivité, pour le show éponyme Automne/Hiver 2014/2015. Puis, la créatrice, Frida Giannini, tombe sous son charme dévastateur et l'optionne pour incarner la ligne Gucci Cruise Printemps/Eté 2015, au côté d'Aneta Pajak, Alisa Ahmann et Julia Banas. Bref, un carton complet pour cette jeunne néerlandaise.
Rétrospective Lanvin au musée Galliera
A partir du 8 mars et jusqu'au 23 août 2015, le Palais Galliera organisera une rétrospective de la maison de couture Jeanne Lanvin (1867-1946). Avec l'aide du génial Albert Elbaz, actuel designer Maison, l'exposition retracera le parcours de Jeanne Lanvin au travers d'une centaine de robes, issue à la fois du musée Galliera mais aussi des archives de la maison Lanvin. Y seront, aussi, exposés des croquis, des échantillons de tissus, des notes, des carnets de voyages et des patrons. Une exposition qui mettra en valeur ce style si particulier qui perdure depuis plus d'un siècle. Le style Lanvin peut être définit par l'Art et la Manière d'accommoder avec charme et élégance des plissés compliqué avec des surpiqures étonnantes ; de manier une transparence avec des broderies en cristaux de Swarovski ; de créer une forme asymétrique avec un rendu classique et gracieux. En résumé, exposition qui abordera et valorisera son parcours professionnel ainsi que ses démarches personnelles. Une femme sensationnelle. A ne pas louper…
 

Style : Past, Present, Future. C'est la dernière thématique du Vogue Italien pour le mois de décembre. Ce dernier revisite une main Fashion Story au style Très Hippy Chic, mis en scène par Marie-Amélie Sauvé, sous la direction de Steven Meisel. Toutefois, un peu brut à mon goût. Beaucoup d'imprimés fleuris, de ponchos en Mohair, de gros colliers en bois, métal et perles. Le tout avec des cheveux longs. Bref, on vit dans une voiture. On se ballade dans les allés d'une brocante. Bref, une mode appropriée pour des artistes à l'âme vagabonde. Pas aux gens de la mode...

Retour sur Valérija Kelava
Avec sa longue frange noire corbeau, ses yeux verts "Révolver", sa moue de garçon manqué, Valerija Kelava a su rapidement séduire un nombre impréssionnant de clients. Les défilés de l'Automne/Hiver 2010/2011 ont confirmé cette New-Face. Cette jeune slovène a su raffler le plus grand nombre de défilés de le saison Automne/Hiver 2010/2011 : Christopher Kane, Roberto Cavalli, Chanel, Rodarte, Prada, Marc Jacobs, Gucci, Gianfranco Ferré, Dries Van Noten, Marni, Kenzo, Balenciaga, Peter Pilotto, Marni, Missoni, Miu Miu ont fait appel à sa décontraction naturelle et son allure rock-gothique. Un look singulier qui la propulse parmi les filles les plus en vues. Des designers et photographes de renoms n'hésitent plus à arrêter leur choix sur Valerija pour leur image Maison. Après avoir posée pour des campagnes publicitaires comme Prada, Versace, Balenciaga, Burberry Blue Label, Missoni ou Jil Sander, l'agence de Valerija a su managé à merveille sa carrière pour ne pas l'essouffler. La meilleure preuve étant la dernière couverture du Vogue Italie par Steven Meisel.
Les couvertures à retenir au mois de Décembre 2014

Inès de la Fressange pour Vogue Paris ; Amy Adams pour Vogue Usa ; Kate Moss pour Vogue Grande-Bretagne ; Jamie Bochert et Valerija Kelava pour Vogue Italie ; Joan Smalls pour Vogue Japon ; Kati Nescher pour Vogue Allemagne ; Vanessa Axente pour Vogue Espagne ; Natalia Vodianova pour Vogue Russie ; Fei Fei Sun et Xiao Wen Ju pour Vogue Chine ; Gisèle Bundchen pour Vogue Brésil ; Daphne Groeneveld pour Vogue Hollande ; Issa Lish pour Vogue Mexico ; Lily Donaldson pour Vogue Turquie ; Gemma Ward pour Vogue Australie ; Elisabeth Erm pour Vogue Ukraine ; Austin Mahone pour Teen Vogue ; Toni Garrn pour Numéro France ; Anastasia Ivanova pour Numéro Russie ; Tao Okamoto pour Numéro Tokyo; Jake Gyllenhaal et Margot Robbie pour W Usa ; Rihanna pour Elle Usa ; Emma Watson pour Elle Uk ; Jennifer Aniston pour Harper's Bazaar Usa ; Carey Mulligan pour Harper's Bazaar Uk ; Mica Arganaraz pour I-D Magazine ; Marie-Amélie Sauvé et Charlotte Gainsbourg pour Self-Service ; Allison Williams pour Allure Usa ; Lindsey Wixson pour Allure Russie ; Iana Godnia pour Amica Italie ; Laëtitia Casta pour Lui magazine ; Carmen Kass pour Marie-Claire Italie ; Ashley Smith pour Marie-Claire France.

Valentino Automne/Hiver 2014/2015
Valentino demeure l'un des hits de la saison. Le défilé qui, à mon humble avis, entre dans le Top 5 des meilleures présentations parisiennes.
 

Valentino

Automne/Hiver

2014/2015

Ouverture du Magasin Louis Vuitton
Le magasin Louis Vuitton va inaugurer son nouvel espace, ce lundi 15 décembre. Une soirée sera organisée autour de cet événement, avec cocktail et concert privé. N'y a t-il pas meilleur endroit pour passer un excellent moment en cette fin d'année ? On peut parier que celui-ci soit festif et intéressant. Une soirée qui devrait être le rendez-vous de toute l'intelligencia de la mode parisienne.
Larissa Hofmann chez Viva
Larissa Hofmann nous vient d'Allemagne, de Roth plus précisement, ou elle a été découverte par son agence mère, "The Spécial". Cette étudiante des Beaux-Arts de Berlin n'était pas vraiment tentée par l'aventure du mannequinat, même si de nombreuses personnes lui en avait déjà soufflé l'idée. Un scout lui explique, cependant, ce qu'elle peut tirer de ce métier singulier. Un job qui peut être un tremplin, voir un accélérateur de vie. Ce dernier lui offre un vol pour Paris. Juste pour voir. Elle réfléchie trois mois avant d'accepter cette proposition. Possédant une grace naturelle, elle enchante de suite l'équipe de l'agence Viva. Un véritable don de séduction s'opère des deux cotés. L'essai devient rapidement concluant. Et, se transforme en véritable carrière.
 
Avec une mode avant-gardiste et une Aura maison sans faille, l'année 2014 a été pour la maison Prada un peu moins fructueuse que les années précédentes. Bien évidemment ne doit-on pas relativiser légèrement ces propos quand on connaît un Chiffre d'Affaires annuel virevoltant autour des 2 552 milliards d'Euros. Néanmoins, si les bénéfices demeurent toujours au rendez-vous, ces derniers ont, cependant, régressé de 27,6 %, soit une perte nette, se chiffrant lors des neuf derniers mois au alentour des 319 millions d'euros. Une petite alerte qui, dans l'ensemble, permet à la maison Prada de bien tirer son épingle du jeu.
 
 
Novembre 2014
 
 

Quelle étrange couverture que ce Vogue Japon du mois de Novembre. Avec des couvertures formatées aux fonds blancs et aux poses Mannequin, avec plan américain, je reste assez surpris par ce choix de Une, qui demeure radicalement différentes des précédentes. Un numéro Spécial mis en images par le non moins illustre Mario Testino. Une micro-série Mode grimant Miranda Kerr en Gheisa contemporaine ou en Japonaise Kawai. Un mélange de pièces traditionnelles se ponctuent de quelques hits de la saison : Robe Bleue éléctrique en cuir de Gucci; Trench imprimés floraux de Burberry...

Retour sur l'australienne Miranda Kerr
Miranda Kerr est reconnue, en prime abord, pour être un des "Angels" de la Dream Team de la marque de sous-vêtements américain Victoria's Secret, mondialement connu pour ses défilés incroyablement sexy. Néanmoins, depuis ce succès, les portes plutôt fermées de l'univers de la mode se sont ouvertes. On a pu l'apercevoir sur divers supports éditoriaux prestigieux tels que les magazines Vogue Italie par Steven Meisel; V Usa par Willy Vanderperre et Sebastain Faena; Harper's Bazaar Usa par Terry Richardson; British Vogue par Alasdair McLellan; Harper's Bazaar Uk par Michelangelo Di Battista, Alexi Lubomirski ou Giampaolo Sgura; Vogue Australie par Miguel Reveriego ou Nicole Bentley; Harper's Bazaar Australien par Simon Lekias; Vogue Japon par David Mushegain; Vogue Russe par Willy Vanderperre; ainsi que le non moins fameux calendrier Pirelli 2010 par Terry Richardson. Toutefois, c'est en décrochant les campagnes publicitaires Prada et Jil Sander Automne/Hiver 2010/2011 que Miranda a pu assoir une image plus pointue.
 
Kendall Jenner, demi-sœur de Kim Kardashian, vient de signer un contrat cosmétique avec la firme américaine Estée Lauder. Une grande surprise pour Kendall qui vient de débuter sa carrière internationale, lors de la Fashion-Week Automne/Hiver 2014/2015. Même si Kendall avait déjà eu quelques expériences en tant que mannequin, elle n'imaginait pas atteindre si rapidement le firmament de la consécration. Un contrat cosmétique apparait toujours comme une reconnaissance personnelle, tout en restant une finalité pour tout modèle qui se respecte. Kendall Jenner avoue être ravie de rejoindre cette Dream Team composée de Constance Jablonski, Joan Smalls, Liu Wen et Arizona Muse. Une beauté piquante et féline qui pourra être facilement mise au service des rouges à lèvres et fonds de teint. Quant à la société Estée Lauder, elle reconnait que le renom familiale et le nombre de "Followers" de Miss Jenner a quand même pesé dans la balance du choix final de cette nouvelle égérie. Avec plus de 33 millions de followers (Plus de 16 millions sur Instagram, plus de 9 millions sur Twitter et plus de 7 millions sur Facebook), Miss Jenner a acquis un pouvoir d'influence des plus conséquents. Un choix judicieux et stratégique de la part de la maison Estée Lauder quand on connait l'importance actuelle des Réseaux Sociaux, notamment au niveau de la stratégie de promotion d'une marque.
Dolce&Gabbana Automne/Hiver 2014/2015
Le duo Dolce & Gabbana nous entraine, cette fois, vers un récit qui pourrait être tiré d'un conte d'Andersen, par exemple. L'histoire probable d'une jeune fille, perdue dans une forêt sombre et glaciale, qui sortirait de ses tiroirs des effets précieux pour affronter les intempéries de saison. Une sorte de princesse égarée. Toutefois, chez Dolce & Gabbana, la vision de la femme se définit clairement par celle qui porte la culotte. Celle qui décide. Celle qui dirige. Celle qui a le dernier mot. Tout en revendiquant ses facettes hyper féminine et séductrice. Ce n'est pas une femme fragile qui se laisse mener par le bout du nez par la gente masculine. Une dualité qui reste toujours très visible lors de leurs présentations. Toutefois, cette fois-ci, on s'approche plus des princesses innocentes que des séductrices siciliennes. Une certaine fragilité émane du podium. Et, c'est sensibilité précise, n'est pas là pour me déplaire. Mais, mon imagination, un peu trop fertile à mon goût, me ramène rapidement vers ce grand chêne dégarni. Le top russe, Sasha Luss, ouvre le défilé avec un manteau, en laine chocolat, brodé de grands motifs floraux naïfs. Un look qui dégage ce faux-semblant qui me remémore, d'un coup, les manteaux de jeunes enfants. Toutefois, l'apparition de cagoules métalliques laisse, rapidement, place à une facette moins tendre. Adieux l'enfance. Vive la belligérance. Et, cela est d'autant plus fort quand elles sont édifiées à partir de côte de maille. Elles entourent certaines têtes, affichant clairement une référence historique aux preux chevaliers du moyen âge. Toutefois, pas facile à enfiler quand ces dernières peuvent peser 2 kilos. Mais, glamour quand elles se habillent de Strass Diamant. Les imprimés se dessinent de clés géantes. Un clin d'œil aux ceintures de chasteté des dames de cours ? Qui sait. On voit ce que l'on a envie de discerner. Les broderies d'oiseaux intègrent de nombreuses pièces vestimentaires. Elles sont construites tel un "patchwork". Celles-ci investissent cabans, vestes ou longs manteaux. Un pull, pouvant faire office de micro-robe, s'imprègne d'un cygne blanc majestueux. Un autre de couleur gris Orage, surmontée d'une Chouette Hulotte, s'enfile sur un leggins gris foncé. Parfait pour apporter un peu d'originalité à un look trop classique. De longues robes sages se parent de magnifiques parements floraux, dignes de tapisseries ou d'herbiers du Moyen-âge. C'est selon. Un travail graphique vraiment captivant. Les robes demeurent cependant longues telles celles des Gentes dames. La taille se fait haute, apportant légèreté à l'ensemble de la silhouette. On ne peut nier que le Duo milanais s'est inspiré des costumes du Moyen-âge pour cette collection Automne/Hiver 2014/2015. On recouvre, aussi, cette dualité permanente entre touches baroques et modernes. Une mode toujours riche en détails et en colifichets. Certains looks tendent à des accoutrements de théâtre. Toutefois, avec ouverture d'esprit et sens du style, ils peuvent égayer un vestiaire fade pour en créer un plus fantasque.
 

