Pour le dernier
numéro d'Alexandra Shulmann, en tant que Rédactrice
en chef du Vogue Britannique, cinq Tops célèbrent,
en couverture, la mode du passé, du présent et du
future. Un numéro consacrant 25 années de travail
au service de la mode, du luxe et de la beauté. Avec 306
numéros à son actif, quoi de plus beau que d'achever
sa carrière avec les filles britanniques les plus iconiques
: Jean Campbell, Edie Campbell, Stella Tennant, Kate Moss et Nora
Attal. Sous l'oeil affuté du Maestro de la photographie
de Mode : Mario Testino. Celebrate the last one !
Pour en revenir à
la petite histoire, Edie a été découverte par l'agence
Storm à Londres. Après un shooting pour le British Vogue,
dont la thématique avait pour but de mettre en valeur la jeunesse
promettante et dorée de Londres, Edie Campbell est de suite repérée
par l'oeil averti du photographe Mario Testino. Ce dernier n'hésite
pas à l'appeler pour intègrer le casting final d'une des campagnes
publicitaires les plus attendues d'Angleterre : Burberry. Ainsi, la saison
suivante, elle se retrouve en train de sautiller entre Lily Donaldson et
Agyness Deyn. Sympathique pour un début. Néanmoins, Edie reste
encore attachée à sa vie de jeune adolescente et préfère
réserver le mannequinat comme un loisir à mi-temps. Elle se
concentre sur ses études et sortira diplomée de la
Paul's Girls de Londres. Toutefois,
elle
subodore que sa dégaine de midinette britannique peut plaire. Qu'il
y a eventuellement un coup à tenter. Edie décide de réorienter
son parcours vers celui du modeling. Et, tout lui donne raison. Elle est
castée rapidement pour des histoires Mode pour les différentes
éditions du magazine Vogue (Italie, Usa, Grande-Bretagne, Paris,
Japon ou Allemagne), mais aussi pour des magazines comme Pop, Self-Service,
I-d, Self-Service ou Numéro. Ainsi, il n'est pas étonnant
d'apercevoir la silhouette gracile d'Edie à l'affiche de nombreuses
campagnes publicitaires comme Alexander McQueen, Louis Vuitton, Jil Sander,
Lanvin, Marc Jacobs, Saint-Laurent, Egérie du parfum Black Opium
d'Yves Saint-Laurent, Isabel Marant, John Galliano, Diesel, Michael
Kors, Versace, Fendi, Zara, Calvin Klein CK One, Roberto Cavalli, Mango,
H&M... Bref, On ne les compte plus tellement Edie est devenue un visage
incontournable du monde de la mode et de la publicité.
Les
couvertures à retenir au mois de Septembre 2017
Louis
Vuitton Automne/Hiver
2017/2018
par
Nicolas Ghèsquière
Cette
saison, Nicolas Ghésquière et son équipe se sont surpassés sur le choix
du lieu de la présentation Automne/Hiver 2017/2018. Un espace incroyable
que je n'aurai jamais pensé "prêtable" pour un défilé : le prestigieux musée
du Louvre. Quant on possède les moyens financiers de Louis Vuitton ainsi
que les bons réseaux relationnels, tout doit être jouable. N'est-ce pas
? Ce lieu historique demeure majestueux et extraordinaire pour une collection
qui se veut, une fois de plus, résolument tournée vers l'avenir. Les œuvres
classiques, spécialement les immenses statues de marbre blanc, tranchent
distinctement chaque look, désigné par Nicolas Ghésquière. Inversement,
cette mode d'hiver redéfinie une grande modernité aux œuvres présentes,
datant de plusieurs siècles. Tout se fond à merveille. L'osmose parfaite.
