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Avril 2020
Par Yann Gabin
 

"Feeling Groovy" s'inscrit comme le titre générique résumant le nouveau Numéro du Vogue japonais du mois d'Avril. Avec en couverture une Candice Swanepoel plus désirable que jamais. Ses longs cheveux blonds ondulés viennent frolés délicatement une chemise cintrée, en Denim, deboutonnée jusqu'au niveau de la poitrine. Caliente. It's Hot. C'est chaud. Toute de Jeans vêtue, Candice interprête avec Brio l'image que l'on pourrait se faire d'une Vénus contemporaine. Remercions encore les photographes Luigi & Iango pour leur savoir-faire iconographique.

Candice Swanepoel chez The Lions

Candice Swanepoel est l'archétype de la beauté nordique. Néanmoins, sa blondeur, ses yeux menthe à l'eau et sa peau laiteuse restent des traits trompeurs, notamment pour tous ceux qui la rencontrent la première fois. Née en 1988 à Mooi River, dans la région du KwaZulu-Natal, Candice a pourtant grandit en Afrique du Sud. Elle sera découverte par un talent scout, à Durban, en 2003. Toutefois, Candice débutera sa carrière de mannequin en 2005, lors du défilé Tommy Hilfiger, à New-York. Puis, elle arpentera différents podiums allant de Dolce & Gabbana à Heatherette, de Philosophy d'Alberta Ferretti à Diane Von Furstenberg. En 2007, Candice intègre l'écurie de la célèbre marque de lingerie américaine Victoria's Secret. Elle deviendra rapidement l'un des fers de lance de la maison. Son corps pulpeux et généreux demeure propice au port de la lingerie. La marque Guess en profitera et la bookera pour sa campagne publicitaire Printemps/Eté 2008 pour sa ligne de maillots de bain. Victoria's Secret en fera l'une de ses égéries du catalogue 2009 et signera, la même année, un contrat de trois ans avec la sublime Sud Africaine. En 2010, Candice apparaît sur des supports éditoriaux plus préstigieux tel que le Vogue Paris avec le photographe Bruce Weber. Début 2011, elle décroche la couverture du Vogue Italie par Steven Meisel et entre dans la sphère des cent mannequins les plus demandés de la planète Mode.

YG
Les couvertures à retenir au mois d'Avril 2020

Marion Cotillard pour Vogue Paris ; Ugbad Abdi, Adut Akech et Kaia Gerber pour Vogue Usa ; Jodie Comer pour Vogue Grande-Bretagne ; Couverture Blanche pour Vogue Italie ; Candice Swanepoel pour Vogue Japon ; Hailey Bieber pour Vogue Allemagne ; Ana de Armas pour Vogue Espagne ; Natasha Poly pour Vogue Russie ; Lui Yi Fei pour Vogue Chine ; Ivete Sangato pour Vogue Brésil ; Mica Argañaraz pour Vogue Hollande ; Dua Lipa Vogue Australie ; Joan Smalls et J Balvin pour Vogue Mexico ; Eman Deng pour Vogue Arabie ; Bella Hadid pour Vogue Koréa ; Joey Yung pour Vogue Hong-Kong ; Bella Hadid pour Vogue Grèce ; Kaya Wilkins pour Vogue Ukraine ; Julia van Os pour Vogue Pologne ; Guinevere van Seenus, Hana Jirickova et Flora Kovacs pour Vogue Tchécoslovaquie ; Lily Stewart pour Vogue Portugal ; Ajok Madel pour Numéro France ; J Soul Brothers et Hannah Sprehe pour Numéro Tokyo ; Billie Eilish pour V Usa ; (?) pour W Usa ; The Dixie Chiks pour Allure Usa ; Sophie Turner pour Elle Usa ; Sophie Turner pour Elle Uk ; Gigi Hadid pour Harper's Bazaar Usa ; Gugu Mbatha-Raw pour Harper's Bazaar Uk ; Vanessa Axente pour Harper's Bazaar Espagne ; Gigi Hadid, Adut Akech et Kate Moss pour i-D Magazine ; Elle Fanning pour Glamour France ; Julia Garner pour Porter Magazine ; (?) Air France Madame ; Akiima pour Marie-Claire Italie ; Juliette Binoche pour Marie-Claire France ; Rebecca Leigh Longendyke et Lola Nicon pour Self-Service ; Bella Hadid, Erin O'Connor, Lily McMenamy, Nyasha Matonhodze, Sienna Miller et Rafferty Law pour Love Magazine ; Jamie Helms et Lola Nicon pour POP Magazine ; Anja Rubik, Chloé Sévigny, Eliza Douglas, Lily McMenamy pour Purple Magazine ;

