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Juillet 2022
Par Yann Gabin
YG

Une couverture entièrement Indigo oscillant dans des tonalités Outremer et Klein. Une plongée en pleine Mer Egée. Une bouffée iodée qui nous invite sur les côtes paradisiaques et fantasmées d'un des plus beau pays de la Méditerranée. The Big Blue Issue du Vogue Grèce du mois de Juillet nous convie à venir embrasser ce pays mythique et mythologique. De plonger longuement dans ses eaux translucides et turquoises. Avec pour Déesse de ce numéro la magnétique et solaire Luna Bijl photographiée par Panos Davios.

Luna Bilj chez Oui Management

Luna Bilj est hollandaise, de Rotterdam. Une ville côtière, maritime et commerciale qui fleure bon le voyage. Luna grandit dans cette ville ouverte sur le monde, favorisant ainsi un esprit de découverte et d'aventures. Miss Bilj entame sa carrière lors de la Fashion Week de septembre 2015. Un bon moyen de s'initier à la vie de modèle et l'exercice périlleux des catwalks. Un entraînement qui lui plait. On l'aperçoit, à nouveau, au mois de mars sur les podiums européens. Le photographe Lachlan Bailey lui offre le shooting "charnière" pour le Vogue Australie du mois de Janvier 2016. Puis, toujours sous l'œil bienveillant de celui-ci, Luna devient l'égérie de la maison Emporio Armani pour le Printemps/Eté 2016. De bons points qui lui permettent de construire une image d'une fille attractive et séduisante. Naturellement glamoureuse. Puis, les éditions Condé Nast (Vogue) s'entichent de sa présence solaire. Luna enchaine le Vogue Espagne sous l'œil de Steven Pan, Vogue Hollande par Marc de Groot, Vogue Australie par Sébastian Kim, Vogue Russie par Benny Horne et Vogue Paris par David Sims. Un véritable sésame pour décrocher les campagnes publicitaires convoitées des saisons à venir, voire un contrat cosmétique. Toutefois, il faudra attendre sa couverture du Vogue Paris d'août, par David Sims, pour que son profil, à l'agence Oui, soit consulté par tous les casting-directors. Un visage inédit en cover du Vogue Paris demeure chose rare. Le graal ultime pour tout mannequin. On peut féliciter l'équipe du Vogue Paris pour cette prise risque inespérée. Luna aura enchaîné trente-trois podiums pour le Prêt-à-porter Printemps/Eté 2017. Un marathon qui la consacre comme la fille à suivre les six prochains mois. Six shows à New-York avec Alexander Wang, Michaël Kors, Oscar de la Renta, Ralph Lauren, l'ouverture de Thakoon et Tommy Hilfiger. Seulement deux à Londres avec Erdem et Topshop Unique. Douze à Milan avec Alberta Ferretti, l'ouverture de Blumarine, Bottega Veneta, Dolce & Gabbana, Dsquared², Etro, Fendi, Moschino, l'ouverture de Philosophy di Lorenzo Serafini, Roberto Cavalli, Salvatore Ferragamo et Sportmax. Puis, treize à Paris avec Balmain, Chanel, Chloé, Isabel Marant, John Galliano, Kenzo, Miu Miu, Mugler, Lanvin, Louis Vuitton, Redemption, Sonia Rykiel et Stella Mccartney. Luna Bilj fait partie, indubitablement, des modèles les plus convoités. Après deux nnées de Covid-19, Luna Bilj commence à apparaitre à nouveau dans les pages des magazines. L'apercevoir en couverture du Vogue Grèce du mois de Juillet 2022 apparait comme une aubaine pour cette Néerlandaise. Une excellente manière d'affirmer sa présence sur la scène du modeling internationale. Aussi, on peut suivre ses dernières pérégrinations via son fil Instargram : @mxlunna