C'est Rianne
van Rompaey
qui ouvre le show, en exclusivité cette saison. Un manteau rectiligne Anthracite,
en cuir souple ; une robe nuisette dorée enfilée sur un pantalon bicolore,
aux bandes latérales immaculés. Un collier " fils ", en strass diamant,
dévalant jusqu'au nombril ; Et, des boots carrés, noirs vernis, à l'inspiration
"cowgirl" ; C'est le look Vuitton de la rentrée. On combine des matières
aériennes comme la soie ou le satin avec des matériaux plus bruts comme
le cuir, par exemple. La fourrure demeure assez présente et se portera,
cette saison, en longs manteaux comme sur Natalie
Westling
ou en vestes, sans manches, comme sur Jing Wen ou Sarah Dahl. Visuellement
parlant, elle parait "alambiquée", comme s'il y avait eu une savante combinaison
de divers types de fourrures, générant ainsi des motifs singuliers et des
jeux de couleurs captivantes. Magnétisant au final. La veste de Julia
Nobis
a une folle allure de Léopards des neiges. Elle évoque une sorte de félin
"Vuitton-este". Les robes éthérées, en soies, aux tonalités douces (ciel,
lait, or) s'amusent de la lumière, via un jeu de découpes en spirales. Le
plus : ces nuisettes de jour s'enfilent sur des pantalons bicolores. La
petite veste bleue électrique, zippée, de Mica
Arganaraz,
incarne totalement l'esprit des combinaisons de ski des années 60. Notamment,
par son design. Les pantalons se raccourcissent légèrement. Les ceintures
enserrent la taille. Les vestes en tweed s'inspirent de la veste du 31,
rue Cambon. Des pull-overs recouvrent des motifs géométriques d'empreintes
de pneus (Melody Vroom) ou de motifs Sud-Américains (Léa Holzfuss). Les
tartans pailletés recouvrent des robes toutes simples, qui se construisent
autour du cou, par le jeu d'une ou deux bretelles. Comme sur Heather
Kemesky.
Une collection étudiée et pointue qui me semble être plus facile d'accès
que certaines collections précédentes. Toutefois, le seul frein restera,
pour la grande majorité, les cordons de la bourse.
Louis Vuitton
Automne/Hiver
2017/2018
Jean-Paul Goude
devient le nouveau Directeur Artistique de la marque espagnole Desigual.
Une maison de prêt-à-porter tournée vers un marché
grand public, dans la veine des marques comme Uniqlo, H&M ou Zara.
Etonnant pour la Maestro de l'image qui a, plutôt, l'habitude de
collaborer avec des maisons Ultra-Luxe. Surement un nouveau défi
pour ce touche-à-tout qui a mis son imaginaire à disposition
de maisons comme Chanel (Parfum Chance), Kenzo (Prêt-à-Porter),
Lacoste (Prêt-à-Porter), pour des couvertures et séries
Mode pour le magazine Harper's Bazaar américain (avec des couvertures
avec Paris Jackson ou Katy Perry), Prada (Parfum Candy avec Léa
Seydoux), pour le grand magasin français les Galeries Lafayette,
le magazine hyper Trendy V ou la marque Guerlain. Sa mission : redorer
le blason de cette marque, considérée plutôt comme
cheap et bas de gamme. Notamment, au travers de son image globale (Campagnes
publicitaires et vidéos), d'une ligne de vêtements spécifiques
et des futurs événements. La première collection
"Capsule", designé par Jean-Paul Goude, sera dévoilée
à la presse et aux acheteurs, lors de la Fashion Week New-Yorkaise,
le 7 septembre. Une présentation attendue par la planète
mode. Mais, aussi, par les 500 boutiques basées dans plus une centaine
de pays.
Même
si Miss Cong a beaucoup donné de sa personne au sein de la presse
asiatique, sur des supports comme Vogue Chine, Elle Chine, Madame Figaro
Chine, Vogue Japon, Marie-Claire Chine, L'Officiel Malaisie, Harper's Bazaar
Chine, Modern Lady Chine, Elle Vietnam, son visage plait enormément
à la clientèle européenne. Ainsi, le duo Dolce&Gabbana
a craqué pour sa frimousse aux allures de Porcelaine et, l'ont booké,
à deux reprises, sur leurs campagnes publictaires Prêt-à-Porter.
D'autres maisons de luxe remarquent, aussi, sa fraicheur et son magnétisme
singulier comme Benetton, Marni, Fenty by Puma, Jo Malone ou Coach. He Cong
avoue aimer la mode et n'hésite pas à changer de style chaque
saison, tout en privilégiant simplicité, confort et élégance.
On peut suivre la belle chinoise au travers de son Instagram : @hecong.
Une
nouvelle édition du magazine Vogue sera lancée au début
de l'année 2018. Celle du Vogue Polonais. Ce pays d'Europe de l'Est
sera le vingt-troisième pays à se doter de cette édition
de Mode préstigieuse. Un pays qui se veut être un marché
en devenir pour le domaine des produits de luxe, prêt-à-porter,
beauté et accessoires. Filip Niedenthal, qui a lancé le
Harper's Bazaar, en Pologne, deviendra le rédacteur en Chef du
magazine et,
le top polonais, Malgosia Bela, le secondera en prenant en charge la partie
Mode. On souhaite un succès certain à cette nouvelle édition
du magazine Vogue.