Louis Vuitton Printemps/Eté 2020 par Nicolas Ghèsquière
Une mode bigarrée, chamarrée, ou la couleur éclate de tout son long. On mélange un chemiser au tartan franc, aux épaulettes bouffantes et éminentes, enfilé sur un gilet sans manches, aux paillettes multicolores recouvrant des chevrons à l'infini. Le pantalon Anthracite, au zip continu et argenté, s'adjoint des plis linéaires parfaits, laissant des jambes libres de tous mouvements. Le tout étayé par des mocassins compensés, surmontés du logo LV. Ce look résume en totalité l'esprit Louis Vuitton pour le Printemps/Eté 2020. On perçoit un ton d'indépendance, de liberté, d'envie de croquer la vie à pleines dents. D'allégresse. Du lâcher prise. On peut se rêver en total look Tailleur/Pantalon, au délicieux Vert pastel, ou, à contrario, en robe chemisier immaculée aux proportions "volumineuse-ment" arrondies, tels de légers Cumulonimbus. Seul dénominateur commun entre toutes ces allures hétérogènes : d'adorables orchidées multicolores, suspendues à la boutonnière, insufflant un air de printemps avant l'heure. Les vestes, partiellement architecturées, se resserrent à la taille par une simple ceinture. La jupe "pyramide" de Klara Kristine, en satin noir, se dessine autour de quatre volants distincts. Une autre, à la forme d'une tulipe inversée, se surmonte d'un chemisier en soie dont les imprimés me remémorent la collection Automne/Hiver 2011/2012 de Nicolas Ghèsquière pour Balenciaga. D'énormes fleurs, un tantinet effrayantes, tapissaient des jupes dissymétriques. Toutefois, ici, elles sont réconfortantes et naturalistes. Un clin d'œil aux soieries Hermès. Le petit détail, qui change tout, se situant au travers du large jabot plissé, neigeux, qui donne du Peps au chemisier de "Mémé". D'immenses arabesques florales, aux allures d'Iris et muses cinématographiques des années 20, impactent certaines silhouettes afin d'en briser la forme classique. Un manteau Seventies se pare d'une forêt de végétaux impénétrables. C'est Green, Green, Green. Les vestes resserrées s'allient de manches en cuir verni châtaigne. Ces dernières pouvant se glisser dans une jupe triangle aux imprimés fantaisistes. La ceinture enserrant la taille aux millimètres. Effets de style. Le look de Mica Argañaraz mêle la délicatesse extrême d'un corsage de dentelle rosé, rebrodé de délicieux lierres floraux, aux épaulettes bombées, qui s'achèvent par une rivière de vaguelettes sur un long corsaire Mimosa. Embelli d'une fine raie Carbone à l'entre-jambe, ce dernier se combine parfaitement avec des bottines rétro ajustées par le logo LV. Quelques looks capillaires, début 20ème, sur Clémentine Balcaen ou Oudey Egone que je trouve cocasse. Des simili casques immaculés, aux lignes de soucoupes spaciales, donnent des airs de Marie Pervenche avant-gardiste. Quelle allure que ce trench Camel stylisé par un long pantalon éthéré agrémenté de ce couvre-chef rétro-futuriste. Les accessoires demeurent séduisants : la besace "Oocyte" se construit autour d'une succession de strates céruléenne, vermillon, ciel et de toile basique LV. Un "Tote Bag" se damasquine d'un visuel d'autocollants de cassettes vidéo ou l'on peut déchiffrer "1854" (date de création de LV), "The back pack is back", "Trunfs and Bags", "Gaston & Louis", "Louis big adventure", qui demeure des clins d'œil aux films générationnels des Eighties et Nineties. Un "Vanity Case" et sac VHS débarquent sur le podium et nous replongent dans nos souvenirs d'enfance. Les chaussures, aux quatre talons colonnes fusionnées, s'habillent de tissus techniques colorées qui reprennent le design d'architectures futuristes. Une collection optimiste, pour une femme qui ne craint rien. Sa limite étant, peut-être, elle-même. Nicolas Ghèsquière ne nous propose pas un vestiaire conformiste mais des looks puissants et divergents pour exprimer sa fantaisie de mille et une manières.
YG