YG
Les couvertures à retenir au mois de Juillet 2022

Raquel Zimmermann pour Vogue Paris ; Dua Lipa pour Vogue Usa ; Beyonce pour Vogue Grande-Bretagne ; Zendaya pour Vogue Italie ; Utada Hikaru pour Vogue Japon ; Naomi Campbell pour Vogue Allemagne ; Karlie Kloss pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; Kendall Jenner pour Vogue Chine ; Anouk et Dominique Schemmekes pour Vogue Netherlands ; Iza pour Vogue Brésil ; Britt Oosten pour Vogue Turquie ; Rose pour Vogue Australie ; Imaan Hammam et Adria Arjona pour Vogue Mexico ; Maumita Bora et Nour Rizk pour Vogue Arabie ; G-Dragon pour Vogue Koréa ; Luna Bilj pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; Lindsey Wixson pour Vogue Pologne ; Julia Fox et Dagmar Havlova pour Vogue Tchécoslovaquie ; Alicia Vikander pour Vogue Scandinavia ; Shanelle Nyasiase et Lavinia De Aquino Vogue Portugal ; Ame Amrit pour Vogue Inde ; Cardi B pour Vogue Singapore ; Sydney Sweeney pour Vogue Hong-Kong ; Pimchanok Luevisadpaibul pour Vogue Thaïlande ; G-Dragon pour Vogue Taiwan ; Lou Doillon et Anitta pour Numéro France ; Pasha Arulia pour Numéro Tokyo ; Gigi Hadid pour V Usa ; Lana Del Ray pour W Usa ; Chloé Bailey pour Allure Usa ; Doja Cat pour Elle Usa ; Marlijn Hoek pour Elle Uk ; Jill Biden pour Harper's Bazaar Usa ; Birgit Kos pour Harper's Bazaar Uk ; Alicia Vikander pour Harper's Bazaar Espagne ; Celina Ralph, Vittoria Ceretti, Mica Arganaraz pour i-D Magazine ; Judy Kinuthia pour Marie-Claire Italie ; Penelop Cruz pour Marie-Claire France ; Rianne Van Rompaey et Virgil Abloh pour Self-Service ; Adwoa Aboah, Alexa Demie, Lisa des Blackpink, Anna Ewers, Gigi Hadid, Suki Waterhouse, Hyunji Shin, Natacha Buty, Grace Turlington, Virgil Abloh, pour POP Magazine ; Mica Arganaraz et Harmony Korine pour Purple Magazine ;