Une combinaison
toute simple, en Jeans Navy, de la maison Dior, pour se ballader
au bord d'une mer Turquoise, cela apparait comme le look décontracté
par excellence pour passer un Happy Summer. Ce n'est pas pour
nous déplaire quand c'est la très jolie Anna Ewers
qui l'enfile avec aisance. Le Vogue allemand nous propose, aussi,
une première sélection de 160 looks Automne/Hiver
2017/2018, à étudier pendant cette période
estivale.
Anna Ewers apparait
comme l'une des nouvelles révélations de la Fashion Week Printemps/Eté 2014.
Cette jeune allemande, originaire de Freiburg, a été aperçue sur les meilleurs
podiums de la saison, avec à son compteur les shows d'Alexander Wang, Céline
ou Isabel Marant. Anna, dont la physionomie apparait comme un savant mélange
entre Lara Stone et Anna Paquin (actrice de la série True Blood) connait,
à ce jour, une ascension fulgurante. Son allure dégingandée a été, de suite,
repérée par le designer Alexander Wang. Ce dernier lui offre l'ouverture
de son show Printemps/Eté 2014. Une place d'honneur qui lui vaut des confirmations
immédiates sur d'autres cabines New-Yorkaises. Une présence un peu nonchalante,
mêlée à l'image d'une jeune fille ingénue, permet de la différencier immédiatement
de ses consœurs. Ayant déjà quelques belles séries Mode à son actif, tel
que le Vogue Brésil, Anna étend son attraction physique au travers de nouveaux
supports prestigieux tels que Vogue Paris, Vogue Grande-Bretagne, i-D Magazine
ou W Usa. Repérée par Ashley Brokaw, casting Director de Prada, Anna pose
langoureusement sur un transat, au côté d'Amanda Murphy et Cameron Russel,
pour la campagne Cruise Prada Printemps/Été 2014. Une carte de visite non
négligeable, lui permettant de faire circuler son composite plus facilement
auprès des personnes influentes du métier. A l'heure actuelle, Anna Ewers
demeure une New-Comer convoitée puisqu'elle réitère l'exploit de décrocher
la campagne Prêt-à-Porter Prada Printemps/Eté 2014, au côté de seize autres
New-Faces.
Après
la mise en avant du travail de la talentueuse créatrice française, Anne
Valérie Hash, la Cité de la dentelle et de la mode de Calais ouvre ses portes
au célèbre couturier Hubert de Givenchy. Une rétrospective qui porte sur
les quarante années de créations. Une très jolie exposition qui aborde,
à merveille, le style singulier de ce " grand " créateur de Mode français.
Hubert de Givenchy entreprend sa carrière en 1952, alors qu'il n'est âgé
que de 25 ans. On redécouvre ses pièces les plus avant-gardistes ainsi que
sa vision personnelle d'une mode que se veut "mixable", à souhait. Et, oui,
Hubert de Givenchy a été l'un des précurseurs dans l'art de pouvoir mélanger
différentes pièces vestimentaires maison, à une époque, ou la mode était
gouvernée par des codes vestimentaires rigoureux et stricts. L'exposition
retrace l'ensemble de son parcours jusqu'au jour de son départ, en 1995.
Propriété du groupe LVMH, depuis 1988, la maison Givenchy a su évoluer positivement,
notamment sous l'égide des créateurs Alexander McQueen et Ricardo Tisci
qui ont réussi avec brio à faire fructifier l'héritage maison.
Givenchy
Printemps/Eté
2017
par
Ricardo Tisci
Pour
sa dernière collection, pour la maison Givenchy, Ricardo Tisci a décidé
de dévoiler son prêt-à-porter dans un jardin chimérique. Sous les lueurs
nocturnes et les auspices lunaires, cette dernière collaboration veut, finalement,
coaliser les éléments et énergies terrestres avec les derniers dessins du
créateur. Avec une légère brise à la clé. Ainsi, on pénètre directement
le sujet lorsque les premiers passages s'inspirent de reproductions de pierres
semi-précieuses, ornant d'amples robes. Même si les imprimés se veulent
un tantinet disproportionnés. De volumineux colliers de pierres semi-précieuses,
aux grosses chaines "Bikers", encerclent les gorges de certains modèles.
Minéral. On entend que des Oh… Minéral. Des tailleurs/pantalons Anthracite
s'amusent de la lumière, par la grâce d'un tissu au reflet moiré. Des robes
beiges, seconde peau, fusellent des silhouettes aux réminiscences du fameux
style Alaia comme sur Nastya
Sten ou Rianne
van Rompaey.