Dolce&Gabbana

Automne/Hiver

2014/2015

Condé Nast condamné à verser 5,8 millions de Dollars
Les éditions Condé Nast viennent d'être éclaboussées par une affaire plutôt dérangeante. Un collectif d'anciens stagiaires avaient déposé plainte contre le groupe de presse américain (Vogue, Vanity Fair, The New-Yorker), en juin 2013, au motif que ce dernier n'aurait pas respecté la législation du travail. Tout simplement, en ne les rémunérant guère ou bien une peccadille. Par exemple, pour avoir travaillé tout un Eté au New-Yorker, un stagiaire s'est vu offert la modique somme de 300 à 500 dollars. Condamné à verser 5,8 millions de dollars par la cours de justice (environ 4.6 millions d'euros), le groupe américain s'éloigne un tantinet du fameux Art de vivre qu'il vante dans certains de ses magazines comme Vogue, Glamour ou W. Cette somme conséquente sera redistribuée à plus de sept-mille-cinq-cent stagiaires qui ont "besogné" pour le groupe américain, depuis 2007. Soit une rétribution s'échelonnant entre 700 dollars à 1 900 dollars, selon la durée du stage. Un accord permettant au Groupe Condé Nast d'échapper à un procès au tribunal de New-York. Même si ce phénomène ne reste pas nouveau, on peut s'interroger sur l'intérêt qu'un tel groupe de renom avait à gagner en rétribuant, par exemple, un stagiaire à hauteur de 1 dollars de l'heure (W magazine) ? Alors qu'il est prêt à accepter que certains magazines dépensent plus de 200 000 dollars pour un shooting de mode. Une décision qui devrait faire mettre en garde d'autres acteurs du monde de la presse mais aussi du secteur du luxe qui exploitent encore gracieusement le filon du stagiaire à moindre frais.
Gigi Hadid chez IMG
Carine Roitfeld flashe sur le composite de cette jeune américaine et n'hésite pas à l'entrainer sur les chemins de la gloire. Elle lui offre la Une du CR Fashion Book N°4, photographiée par le talentueux Bruce Weber. Puis, elle la fait poser pour les différentes éditions du magazine Harper's Bazaar. La consécration s'achèvant par la campagne publicitaire Tom Ford Automne/Hiver 2014/2015 ou elle défend, à la fois, les lignes prêt-à-porter et cosmétiques. Grâce à Carine Roitfeld, les contrats et jobs s'enchainent à une vitesse incroyable. "Carine Roitfeld a été ma supportrice Number One. Sans elle, je ne serais pas là. Elle s'est vraiment obstinée à me faire progresser. Je suis tellement reconnaissante de l'avoir rencontrée". On ne peut nier que la grande force Carine Roitfeld est de repérer, avant tout le monde, les modèles qui feront les "Unes" de demain. Etre sous le giron de Madame Roitfeld demeure pour Gigi Hadid une chance merveilleuse.
Arrivée de Johnny Coca chez Mulberry
La valse des designers continuent. Après Peter Copping qui a quitté Nina Ricci pour poursuivre l'œuvre stylistique d'Oscar de la Renta ; Puis, Guillaume Henri débauché de Carven pour reprendre le poste de Peter Copping chez Nina Ricci ; c'est au tour de Johnny Coca, responsable du design des accessoires de la maison Céline (Maroquinerie, chaussures, sacs, bijoux et Solaires), de reprendre les rênes du design de la maison britannique Mulberry. Après le départ d'Emma Hill, en 2013, ce dernier aura la tâche enviable de relancer Prêt-à-porter et accessoires vers des bénéfices, qui sont actuellement en berne. Depuis plus d'une année, la maison britannique connait crise interne due à la diminution de sa rentabilité, suite au malheureux repositionnement stratégique de la marque. Celui-ci a totalement échoué, en grande partie grâce à l'ex PDG français, Bruno Guillon, qui avait souhaité rehausser le prix de toute la gamme Maroquinerie. Sauf que les fidèles clients n'ont pas suivis ce choix stratégique et n'ont surtout pas compris ce repositionnement pour une ligne de sacs qui n'avait pas changé d'une once. Conséquence : un chiffre d'affaires annuel qui s'en est fortement ressenti. Afin de mettre fin à cette hémorragie infernale, Johnny Coca devra absolument renouer avec le succès passé, en revalorisant la ligne d'accessoires ainsi que le Prêt-à-porter afin de remettre Mulberry sur les rails de la croissance. Attendu en Juillet 2014, sa nomination a déjà engendré la hausse de actions maison en bourse, tout en rassurant investisseurs et actionnaires.
 

Une simple cravatte en soie Outremer faisant office de deshabillé nocture semble être une fantaisie que l'on peut largement ratifier en couverture du magazine Lui. Une idée chipée, à coup sûr, à la présentation Prada Automne/Hiver 2014/2015. L'élément phare et fort de la saison. Toutefois, quand Alessandra Ambrosio s'enroule de ce lien soyeux, en prenant une pose langoureuse et sensuelle, on se demande pourquoi on ne porterait pas tous la Cravatte à la manière d'Alessandra. Avec ce corps musclé et lègérement ambré, cette brésilienne envoie une dose de lascivité qui n'est pas pour nous déplaire. Raghhhhhhhh

Retour sur la brésilienne Alessandra Ambrosio
Alessandra Ambrossio, brésilienne de naissance, n'est pas une débutante dans le mannequinat. Née le 11 avril 1981 à Erechim, elle arpente les podiums depuis l'âge de 14 ans. En 1996, elle est repérée par l'agence Elite qui lui fait signer son premier contrat. Son charme latin-félin fait mouche et plaît énormément. Alessandra apparaît rapidement comme une fille "banquable". Son corps ultra-ferme, volupteux et athlétique l'oriente plutôt vers des clients comme Victoria's Secrets ou Sport Illustrated. Des marques de sous-vêtements ou des magazines de maillots de bain. Bref, des clients rapportant énormement d'argent ; mais peut-être un peu moins "Mode" et "Prestigieux". Néanmoins, Alessandra devient "vite fait bien fait" l'un des mannequins les mieux payés, et serait, selon le magazine américain Forbes, le cinquième mannequin le mieux payé au monde, avec 6 millions d'euros par année.
Disparition du photographe David Armstrong
Atteint d'un cancer du foie, le photographe David Armstrong nous s'en est allé la semaine dernière, alors qu'il n'était âgé seulement de 60 ans. Né à Arlington, dans le Massachussetts, ce portraitiste de talent savait jouer de la lumière. D'un clic, il mettait en valeur ses modèles avec brio, notamment ses modèles masculins. Une douceur certaine transparaissait de ses visuels de jeunes éphèbes, un peu comme David Hamilton pour les ingénues ou "jeunes filles en Fleurs". Il n'y a jamais de connotation sexuelle flagrante, mais juste une sensualité masculine tout en finesse. Une certaine poésie se dégageait même de ses clichés lorsqu'il rajoutait un détail stylistique comme un chapeau "Haut de forme" ou un couvre-chef "à la manière de Polichinelle". Aussi, ils savaient tirer le meilleur parti de ses proches et amis. Ses photographies Noir & Blanc étaient souvent acclamées par la critique. Au-delà de sa passion pour le genre humain, il avait une inclination particulière à fixer sur pellicules les paysages sauvages et urbains. Une autre corde à son arc qui contrastait, tout particulièrement, avec ses portraits intimistes. Membre des Cinq de Boston qui rassemble un groupe de photographes à l'esthétique singulière (Nan Goldin, Mark Morrisroe, Philip-Lorca diCorcia et Jack Pierson), son travail photographique avait été publié dans de nombreux magazines de mode telles que les éditions Condé Nast (Vogue, L'Uomo Vogue), Self-Service, Another Man ou Arena Homme +. Au-delà de ses proches, New-York le regrettera ainsi que l'ensemble du monde de la mode.
Lanvin Automne/Hiver 2014/2015 par Albert Elbaz
Albert Elbaz aime mettre en lumière ses présentations. Ce n'est pas pour rien qu'il expérimente à chaque fois une ambiance différente, propice à illuminer ses vêtements. Ainsi, des halos de lumières cinématographiques inondent le podium pour cet Automne/Hiver 2014/2015. Au sein de l'école des Beaux-Arts, l'atmosphère tamisée se prête, tout particulièrement, au Mood "Elbazien". Ce que l'on remarque, en prime abord, ce sont ces grandes capelines et chapeaux oblongs qui couvrent le visage d'un certain nombre de mannequins. De suite, un élan référentiel me fait penser aux silhouettes désincarnées des designers japonais tels que Yojhi Yamamoto. Pourtant, l'allusion peut s'arrêter là. Les lignes d'Albert restent, sans se méprendre, reconnaissable dès le premier coup d'œil. Nonobstant, un constat me taraude l'esprit. Pour un couturier dont la palette "colorielle" reste souvent féerique, pourquoi cette collection apparait-elle si sombre ? Si obscur ? Une Ode à la petite robe noire ? Pas si sur. Toutefois, on ne pourrait guère faire mieux. A l'interrogation de Mademoiselle Agnès, lors des 30 ans de son émission "Habillée pour", cette dernière lui demandait s'il était heureux. Il lui répondu : "Non". Peut-être est-ce là l'éclaircissement d'une présentation aussi austère. Monsieur Albert Elbaz serait-il désenchanté ? Je ne le lui souhaite pas. Au delà de ces veines considérations, la silhouette Lanvin demeure fluide, même si le Noir reste l'invariante constante. Une couleur qui, cependant, sublime les coupes et constructions contemporaines de chaque look. Également, Albert Elbaz reste l'un des maitres incontestés pour couper, déséquilibrer, déstructurer et désorganiser une silhouette. La jupe se fait asymétrique, même en dessous du genou. Les volants apparaissent en cascade, sur un simple bustier. D'interminables robes s'élaborent avec du cuir souple ou un simili de satin laqué. Quelques pièces se parent de couleurs neigeuses. Voire une pointe de Gris. Ce sera tout. Des parements de fourrure investissent des manches, des épaules ou se nouent en écharpe autour d'un buste étriqué. Pour le soir, deux robes en satin de soie Anthracite se bordent de lès de guirlandes argentées. Enfin. Mon coup de cœur va à cette robe "déshabillée" toute simple, de couleur Rose chair, qui transporte une note de gaieté dans cette présentation si ténébreuse.
 

Lanvin

Automne/Hiver

2014/2015

Kim Kardashian, ou le goût prononcé pour la vulgarité médiatique
Elle l'a fait. Elle l'a fait. Oui, je vous le déclare solennellement : Kim l'a fait. Qui aurait pu imaginer un instant, qu'après sa couverture en robe de mariée pour le très chic Vogue Américain, au mois d'Avril 2014 (en compagnie de son mari Kanye West), que Kim Kardashian oserait poser postérieur à l'air, en Une du magazine New-Yorkais "Paper". Un excellent coup médiatique pour ce magazine Trendy. Toutefois, Anna Wintour doit vraiment voir rouge. Celle qui souhaitait se refaire une virginité éditoriale, a, à mon humble avis, bien tromper tout son petit monde. Miss Kardashian souhaite surtout faire parler d'elle et, n'hésite plus à sortir ses attributs physiques hors normes, afin de faire grimper sa côte "édito-financière". Faire gagner des millions de Dollars à la presse américaine, elle sait faire. Son fond de commerce, définit par un bon mixe entre chic/bling-bling et fausses provocations, se monnaiera par la suite à coup de millions de Dollars. Photographiée par Jean-Paul Goude, Kim Kardashian s'est laissée alpaguer de dos par le célèbre scénographe, laissant dévoiler son fameux fessier. Plus proéminent que jamais, ce dernier a été admiré par plus de 5 millions de visiteurs Unique sur le site Web du magazine. Et, cela en 30 heures à peine. Du jamais vu. Morale de l'histoire, il n'y a jamais mieux que le cul pour faire vendre et attirer les foules.
Kate Grigoreva chez Oui
Originaire de Saint-Petersbourg, en Russie, Kate Grigoreva demeure toute nouvelle dans le milieu du mannequinat. Présente lors de la Fashion-Week Automne/Hiver 2014/2015 (Mars 2014), Kate obtient dès sa première saison la primeur de défiler pour dix-sept créateurs préstigieux. Ce n'est pas un nombre excessif quand on sait que certaines filles peuvent défiler pour une soixantaine de designers. Toutefois, Kate s'offre une semi-exclusivité pour Donna Karan dont elle ouvrira le show à New-York. Puis, poursuit sa progression sur Tory Burch, Oscar de La Renta et Ralph Lauren. En outre, en débarquant à Milan, elle décroche quatres des meilleurs shows : Gucci, Versace, Roberto Cavalli et Dolce & Gabbana. A Paris, elle continue sur sa lancée en promenant sa silhouette élancée sur Barbara Bui, Isabel Marant, Viktor & Rolf, Celine, Givenchy, Stella McCartney, Giambattista, Elie Saab et Alexander McQueen. Au mois de Novembre 2014, avec ses deux couvertures pour le Vogue Russie par Patrick Demarchelier et Numéro France par Billy Kidd, on peut penser que Kate Grigoreva va augmenter sa visibilité et va demeurer dans le collimateur des directeurs de casting des magazines et agences de publicités. Une fille à suivre
Gisèle Bundchen, Number One pour la maison Chanel
Après la campagne publicitaire pour la ligne de cosmétique "Chanel, les beiges" par Peter Lindbergh ; Puis, égérie du mythique parfum N°5 par Patrick Demarchelier et filmé par Baz Luhrmann, la brésilienne Gisèle Bundchen devient la prochaine image de la campagne publicitaire Chanel prêt-à-porter Printemps/Eté 2015. Shootée à Paris, par Karl Lagerfeld, au sein du Jardin du Luxembourg ainsi que dans un appartement Haussmannien, Gisèle a totalement revisité, avec brio, cette collection ultra colorée dont certaines pièces seront les hits vestimentaires de la saison prochaine. Les visuels seront visibles dans la presse, dès Février 2015.
 