Louis Vuitton

Printemps/Eté

2020

Une rétrospective majeure du Harper's Bazaar américain au MAD

Rare semble l'organisation d'une exposition consacrée aux magazines de "Mode". Pour cette simple raison, je tenais à le signaler. Après une rénovation totale de ses salles et galéries, le Musée des Arts Décoratifs de la ville de Paris a souhaité s'intéresser au premier mensuel de mode féminine : le Harper's Bazaar américain, lancé en 1867. C'est pourquoi il faut se rendre au MAD et, cela avant la fin du mois de Juillet, pour admirer cette exposition formidable et instructive.

Sur une période de cent-cinquante ans, l'exposition aborde une correspondance s'établissant autour de photos tirées du magazine et d'une soixantaine de robes Couture et Prêt-à-Porter, appartenant à la collection privée du MAD. Les silhouettes iconiques choisies apparaissent comme un reflet "sociétal" d'un siècle et demi d'histoire. On peut dévorer des yeux des chefs d'oeuvre stylistiques confectionnés par des génies du chiffon comme Elsa Schiaparelli, Paul Poiret, Jeanne Lanvin, Cristobal Balenciaga, Givenchy ou Christian Dior. Ce dialogue captivant met en parallèle l'évolution des moeurs avec celui de la société, et indubitablement, celui du vestiaire féminin.
Un focus de l'exposition a été réalisé autour d'un trio de choc qui a révolutionné l'imagerie et iconographie du Harper's Bazaar, à partir des années 30 : la rédactrice en chef, Carmel Snow, s'étant adjoint les talents du Directeur Artistique, Alexey Brodovitch et de la Rédactrice Mode, Diana Vreeland. Ce trio gagnant a su créer une dynamique artistique et identité forte dont les images, encore aujourd'hui, marquent nos inconscients collectifs et nos imaginaires. Nonbostant, on peut admirer les tirages de photographes de renoms tels que Man Ray, George Platt-Lynes, Richard Avedon, Hiro, Peter Lindebergh, Patrick Demarchelier ou Salvador Dali. Pour faire bref, cette exposition, programmée jusqu'au 14 juillet 2020, est à ne pas rater sous aucun prétexte pour tous les férus de Presse et de Mode.
Véronika Kunz chez Viva
Avec son allure à la "Loulou de la Falaise" et un visage à la "Amber Valetta", Veronika Kunz reflète, plutôt, l'image d'une femme mure et sure d'elle même que celle d'une jeune fille sortie de l'adolescence. Cette zurichoise, âgée de 27 ans, possède cette force indicible qui crève le papier glacé. Qui l'enflamme même. Un visage puissant qui peut exprimer aisément un tas d'émotions dont les magazines actuels usent, abusent et rafollent pour leurs histoires Mode. Sa force, Véronika la tire, aussi, de son autre métier : celui de la construction. Et oui, à ses heures perdues, Veronika aide son père à batir chalets et autres maisons, en Suisse. La construction, c'est son autre domaine de prédilection. Ce qui implique des qualités comme la force, la détermination, la patience et la coordination. Bref des qualités peuvant servir dans le mannequinat. Assurément, Miss Kunz n'a rien d'une potiche. Elle demeure l'incarnation même de la femme active, indépendante et fière d'elle même.
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YG Come-Back de Phoebe Philo ?
Phoebe Philo, créatrice préférée des "modeuses pointues", pourrait revenir sur le devant de la scène Mode internationale avec sa marque éponyme de Prêt-à-Porter. Ce départ inattendu et fracassant de la maison Céline, en 2018, pour celle qui était restée dix annnées à la tête de ce préstigieux navire, avait suscité tristesse et émotion auprès de tous ses fans. Toutefois, la raison en était simple : Phoebe souhaitait, seulement, mettre entre parenthèse sa carrière professionnelle afin de consacrer du temps précieux à sa famille. Mais, avec un tel talent pour le Design Textile et la coupe au millimètre, n'était-il pas inconcevable de s'interroger sur un probable come-back, à court