Louis Vuitton Cruise Printemps/Eté 2023

Le Salk Institute de San Diego, en Californie, a été choisi comme lieu idéal pour la présentation Louis Vuitton Cruise Printemps/Eté 2023. Qui avait entendu parler du Salk Institute de San Diego, à défaut de quelques éminents scientifiques et citadins de la ville de San Diego. Pas grand monde. Un lieu avant-gardiste ou règne géométrie et rectitude, mettant en valeur la simplicité architecturale des bâtiments en béton préfabriqué. La rigueur de ceux-ci tranche avec un ciel bleu étincelant et un soleil en fin de course, laissant apparaitre déjà la naissance d'un Sunset aux couleurs pastel. Un romantisme postmoderne se dessine devant le regard ébahi de chacun des invités. Un ruisseau rectiligne, coule en son centre, délimitant chacun des deux immeubles et produisant, par conséquent, un effet miroir propice à la création d'un instant magique. On se sent rasséréné d'être là. Mais, quelques notes commencent à faire irruption au sein de cet immense quadrilatère de zenitude. Le morceau des Sparks, "The number one Song in Heaven", enveloppe ce complexe scientifique de ses notes entêtantes. Trois silhouettes apparaissent et pénètrent lentement le podium. De suite, elles me frappent par leur accoutrement d'un autre âge. Je les imagine, à la fois, comme trois prêtresses des temps antédiluviens, tout en étant une évocation d'un avenir lointain. Lous and the Yakuza, Sora Choi et Signe Veitenberg demeurent totalement costumées en portant ces robes "chasuble", un peu chargées, à la configuration turgescente. Une introduction totalement théâtralisée. Comme si ces trois divinités faisaient partie intégrante d'un film d'anticipation à la manière de la saga StarWars. Voire très récemment du méga Blockbuster, Dune. Il y a une certaine âpreté qui jaillit de ces tissus artisanaux qui mélangent préciosité, avec les entrelacs de fils dorés et, technicité imparable par son jeu de tissages en trois dimensions. Puis, la championne de ski acrobatique américaine, Eileen Gu, surgit en quatrième position en ayant enfilée la version plus contemporaine des premiers passages. Jupe volantée boursoufflée, crop-top quadrilatère oversize agrémenté d'une longue ceinture rivetée en cuir anthracite, nouée fermement au nombril. Sans omettre les baskets aluminium. Nicolas Ghesquière dépareille tous les looks. Un crop-top carré, "graffé" de jets Indigo, se porte avec un pantalon noir ceinturé d'un jodhpur/jupe rose poudrée. Un haut, sans manches, se recouvre d'écailles flottantes de couleur Azur. On superpose différentes pièces vestimentaires comme si on avait peur de manquer. América Gonzales, avec sa planche de skate aluminium à la main, se la joue cool avec son pantalon rouille, son crop-top inspirée d'une armure en cuir, enrubannée par une longue toge en lin grège. La version de Steinberg, entièrement rebrodée de sequins argentés, scintille de mille feux sous les cieux californiens. Une jupe, aux lanières triangulaires, recouvre l'idée des jupes de protection des centurions romains. Les bustiers croisés renvoient à la configuration de tops des notables égyptiens de l'ère pharaoniques. Il y a presque des jupes à l'allure de pagnes. Beaucoup de couleurs naturels qui se contrebalancent avec des ors, des cuivres, des argentés. Un perfecto, en cuir, se bombe de graffitis colorés. On s'abrite par l'intermédiaire de nombreuses capuches ou capuchons. Voire quelques turbans tels des touaregs. Un imprimé, renouant la configuration du Salk Institut, prise par une caméra thermique, parent une chemise, une longue veste, un pantalon bouffant. Un avertissement sous-jacent au réchauffement climatique ? Probablement. Les bottes en sequins peuvent changer de couleurs en fonction d'une caresse recto-verso. Les carrures demeurent aussi un focus important des looks de Nicolas Ghesquière lors de cette présentation. Elles peuvent parfois prendre la conformation d'armures de samouraïs. Toutefois, ce sont les trois derniers passages qui impressionnent par leur forme de méduses géantes. Les silhouettes pour cette collection Cruise 2023 dessinent incontestablement le vestiaire d'héroïnes, voire de super héroïnes, qui ne peuvent être incarnées que par de femmes puissantes, des guerrières. Petit clin d'œil aux manchettes dorées à la Wonder Woman. Il faut vraiment avoir une sacrée personnalité pour infiltrer ces vêtements, loin des archétypes stylistiques actuels de la mode qui sont, notamment, caractérisés par les modes du sportswear et du minimalisme. La Cruise Vuitton 2023 n'est pas une mode abordable et accessible à tous. De part son prix, mais aussi par cette vision contemporaine du corps distant des contraintes usuelles et quotidiennes. Un vestiaire artistique pour façonner un personnage, presque équivalent à ceux qui affectionnent le "Cosplay" (Jouer le rôle d'un personnage de fiction en imitant son costume). Merci une fois encore à Nicolas Ghesquière et ses équipes pour avoir fait découvrir ce lieu singulier à l'architecture anticonformiste, issue presque de l'imaginaire de films d'anticipations. Une déconnexion totale.