Le magazine Vogue Allemand célèbre, en ce mois de Novembre, l'un des mannequins incontournables des années quatre-vingt-dix : la sculpturale Nadja Auermann. Avec un physique hors norme, et la quarantaine bien avancée, Nadja projette toujours cette energie bienveillante. Dans la série "Power of Style", réalisée par le duo Luigi + Iango, on recouvre l'image d'une femme forte et dominatrice. Avec un potentiel sexuel tout de même assez affirmé. Qu'elle semble loin l'image léchée de cette mère de quatre enfants. Comme quoi la fantasmagorie ne semble pas seulement reservée à une tranche d'âge bien précise.
Viva Nadja.

Nadja Auermann, l'ange blond de Berlin
En 1993, elle se décolore les cheveux en blond platine et réalise un petit carré tout court. La" Auermannia" est lancée. Nadja poursuit son ascension en retravaillant pour Yves Saint-Laurent et Dolce&Gabbana, confortant ainsi sa position d'outsider. En septembre 1994, elle décroche, le même mois, les couvertures pour le Harper's Bazaar américain, le Vogue Usa et Vogue Uk. Un exploit puisqu'elle devient le seul mannequin à décrocher la Une de trois couvertures prestigieuses pour le même mois. La campagne Valentino s'ensuit. Peter Lindbergh et Arthur Elgort se laisse séduire par cette beauté froide, mais au combien sympathique. En 1994, son visage imprime les pages des magazines avec les campagnes Hermès, Valentino et Versace. Elle décroche la palme des plus longues jambes dans le Guinness des records (1m12). Nadja ne ce cessera de collaborer pour les meilleurs du métier pendant toutes la décennie 90. Elle travaille avec les plus grands photographes de mode : Richard Avedon, Irving Penn, Helmut Newton, Herb Ritts, Steven Meisel, Patrick Demarchelier, Mario Testino, Steven Klein, Mario Sorrenti, Inez van Lamsweerde et Vinoodh Matadin, Paolo Roversi, Juergen Teller... Elle décrochera plus une centaine de couvertures de magazines allant du Vogue Américain, British Vogue, Vogue Paris, Vogue Italie, Vogue Allemagne, W, Esquire, Harper's Bazaar ou i-D. Sans compter les nombreux défilés comptant, en autre, Yves Saint-Laurent, Karl Lagerfeld, Valentino, Dolce&Gabbana, Versace, Jean Paul Gaultier ou Vivienne Westwood. Ses principales campagnes publicitaires se résument à Prada (1992); Yves Saint Laurent (1992, 1993); Dolce & Gabbana (1992, 1993); Jean Paul Gaultier (1992, 1997); Versace (1994); Karl Lagerfeld (1994, 2004); Joop! (1995); Christian Dior (1997); Valentino (1997, 2004); Chanel (2004); Hermès (2004); Blumarine (2005); Pomellato (2009)…
Chanel se sépare de Bourjois
La maison Chanel se sépare de la marque de cosmétique grand public Bourjois. "Pas assez luxe" pour la marque élitiste, dont le chiffre d'affaires avoisinerait les 4,75 milliards d'Euros, en 2012. La marque Bourjois, créé par Joseph-Albert Ponsin, en 1863, avait été prescriptrice dans son domaine, notamment en inventant le fard cuit. En 1898, cette société fut rachetée par Ernest Wertheimer. A cette époque, la maison Chanel n'existait pas encore. Toutefois, l'illustre ancêtre des propriétaires de la maison aux deux C entrelacés, déploiera à merveille la marque Bourjois en lui apportant un rayonnement international. C'est, donc, une longue histoire familiale, de plus d'un siècle, qui s'achève entre ces deux maisons. Si les négociations demeurent scellées entre la maison de luxe française et la marque américaine Coty, cette dernière est loin d'être novice dans son domaine. Crée en 1904, cette dernière regroupe les licences parfums pour des maisons prestigieuses comme Balenciaga, Bottega Veneta, Cerruti, Calvin Klein, Chloé, Marc Jacobs, Roberto Cavalli, Vera Wang ou Vivienne Westwood. Une autre branche développe des parfums pour les stars comme Lady Gaga, Jennifer Lopez, Céline Dion, Beyonce ou Kylie Minogue. Mais, elle possède aussi des cosmétiques comme Rimmel, Lancaster ou les vernis hyper tendance, O.P.I. Avec un chiffre d'affaires avoisinant les 4,6 milliards de dollars, on peut être assuré que Bourjois sera entre de bonnes mains. Présente seulement dans 50 pays, elle devrait bénéficier de la force de frappe du groupe Coty (présent dans plus de 130 pays), pour accroître et développer de nouveaux marchés. De source sure, quelques points importants ont été abordés lors de cette transaction, notamment l'entrée de Chanel au sein du capital de Coty (à hauteur de 15 millions d'actions). Ce qui devrait faire progresser la côte de Bourjois, à hauteur de 190 millions d'Euros. C'est la fin d'une longue histoire entre les deux maisons mais des liens resteront toutefois indéfectibles lors de la signature définitive entre les deux groupes.
Chanel Automne/Hiver 2014/2015 par Karl Lagerfeld
L'incroyable Supermarché imaginé par Karl Lagerfeld lors de la présentation Automne/Hiver 2014/2015 n'aurait pas pu prendre vie sous l'égide d'un autre créateur. Seul l'esprit délicieusement exubérant du prolifique Karl pouvait faire sortir de terre ce décor hallucinant. Presque un mirage sous les verrières du grand palais. Des produits par milliers s'étalent sous les yeux ébahis des invités. Avec beaucoup d'humour sur le design et l'appellation des produits : "Boite a bobos de Coco", "Farine de blé, voile de froment T53, 5KL", "La madeleine de Chanel", "Biscuits sablés au beurre", "Crêpes de dentelle", " Coco Flakes, The original Corn Flakes by Chanel", "Biscocottes", "Coco Rico", "Mimi Molette", "Lait Crémeuh", "Pasta Lion N°7, 2KL", etc... D'énormes affiches interpellent le chaland avec des hausses significatives de tarifs sur des produits spécifiques : "+20% tout de suite sur Léonis", "+30% tout de suite sur la mousse Boy", "+30% tout de suite sur la mousse Boy". Que de bonnes affaires à faire finalement. Des annonces avertissent le Coco Client des promotions immédiates comme les + 50% sur les matelas Dodo, le matelas de Coco. On adore. L'humour s'imprègne sur l'ensemble du set et l'on perçoit les invités sourire au coin de chaque rayon avant même le début du show. Des petites affiches comme "Epicerie Fine sur Place et prête à Porter" ou "Un grand magasin pour un grand Palais" donnent l'envie irrémédiable d'aller faire ses emplettes dans ce Shopping Center Chanel. C'est le Coco-Top Foufou, Cara Delevingne, qui emprunte la première les allées de ce centre commercial unique. Une allure fitness se dégage de suite. Un leggins en tweed et cachemire rose bonbon. Un pull col roulé, limite brassière, qui dégage le nombril. Le tout surmonté d'un grand manteau en Tweed chiné et des baskets irisées. Ces dernières s'affichent dans des couleurs acidulées et n'hésitent pas à mélanger différents matières (Tweed, Cuir, Caoutchouc et Laine). Sous le coup de crayon de Karl, la basket s'étire pour devenir bottes, genoux compris. Les micros chaines s'enroulent autour des certaines tailles afin de concéder un rendu plus "Coco-Girls". Karl a réussi à mettre en exergue les "alvéoles ou trous" sur certains vêtements, dénotant ainsi d'une l'allure Chanel moins "propret". Il ne faut pas que la Coco Girl ait l'image d'une fille trop fortunée... Le sac 2.55 s'emballe dans une barquette enroulée de film plastique. Ou s'invente panier avec les fameuses chaines tressées en cuir. Clin d'œil à la grande distribution. Le tailleur Pantalon se moule comme une deuxième peau comme sur Krémi. La veste peut prendre la forme d'un boléro que l'on additionne d'une large ceinture gainante en tweed comme sur Ondria Hardin. La taille reste marquée véhiculant un maintien certain à la silhouette. Un couple fait son apparition avec d'énormes sacs Chanel. Une vision improbable de la femme Chanel. Une présentation construite autour d'un esprit sportif et sports wear. Une collection flamboyante ou toute la gamme Pantone demeure usitée. Mais le mieux reste à la voir de suite en vidéo.
 

Chanel

Automne/Hiver

2014/2015

Les couvertures à retenir au mois de novembre 2014
Adriana Lima pour Vogue Paris ; Natalia Vodianova pour Vogue Usa ; Taylor Swift pour Vogue Grande-Bretagne ; Carolyn Murphy pour Vogue Italie ; Miranda Kerr pour Vogue Japon ; Nadja Auermann pour Vogue Allemagne ; Alessandra Ambrosio, Edita Vilkeviciute et Kati Nescher pour Vogue Espagne ; Anya Lyagoshina, Dasha Gold et Kate Grigorieva pour Vogue Russie ; Liu Wen pour Vogue Chine ; Aline Weber et Amanda Wellsh pour Vogue Brésil ; Cato Van Ee pour Vogue Hollande ; Rosie Huntington-Whiteley pour Vogue Mexico ; Claudia Schiffer, Naomi Campbell et Eva Herzigova pour Vogue Turquie ; Blake Lively pour Vogue Australie ; Missy Rayder pour Vogue Ukraine ; Rita Ora pour Teen Vogue ; Kate Grigorieva pour Numéro France ; Jessica Stam pour Numéro Russie ; Maggie Rizer pour Numéro Tokyo; pour W Usa ; Brie Larson, Elizabeth Banks, Gugu Mbatha-Raw, Jennifer Garner, Jessica Lange, Tina Fey et Zoe Saldana pour Elle Usa ; Anne Hathaway pour Elle Uk ; Anne Hathaway pour Harper's Bazaar Usa ; Jessica Chastain pour Harper's Bazaar Uk ; Sasha Pivovarova pour I-D Magazine ; Marie-Amélie Sauvé et Charlotte Gainsbourg pour Self-Service ; Kerry Washington pour Allure Usa ; Maryna Linchuk pour Allure Russie ; Natasa Vojnovic pour Amica Italie ; Gertrud Hegelund pour Marie-Claire Italie ; Alessandra Ambrosio pour Lui magazine ; Aymeline Valade pour Marie-Claire France.
Manuela Frey chez Elite
Née en 1996, à Brugg, en Suisse, Manuela a toujours souhaité devenir modèle. Ayant achevé sa scolarité, elle s'engage dès l'âge de seize ans dans ce nouveau métier. Gagnante du concours Elite Model Look 2012 Suisse, puis troisième à la finale du concours Elite 2012 Monde, Manuela Frey réussit actuellement à se frayer un joli chemin dans le labyrinthe du mannequinat. Des yeux en amandes, de longs cheveux blonds, une taille réglementaire d'1m81, 85/64/95, des mensurations idéales qui lui permettent d'imposer rapidement sa silhouette oblongue au sein des différentes Fashion-Weeks. Avec l'aide de l'agence Elite, elle signe, dès sa première saison, une exclusivité pour le show Jil Sander Printemps/Eté 2013, puis pour Saint-Laurent par Hedi Slimane. N y a-t-il pas meilleur moyen pour débuter une carrière ?
Paul Andrew, vainqueur du CFDA/ Vogue Fashion Fund 2014
Le designer Paul Andrew vient de remporter le prix convoité 2014 décerné par le Council Fashion Designers of America/Vogue Fashion Fund. Un jury composé de sommité de la mode américaine se composant de Diane von Furstenberg, Anna Wintour, Andrew Rosen, Jenna Lyons, Ken Downing, Jeffrey Kalinsky, Reed Krakoff, Steven Kolb, Mark Holgate, Marcus Wainwright et David Neville. Un prix espéré puisqu'il permet d'empocher un chèque de 300 000 dollars pour l'heureux gagnant. La seconde place ayant été attribuée à Ryan Roche et Eva Zuckerman de la marque Eva Fehren, remportant un chèque de 100 000 dollars. C'est la britannique, Stella McCartney, qui a annoncé le nom du vainqueur parmi une liste de talentueux finalistes constitués de Brett Heyman d'Edie Parker; Wes Gordon; Grant Krajecki et Natalie Levy de Grey Ant; Daniel Corrigan et Jake Sargent de Simon Miller; Matthew Orley, Alex Orley et Samantha Orley d'Orley ; et, Tanya Taylor et Gigi Burris de Gigi Burris Millinery. Un nom à absolument retenir (Paul Andrew) quand on observe la liste préstigieuse des précédents vainqueurs : Dao-Yi Chow et Maxwell Osborne pour Public School, Greg Chait pour The Elder Statesman, Joseph Altuzarra pour Altuzarra , Billy Reid, Sophie Theallet, Alexander Wang, Rogan Gregory pour Rogan, Doo-Ri Chung pour Doo.Ri, John Whitledge, Sam Shipley, Josia Lamberto-Egan et Jeff Halmos pour Trovata, 3.1 Phillip Lim, Derek Lam, Eddie Borgo, Jennifer Meyer, Monique Péan, Patrik Ervell, Philip Crangi, Prabal Gurung, Rodarte, Thakoon, Thom Browne, et pour finir le duo Jack McCollough et Lazaro Hernandez pour Proenza Schouler.
 
