"I am my own business", proclame le premier mannequin de couleur à décrocher la couverture de Vogue, en 1988. Avant cela, seules Grace Jones et Iman, femme de David Bowie, étaient parvenues à faire la Une de ce magazine prestigieux ainsi qu'une longue carrière au sein du Modeling. Cette diva, réputée pour ses humeurs massacrantes, a su capitaliser sur son physique afin de devenir l'un des Top-Models les plus rentables de ce Business. Naomi n'est pas simplement qu'un mannequin Star, c'est aussi une voix forte, doublé d'une personnalité imposante. Nombreux sont ceux qui en ont fait les frais et tremblent encore en entendant son simple nom. En 1996, pour défiler pour Gianni Versace, Naomi avait requêté la modique somme de 25 000 dollars. Un salaire exhorbitant, en ces temps reculés du modeling. Sachant qu'un Top pouvait, pendant les collections Prêt-à-porter, enchainer quatre à cinq défilés par jour. De jolies sommes au final. Ses frasques et ses retards chroniques sont légendaires et font parties du personnage. Une réputation sulfureuse qui la suit encore un peu de nos jours. Même si, celle-ci s'est alanguie depuis quelques années déjà. Muse et protégée du regretté Monsieur Azzedine Alaïa, Naomi Campbell a su changer d'agences aux bons moments afin de garder toujours le vent en poupe. Avec les années passant, la belle anglaise a su gérer sa carrière de main de maître. A presque cinquante ans, Miss Campbell a su mettre de l'eau dans son vin et faire monde honorable. Elle s'est assagie, tout en gardant cette Aura précieuse qui la compte toujours parmi les icônes et légendes de la Mode.

Gisèle Bündchen pour Vogue Paris ; Zendaya pour Vogue Usa ; Madonna pour Vogue Grande-Bretagne ; (?) pour Vogue Italie ; Naomi Campbell pour Vogue Japon ; Saskia de Brauw et Stella Tennant pour Vogue Allemagne ; Bella Hadid pour Vogue Espagne ; Imaan Hammam pour Vogue Russie ; Lara Mullen pour Vogue Chine ; Thassia Naves pour Vogue Brésil ; Yasmin Wijnaldum pour Vogue Hollande ; Gigi Hadid pour Vogue Mexico ; Giedre Dukauskaite pour Vogue Turquie ; Kendall Jenner pour Vogue Australie ; Winnie Harlow pour Vogue Arabie ; (?) pour Vogue Thailande ; Heejung Park et Bomi Youn pour Vogue Koréa ; Mariam de Vinzelle pour Vogue Ukraine ; Doutzen Kroes pour Vogue Pologne ; Pamela Anderson pour Vogue Tchécoslovaquie ; Blesnya Minher pour Numéro France ; Emily DiDonato pour Numéro Tokyo ; Sara Sampaio pour Numéro Russie ; (?) pour Numéro Chine ; Alton Mason et Lizzo pour V Usa ; (?) pour W Usa ; Emilia Clarke pour Allure Usa ; Céline Dion pour Elle Usa ; Jorja Smith pour Elle Uk ; Jennifer Aniston pour Harper's Bazaar Usa ; Rosie Huntington Whiteley pour Harper's Bazaar Uk ; Karolina Kurkova pour Harper's Bazaar Espagne ; Nathan Westling, Ugbad et Steve Lacy pour i-D Magazine ; Lily Rose Depp pour Glamour France ; Yara Shahidi pour Porter Magazine ; Katlin Aas pour Air France Madame ; Eliza Cummings pour Marie-Claire Italie ; Marion Cotillard pour Marie-Claire France ; Cara Delvingne, Kate Moss pour Love Magazine ; Alek Wek, Gisèle Bündchen, Hailey Bieber, Sarah Grace Wallerstedt pour POP ; Florence Hutchings pour Self-Service ; Anok Yai, Ashley Graham, Hyun Ji Shin, Sonoya Mizuno, Cynthia Erivo pour CR Fashion Book.