terme. Assurèment. La seule interrogation était uniquement une affaire de temporalité. Aujourd'hui, c'est chose faite pour celle qui fait l'objet d'un véritable culte au travers des réseaux sociaux. L'aventure semble en route pour ce génie de la mode féminine dont l'univers stylistique pourrait se définir par élégance intemporelle, minimalisme, sobriété-contemporaine et Arty. Phoebe jouie d'une clique de fans inconditionnels, prête à l'attendre avec une impatience rare. Alors, comment peut-on envisager la future mode de cette papesse stylistique ? Propablement avec un concept étayé, influent et dans l'air du temps. Peut-être recréer du sens éthique aux collections Prêt-à-Porter avec des matières éco-responsables combinées aux lignes contemporaines, chère à Phoebe Philo. A découvrir dans les mois à venir.
Isabel Marant Printemps/Eté 2020
Isabel Marant a souhaité mettre en exergue une collection joyeuse, frétillante, vibrante, pour le Printemps/Eté 2020. Une présentation aux rythmes de la Samba et aux sonorités des tambours endiablés. Il y a un air, avant l'heure, de carnaval brésilien et de cariocas sous le dôme bondé du jardin du Palais-Royal. Une bonne humeur ambiante s'installe illico. Isabel Marant sait engendrer l'envie grâce aux tonalités de couchers de soleil, de jardins tropicaux ou de rivages balnéaires. On constate des inspirations de nature luxuriante, au travers de total-looks orangé (Rianne Van Rompaey), sable (Gigi Hadid ou Birgit Kos) ou Bleu Charon (Grace Elizabeth). Les courbes de vaguelettes, remémorant celle du célèbre design du front de mer de Rio, barde, de-ci delà, le tee-shirt manches longues de Vittoria Ceretti. Mais attention, pas noir et blanc. Seulement violine et rose bonbon. On s'engouffre dans un bain de gaieté, de vacances et de repos bien mérité. Les petits hauts peuvent se bâtir autour de délicats macramés, au forme frêle de "Marguerites", dont les tonalités émeraude, mimosa ou céruléen détonnent sur la fille du moment, Rebecca Leigh Longendyke. Les jambes sont fuselées et bronzées, à souhait. Indispensable avec toutes ces micro shorts ou culottes de bain que l'on distingue sur Félice Nova, Mathilde Henning, Blesnya Minher, Vittoria Ceretti ou Fran Summers. Les jupes et robes s'efforcent de conserver cette tendance du court, très court, voire "rikiki". C'est extrêmement plaisant et désirable mais avertissement ou l'on décidera de les enfiler. Les imprimés floraux se balancent d'une tenue à l'autre avec panache. Quelques combinaisons "Aviateur" cheminent sur le podium, pièces qui demeurent comme l'un des hits Maison. Hiandra Martinez, qui a ouvert le show avec opiniâtreté, porte une jupe agrémentée de longs fils perlés et un tee-shirt anthracite, noué sur le nombril. Elle est prête à se défouler sur les pistes de danse d'Ipanema. Caliente. Les épaules peuvent se permettre d'être plus amples via une robe fleurie sur Irina Shayk, une veste fusionnant Denim et tissus ethniques sur Fran Summers ou bien légèrement bouffantes avec un chemisier en soie Anthracite sur Anna Ewers. La robe du Top japonais, Chiharu Okunugi, se brode d'un cacatoès camouflage, surligné d'un "Tropicana" ton sur ton, le tout se dissimulant dans un Liberty fleuri. Ingénieux. Les pantalons, légèrement amples, se nouent juste un peu au-dessus des chevilles, mettant en valeur des Stilettos aux longilignes lanières en cuir. Quelques besaces frangées à la main. Ou à l'épaule. C'est selon le mood. Chez Isabel Marant, pas de fioritures superflues. Les filles demeurent brutes de décoffrage mais inlassablement avec ce petit détail qui fait que l'on se retourne sur leur silhouette athlétique, saine et sensuelle. Isabel Marant possède ce talent indéniable pour rendre les filles attirantes avec ce style urbain maison, ou la définition du sexy prend toujours sa place, mais avec subtilité.
YG

