Kristen McMenamy fait partie de ces modèles iconiques des années 90 dont la liste restreinte compte Linda Evangelista, Christy Turlington, Tatiana Patitz, Naomi Campbell, Stéphanie Seymour, Nadja Auermann, Eva Herzigova, Kate Moss, Shalom Harlow, Yasmeen Ghauri, Carla Bruni et Amber Valetta. De celles dont le nom fait encore rêver les générations actuelles. Américaine, Kristen est née le 13 décembre 1964, à Easton, en Pennsylvanie. Elle débute le mannequinat en 1985, âgée de 21 ans. Sa personnalité hors norme et son tempérament de feu lui permettent de devenir une fille incontournable auprès des grands designers de l'époque tels que Versace, Chanel, Dior, Comme des Garçons, John Galliano, Alexander McQueen, Prada, Jil Sander, Jean-Paul Gaultier, Calvin Klein dont elle sera de tous les défilés. Ses facultés de transformation demeurent impressionnantes. Comme Linda Evangelista, elle change régulièrement de coupes et couleurs de cheveux. Elle ira jusqu'à se raser les sourcils pour un shoot, en 1995. Kristen McMenamy n'a pas peur du ridicule, de prendre des risques notamment si l'idée en vaut le coup. Elle peut opter pour un éditorial Haute-Couture pour le Vogue Paris, puis enchainer le lendemain pour un éditorial totalement Grunge pour le I-D magazine. Elle demeure une feuille de papier vierge sur laquelle on peut raconter des histoires à l'infini. Durant les années 90, elle engrange de nombreuses couvertures pour le Vogue Italien sous l'œil avisé du photographe Steven Meisel. Lui permettant d'assoir une notoriété en tant que modèle leader de sa génération. Elle prête sa silhouette affutée pour les plus grands noms de la mode : Karl Lagerfeld pour Chanel ; Richard Avedon pour Versace ; Steven Meisel pour Louis Vuitton, Roberto Cavalli ou Lanvin ; Mert Alas & Marcus Piggott pour Givenchy ou Gucci ; Steven Klein pour Balenciaga ; Miles Aldridge pour MAC ; Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin pour Jean-Paul Gaultier ; Juergen Teller pour Valentino. Sans oublier les photographes Peter Lindbergh, Helmut Newton, David Sims et Mario Testino avec lesquels Kristen a beaucoup travaillé. Les marques Prada, Donna Karan, Cesare Paciotti, Moschino, Giorgio Armani, Fendi, Bally, Marc Jacobs l'ont aussi choisit pour incarner le visage de leur maison respective, à un moment donné ou un autre. Des magazines britanniques Trendy continuent de faire appel à ses services pour magnifier leurs séries Mode comme le Dazed & Confused, Arena Homme +, I-D magazine, Love Magazine qui a disparu depuis, Perfect Magazine, Ten Magazine, Vogue Uk, mais pas seulement. Le Vogue Usa, Vogue Italie, 032C, W Usa, Vogue Allemagne, Under the influence, Zoo Magazine, Self-Service, Vogue Espagne, Purple Magazine n'hésitent pas à la solliciter afin de prendre la pose, de temps en temps, pour illustrer leurs pages et séries Mode. En décembre 2021, Kristen McMenamy vient d'être élue par les professionnels de l'industrie de la mode comme le mannequin féminin de l'année 2021 (Models.com). Une véritable performance et cure de jeunesse pour cette américaine se rapprochant de la soixantaine. Qui aurait pu parier sur Kristen McMenamy quand dans la liste des nominées se retrouve les Tops de demain : Achenrin Madit, Adut Akech, Anok Yai, Ashley Radjarame, He Cong, Jill Kortleve, Kaia Gerber, Lila Moss, Malika Louback, Mao Xiaoxing, Maty Fall, Mica Arganaraz, Mika Schneider, Mona Tougaard, Naomi Campbell, Paloma Elsesser, Precious Lee, Rebecca Longendyke, Rianne von rompaey, Sherry Shi, Sora Soi et Steinberg. A part Naomi Campbell, il n'y a que des jeunettes de moins de trente ans. Comme quoi la beauté n'a vraiment pas d'âge.