 
Octobre 2014
 
 

Le magazine italien Amica du mois d'Octobre a décidé d'épurer sa couverture en clarifiant sa Une avec pour seul mot d'Ordre : "Prêt-à-Porter, Sfila l'elegansa".
Un chic qui s'incarne dans une robe sobre, de couleurs Fushia et Vert émeraude, que Raf Simons a designé pour la maison Dior. Le petit détail Mode s'inscrit, en haut de la cuisse,
via une broderie fleurie en Strass diamant qui s'ouvre delicatement. Une simplicité qui n'est pas pour me déplaire, surtout quand elle est portée par la gracieuse autrichienne, Iris Strubegger.

Retour sur le parcours d'Iris Strubegger chez Women
Née le 21 juillet 1984, Iris Strubegger est devenue une valeur sure du modeling international. En 2001, âgé de 17 ans, elle s'envole pour trois mois, à New-York, afin de poursuivre un programme d'échange étudiant. En marchant dans les rues New-Yorkaises, elle est alpaguée par un agent. N'étant pas américaine, celui-ci lui conseille vivement de dégoter une agence lors de son retour. Elle signera l'année suivante avec l'agence ELite. Sa première expérience dans le modeling s'effectuera pour la maison Calvin Klein. Elle défile pour le Prêt-à-Porter Printemps/Eté 2003. Une expérience sensationnelle qui la galvanise. En janvier 2003, Iris décroche sa première campagne publicitaire, en devenant l'image d'Armani Collezioni par Giorgio Armani. Toutefois, en 2003, après des débuts prometteurs, Iris décide de mettre entre parenthèses sa carrière pour se consacrer à ses études sur la "Télévision Digitale", à Salzburg.
 
Le couturier américain Oscar de la Renta nous a quitté, ce mercredi 20 octobre, à la suite d'une longue maladie. Agé de 82 ans, il avait débuté sa carrière dans les années 60. Ancien assistant de Cristobal Balenciaga, puis d'Antonio Castillo chez Lanvin, il avait été recruté par Elizabeth Arden pour lancer sa ligne de Prêt-à-porter. Toutefois, Oscar de la Renta avait souhaité monter sa propre maison de couture. Elle connaitra une renommée internationale. Ce dernier a toujours su garder un style classique et de bon ton. Son seul cheval de bataille était de mettre en valeur la Femme. Jamais, il ne la dénaturait mais toujours l'embellissait. Ses présentations flirtaient souvent avec la couture. De nombreux hommages sont venus saluer la carrière de ce couturier talentueux. Son futur remplaçant avait déjà été nommé avant son départ funeste. Peter Copping, qui avait la charge du style chez Nina Ricci, aura la lourde charge de reprendre le Flambeau d'un des derniers maîtres de la couture américaine. Sa première collection sera visible lors de la Fashion Week pour l'Automne/Hiver 2015/2016, au mois de février 2015.
Dior Automne/Hiver 2014/2015 par Raf Simons

La ligne est directrice. La ligne demeure ferme. La ligne reste énergique. Elle englobe, à elle seule, le concept qu'a édicté Raf Simons chez Dior pour cet Automne/Hiver 2014/2015. Des formes alliant courbes féminines avec découpes masculines. L'alliance des tissus précieux se conjuguent parfaitement avec des couleurs empreintes au vestiaire féminin. Des vêtements ultra-portables, sans "chichi", qui privilégient notamment les looks de Jour. Tous les premiers passages restent batis autour de tailleurs/pantalons qui s'allient avec de longs manteaux, pardessus, gilets ou chemises. Bref, une panoplie idéale pour une exécutive woman qui souhaiterait aller bosser avec élégance, sans que cette dernière ne soit trop voyante ou marquée. Adieu logos et syntagmes imprimés de la saison passée. N'y aurait-il pas un clin d'oeil inconscient à Madame Delphine Arnault, digne héritière du groupe LVMH ? Cela ne m'étonnerait guère. Les lacets apparaissent, cette saison, comme le détail fort et récurrent. Ils s'approprient de nombreuses silhouettes. On les aperçoit sur les robes et manteaux. Ils recouvrent l'attache en Croix, chère à la corseterie. Un excellent moyent de regalber la taille. Les manteaux s'accommodent de mini-jupes qui fusèlent la jambe à merveille comme sur les tops Maria Carla et Kinga Razjak. Certains ont les manches qui se finissent délicatement au niveau des encoignures. De longs gants, en cuir souple, viendront achever le look. L'allure générale s'instaure dans des jeux de tonalité éclatante : jaune moutarde, corail, rose Fuchsia, vert sapin, bleu nuit. Pour les looks sombres, on ajoutera une touche de couleur vive, en s'emparant d'une longue écharpe rouge/rose Fuchsia, d'un mini sac en croco jaune Mimosa ou d'une fourrure au tonalité piquante. Certaines vestes se destructurent par des asymétries en "spirale". Quelques robes "Girlie" débordent de gabardines classiques (Mina Cvetkovic et Ginta Lapina), dénotant d'une certaine audace pour celle qui osera s'approprier ce look précis. Les robes en satin Anthracite de Katy Nescher et d'Anna Ewers se la jouent très courtes pour une saison hivernale. La différence s'alternera entre l'option du "avec ou sans manches". C'est selon. Les robes "Color Block", fendues au niveau de la taille et, rebrodées d'une tige florale en Strass Diamant, demeurent un régal pour les yeux. Elles sont emplies de Peps, d'ingéniosité et de sensualité. Le choix des couleurs atteste du talent indéniable et unique de Raf Simons pour l'association des couleurs : Rose Fuchsia/Vert Pelouse, Jaune Mimosa/Rose Malabar, Bleu Outremer/Clémentine, Violine/Rose Chamallow. Des pièces maitresse pour le renouvellement de son dressing. Quelques looks dénotent par leur originalité telle la jupe doudoune asymétrique ou la robe matelassée Framboise de Kasia. Les escarpins hybrides valent, aussi, le détour avec leurs longs bouts pointus tel un couteau affuté. Un savant mélange entre stilettos sexy et chaussures de Running. Parfait pour un effet Podium. Dans l'ensemble, les silhouettes de cette collection demeurent dans une veine classique, voire intemporelle. Parfait pour la cliente Maison qui souhaite souvent du pur luxe, tout en s'attardant dans une certaine discrétion. En gardant, bien sûr, l'esprit Christian Dior.

 

Dior

Automne/Hiver

2014/2015

Les couvertures à retenir au mois d'Octobre 2014

Natasha Poly et sa fille pour Vogue Paris ; Reese Witherspoon pour Vogue Usa ; Rosamund Pike pour Vogue Grande-Bretagne ; Karlie Kloss, Lexi Boling, Sasha Pivovarova pour Vogue Italie ; Miranda Kerr pour Vogue Japon ; Natasha Poly pour Vogue Allemagne ; Emily DiDonato pour Vogue Espagne ; Karlie Kloss pour Vogue Russie ; Anna Ewers pour Vogue Chine ; Caroline Trentini pour Vogue Brésil ; Cameron Russell, Frankie Rayder, Guinevere Van Seenus, Irina Shayk, Karen Elson pour Vogue Mexico ; Natasha Poly pour Vogue Turquie ; Catherine McNeil pour Vogue Australie ; Hana Jirickova pour Vogue Ukraine ; Chloe Moretz pour Teen Vogue ; Amanda Wellsh pour Numéro France ; Hanne Gaby Odiele pour Numéro Russie ; Lindsey Wixson pour Numéro Tokyo; Anna Ewers, Daan van der Deen, Daria Werbowy, Karmen Pedaru, Kate Moss, Lara Stone, Maria Carla Boscono, Raquel Zimmermann, Riley Montana, Saskia de Brauw, Steve Milatos, Suvi Koponen pour W Usa ; Lorde pour Elle Usa ; Jennifer Lopez pour Elle Uk ; Katy Perry pour Harper's Bazaar Usa ; Claire Danes pour Harper's Bazaar Uk ; Sasha Pivovarova pour I-D Magazine ; Marie-Amélie Sauvé et Charlotte Gainsbourg pour Self-Service ; Cara Delevingne pour Allure Usa ; Lily Aldridge pour Allure Russie ; Iris Strubegger pour Amica Italie ; Erin Wasson pour Marie-Claire Italie ; Malgosia Bela pour Lui magazine ; Liya Kebede pour Marie-Claire France ;

Natalie Westling chez Elite
Un raz de marrée s'est abattu sur le monde du modeling avec l'arrivée de l'américaine Natalie Westling. Avec sa démarche de garçon manqué, sa passion pour le skateboard, ses longs cheveux rouge flamboyant, sa personnalité fonceuse, sa désinvolture naturelle, Natalie dénote radicalement des autres filles, souvent plus "Girlie". Etre mannequin n'apparaissait pas dans ses desseins proches. Loin de là. Cette jeune adolescente se préoccupait plus de ses études et sorties avec ses amies que de son apparence physique. Alors, être désirable pour le monde de la mode était le cadet de ses soucis. Pourtant, sa beauté singulière a fait mouche auprès des acteurs majeurs de la mode. Natalie a très vite préssenti les avantages qu'elle pouvait en retirer, ces derniers étant souvent enviés.Toujours entre deux vols internationaux, celle-ci n'arrête plus de voyager entre divers continents afin d'étendre sa présence dans la presse.
Londres Printemps/Eté 2015 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Antonio Berardi : Jo Molenaar - Burberry Prorsum : Malaika Firth - Christopher Kane : Willy Morsch et Eilika Meckbach - Daks : Larissa Hofmann - Erdem : Annely Bouma - Giles : Edie Campbell - House of Holland : Matilda Lowther - Issa : Gabriele Regesaite - Jonathan Saunders : Maartje Verhoef - Julien Macdonald : Dasha Denisenko - J.W. Anderson : Anna Grostina - Marios Schwab : Emily Astrup - Mary Katrantzou : Anne Catherine Lacroix - Matthew Williamson : Vittoria Ceretti - Paul Smith : Kat Hessen - Peter Pilotto : Olympia Campbell - Preen by Thornton Bregazzi : Olivia David - Richard Nicoll : Taylor Hill - Simone Rocha : Yana Shmaylova - Tom Ford : Lexi Boling - Topshop Unique : Cara Delevingne.
 

Avec sa nouvelle formule, L'Officiel de la Couture et de la Mode de Paris a souhaité mettre à l'honneur la mode britannique. Avec pour ouverture, Suki Waterhouse, sous l'oeil averti de Laurence Ellis, toute de Burberry vêtue. Nouveau Visage du Parfum Brit Rythm, Suki Waterhouse a gravit les échelons de la Mode plus rapidement que prévu. Telle une furie, une année à peine lui a suffit pour se faire connaitre de la Planète. Suki est devenue une personnalité que l'on traque dans les tabloïds anglais. La faute à qui ? A Son petit ami, Bradley Cooper. Qui a dit que cela ne servait à rien de sortir avec des célébrités.