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Vuitton Cruise

Printemps/Eté

2023

S.S. Daley, heureux gagnant du LVMH Prize 2022
Steven Stokey Daley reçoit le prix LVMH 2022 du jeune créateur de mode. Un prix convoité, chaque année, par l'ensemble des finalistes du LVMH Prize. Alors qui est ce jeune designer anglais ? Agé de 25 ans, S.S. Daley a fondé sa marque éponyme en 2020 en pleine pandémie mondial de la Covid-19. Cet hyper actif a souhaité une marque de mode masculine qui s'inscrit dans un esprit totalement anglo-saxon, s'inspirant de sa culture, sa littérature et ses mouvements sociaux-culturels, avec une touche subversive (sa signature étant deux canards jaunes) et Queer. S.S. Daley aime les coupes amples, parfois exagérées, ainsi que les imprimés idéalistes, naturalistes, voire à l'eau de rose. Des pièces proches du corps avec des pulls seconde-peau ; des chemises aux manches volumineuses ; des micro-shorts ceinturant bien les fesses ; des combinaisons moulantes ; ou des pantalons amples dont le chanteur Harry Style affectionne tant. Permettant à S.S. Daley une grande visibilité. Originaire de la région du Merseyside, ce britannique a souhaité renouveler le vestiaire anglais en y apposant sa patte, son style, sa vision et son humour décalé. La jeune génération étant "open-mind" au recyclage et à la durabilité, S.S. Daley n'hésite pas à piocher dans des fins de stocks et des matériaux à haute valeur ajoutée afin de leur concéder une nouvelle jeunesse et cycle de vie. Par conséquent, une production confidentielle pour des pièces vestimentaires presque uniques. Il affectionne travailler sur différents tartans, laines provenant d'Irlande, soies issues de Grande-Bretagne, tissus aux fines rayures que les gentlemen de la City affectionnent, mailles Jacquard ou tissus prince-de-galles afin de les mettre au gout du jour. Une sorte d'update stylistique pour la "Young Generation" férue de nouveauté. Une vision exclusive qui s'incarne, aussi, dans la dénomination "Queer", dont les milléniales et la génération Z, plus ouvertes et beaucoup moins genrés, s'approprient totalement et assument complètement. Un label à suivre absolument. Quant aux labels ERL (Eli Russel Linnetz) et Winnie New-York (Idris Balogun), ils ont raflé le prix Karl Lagerfeld.
Lila Moss chez Kate Moss Agency
Avoir pour mère l'iconique Top-Model Kate Moss et pour père, Jefferson Hack, fondateur des magazines de mode ultra pointus, Dazed & Confused et Another Magazine, c'est un peu décrocher le Graal dès la naissance. Un excellent moyen pour infiltrer, en vitesse ultra-sonique, le business du luxe et de la mode. Lila Moss a déjà un nom "Bankable" dès sa naissance. Toutefois, il n'y a plus que le prénom à faire-savoir, en attendant l'âge acceptable pour se lancer dans cette carrière plus que prometteuse. Lila Moss débute en s'affichant en couverture du magazine Vogue Italie, en juin 2016, au côté de Maman, photographiée par l'Ex de maman, Mario Sorrenti. Un premier shoot ou Lila Moss apparait avec une frimousse de Baby Face. Elle n'a alors que quatorze ans. Il faudra attendre l'année 2018 pour commencer à voir son profil murir, notamment en faisant la Une du magazine de Papa, le Dazed & Confused, daté de l'hiver 2018. Photographiée cette fois par le génial Tim Walker. Avec pour titre : "Who's that girl ?". Une manière d'attirer l'attention sur Lila tout en faisant un clin d'œil au célébrissime single de Madonna. Au même moment, elle devient égérie de la marque beauté de Marc Jacobs, photographiée par David Sims. Elle signe un contrat avec la marque américaine, à la fois, pour sa ligne de cosmétiques mais aussi pour ses parfums. Un excellent moyen d'édifier une image pointue, désirable et branchée. Puis, Lila défile pour la présentation Cruise 2020 de la maison Miu Miu et devient l'une des égéries de la campagne publicitaire, sous l'œil sulfureux de Juergen Teller. Liz Collins la photographie pour la campagne prêt-à-porter Miu Miu Printemps/Eté 2020 qui colporte une image de Baby Doll studieuse. Elle n'a alors que 17 ans, âge ou elle poursuit encore ses études. Les shoots se poursuivent et s'enchainent. Mais que des photo-shoots de haut vol : W Usa par Willy Vanderperre et Rafael Pavarotti ; i-D par Alasdair McLellan ; Icon par David Bailey ; V Usa par Inez Lamsweerde & Vinoodh Matadin ; Vogue Italie par David Sims ; Chaos Sixty-Nine par Luigi & Iongo ; Another Magazine par Sharna Osborne ; Vogue Japon par Luigi & Iongo ; Vogue Usa par Nigel Shafran ; Vogue Uk par Steven Meisel, Daniel Jackson et Angelo Penetta ; Muse Magazine par Venetia Scott ; Vogue Hong-Kong par Felix Cooper ; Self-Service par Alasdair McLellan. En résumé, que du beau monde. Née le 29 septembre 2002, Lila Moss, à moins de 20 ans, peut déjà s'enorgueillir d'avoir effectuée un très joli parcours au sein du milieu du modeling. Représentée par sa mère (KMA : Kate Moss Agency), elle peut être assurée que ses intérêts soient défendus de main de maitre. On peut lui souhaiter un parcours de légende comme celui de sa mère. En retirant quelques travers tout de même.
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Inditex, un CA plus que probant pour le premier trimestre 2022