Isabelle Huppert pour Vogue Paris ; Olivia Wilde pour Vogue Usa ; Kristen McMenamy pour Vogue Grande-Bretagne ; Veronica Yoko Plebani pour Vogue Italie ; Ai Hashizume, Danil Uspenskiy, Kanon Hirata, Kohei, Miyu Onodera, Rab Ann et Endo Sakura pour Vogue Japon ; He Cong pour Vogue Allemagne ; Africa Garcia pour Vogue Espagne ; Vilma Sjoberg pour Vogue Russie ; Zhou Dongyu pour Vogue Chine ; Dandara Queiroz pour Vogue Brésil ; Vilma Sjoberg pour Vogue Turquie ; Adut Akech pour Vogue Australie ; Xiye Bastida pour Vogue Mexico ; Mila Al Zahrani, Fatima Al Banawi et Adriana Lima pour Vogue Arabie ; BTS pour Vogue Koréa ; Julia Louis Dreyfus pour Vogue Grèce ; Malaika Holmen pour Vogue Sacndinavie ; Mica Arganaraz pour Vogue Ukraine ; Julia Hafstrom pour Vogue Pologne ; Shalom Harlow pour Vogue Tchécoslovaquie ; Irene Guarenas, Mila H et Benedetta Barzini pour Vogue Portugal ; Zinjia Kumar pour Vogue Inde ; BTS pour Vogue Singapore ; BTS et fan Bing Bing pour Vogue Hong-Kong ; Lily Collins pour Vogue Thaïlande ; Peng Chang pour Vogue Taiwan ; Liya Kebede pour Numéro France ; Marjan Jonkman pour Numéro Tokyo ; Alexis Chaparro et Olivia Rodrigo pour V Usa ; Dolly Parton pour W Usa ; Barbie Ferreira pour Allure Usa ; Kaia Gerber pour Elle Usa ; Lily Collins pour Elle Uk ; Hunter Schaffer pour Harper's Bazaar Usa ; Jodie Comer et Sarah Snook pour Harper's Bazaar Uk ; Natalia Vodianova pour Harper's Bazaar Espagne ; Imaan Hammam, Kaia Gerber, Kate Moss, Maty Fall Diba, Mika Schneider, Naomi Campbell pour i-D Magazine ; Ashley Graham pour Porter Magazine ; Sarah Saxinger pour Marie-Claire Italie ; Charlotte Gainsbourg pour Marie-Claire France ; Betsy Gaghan, Kris DeGirolamo et Toni Smith pour Self-Service ; Bella Hadid, Erin O'Connor, Lily McMenamy, Nyasha Matonhodze, Sienna Miller et Rafferty Law pour Love Magazine ; Adut Akech, Hailey Bieber, Emma Corrin, Stacy Martin, Celeste, Meadow Walker, Misty Kyd et Lola Nicon pour POP Magazine ; Alek Wek, Anine van Velzen, August Atkinson, Dustin Muchuvitz, Isabelle Adjani, Kristen McMenamy, Malick Bodian, Metta Irebe, Rianne Von Rompaey, pour Purple Magazine ;

Froideur minéral ; fumeroles volcaniques ; vent agressif ; icebergs cristallins ; cascade gigantesque ; glacier féroce : "Where the silver wind blows". L'Islande, l'île de tous les superlatifs, intimement liée à la force des quatre éléments telluriques : la terre, le feu, l'air et l'eau. D'une désolation totalement romantique avec ses promontoires rocheux et ses plages infinies de sable noir. L'île des éléments extrêmes. Que les mannequins ont du avoir froid ainsi que du courage pour tourner ce film dévoilant la collection Automne/Hiver 2021/2022 de la maison Saint-Laurent. Une île photogénique par ses paysages. Un joyau exceptionnel de dame nature, mais, tellement austère. Un "défilmé" presque tragique. Une représentation de ce que l'on pourrait s'imaginer d'une fin du monde. Ou la Nature reprendrait ses droits. Peut-être que les dernières femmes vivantes sur cette terre obscure et glacée seront vêtues en Saint-Laurent. On ne le croit guère. Les prises de vues, par drones, demeurent somptueuses. Si on avait souhaité promouvoir l'Islande comme île fantastique à découvrir, on n'aurait pas pu mieux faire. Perdues dans des décors minéraux d'une rare beauté, les filles déambulent, à talons hauts, dans la Land islandaise, entre rochers d'un anthracite inhabituel et sable noir, icebergs échoués ou cascade géante, suintant d'humidité. Il est notoire que les talons surdimensionnés apparaissent comme propices à une ballade dans cette nature récalcitrante. Sincèrement, on se questionne à savoir ce qu'elles font, habillées de la sorte, dans des décors désertiques et inhospitaliers ? Ne sont-elles pas égarées ? Que cherchent-elles réellement ? Est-ce un mirage ? Non, juste la vision insensée du directeur artistique. On perçoit fortement les codes de la maison Chanel à travers cette collection avec des tweeds, des sacs matelassés, des ceintures chaines, des escarpins bicolores, des croix byzantines ou des cardigans en cachemire. L'hiver sera très court chez Saint-Laurent mais en tweed de laine, avec des couleurs franches : bleu roi, vert absinthe, outremer, rose chair, vermillon, turquoise. Les tailleurs deux pièces s'enfilent sur des maillots de bain, à la coupe classique, en lamé or ou argent. Quelques vestes en tweed s'incrustent de légères perles en verre. Subtilité. Quant aux minis, elles s'ennoblissent d'un lé de fausse fourrure aux couleurs contrastées et acidulées. Un marcel en lurex turquoise se brode à l'encolure d'une bordure en faux vison. On l'espère. L'apparente fausse fourrure s'incruste sur de nombreux looks : robe sans manches, mini-jupe, top sans manches, veste/tailleur. Un pull fuchsia, à l'encolure rectangulaire, s'accorde parfaitement avec un corsaire slim, en cuir charbon. Avec la toque en fourrure sur la tête, s'il vous plait. Le micro short, le pull zippé en lurex émeraude et les cuissardes en cuir pétrole s'inspirent d'une réminiscence d'une Barbarella contemporaine. Certaines vestes brodées demeurent totalement dans une veine couture. On pense à la veste grège rebrodée de fines perles dont les motifs reprennent la corolle d'une fleur reproduite à l'infini. Mais, aussi, à la veste en lamé total Gold de Laiza de Moura, très Yves Saint-Laurent. Les coupes apparaissent simplifiées mais ajustées aux millimètres. Elles épousent parfaitement la silhouette. Si l'on souhaite une élégance plus parisienne, on optera pour le fameux smoking, la veste pailletée ajustée ou la veste Double-Match. Pour une sensualité affirmée, celle-ci reste toujours assidue au couleur du ying et du yang. Le top immaculé, à la forme de nœud papillon, pourra être envisageable lors d'une soirée de fin d'année. On peut axer son jeu de jambes en se faufilant dans des micro-shorts gonflés. Avec un rikiki gilet comme sur Sofia Steinberg. Pour celles qui aiment briller, le doré, les broderies et les damassés Or seront au rendez-vous. Une collection ou le corps de la femme est subtilement soulignée. Anthony Vacarello a joué avec les divergentes envies des femmes. De la femme la plus pudibonde à celle qui assume avec fierté sa féminité. Des tenues plus faciles à enfiler à Paris qu'à Reykjavik.