Suki Waterhouse, la nouvelle sensation britannique
Il est difficile de définir la jeune Suki Waterhouse au travers d'une identité propre. A la fois mannequin, fille de bonne famille, Karaté-Girl, it-girl, petite-amie de Bradley Cooper, elle navigue entre différents statuts qui lui conviennent à merveille. En outre, elle fait partie de ces nouvelles personnalités britanniques qui titillent la Une des magazines nationaux, voire People. Comme une Cara Delevingne ou une Georgia May Jagger dont elle est devenue très complice. Née dans une famille plutôt aisée (Son père étant chiturgien plastique, co-propriétaire de la clinique privée "Waterhouse Young Clinic"), Suki a grandit dans un univers plutôt protégé et bourgeois. Repérée dans un bar, à l'âge de seize ans, elle débute une carrière de mannequin, en 2010. Toutefois, elle devra patienter la fin de l'année 2012 pour connaitre des retombées positives. La presse féminine britannique la soutient et, apprécie sa jolie frimousse, savant mélange entre le mannequin Keke Lindgard et l'actrice Anna Paquin. les magazines Tatler, Elle Uk, Love Magazine ou Sunday Times Style la font poser régulièrement dans leurs pages respectives avec l'aide de photographes réputés comme Marc Hom, Angelo Penetta, David Vasiljevic ou John Akehurst. Suki se construit, alors, un book et une image de fille Trendy. A l'affiche de la campagne publicitaire Burbery Automne/Hiver 2014/2015 au côté de Cara delevingne et Malaika Firth, Suki Waterhouse devient aussi l'ambassadrice de la ligne Burberry Cosmétique. On peut suivre ses pérégrinations au travers de son Instagram.
Paris Printemps/Eté 2015 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Acné Studios : Djura Siebenga - A.F. Vandervorst : Vivienne Rohner - Akris : Elisabeth Erm - Alexander McQueen : Julia Bergshoeff - Alexis Mabille : Julia Frauche - Andrew GN : Eliza Hartmann - Ann Demeulemeester : Pauline Van der Cruysse - Anthony Vaccarello : Mica Arganaraz - Balenciaga : Sunniva Wahl - Balmain : Riley Montana - Barbara Bui : Rose Smith - Carven : Alexandra Elizabeth Ljadov - Cédric Charlier : Gizele Oliveira - Céline : Taylor Nicole - Chanel : Cara Delevingne, Josephine Le Tutour, Léona Binx Walton et Melina Gesto - Chloé : Sanne Vloet - Christian Dior : Adrienne Jüliger - Damir Doma : Franzi Mueller - Dries van Noten : Hanne Gaby Odiele - Elie Saab : Vanessa Axente - Emmanuel Ungaro : Carolin Loosen - Esteban Cortazar : Hanne Gaby Odiele - Giambattista Valli : Aneta Pajak - Givenchy : Sarah Brannon - Guy Laroche : Diana Moldovan - Haider Ackermann : Julia Nobis - Hermès : Ine Neefs – Iris van Herpen : Mina Cvetkovic - Isabel Marant : Ine Neefs - Jean-Paul Gaultier : Anmari Botha - John Galliano : Janice Alida - Julien David : Jane Grybennikova - Kenzo : Léona Binx Walton - Lanvin : Violetta Sanchez - Léonard : Anastasia Lagune - Loewe : Julia Nobis - Louis Vuitton : Jean Campbell - Maison Martin Margiela : Caroline Farneman - Manish Arora : Nova Malanova - Maxime Simoens : Elisabeth Erm - Miu Miu : Mica Arganaraz - Nina Ricci : Anna Ewers - Paul&Joe : Lindsey Wixson - Rick Owens : Kasia Jujeczka - Rochas : Kinga Rajzak - Roland Mouret : Yumi Lambert - Sacai : Maartje Verhoef - Saint Laurent : Kiki Willems - Sonia Rykiel : Georgia May Jagger - Stella McCartney : Kate Grigorieva - Undercover : Nova Malanova - Valentin Yudashkin : Julia Frauche - Valentino : Yana Van Ginneken - Veronique Leroy : Kremi Otashliyska - Viktor&Rolf : Anine Van Velzen - Vionnet : Alexandra Elizabeth Ljadov - Zadig&Voltaire : Jade de Lavareille -
Alexander McQueen Automne/Hiver 2014/2015 par Sarah Burton
Une parcelle de lande perdue. Un petit chemin de traverse parsemé de mousses, lichens, pierres et rochers circulant tout autour d'un parterre de " modeux " trié sur le volet. Un petit coin de rocailles arides éloigné, apparemment, de toute présence humaine. Un paysage qui pourrait être un morceau d'Ecosse, terre regrettée de l'ingénieux Alexander McQueen. Tel apparaît le décor souhaité par Sarah Burton, la digne héritière. A contrario de ce paysage naturel épuré, l'allure McQueen semble outrancièrement riche tant au niveau stylistique qu'au niveau des matières usitées. Le look des filles restent toujours un délice d'inventivité. Même si ces looks demeurent atypiques, on apprécie cette débauche de créativité qui contraste avec les looks Nude et minimalisme d'une grande partie des présentations actuelles. Ici, le minimalisme reste banni. Et, c'est tant mieux. Ici, on ose les apparences poussées à l'extrême. Les filles naissent presque extra-terrestres. Les coiffures s'inscrivent dans une tresse serpentine qui enserre le sommet du crane. Seules deux longues mèches de cheveux laissent apparaitre un simili souffle de vie. Pâlottes et blafardes, la femme McQueen peut compter sur son énorme manteau en fourrure "Singe" Anthracite pour s'immuniser d'un vent glacial. Ouf. On est sauvé. Certaines pièces feront presque passer celle qui l'enfilera pour une bête sauvage. La fourrure demeure la matière Star de ce défilé. Elle se fait aérienne et duveteuse, notamment lors du passage de Julia Nobis. Une facette Gothique est à percevoir avec les bottes lacées jusqu'à mi-cuisses. Les imprimés s'inscrivent dans une littérature en noir et blanc. De rares imprimés fleuries, plutôt sombres, type Liberty, investissent une cape ou un manteau. Ce sera tout. Cependant, la douceur des robes "Pyramide", en dentelle de coton, viennent contrebalancer cette noirceur ambiante. Des robes somptueuses alliant plumes de fourrure, avec un habile tricotage recouvrant la forme de flocons de neige. Un moment de grâce. De nombreuses pièces, cependant, restent de l'ordre du costume plus que d'une réelle utilité, au quotidien. Toutefois, des pulls aux Strass "Diamant", aux contours de soleils et d'étoiles, rendront les nuits hivernales plus magiques. De longues robes en mousseline de soie noires, rebrodées de micro-perles de jais, laissent apparaitre des décolletés savamment ajourés. C'est léger et aérien. Mais, comme toujours, d'autres enserrent la taille plus que de raison. Une silhouette peut-être d'un temps révolu. Mon coup de cœur se dessine autour de la dernière longue robe, peut-être chemise de nuit, en dentelle de soie blanche. Construite autour de formes triangulaires, descendant élégamment les unes sur les autres et laissant échapper une longue traine, elle parait d'une évanescence sans fin. Telle une vague légère dont le ressac serait sa trace. Une pièce qui s'incruste de soleils, de lunes et d'étoiles, symboles protecteurs divins. Seulement à enfiler pour celles qui se sentiront hors d'atteinte.
 

Alexander McQueen

Automne/Hiver

2014/2015

La maison Chanel défilera en Autriche
Après la chaleur écrasante de la ville de Dubai, au mois de mai dernier, la maison Chanel a opté pour une ville au climat plus rigoureux, mais tout de même chaleureux, sonnant au doux nom de Salzbourg. Un écrin Baroque pour présenter sa prochaine collection "Métiers d'Arts". La ville natale de Mozart accueillera les futures créations de Karl Lagerfeld qui, soyons sur, seront fortement inspirées par la mode locale. Peut-être tyrolienne ? Qui sait. Une manifestation qui reste un excellent moyen de remémorer le savoir-faire créatif des maisons spécialisées dans des domaines très pointus de la Mode parisienne. Des institutions, vivant de la Haute-Couture, dont Chanel préserve le savoir-faire en les rachetant. Un moyen de faire perdurer une expertise rare et précieuse. On peut compter parmi ce micro sérail : la maison Lesage, spécialiste en broderies ; idem pour l'atelier Montex ; le créateur florale Guillet ; Massaro, chausseur de la maison Chanel depuis le début ; les couvre-chefs de la maison Michel ; les filatures de cachemire de la maison Barrie ; le plumassier Lemarié ; les joailliers Desrues et Goossens. Une collection qui sera présentée, fin novembre, dans l'imposant palais de Schloss Leopoldskron.
Imaan Hammam chez Viva
Imaan Hamman n'a pas eu à patienter très longtemps afin d'atteindre le sommet du modeling international. En couverture du Vogue américain de Septembre 2014, entourée de huit autres Tops (Joan Smalls, Cara Delevingne, Karlie Kloss, Arizona Muse, Edie Campbell, Fei Fei Sun, Vanessa Axente et Andréea Diaconu), Imaan Hamman n'aurait pu rêver meilleur parcours que celui-ci. Prénommées "Insta-Girls", par la bible américaine de la Mode, cette jeune Hollandaise s'est rapidement démarquée et imposée auprès de ses consoeurs, par sa beauté métissée, tout en cultivant une personnalité pétillante, dynamique et fantaisiste. Née à Amsterdam, Imaan apparaît comme un mélange exotique entre deux cultures orientales : l'Egyptiennes et le Maroc.
 
Le retour du designer John Galliano est enfin confirmé au sein de la maison Martin Margiela. Une nouvelle plutôt inattendue mais qui réjouira une grande partie du milieu de la mode. Ce créatif hors pair avait dépoussiéré le Style Dior en quelques défilés à peine. Ce visionnaire avait réussit à développer des univers fantasques, originaux et extraordinaires, tout en insufflant une notoriété mondiale au bateau Phare du groupe LVMH. Toutefois, le scandale d'une certaine vidéo rattrapa bien vite le designer Star pour n'en faire qu'une bouchée. Du piédestal, Monsieur Galliano se retrouva rapidement plus bas que terre. Puis plus rien… Alors, n'est-il pas temps pour ce trublion de la mode de revenir sur le devant de la scène ? Son génie stylistique et imagination fertile devraient enflammer le style iconique de Martin Margiela, déjà haut en couleur. J'ai hâte de voir l'alliance de la patte Galliano chez l'énigmatique Martin Margiela. Cela promet de produire des étincelles de folies. Premier défilé, au mois de Janvier 2015, pour la couture.
 

Egérie des campagnes publicitaires Prêt-à-Porter des maisons Versace et Alexander Wang, visage du dernier parfum Balenciaga, Anna Ewers demeure la petite nouvelle que le gratin de la mode s'arrache. Elle s'offre aussi la couverture du dernier Vogue Chine, vêtue par Prada, de la tête au pied. Ne peut-on pas mieux faire pour devenir une future icône ? Certainement. Toutefois, un contrat cosmétique serait l'aboutissement final pour cette jeune allemande, dont les caractéristiques physiques oscillent entre les courbes généreuses de l'hollandaise Lara Stone et la muse de toutes une génération, Claudia Schiffer.

Retour sur le parcours d'Anna Ewers chez Women
Son allure dégingandée a été, de suite, repérée par le designer Alexander Wang. Ce dernier lui offre l'ouverture de son show Printemps/Eté 2014. Une place d'honneur qui lui vaut des confirmations immédiates sur d'autres cabines New-Yorkaises. Une présence un peu nonchalante, mêlée à l'image d'une jeune fille ingénue, permet de la différencier immédiatement de ses consœurs. Ayant déjà quelques belles séries Mode à son actif, tel que le Vogue Brésil, Anna étend son attraction physique au travers de nouveaux supports prestigieux tels que Vogue Paris, Vogue Grande-Bretagne, i-D Magazine ou W Usa. Repérée par Ashley Brokaw, casting Director de Prada, Anna pose langoureusement sur un transat, au côté d'Amanda Murphy et Cameron Russel, pour la campagne Cruise Prada Printemps/Été 2014. Une carte de visite non négligeable, lui permettant de faire circuler son composite plus facilement auprès des personnes influentes du métier.
Milan Printemps/Eté 2015 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Alberta Ferretti : Ine Neefs - Anteprima : Iana Godnia - Antonio Marras : Irina Kravchenko - Aquilano.Rimondi : Sabina Lobova - Blugirl : Annelot de Waal - Blumarine : Ondria Hardin - Bottega Veneta : Edie Campbell - Byblos : Milou Van Groesen - Costello Tagliapietra : Samantha Archibald - Costume National : Tanya Katysheva - Dolce & Gabbana : Irina Sharipova - Dsquared2 : Kate Grigorieva - Emilio Pucci : Natasha Poly - Emporio Armani : Dani Witt - Ermanno Scervino : Lindsey Wixson - Etro : Lexi Boling - Fausto Puglisi : Jamie Bochert - Fay : Anna Zanovello - Fendi : Cara Delevingne - Francesco Scognamiglio : Anna Ewers - Giorgio Armani : Manon Leloup - Gucci : Carolin Loosen - Iceberg : Kirstin Kragh Liljegren - Jil Sander : Lee Kelters - John Richmond : Maggie Jablonski - Just Cavalli : Marylou Moll - Marco De Vincenzo : Frances Coombe - Marni : Karolin Wolter - Max Mara : Roxy Kiscinska - Missoni : Julia Nobis - Moschino : Kirstin Kragh Liljegren - MSGM : Waleska Gorczevski - N°21 : Kirstin Kragh Liljegren - Philipp Plein : Kasimira Miller - Ports 1961 : Lily Donaldson - Prada : Gemma Ward - Roberto Cavalli : Lexi Boling - Salvatore Ferragamo : Amanda Murphy - Sportmax : Maartje Verhoef - Tod's : Margareth Made - Trussardi : Georgia Hilmer - Versace : Vanessa Moody -
Miu Miu Automne/Hiver 2014/2015 par Miuccia Prada
La collection Miu Miu adoucie notre Automne/Hiver, en allant piocher dans une palette "colorielle" plurielle. Au premier abord, cette profusion de couleurs joyeuses aiguille cette présentation vers des envies de bonne humeur, d'exaltation, d'ambiance propice à la jubilation. On débute par des tonalités Pastels qui, dans l'imaginaire collectif, réfèrent souvent à l'enfance. Des couleurs régressives qui deviennent très vite gourmandes : rose chamallow, vert Guimauve ou jaune mimosa. La dernière pépite de la maison Prada, Mica Arganaraz, ouvre le show avec un blouson simplissime, à capuche et, mini jupe jaune layette. Minimalisme. Les chaussures pointues, à fines brides, s'échafaudent d'un talon Vis. Les chaussures restent assez surprenantes et inattendues. Les bottines, en plastique transparent, aux couleurs " I-Mac ", apparaissent comme une fantaisie de podiums. Toutefois, des bottes, en caoutchouc sombres, surmontées aux mollets d'une toile cirée colorée, seront parfaites pour un tour extérieur, lors d'intempéries. Quelques couleurs plus franches impactent fortement les hauts des silhouettes, par l'intermédiaire de jeux de lignes géométriques. Les doudounes, avec ou sans manches, s'imprègnent de couleurs plus relevées : rouge Coquelicot, vert Gazon, bleu nuit. Les vestes, K-Ways, blousons, cabans demeurent matelassés. Mais, ici, on bannit le célèbre losange pour le redésigner telle une vague infinie. Une référence à l'océan et au monde du Yachting. On peut aussi penser à l'univers du Ski des années 80. Mais, ne soyons pas trop moqueur. Quelques manteaux, en chevreau, rappellent que cette collection est censée présenter des pièces hivernales. L'esprit sportif demeure très ancré dans cette collection. Les lignes restent simples et droites laissant place à un confort recherché. Les parkas s'habillent de tissus techniques. Ils s'imbriquent facilement entre eux. Le Jacquard irisé s'allie de coton et Nylon. Des pulls, en grosses mailles Tricotées, n'hésitent pas se parer de couleurs fortes. Certains, de forme Marcel, se font presque robes. Des trenchs prennent, aussi, des tons ultra-colorés. En plastique transparent ou en simple cotonnade, ces derniers donnent du peps à celles qui l'enfileront. Beaucoup de mini -jupes, faciles à enfiler. Certaines s'incrustent de cristaux. D'autres se percent d'anneaux en métal, tout en s'affabulant d'un contour en plastique tendre. Des looks saillant qui ciblent plutôt des jeunes filles. Petit détail Mode : Le sac se porte à l'arrière de l'épaule. On est Fashion ou on ne l'est pas.
 