Le groupe Inditex vient de publier son chiffre d'affaires, le 8 juin, avec un montant de 6,7 milliards d'euros, pour un bénéfice net de 760 millions sur le premier trimestre 2022. Un excellent résultat même si le bénéfice prévu aurait du atteindre les 940 millions d'euros. Toutefois, la guerre en Ukraine et la fermeture de ses magasins (79) cumulés à ceux de Russie (502) ont eu raison de cette prévision extraordinaire. 10% de son chiffre d'affaires étant opéré en Russie. La Chine a connu, aussi, son lot de fermeture avec la reprise de la pandémie de Covid-19. Soixante-sept magasins ayant été fermés et confinés sur les trois premiers mois de l'année. Néanmoins, le marché américain (Etats-Unis) a connu un accroissement de ses ventes à hauteur de 36% sur le premier trimestre. Une aubaine. Les ventes, via son site on-line, ont permit de continuer à alimenter le marché. Mais, en comparaison avec le premier trimestre 2021, celles-ci ont connu une diminution de 6%. Les magasins étant à nouveau ouverts, la clientèle n'aura pas longtemps hésité à revenir pour y faire du shopping en réel. Le groupe Inditex, regroupant les marques Zara, Massimo Dutti, Stradivarius ou Bershka, dirigé par Marta Ortega depuis le début Avril 2022, semble loin d'être résigner par rapport aux problèmes géopolitiques actuels. Il prévoit que ses ventes en lignes représentent, dès 2024, 30% des ventes totales. Avec des plateformes logistiques d'approvisionnement en Europe, Inditex a eut l'intelligence stratégique de garder ses "process" de fabrication et de distribution proche de son siège historique.