Isabel Marant

Printemps/Eté

2020

Paris Automne/Hiver 2020/2021 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Acné Studios : Tang He - Akris : Alek Wek - Alexander McQueen : Marthe Achilles - Andrew GN : Awuol Mach Guguei - Ann Demeulemeester : Grace Sharp - Balenciaga : Lina Zhang - Balmain : Liya Kebede - Céline : Asia Zebracka - Chanel : Rianne Van Rompaey et Vittoria Ceretti - Chloé : Kaia Gerber - Christian Dior : Ruth Bell - Dries van Noten : Grace Sharp - Elie Saab : Polina Zavialova - Giambattista Valli : Valerie Scherzinger - Givenchy : Fran Summers - Haider Ackermann : Vilma Sjöberg - Hermès : Signe Veiteberg - Isabel Marant : Rebecca Leigh Longendyke - Jacquemus : Laëtitia Casta - Koche : Vika Evseeva - Lacoste : Bella Hadid - Lanvin : Mika Schneider - Lemaire : Aurore Franche - Léonard : Eloise Cloes - Loewe : Effie Steinberg - Louis Vuitton : Michelle Laff - Maison Martin Margiela : Vitoria Lulko - Miu Miu : Storm Reid - Nina Ricci : Aishwarya Gupta - Paco Rabanne : Alina Bolotina - Paul & Joe : Laura Beuger - Rick Owens : Niki Geux - Rochas : Hannah Motler - Roland Mouret : Barbara Valente - Sacai : Mika Schneider - Saint-Laurent : Sculy Meija - Stella McCartney : Malgosia Bela - Valentino : Viktoria Lulko -
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Révélations des podiums Printemps/Eté 2020
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Achenrin
Agi
Akon
Anna
Ashley
Berit
Madit
Akur
Changkou
Francesca
Radjarame
Heitmann
Premium
IMG
Women
Silent
IMG
Ford
 
Bori
Brooke
Elsemarie
Evie
Fuyao
Ilona
Burka
Robinson
Riis
Harris
Li
Desmet
Oui
Next
2PM
Ford
IMG
Girl
Kaila
Karlijn
Krini
Lissandra
Liza
Lys
Wyatt
Kusters
Hernandez
Blanco
Popova
Lorente
Elite
Elite
Elite
IMG
Premium
Premium
YG
Martha
Mika
Nike Praesto
Ning
Pan
Patrycja
Massiel
Schneider
Nordstrom
Jinyi
Haowen
Piekarska
IMG
Elite
Oui
Viva
Elite
Elite
YG
Penelope
Ruiqi
Sacha
Sculy
Silte
Zso
Ternes
Jiang
Quenby
Melia
Haken
Varju
Women
Marilyn
Women
Premium
Oui
Premium
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