Miu Miu

Automne/Hiver

2014/2015

 

Il est l'un des dix photographes Star du milieu de la mode. Ceux dont magazines et clients peuvent lui laisser carte blanche pour une série Mode ou une campagne publicitaire. Toutefois, ce dernier aime débattre et partager ses idées afin de créer une émulation collective, permettant un rendu final presque parfait. C'est ainsi que je décrirais l'approche photographique de Mario Testino. Une fois de plus, sa signature photographique s'est illustrée auprès des plus grandes maisons de luxe. Burberry a rassemblé Kate Moss et Cara Delevingne pour le nouveau parfum maison, "My Burberry Fragrance". Quant à la campagne Prêt-à-porter, celle-ci demeure soignée, avec l'avant garde des mannequins anglais : Cara Delevingne, Malaika Firth, Suki Waterhouse, Callum Ball, Oli Green et Tarun Nijer. Pour la maison Etro, réputée pour ses imprimés Cachemire, Suvi Koponen, Karmen Pedaru et Ton Heukels se laissent mitrailler, de pleine nuit, dans les rues d'une ville inconnue. La collaboration avec Michaël Kors se poursuit, depuis quelques saisons déjà, avec les deux égèries maisons : Karmen Pedaru et Simon Nessman. Des petits nouveaux viennent compléter le casting se composant aussi de Cindy Bruna, Benjamin Eidem, Corey Baptiste, Ian Sharp et Tian Yi. La maison Wolford fait appel à son oeil unique afin de sublimer sa dernière ligne de collants, avec pour tête d'affiche Caroline Winberg. Quant à Massimo Dutti qui a une prédilection pour les photos de groupe, Mario Testino a réussi parfaitement la mise en valeur cette collection classique. Facile quand on a au casting, Sasha Pivovarova et Amanda Wellsh.

Valery Kaufman chez Elite
Quelques photos pour l'édition du Vogue Russie, par Patrick Demarchelier, datée du mois de décembre 2011, lui permettent de faire ses premiers pas devant la caméra. Mais, étant trop jeune pour voyager, Valery ne débutera une carrière internationale, seulement lors de la Fashion Week Automne/Hiver 2012/2013. Toutefois, petit à petit, Valery essaye de faire sa place dans la jungle du mannequinat. Elle prend son temps et construit une image de fille en Vogue. Ce sont d'abord les magazines de Mode russes qui lui offrent rapidement leurs pages intérieures : Vogue Russie par Danil Golovkin (Janvier 2013, mai 2013, septembre 2013) ou Hasse Nielsen (Septembre 2014), Numéro Russie par Todd Marshard (Août 2013). Des éditoriaux importants qui lui ouvrent les portes des meilleurs podiums. Pour l'Automne/Hiver 2014/2015, Valery a réussi à parcourir cinquante-trois podiums entre New-York, Londres, Milan et Paris. Toutefois, l'un de ses plus beaux souvenirs reste l'ouverture du show DKNY Printemps/Été 2013. Un moment inoubliable. Tout simplement parce qu'il restera gravé comme la première fois que Valéry ouvre un show. Certainement pas la dernière…
 
La créatrice de la maison Chloé, Gaby Aghion, est décédée, ce dimanche 28 septembre, à l'âge de quatre-vingt treize ans. La maison Chloé dédie sa dernière présentation Printemps/Eté 2015 à sa fondatrice regrettée. Née en Egypte, en 1921, elle avait fondée sa maison de prêt-à-porter de luxe avec son associé Jacques Lenoir, en 1952. Le nom de la maison Chloé lui était venu par l'intermédiaire du prénom d'une amie proche, Chloé Huysmans. Désirant mettre en valeur les jeunes femmes, avec un style classique, facile et très féminin, Gaby Aghion avait réussit à bien s'entourer pour perdurer. Notamment, elle eut le flair de convaincre Karl Lagerfeld de la rejoindre, dès 1966. Il restera au commande de la marque jusqu'en 1984 (Il reviendra dans le milieu des années quatre vingt-dix). Il définira irrévocablement le style Chloé : féminin avant tout, se déclinant au travers de dentelles, mousselines et broderies. Un style qui se caractérise notamment au travers de looks évanescents. Des stylistes prestigieux auront la chance de proposer leur vision du style Chloé. On peut notamment citer Martine Sitbon, Stella McCartney, Phoebe Philo, Paolo Melin Andersson, Hannah MacGibbon, puis Clare Waight Keller, qui demeure actuellement au poste de designer Maison. Une pensée sincère à la famille de Gaby Aghion.
 
 
Septembre 2014
 
 

Le cinquième Numéro du CR Fashion Book vient de paraitre en Kiosque. Une double cover mettant en valeur la reine du R'N'B, Beyonce Knowles. Côté Pile, Beyonce, visage radieux, enveloppée dans une robe insolite de Yohji Yamamoto. Côté face, même visuel. Un petit détail fait pourtant la différence : la cagoule intégrale, rebrodée de sequins Anthracite et surmontée de trois énormes ponpons Rose Fluo. Deux couvertures similaires en soi, mais totalement opposées. L'une surprenante, focalise le regard sur le seul vêtement, démontrant le fort attachement de Carine Roitfeld pour la Mode. La deuxième valorise la célébrité, qui de nos jours s'affiche à tout va. Et, finalement fait vendre la presse. Deux points de vus tout aussi valables.

Beyonce Knowles
Tout le monde connait Beyonce. Plus besoin de la présenter. Elle apparait comme l'une des principales icônes incontournables de la scène musicale internationale. Avec des tubes comme "Crazy In Love", "Baby Boy", "Single Lady" ou "Halo", cette dernière s'est forgée une réputation de killeuse. Le domaine de la mode a très vite compris ce qu'il pouvait retirer d'une forte personnalité comme Beyonce : Une aura sans faille. Une photogénie indéniable. Et, surtout une hausse des ventes des magazines. Inversement, cette performeuse de choc y trouve son compte. La mode la gratifie et la valorise en la rendant plus glamoureuse, élégante et racée. Presque un exemple à suivre. Un véritable échange de bons procédés.
New-York Printemps/Eté 2015 : Quelle fille a ouvert quoi ?

3.1 Phillip Lim : Alexandra Elizabeth Ljadov - Alexander Wang : Vanessa Moody - Altuzarra : Vanessa Axente - Anna Sui : Jamie Bochert - Badgley Mischka : Alexandra Agoston - BCBG Max Azria : Blanca Padilla - Calvin Klein Collection : Elena Peter - Carolina Herrera : Daria Strokous - Creatures of the Wind : Steffy Argelich - Cushnie et Ochs : Rianne Ten Haken - Delpozo : Magdalena Jasek - Dennis Basso : Oxana Zubko - Derek Lam : Anna Ewers - Derek Lam 10 Crosby : Antonina Petkovic - Diane von Furstenberg : Lily Donaldson - DKNY : Binx Walton - Donna Karan : Maartje Verhoef - Edun : Julia Bergshoeff - Hugo Boss : Abbey Lee - ICB : Waleska Gorczevski - Jason Wu : Saskia de Brauw - Jenny Packham : Charlotte Nolting - Jeremy Scott : Charlotte Free - Jill Stuart : Emmy Rappe - Karen Walker : Charlotte Nolting - Lacoste : Julia Nobis - Lela Rose : Julia Schneider - Marc by Marc Jacobs : Natali Eydelman - Marc Jacobs : Joan Smalls - Michael Kors : Maggie Rizer - MM6 Maison Martin Margiela : Lina Spangenberg - Narciso Rodriguez : Lexi Boling - Naeem Khan : Paula Mulazzani - Nicole Miller : Heidi Mount - Ohne Titel : Cindy Bruna - Opening Ceremony : Ewa Wladymiruk - Oscar de la Renta : Daria Strokous - Peter Som : Alisa Ahmann - Prabal Gurung : Alexandra Elizabeth Ljadov - Proenza Schouler : Angel Rutledge - Rag & Bone : Emmy Rappe - Ralph Lauren : Sanne Vloet - Ralph Rucci : Jamie Bochert - Rebecca Minkoff : Caroline Brasch Nielsen - Rebecca Taylor : Waleska Gorczeski - Reem Acra : Blanca Padilla - Richard Chai Love : Mona Matsuoka - Rodarte : Jamie Bochert - Richard Nicoll : Taylor Hill - Sophie Theallet : Natali Eydelman - Suno : Julia Bergshoeff - Tadashi Shoji : Esther Heesch - Thakoon : Stasha Yatchuk - The Row : Kristina Petrosiute - Threeasfour : Grace Bol- Tommy Hilfiger : Georgia May Jagger - Tory Burch : Waleska Gorczevski - Vera Wang : Suvi Koponen - Victoria Beckham : Sabina Lobova - Wes Gordon : Georgia Hilmer - Yigal Azrouël : Julia Bergshoeff - Zac Posen : Ming Xi - Zero + Maria Cornejo : Viola Rogacka -

Céline Automne/Hiver 2014/2015 par Phoebe Philo
Si la presse reste unanime auprès des collections de Phoebe Philo pour Céline, et, se pâme régulièrement de son génie stylistique, je m'interroge parfois sur certain parti pris vestimentaire de Phoebe Philo. Toutefois, il est vrai qu'elle sublime la femme avec des pièces qui deviennent souvent des basiques intemporels. C'est une des rares à considérer la morphologie féminine comme primordiale. Normal en soi. Mais pas pour tous les créateurs. Elle ne transige jamais sur la qualité des tissus et matières ainsi que sur l'architecture des coupes, demeurant une véritable signature. Pour cette Automne/Hiver 2014/2015, Phoebe Philo a ciselé une ligne qui fait la part belle aux classiques. Tout se joue dans les petits détails. Les longues redingotes d'ouvertures seront parfaites pour un hiver rigoureux. Le boutonnage immaculé, s'élabore autour d'un montage asymétrique, apportant ainsi un point de vue novateur à ce vêtement usuel. La veste en laine s'ouvre largement sur les épaules et s'accroche de façon triangulaire. La petite fleur, en cuir stylisée, amène cette touche de féminité attendue. Le long pull en maille vert kaki de Kinga fait presque office de chasuble. Le détail Mode s'exerce juste au niveau de l'encolure, laissant apparaitre le col Vichy bleu layette d'une simple chemise. On apercevra le dédit imprimé sur une robe, col cheminé flasque, portée par Ophélie Guillermand. Quelques cristaux Swarovski, de formes géométriques, investissent vestes et robes comme sur Lexi Boling. Un simili K-Way, blanc neigeux, provoque une touche Sportwear. Même si la collection Automne/Hiver 2014/2015 demeure parfaitement portable, les pantalons en maille, patte d'éléphant, restent pour moi une énigme. Il ne met pas en valeur la silhouette féminine. Voire la casse. Le genre masculin demeure très présent dans l'ensemble de la présentation. Une garde robe inspirée peut-être du mari de Phoebe. Je ne peux nier que certaines pièces de son vestiaire, sous l'impulsion de sa créatrice, deviendront iconiques. Le top à carreau Vichy parait comme un excellent exemple. Ou bien, les simples manchons en fourrure, aux couleurs vitaminées, donnant un coup de fouet à une allure plutôt sombre. Des vêtements qui sont fait pour durer. N'y a-t-il pas meilleure idée qu'en ces moments de vie un peu complexes ?
 

Céline

Automne/Hiver

2014/2015

 
Le directeur artistique de la maison Saint-Laurent, Hedi Slimane, expose une partie de ses photographies noir et blanc, avec pour seule thématique l'univers de la musique. Depuis une quinzaine d'années, Hedi Slimane écume et parcourt les festivals et concerts afin de capturer des moments d'exceptions auprès d'artistes renommés, ou non, de la scène Rock. Environ deux cents portraits et photos "Backstage" sont, ainsi, exposés à la fondation Pierre Bergé. Ce dernier a pu se consacrer pleinement à cette passion, notamment lors de la fin de son mandat chez Dior Homme et son arrivée à la tête du Prêt-à-porter chez Saint-Laurent. Des années propices qui lui ont permis de développer une signature photographique singulière au sein de magazines de mode prestigieux comme Vogue Paris, Russie ou Japon. Nombreux photographes auraient aimé afficher dans leur portfolio cette galerie de portraits incroyable : Amy Whitehouse, Lou Reed, Keith Richards, Marilyn Manson, Courney Love, Sonic, Sky Ferreira, le reste étant à découvrir sur place. Des images brutes de décoffrages ou seul les deux tonalités neutres prédominent. Une exposition ouverte du 18 septembre au 11 janvier 2015, 5 avenue Marceau, Paris 75016.
Party : CR Fashion Book fête son Numéro 5, le 30 septembre 2014.