Chanel Cruise Printemps/Eté 2022 par Virginie Viard
Monaco ou Monte-Carlo ? Ce rocher prisé des Happy Few apparait comme le lieu idéal pour dévoiler la collection Croisière Printemps/Eté 2023 de la maison Chanel. Un cadre magnifique avec sa plage, son ciel Azur, ses yachts de millionnaires, ses transats, ses palmiers… N'y a-t-il pas plus bel endroit pour détailler les derniers looks Chanel. La cité monégasque a toujours entretenu un étroit lien avec la maison de la rue Cambon. Notamment avec Karl Lagerfeld, très proche de la princesse Caroline. Mais, aussi, par son acquisition de la célèbre Vigie qu'il aménagea comme lieu de villégiature. Par conséquent, une présentation ou la clientèle fortunée sera honorée de savourer les pièces anticonformistes désignées par la Directrice Artistique, Virginie Viard. Avec l'aide de son équipe, elle a souhaité inscrire et explorer plusieurs thèmes à l'esprit très monégasque : les courses de formule 1, la plage, le casino ou le yachting. Le show débute par un bruit sépulcral de Formule 1. Comme si l'on était barricadé derrière les chicanes du Grand Prix. Loli Bahia, vêtue d'une combinaison pantalon en tweed vermillon, chaussée d'une casquette ton sur ton, ouvre le show sur le rivage de la plage de Monte-Carlo. Sur l'air de Nino Ferrer "Looking for you", elle recoure distinctivement aux iconiques accessoires Maison : le sac matelassé, les créoles au double C, la ceinture aux chaines dorées et les ballerines bicolores. On ne peut pas faire plus Chanel que cela. Les combinaisons de pilotes de Formule 1 s'enchainent les unes après les autres. Bleu marine avec de célestes rayures. Complètement rouge écarlate. Blanc glacier. Anthracite couverte de sequins à n'en plus finir. Mais toujours avec quelques attributs Chanel comme le casque de Moto embelli d'un N°5 démesuré ou d'une casquette au double C. Un top s'inspire du drapeau finalisant une course automobile. Le fameux damier noir et blanc. On récupère cet imprimé iconique sur un foulard en soie que l'on noue dans les cheveux. Celui-ci s'embellit de fanions de couleur pourpre sur le chemisier du mannequin Cris Hermann. Ou se décline sur de longues robes en mousseline astrale. Vole, vole, vole. En vermillon ou monochrome. On distingue sur le podium quelques socialites qui déambulent avec circonspection : la comédienne Lyna Koudri ou la fille de Yannick Noah, Jenaye Noah. Rebecca Longendyke aborde un look flamboyant et éblouissant ; pantalon en cuir doré, veste boutonnée moutarde et corsage "comme il faut" bleu marine. Avec pour boucle de ceinture un camélia Gold. Rutilant, comme le bomber d'America Gonzalez, au cuir mordoré tel le sarcophage de Ramsès II. Les vestes, aux couleurs monochromes, abordent des tonalités franches telles les fanions triangulaires de la capitainerie du port de Monte-Carlo : jaune vif, vermillon, bleu nuit. Des sacs rikiki prennent des configurations de casques de moto, sacs de raquettes de tennis ou machines à sous. Quelques canotiers en paille, de la maison Michel, donnent un air de jeunes filles anglaises. Quelques tailleurs redessinent les silhouettes de Tennis Women. Assurément plus élégant en tweed lactescent. Une manière sportswear de porter l'iconique tailleur Chanel. De couleur homogène ou bien tissé par un savant maillage polychrome, le tweed demeure toujours fort présent. Les twin-sets font leur come-back dans une configuration plus sensuelle et voluptueuse. On les agrémente d'un simple bas carbone, faisant des jambes l'argument principal de la tenue. Le double C s'agrippe urbi et orbi. De manière discrète ou totalement assumée et tapageur. Pour se rendre au casino, une tenue ébène fera bien l'affaire. Cela tombe à pic puisque Virginie Viard a décliné plusieurs propositions classiques mais éclatantes. Chemise longue, col Arlequin et pantalon large sur Jill Kortleve ; Robe chemisier sur Jade Nguyen ; Perfecto pailleté ; Robe bustier dissymétrique, retenue à la taille par une ceinture perlée, sur le top américain Grace Elisabeth ; Une combinaison bustier/pantalon sur Kim Schell ; Ou bien une longue robe/manteau rebrodée à l'infini de sequins sur l'égérie actuelle, Vivienne Rohner. Une touche bleu nuit investit le manteau couvert de paillettes sur Mica Arganaraz. On pourra se raviser en adoptant des tenues aux couleurs pastel. Voire de berlingots de notre enfance. Celles-ci peuvent s'accommoder d'un coton léger, d'un tweed éthéré ou se parer de délicates rayures bayadères bleu et blanc. D'autres s'ornent de minuscules fleurs rebrodées ou bien de logos double C. Quelques robes virginales apparaissent et feront office de robes de mariée comme sur la charmante française Mariam de Vinzelle. Une collection bonbon qui fleure bon l'air de la méditerranée et de l'opulente Monte-Carlo. Une collection intemporelle qui rafraichit les yeux. N'est-ce pas le principal ?
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Chanel Cruise