Fashion-Week masculine à Milan : vers une reprise ?

On reste encore prudent (car tout dépendra des chiffres de la pandémie du Covid-19), mais il semblerait que la Fashion Week masculine Automne/Hiver 2022/2023 de Milan devrait voir, à nouveau, apparaitre davantage de défilés en "présentiel". Prévue sur cinq jours (du 14 au 18 janvier 2022), la chambre de la mode italienne donne le feu vert pour vingt-trois défilés sur quarante-sept marques présentes. Neuf maisons devraient présenter leurs collections sous forme de vidéos numériques. Les autres maisons restantes organiseront des présentations en show-rooms ou via d'autres formats originaux. On retrouvera physiquement les défilés d'Ermenegildo Zegna, de Giorgio Armani, Prada, Dolce & Gabbana ou Fendi. Les shows apparaissent comme une vitrine primordiale et nécessaire pour le secteur de la mode du luxe. Par conséquent, ceux-ci ont une incidence indéniable sur les ventes. Quand on connait les chiffres à l'exportation, prévu à hauteur de 67,96 milliards d'euros en 2021 (à peu près le même chiffre qu'en 2019), on saisit aisément l'importance de l'organisation de ces événements planétaires. Avec la Chine en tant que premier consommateur, suivi par les États-Unis et la Russie, la mode italienne demeure un véritable moteur pour l'économie nationale. Le chiffre d'affaires de la mode italienne (comprenant l'habillement, la joaillerie, la lunetterie, les accessoires et la cosmétique) devrait atteindre le chiffre de 82,85 milliards d'euros en 2021.

Le joueur de football, star de l'équipe de France et attaquant actuel du club Paris Saint-Germain, Kylian MBappé, vient de signer un contrat comme ambassadeur mondial de la maison Dior. C'est la deuxième fois qu'il associe son image à une marque de luxe. La première étant pour la maison horlogère Hublot. Il prêtera, donc, son image à la ligne de prêt-à-porter masculine dessiné par le designer Kim Jones. Il devient, aussi, le visage du parfum Sauvage dont les premières images, réalisé par Brett Lloyd, sont déjà en train d'inonder les réseaux sociaux. La maison Dior acquiert, donc, au sein de son écurie de stars, constituée notamment de comédiens et comédiennes comme Johnny Depp, Jennifer Lawrence, Natalie Portman et dernièrement l'actrice britannique Anya-Taylor Joy, une personnalité qui compte dans le cœur des français et des fanas de foot. Champion du monde avec l'équipe de France en 2018, ce dernier a reçu, en 2020, le trophée Kopa du meilleur joueur mondial de l'année de moins de 21 ans. Au delà de cette aura mondiale, la maison Dior s'associe, aussi, aux valeurs défendues par Kylian MBappé en dehors des terrains de foot. Notamment, ses bonnes actions pour les enfants malades au travers l'association "Premiers de cordées", dont il est le parrain. Aussi, une collaboration de deux années a été signé entre la maison Dior et le club de foot du Paris Saint-Germain pour la création de deux looks spécifiques pour les joueurs.