Kremi Otashliyska chez Elite
Kremi demeure de toutes les cabines majeures. Et, elle s'en réjouit. Cette beauté bulgare possède une finesse de traits qui lui permet d'être malléable et transformable à souhait. Racée, son regard perçant fait mouche à chaque fois. Facilement transformable, elle peut jouer l'ingénue, l'élégante chic ou la rebelle indomptée. Le tout, sans lasser son auditoire. Peu de filles possèdent cette capacité particulière. La presse féminine demeure séduite par son charme slave. Le magazine Numéro France n'a pas hésite à la booker pour plusieurs séries avec les photographes Greg Kadel, Billy Kidd ou Jason Kibbler. Le magazine Vogue l'a casté pour plusieurs éditions : Vogue Italie par Peter Lindbergh, Vogue Russie par Hans Feurer. D'autres magazines ont eu ses faveurs : W par Michael Thompson ou Craig McDean ; Another Magazine par Ben Toms ; V par Anthony Maule ; Ten par Magnus Unnar
 
L'hebdomadaire féminin Elle tourne une page de son histoire rédactionnelle. Les pontes de Lagardère Active ont décidé de remercier la rédactrice en Chef, Valérie Toranian, à la tête de la rédaction depuis treize années. Elle vient, tout juste, d'être remplacée par Françoise-Marie Santucci qui exerçait la même fonction au sein du Libération Next. Une nouvelle qui a surpris l'ensemble des journalistes qui ne s'attendait guère à un changement aussi rapide. Valérie Toranian aurait appris son départ, parait-il, par voie de presse. Un comble pour une rédactrice en Chef. Toutefois, il ne faut pas oublier de mentionner que la filière Lagardère Active connait une restructuration intense et complète depuis une année. Par conséquent, des changements internes étaient prévisibles au sein de ses diverses éditions. Une dizaine de magazines en ont déjà fait les frais. Certains ont été vendus, comme le mensuel Be magazine.
Après Cara Delevingne et Léona Binx Walton, visages actuels de la campagne publicitaire Prêt-à-porter Automne/Hiver 2014/2015 de la maison Chanel, le top portoricain, Joan Smalls, vient d'être choisie par Karl Lagerfeld pour incarner l'image de la prochaine collection Croisière, "Dubaï". Une ligne de vêtements dont l'inspiration moyenne orientale sera parfaite sur la silhouette nerveuse de Joan Smalls. Visuels à paraitre en presse, dès Novembre.
 

Pour cette rentrée, le mensuel Vogue Paris nous concocte un numéro spécial Tendances Hivernales, dont l'axe principal s'inscrit autour de "la nouvelle parisienne". Une citadine qui rêve de beaux vêtements, toujours à l'élégance sophistiqué et classique. Au delà de cela, le mensuel accorde une dizaine de pages à Nicolas Ghésquière, nouveau directeur artistique du vaisseau Louis Vuitton. Une jolie collection qui allie, à la fois, technicité des coupes et préciosité des matières. Les imprimés "Arabesques" ont, notamment, fait forte impression auprès de la presse. Le top zippé, en cuir verni grenat, soulignant à merveille le décolleté de l'éminente Natalia Vodianova, apparait comme l'un des hits de la saison. Toutefois, attention aux regards insistant, qui pourraient être un tantinet gênant.

Retour sur le parcours de Natalia Vodianova chez Viva
Natalia Vodianova nous vient de Russie, et plus précisément de Gorki, son village natale. Elle débute sa carrière à l'âge de 16 ans. Sa ressemblance troublante avec l'actrice Romy Schneider la propulse dans l'univers feutré des top-models. Archi sollicitée, Natalia n'hésite pas à parcourir le monde, même si elle doit s'occuper de ses quatres enfants. Et oui, Natalia Vodianova est déjà mère de famille nombreuse. Un rôle parfois difficile à assumer quand on exerce un métier aussi remuant. Pour autant, Natalia ne se laisse pas déborder. Elle s'affiche à la tête des campagnes publicitaires des marques les plus prestigieuses comme Yves Saint-Laurent, Calvin Klein, Stella McCartney, Louis Vuitton, Chanel Cosmétique, Givenchy, David Yurman, Versace ou Hugo Boss. Egérie de la maison Guerlain et de son parfum mythique Shalimar, Natalia Vodianova peut paraitre sereine pour les années à venir.
Les couvertures à retenir au mois de Septembre 2014
Natalia Vodianova pour Vogue Paris ; Andréea Diaconu, Arizona Muse, Cara Delevingne, Edie Campbell, Fei Fei Sun, Imaan Hammam, Joan Smalls, Karlie Kloss, Vanessa Axente pour Vogue Usa ; Cara Delevingne pour Vogue Grande-Bretagne ; Adriana Lima, Amanda Murphy, Amber Valetta, Anais Mali, Anna Ewers, Aymeline Valade, Cameron Russell, Candice Huffine, Candice Swanepoel, Caroline Trentini, Carolyn Murphy, Christy Turlington, Cindy Bruna, Coco Rocha, Daria Strokous, Edie Campbell, Elise Crombez, Fei Fei Sun, Guinevere Van Seenus, Hilary Rhoda, Isabeli Fontana, Iselin Steiro, Issa Lish, Jamie Bochert, Jessica Stam, Joan Smalls, Jourdan Dunn, Julia Nobis, Julia Stegner, Karen Elson, Karlie Kloss, Lexi Boling, Linda Evangelista, Liu Wen, Liya Kebede, Maria Carla Boscono, Meghan Collison, Miranda Kerr, Naomi Campbell, Natalia Vodianova, Natasha Poly, Ophélie Guillermand, Raquel Zimmermann, Rianne von Rompaey, Sasha Luss, Sasha Pivovarova, Saskia de Brauw, Stella Tennant, Vanessa Axente, Vanessa Moody pour Vogue Italie ; Carolyn Murphy, Claudia Schiffer, Eva Herzigova, Guinevere Van Seenus, Karen Elson, Linda Evangelista, Maggie Rizer, Malgosia Bela, Maria Carla Boscono, Nadja Auermann, Naomi Campbell, Natasha Poly, Saskia de Brauw, Stephanie Seymour, Tao Okamoto pour Vogue Japon ; Vanessa Axente pour Vogue Allemagne ; Irina Shayk pour Vogue Espagne ; Lindsey Wixson pour Vogue Russie ; Fan Bing Bing pour Vogue Chine ; Adriana Lima pour Vogue Brésil ; Toni Garrn pour Vogue Mexico ; Crista Cober pour Vogue Turquie ; Freja Beha pour Vogue Australie ; Karen Elson pour Vogue Ukraine ; Kendall Jenner pour Teen Vogue ; Lexi Boling, Sasha Luss, Maatje Verhoef pour Numéro France ; Caroline Brasch Nielsen et Irene Hiemstra pour Numéro Russie ; Elizabeth Olsen pour Numéro Tokyo; Rihanna pour W Usa ; Kristen Stewart pour Elle Usa ; Kate Upton pour Elle Uk ; Linda Evangelista, Lady Gaga, Penelope Cruz pour Harper's Bazaar Usa ; Rosie Huntington-Whiteley pour Harper's Bazaar Uk ; Leona Binx Walton et A$AP Rocky pour I-D Magazine ; Leona Binx Walton, Andréea Diaconu et Edie Campbell pour Self-Service ; Chloe Moretz pour Allure Usa ; Anna Selezneva pour Allure Russie ; Josefin Gustafsson pour Amica Italie ; Missy Rayder pour Marie-Claire Italie ; Fanny François pour Lui magazine ; Tess Hellfeuer et Ehren Dorsey pour Marie-Claire France ;
Balmain Automne/Hiver 2014/2015 par Olivier Rousteing
She she, she want it. I want to give it to her. She know that, it's right here for her. I want to, see you break it down. I'm ballin', throw'n money around. Sous les dorures de l'Hôtel de ville de Paris, Jourdan Dunn déroule sa longiligne silhouette sur l'air musical d'Ayo Technology interprété par 50 Cent, Justin Timberlake & Timbaland. Une musique électro qui s'inscrit particulièrement bien avec les silhouettes luxueuses Balmain de cet Automne/Hiver 2014/2015. Un large blouson aviateur en cuir café, ajusté d'un baggy slim en satin de soie khaki, agrémenté de deux manchettes dorées d'inspiration bambous. Sans oublier le collier typiquement d'inspiration Masai. Avec des poches bien visibles. Un look masculin qui impressionne et qui dégage une certaine assurance. Un sportswear décalé s'affiche sur le total look vert Khaki de Saskia de Brauw. Le blouson s'interrompt juste au-dessous du buste afin de laisser apparaitre une taille gainée par de larges broderies perlées. Des couleurs de sous-bois investissent la grande partie des premiers looks. Joan Smalls apparait telle une "gladiatrice" avec sa veste ré-incrustée de centaines de petits liens et perles dorés. Son pantalon en cuir souple Anthracite affine sa démarche assurée. Le léopard fait son apparition sur une micro doudoune (Nadja Bender), des jupes crayons (Constance Jablonski ou Elisabeth Erm), via de fines lamelles textiles constituant un bustier acéré (Sasha Luss), d'une veste (Andréa Diaconu) ou d'une longue robe (Cindy Bruna). Quelques looks reprennent l'idée fantasmée d'un imprimée Zèbre (Cora Emmanuel, Aymeline Valade). Le cuir souple reste très présent. La perle, dans toutes ses formes, investit de nombreux tops, jupes, robes, blousons. Les jeux de transparences s'exercent autour de tissages géométriques, laissant apparaitre les formes sans jamais réellement les montrer. Olivier Rousteing a égayé sa collection par l'utilisation ardue de l'art du tissage. On adore le pull de Chiharu réduit par un tricotage complexe de centaine de petites cordes. Hyper original. Presque unique. La robe Solaire de Julia Frauche impressionne par son travail incroyable de construction entre chaque parcelle de corde. Les tailles demeurent marquées, voire très serrées. Merci les maxi-ceintures guainantes. Les jupes, de forme triangle, se ont presque armures romaines. Le pull Angora immaculé d'Anna Selezneva demeure parfait pour un hiver rigoureux. Quelques touches de couleurs vives investissent une longue robe moulante ré-incrustée de chaines dorées, un pull col Cheminé jaune Poussin (Sasha Luss) ou un pull Fourrure singe Orangé (Senait Gidey). Des couleurs joyeuses qui pourraient s'inspirer d'une horde d'aras flamboyants. Une mode qui se veut luxueuse, fastueuse et magnifique. Un véritable petit bijou de haute Joaillerie. Olivier Rousteing amène la maison Balmain vers des lieux propices aux voyages, rêves et aventures fantasmées. Sa précédente collection qui m'avait moins charmé, trop "chanelissante" à mon goût, retrouve ici un certain magnétisme. Bravo.
YG

Balmain

Automne/Hiver

2014/2015

YG
Stupéfaction dans le milieu feutré de la mode parisienne. Qui pouvait s'attendre à cette nouvelle inattendue et soudaine : Jean-Paul Gaultier décide de suspendre sa ligne de Prêt-à-porter pour se consacrer qu'à sa ligne Haute-Couture et ses parfums. A priori, aucuns problèmes apparents avec le groupe espagnol Puig qui détient la maison Gaultier depuis trois ans. Une interview du designer, accordée au Women's Wear Daily, concède que l'arrêt de la ligne Prêt-à-porter a été prise par décision commune. Pour celui qui avait créé sa maison de couture en 1974, l'année 2014 apparaitra comme une date charnière. Avec quarante années de bons et loyaux services au sein de la mode, cet arrêt prématuré doit être vu comme une étape positive dans la carrière de Jean-Paul Gaultier. Son talent singulier reste inégalé. Quelques projets particuliers demeureront sous son propre contrôle, notamment le design de costume de théâtre ou collaborations avec certaines marques. La dernière présentation de "l'enfant terrible de la mode" sera organisée, au Grand Rex, le 27 septembre. Un défilé Printemps/Eté 2015 qui sera, soyons sur, l'attraction de la Fashion Week parisienne.
Marikka Juhler chez Women
Nouvelle ambassadrice du Prêt-à-porter Automne/Hiver 2014/2015 de la maison Giorgio Armani, la silhouette de Marikka sera visible sur de nombreux supports éditoriaux lors des six prochains mois. Poser pour la première ligne d'Armani reste une excellente vitrine pour tout mannequin. Un petit coup de pouce du destin qui permettra, à coup sur, de faire progresser le profil de Marikka au sein du modeling, milieu qui reste toujours à l'affut de nouveaux visages. Pour celle qui a été découverte, à l'âge de quatorze ans, lors d'un concours lancé par le magazine danois Vi Unge, Marikka a su profiter de cette chance pour développer un book à la fois commercial et pointu. Des magazines comme Intermission, British Vogue, Harper's Bazaar Uk ou Singapour, ont réussi à tirer avantage de sa photogénie et plastique indéniable. Pour ceux qui chercheraient une comparaison avec d'autres beautés, le visage de Marikka semblerait être un excellent compromis entre le magnétisme de la canadienne Daria Werbowy et l'élégance classique de la Sud Africaine Katryn Kruger. Toutefois, cette dernière détient une Aura qui ne déplait pas aux castings Directors. Cela a pu être constaté lors des pré-castings de la Fashion Week Printemps/Eté 2013. Cette immense danoise a été retenue sur plus d'une vingtaine de défilés majeurs comprenant Acne, Alexander Wang, Carolina Herrera, Derek Lam, Gareth Pugh, Gucci, Iceberg, John Galliano, Jonathan Saunders, Lanvin, Missoni, Loewe, Oscar de la Renta, Paco Rabanne, Ports 1961, Preen, Proenza Schouler, Rick Owens, Tommy Hilfiger, Topshop Unique. Facile de se faire remarquer quand on mesure 1m84…
YG
Jusqu'au 21 septembre se tiendra sous les voutes du grand palais, la biennale des antiquaires. Une exhibition qui regroupe, principalement, de grands marchands d'Art et d'antiquités internationales (Soixante-treize). Toutefois, ses portes s'ouvrent au secteur florissant de la Haute Joaillerie. Ce qui semble être vu par certains antiquaires d'un mauvais œil, d'autres y voient un excellent moyen d'attirer une nouvelle clientèle : les ultras riches. Quatorze joailliers présenteront des pièces uniques et d'une rareté exceptionnelle. Un casting de rêve pour les fans de bijoux exceptionnels : Van Cleef & Arpels, Bulgari, Christian Dior, Piaget, Boucheron, Chaumet, Giampiero Bodino (Directeur artistique du groupe Richemont), Graff, David Morris, Alexandre Reza et, surtout, le chinois Wallace Chan, premier joaillier chinois. Une grande partie de ces pièces somptueuses sont déjà vendues, notamment la cage à oiseaux de la maison Chanel, chiffrée 1,2 millions d'euros. Le plus gros stand de la biennal demeure celui de la maison Chanel, avec ses 250 mètres carrés et un loyer de 750 000 euros pour les dix jours. Une biennale à absolument découvrir, malgré le pris d'entrée un peu excessif.
 