Printemps/Eté

2023

Les folies d'Elsa Schiaparelli à l'honneur au MAD

Le Musée d'Art Déco (MAD) de la ville de Paris met à l'honneur l'univers de la maison Schiaparelli. A compter du 6 juillet et jusqu'au 22 janvier 2023, les visiteurs auront le privilège de découvrir les splendeurs textiles de cette couturière émérite, un tantinet excentrique et avant-gardiste. Plus de 577 œuvres seront révélées lors de cette rétrospective. On pourra contempler costumes et d'accessoires de mode dialoguant avec 365 œuvres d'Art se composant de peintures, sculptures, céramiques, photographies et parfums. Née en 1890, cette italienne a su imaginer, émerveiller et égayer un vestiaire, très éloigné du quotidien des années 1920 à 1940. En 1922, elle rencontre le couturier Paul Poiret qui la poussera à définir son identité stylistique avec pour inspirations redondantes, la nature, la musique, les animaux et l'antiquité italienne. Sans oublier l'utilisation des broderies (Lesage) qui feront d'Elsa Schiaparelli une des références en la matière notamment à travers de ses collections "Cirque", "La comédie Dell'arte" ou "Astrologie". Captivée par le domaine de l'Art, elle n'hésite pas à l'intégrer dans sa garde-robe. Elle s'entoure d'artistes qui comptent comme Salvador Dali, Jean Cocteau, Elsa Triolet, Man Ray. Elle devient une artiste à part entière avec ses créations loufoques et inhabituelles avec pour exemples ses poches tiroirs, l'utilisation de plastique transparent ou son fameux dessin homard sur une robe de soirée ou en gigantesque collier. A travers ce parcours chronologique et thématique, on découvre des dessins par centaine, le salon du 21 place Vendôme ainsi que la salle des Parfums pour finir par les créations de Daniel Roseberry, actuel Directeur Artistique Maison. Ce dernier ayant insufflé, à nouveau, cette touche d'excentricité à la marque. Une conversation moderne et captivante qui met en exergue un style singulier et terriblement dans l'air du temps.

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Révélations des podiums Printemps/Eté 2022
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Alma
America
Angair
Chloé
Daria
Ece

Lund
Gonzalez
Biong
Lambert
Koshkina
Bicak
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Supreme
Select
Premium
Ford
Marilyn
YG
Elisa
Emi
Emilia
Esin
Faith
Fleur

Nijman
Stankovic
Caranton
Bicak
Denham
Breijer
Viva
Oui
Supreme
Oui
Premium
Supreme
YG
Gwen
Janina
Jay
Kristy
Lina
Lucy

Weijers
Maidorn
Pak
Ponomar
Cruz
Rosiek
Women
Viva
Premium
Supreme
Women
Elite
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Majesty
Merry
Ornella
Quannah
Rayssa
Rolf

Amare
Mae
Umutoni
Chasinghorse
Medeiros
Schrader
Women
Select
Select
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Women
IMG
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Shantae
Sylwia
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