La danse. Un univers rêvé, rigoureux, draconien et implacable. Un ensemble de mouvements fugaces qui, bien exécutés, tendent vers la grâce et l'exaltation corporelle. L'univers de la danse demeure un état d'esprit, à la fois, cérébral et "primitif". Une liberté contrainte du corps. Tout compte. De l'action à l'inaction du corps qui incitent à se transcender, au travers de mouvements codifiés, pour essayer de tendre vers la Beauté. La beauté du geste. Une œuvre de longue haleine. Et de volonté. Le langage Dior pour ce Printemps/Eté 2019 aborde la philosophie de la Danse avec bienveillance, rigueur, agilité, légèreté et énergie positive. Maria Grazia Chiuri a souhaité mettre en relief cet Art raffiné et intense, qui demande des années de pratique, au travers un ballet contemporain unique, extrêmement bien chorégraphié. Celle-ci ne s'est pas uniquement limitée à s'atteler au langage stylistique du vêtement, mais aussi à tout ce qui l'entoure. C'est-à-dire la scénographie du podium à la danse elle-même. Un ballet contemporain a été créé et imaginé spécialement pour l'occasion par la chorographe israélienne Sharon Eyal. Cette dernière performe au côté de huit danseurs de sa compagnie. Une chorégraphie maitrisée d'une main de maitre. Avec dextérité et virtuosité. Tous les danseurs sont habillés de Bodys délicats, deuxième peaux. On assiste à une réelle représentation artistique. Un excellent moyen de rester original, tout en exécutant une thématique assez redondante lors de présentations de Mode. Selena Forrest ouvre ce merveilleux ballet d'un pas tranquille, déambulant sous une nuée de pétales de roses, aux tonalités Pastel. Grâce et audace sont de mise. Ses cheveux gominés sont simplement maintenus par un double ruban élastique Ébène, accessoire fort commode chez les danseuses classiques. Son interminable robe chasuble Anthracite lui dessine une allure minimalisme. Ses ballerines, ton sur ton, consolident parfaitement l'inspiration de Maria Grazia pour cet Art Corporel. Les longues robes s'enchainent. Tantôt fluides, tantôt plissées, tantôt déstructurées ; Parfois les trois à la fois. Certaines constructions stylistiques, riche en délicats froncés, me remémorent ces illustres costumes que l'on peut admirer dans quelques péplums mémorables. Pourtant, tout s'inscrit dans une certaine délicatesse et finesse. Un tee-shirt, en résille noire, se superpose sur un Marcel en résille aux mailles plus larges telle sur la charmante Evelyn Nagy. Des Bodys Stretch charbonneux s'étayent de jupes en fine résille, aussi. Sans omettre les leggins qui opacifient les gambettes. Ils peuvent prendre des couleurs chair ou d'obsidienne. Toujours raccord avec la tenue principale. La fine ceinture, au logo CD doré, véhicule la touche Mode. Les tonalités nude, laiteuse ou anthracite constituent toute la gamme "colorielle" de la première partie du défilé. Le tailleur Bar demeure toujours actuel, tout en s'orientant vers une ligne plus minimale. Pas de fioritures. Des imprimés fleuris sombres, sous forme de bouquets, s'agrippent sur des mousselines vaporeuses, dégainant du "peps" aux looks parfois un peu trop "Dark". Des tonalités chaudes parsèment cette collection comme la couleur Camel qui rehausse un pull tricoté Tie&Dye en alpaga, enfilé sur une jupe en soie dont l'imprimé recouvre une composition de Marguerites impressionnistes. Ca "matche" parfaitement. Des manteaux, aux coupes longilignes, retrouvent le process Tie&Dye dans des tonalités allant du kaki au beige. Quelques broderies perlées ethniques viennent rehausser la singularité d'une chemise unie. Le bleu Marine fait, finalement, son apparition et investira de nombreuses pièces de ce vestiaire Dior Printemps/Eté 2019. La dentelle enveloppe quelques robes et jupes immaculées. On retiendra également le travail minutieux sur les imprimés "kaléidoscope", tant au niveau de leur forme type "Rosace" que sur le choix et mélange des tonalités. Quelques robes du final apparaissent majestueuses car Maria Grazia a désiré réaliser des mosaïques de plumes multicolores. Et cela de la tête au pied. Une véritable prouesse technique qui ne pouvait être réalisable qu'au sein d'une structure au savoir-faire avéré qu'est la maison Dior et ses ateliers.

Aprés le chant, la comédie, ses marques de cosmétiques et de lingerie, Rihanna vient de se lancer dans une nouvelle aventure, en créant sa maison de prêt-à-porter, sous l'égide du pape du prêt-à-porter du luxe, Monsieur Bernard Arnault. Une association gagnant-gagnant car Rihanna dispose de l'expérience titanesque du numéro Un mondial du Luxe : LVMH. Quant à Bernard Arnault, le nom d'une des stars les plus convoitées de la planète et, certainement, la plus rentable en terme de futur chiffre d'affaires. Son aura et sa reconnaissance apparaissant comme des armes non négligeables. Le groupe LVMH a certifié, au travers d'un communiqué de presse, l'ouverture imminente de cette nouvelle maison de prêt-à-porter, au nom de Fenty. Alors quel pourrait en être le style ? On peut imaginer une allure mixant un sportswear assumé, un Street Style coloré, un glamour Girly et une pointe de sexy attitude. Fan de mode, Rihanna sera entourée d'une équipe super compétente et talentueuse qui l'épaulera pour cette nouvelle aventure. Tout reste à définir car le style Fenty apparaît comme une création ex-nihilo. Un début de présentation de la future collection a été dévoilée, le 23 mai, à la presse et Guests, triés sur le volet. Les premiers modèles devraient arriver très rapidement en corners ou via le site en ligne. Assurément dans le courant du Printemps/Été 2019. Quand il est question d'argent, le retour sur investissement n'attend pas. Un rapprochement qui devrait être profitable à 100% pour ce duo de choc.