Avec ce fond de Sunset Californien, le magazine Numéro d'Août demeure plus solaire que jamais. Une chaleur orangée émane de cette couverture. Cela doit provenir du visage magnétique de la radieuse radiologue Amanda Murphy, habillée en total look Vuitton. Avec ce simili masque de joueur de soccer américain, le regard d'Amanda en dit long : Triste ou interrogateur ? Une énigme. Pourquoi cette étrange casque ? Une protection ? Une punition ? Un bal masqué ? Un nouvel accessoire de mode ? A chacun sa réponse. Mais pourquoi me faire toute une fiction ?

Retour sur le parcours d'Amanda Murphy chez IMG
Avec des origines Irlandaise, Allemande et Amérindienne, cette native de Chicago débute une carrière de mannequin à l'âge de dix-neuf ans. Toutefois, souhaitant allier mannequinat et études univeristaires (Etudes médicales), Amanda Murphy se retrouve vite débordée. "Une grande partie de ma scolarité a été faite via des cours On-Line. Simplement parce que je voyageais enormément. J'ai étudié toute l'anatomie, la physiologie et la nomenclature médicale du corps humain via l'enseignement On-line. Quand j'ai réussi mes examens, j'ai décidé de faire un break avec le mannequinat et de me consacrer pleinement à mes études médicales. J'ai enchainé sur un stage clinique dans un hôpital afin de valider mes pré-requis acquis durement. Sinon je les aurais perdu. Une expérience qui a duré deux années". Amanda se forme au métier de radiologue. "Quand je suis à Chicago, dit-elle, j'effectue de l'imagerie médicale de haute précision". Avec l'engouement prit par sa carrière, Amanda manie cela avec un certain humour : "Quand je ne suis pas derrière l'objectif de radiologie, c'est moi qui me fait prendre en photo". A l'heure actuelle, Amanda poursuit toujours son travail à l'hôpital, tout en continuant sa carrière de modèle. Même si l'hopital ne lui accorde que quatre jours de travail par mois, cela reste un excellent moyen de garder les pieds sur terre.
 
Gucci n'aurait pas donné toute satisfaction, ce premier semestre 2014. Le fer de lance du groupe de luxe Kering connait actuellement une stagnation de sa croissance commerciale. Représentant 65% du chiffre d'affaires total du groupe, si cette situation perdurait, cela pourrait devenir un réel handicap pour le groupe Kering. Le pourquoi du comment ? Le système des effets de change négatif. Ce dernier a fait perdre énormément d'argent à Gucci, avec une baisse des ventes s'affichant à hauteur de 2,4% (à change constant). La zone asiatique, comprenant Japon, Chine, Taiwan, Singapour et Hong Kong, n'ont pas suivi et soutenu la croissance de la maison italienne. L'Europe et la Russie sont demeurées des marchés caducs et peu porteurs. Etonnant puisque que les collections Prêt-à-porter Automne/Hiver 2013/2014 et Printemps/Eté 2014 ont été relativement bien perçus par la critique et le milieu de la mode. Toutefois, bonne nouvelle : les maisons Saint-Laurent (augmentation de 29% de ses ventes) et Bottega Veneta (augmentation de 20% de ses ventes) poursuivent leur progression économique respective, en épanchant une partie des déboires économiques momentanés de Gucci. Permettant au final de conserver une croissance à hauteur de 5,2% pour Kering.
Balenciaga Automne/Hiver 2014/2015 par Alexander Wang
Emballé ai-je été par la présentation Automne/Hiver 2014/2015 d'Alexander Wang pour Balenciaga. Celui-ci poursuit sa quête stylistique au sein de cette prestigieuse maison française. Comme son prédécesseur, il s'emploie à travailler des lignes précises, des formes originales, des détails singuliers, des matières étonnantes, qui demeurent novatrices. On perçoit puissamment une mode d'avenir, qui ne s'inspire en aucun cas de temps révolus. Même si le patronyme de Nicolas Ghesquière tend à s'estomper, on peut relever aisément qu'Alexander Wang a pris ses marques au sein de Balenciaga. Cette collection illustre parfaitement cette imprégnation "à la Wang". Il a réussi à appréhender un grand nombre de codes lié au style de Cristobal Balenciaga afin de les réinterpréter "à sa sauce". Avec cependant un point de vu commercial plus développé que son prédécesseur. La mode est, au final, faite pour être portée. La jeune Vanessa Moody ouvre le show avec un look des plus hivernaux. Cela va s'en dire. Le large manteau bleu nuit prend des formes arrondies au niveau des épaules, qui me font penser au style Poiret. Les mains restent protégées par un manchon tricoté de larges fils chinés, tel un filet de pêche. La fourrure s'installe fortement autour du cou, puis redescend sur toute la longueur de la pièce. Elle est maintenue par une large ceinture dont le ceinturon argenté inscrit l'adresse de la maison de Couture. Au cas ou on oublie ou cette dernière se situe. Le pantalon se fait cigarette, zippé et, tombe presque jusqu'au ras du sol. Le tissu "Tennis" reflète des impressions irisés. Ces derniers demeureront l'une des pièces phares de la saison hivernale chez Balenciaga. Les looks se teintent de couleurs sombres : bleu marine, noir, gris souris. Toutefois, on aperçoit quelques pièces plus joyeuses, se teintant de couleurs jaune moutarde, Clémentine ou Corail. Les zips demeurent très présents et investissent de nombreuses pièces : robes, manteaux, pantalons.... Ils ont, à la fois, un but fonctionnel mais aussi décoratif quand ils se croissent ou s'alignent le long des épaules et jambes (Ana Buljevic, Natali Eydelman, Ewa Wladymiruk). De larges rayures "Filet" se déploient sur des robes et pulls en maille. Les parkas, surement en laine (Hanne Gaby Odiele), se plongent dans un bain de caoutchouc, afin de donner un rendu brillant mais surtout hydrofuge. Une matière assez technique. La fourrure de Vison s'invite, via de fines lamelles parallèles, sur les Pulls Col Roulé de Caroline Brasch Nielsen ou Kasia Struss. La robe en cuir chocolat, aux manches rikiki, prend des formes pyramidales (Irina Kravchenko). Ce dernier est, notamment, retravaillé avec souplesse et se porte aussi simplement qu'un Tee-shirt (Elisabeth Erm). Les cabas simplissimes, de diverses couleurs, se portent en Duo ou Trio. En cuir, croco ou fourrure de renards, ils prennent des formes de petits rectangles, sans fioritures. Ils demeurent minimalistes et non dénués de Chic. Les escarpins sont hauts. Très hauts. Certains sont redésignés au niveau des talons, s'intégrant directement à la semelle. Détail Mode : on les surligne de surpiqures. Des pulls en laine Cachemire Acier font leur apparition. Ils prennent des formes de demi-lune au niveau du buste et finissent leur trajectoire au niveau des manches. Tels des arcs-boutants, il redessine un profil architecturé, mettant en valeur cou et épaules. La jupe reste longue et déstructure la silhouette comme sur Joan Smalls, Natasha Poly ou Vanessa Axente. Un déséquilibre avantageux qui focalise l'attention sur l'ensemble de l'allure. Les manteaux se font protecteurs sur Anna Ewers ou Arizona Muse. Les pulls, du final, en Angora Anthracite ou gris Ardoise, s'habillent de perles et cristaux qui retombent délicatement sur les épaules. Comme si de légers flocons de neiges s'étaient délicieusement posés. De très belles pièces à posséder dans son dressing. Le top brésilien Gisèle Bundchen clôt le défilé avec une assurance qui ne peut être que celle de la reine de la mode. Une présentation à damner pour toutes celles qui consulteront ce show prêt-à-porter.
 

Balenciaga

Automne/Hiver

2014/2015

 
La campagne publicitaire Automne/Hiver 2014/2015 de Marc Jacobs innove en castant ses futures égéries via le Net et, plus précisément par Instagram. Une plate forme spécialisée dans la publication de photos uniquement. Après la sémillante et sulfureuse chanteuse américaine, Miley Cyrus, le designer a souhaité mettre en avant de simples inconnus, venant du monde entier : Suède, Uruguay, Usa, Australie, Slovénie, Corée du sud, Angleterre et Canada. Ce casting sauvage réalisé à partir de Selfies postés, via le hashtag #CastMeMarc, a été supplée par la styliste du magazine Love, Katie Grand. Des close-ups de chaque individu ont été réalisés par le britannique David Sims qui dépeint magnifiquement leur look singulier. Cheveux roses ou bleus, piercings, tatouages, tous les attributs tribaux de jeunes citadins. Le tout mixant une collection StreetWear développée autour des sports de Combat. Une excellente manière de se démarquer des autres maisons.
Le spécial Mode de L'Express sera fêté au Prince de Galles, le 3 3 septembre...

Holly Rose Emery chez Next
Holly Rose Emery possède cette Baby Face à la Lindsey Wixson. Un visage encore poupon, qui en dit long sur cette jeune personne. Qui concède aussi à une enfance guère éloignée. Holly Rose n'aurait pu exercer le métier de mannequin, il y a quelques années encore. Ne pouvant accéder à certaines activités sportives (Notamment le NetBall), parce que considérée comme obèse, Holly Rose décide de se rapprocher d'une silhouette plus athlétique. Avec un poids de 95 kilos, elle demeure en surcharge pondérale. En deux années, elle perdra 36 kilos, par l'intermédiaire d'un régime draconien, sous surveillance médicalisée. A l'âge de 16 ans, avec un profil proche des canons de beauté actuels, Holly Rose se rend à l'agence Red Eleven et signe un contrat sur le champ. Originaire de Nouvelle-Zélande, de la ville d'Auckland, elle cartonne rapidement dans le domaine du mannequinat. Après avoir travaillé en Australie, notamment pour le Vogue (Par Nicole Bentley) et le Harper's Bazaar (Par Simon Lekias et Simon Upton), sa beauté enfantine subjugue les continents européens et américains. Et, pas n'importe quels magazines : Teen Vogue par Jason Kibbler, Ten Magazine par Cédric Buchet, Vogue Allemagne par Luigi + Iongo et Ben Hasset, British Vogue par Daniel Jackson, i-D par Nick Dorey, Love Magazine par Patrick Demarchelier, Jalouse par Baarde Lunde, Vogue Russie par Jason Kibbler, Numéro France par Kourtney Roy...
 
Prada connait, actuellement, la même situation économique que la maison italienne concurrente Gucci. La crise économique, les places financières instables, la baisse du pouvoir d'achat, les taux de change fluctuant, les taxes et impôts augmentant, un tas de raisons affectant désormais le marché du luxe. A une nuance près, Prada réussit à dégager un chiffre d'affaires en hausse. Même si ce dernier demeure minime, à hauteur de 1 %, la maison milanaise ne perd pas d'argent. Ce qui demeure primordial lors de période économique incertaine. Le Japon, le Moyen-Orient et les Etats-Unis apparaissent encore comme des marchés porteurs. Ces zones permettent d'engranger des devises et d'éponger certaines dettes. Ce premier semestre crédite un Chiffre d'Affaires de 1,75 milliards d'euros. Si les taux de change avaient été constants, ce dernier aurait affiché une progression de 4%. Ce qui apparait, somme toute, un excellent rendement.
 
Les Trente révélations des podiums Automne/Hiver 2014/2015
Alisa
Ana
Brogan
Charlene
Dasha
Emma
Ahmann
Buljevic
Loftus
Hogger
Gold
Oak
Elite
Women
Women
Elite
Oui
Oui
Les Fashion Weeks de New-York, Londres, Milan et Paris demeurent les meilleurs places pour déceler les nouveaux visages des six prochains mois. Certains mannequins ont déjà à leur actif une petite expérience via quelques séries Mode ou campagnes publicitaires.
Emma
Esmerelda
Estella
Eva
Helena
Helena
Waldo
Seay Reynolds
Brons
Berzina
Greyhorse
Severin
Elite
Next
Next
Women
Oui
Viva
D'autres sont lancées par leur agence, en exclusivité, notamment lors de shows prestigieux comme Alisa Ahmann qui ouvre le show de Calvin Klein ou Mica Arganaraz qui ouvre le défilé Miu Miu.
Iana
Jeanne
Julie
Kasia
Kate
Kate
Godnia
Cadieu
Hoomans
Jujeczka
Goodling
Grigorieva
Elite
Elite
Women
IMG
Ford
The Lions
Nombreuses sont celles qui peuvent alors prétendre aux lendemains meilleurs. Toutefois, il faut se faire remarquer. Avoir un look particulier, une beauté évidente ou une forte prestance peuvent être les clés de la réussite. Si l'on réunit les trois facteurs, cela peut être considéré comme le Jackpot. Ainsi, on peut aisement penser, parmi ces trente nouvelles recrues, que certaines arriveront à se faire un nom.
Kendall
Kia
Larissa
Leila
Lena
Lera
Jenner
Low
Hofmann
Nda
Hardt
Tribel
Elite
Next
Viva
New Madison
Viva
Next
Lors de la saison Automne/Hiver 2014/2015, nombreuses sont les New-Faces qui ont été plébiscitées. Et, quelques unes sortent déjà du lot comme Helena Séverin, Kasia Jujeczka, Kate Goodling, Larissa Hofmann ou Ysaunny Brito.
Mica
Ronja
Sophie
Tabitha
Waleska
Ysaunny
Arganaraz
Furrer
Touchet
Pernar
Gorczevski
Brito
Viva
IMG
Elite
Elite
Oui
Elite
 
 
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Top-Models à suivre en 2014
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