Des robes se superposent et tranchent par leurs couleurs acidulées : fuchsia/chocolat,
carmin/mandarine, orange/grenat, comme sur Katlin
Aas ou Jess
PW. Une étoffe, aux rayures "Navy", est savamment
redécoupée, créant une jolie composition florale contemporaine sur la jeune
Lululeika. Les poches se font plus vastes que jamais. Des imprimés "Kaléidoscope",
aux inspirations organiques, s'appliquent sur chemises et robes, comme sur
Vittoria
Ceretti,
Camille
Hurel ou Lorena
Maraschi.
Ces looks se veulent résolument "Stretch" et on peut les cumuler, les uns
sur les autres. On n'hésite pas à amonceler, entasser et amasser. Les couleurs
demeurent chatoyantes, scintillantes et flamboyantes. Comme sur Issa
Lish qui amoncelle imprimés bayadères, pois multicolores et volants
aériens. Une sorte de feu d'artifice crépusculaire. Comme si on pressentait
la fin de la fin mais que l'on souhaitait en profiter jusqu'à la dernière
seconde. Les cols se font "Pelle à tarte" ou "Mao". Le trench
est d'une longueur à n'en plus finir. Il se substitue presque à une longue
robe. Leurs zips se colorent de Violine ou de Turquoise et, tranchent sur
la couleur Tabac. Les pantalons demeurent amples et prennent des tonalités
de piments, comme sur la jeune Ava Dahlem. La besace, aux rayures anthracite
et carmin, demeure piquante à souhait, telle une abeille. Pour sa dernière
représentation chez Givenchy, Ricardo Tisci a fait jaillir une collection
hyper joyeuse. Pleine de gaité. Une palette "colorielle" savamment usitée
; Ou les imprimés demeurent d'une richesse démente et subtile. Même si les
ultimes looks persistent de cette empreinte de noirceur, si cher à Monsieur
Tisci. On remercie ce génie du style qui a su renouveler, chaque saison,
avec Brio, l'identité de la maison Givenchy.
Givenchy
Printemps/Eté
2017
Mais
que se passe-t-il dans l'une des plus anciennes maisons de mode française
? En Octobre 2015, Alber Elbaz avait été débarqué, du jour au lendemain,
de la maison Lanvin, après quatorze années de bons et loyaux services. Et,
voilà que Bouchra Jarrar, qui lui a succédé en Mars 2016, décide, à son
tour, d'un commun accord avec la direction, de déserter le navire. Cela
après avoir été nommée Officier des Arts et des Lettres. Etonnant. Depuis
plusieurs mois, la créatrice française insistait, notamment auprès de la
presse étrangère, qu'un soutien maison était indispensable à une réussite
exemplaire de son travail. Bouchra avait été choisie pour l'élégance de
son style et sa capacité à traiter le prêt-à-porter avec la même exigence
que la haute-couture, mais, malgré le succès médiatique de ses premières
collections, elle ne semble pas avoir réussi à rétablir un chiffre d'affaires,
en baisse depuis 2013. Lanvin souffre. La seule issue est simple : un plan
de relance, déjà requis par Alber Elbaz. En 2015, au moment de son départ,
les syndicats, très inquiets, avaient dénoncé le mauvais climat social et
l'absence de vision à long terme. Toutefois, après l'annonce du départ de
Bouchra Jarrar, le message semble en partie avoir été compris, puisque les
actionnaires, dont la femme d'affaires taïwanaise Shaw-Lang Wang, viennent
de se décider à recapitaliser l'entreprise.
Le
monde de la mode et des médias ont abondamment épilogué sur le cas d'Halima
Aden lors du défilé prêt-à-porter de Max Mara Automne/Hiver 2017/2018 ou
la jeune américaine apparait voilée lors de son passage sur le podium. Une
première lors de la Fashion Week Milanaise. Son visage poupon exhibe une
sérénité sans faille, sous son foulard foncé. Pourtant, une controverse
s'amorce les heures suivantes le défilé. Peut-on laisser marcher sur un
podium une femme dite "voilée". N'est-ce pas une provocation ? Pour Halima,
il n'y a aucuns soucis. Musulmane, elle défend vivement le port du voile
comme un signe de liberté et non comme celle d'une soumission. Halima est
contre l'islamophobie. Son voile demeure le signe distinctif de sa religion
qu'elle pratique avec ferveur et respect. Une façon de vivre. Miss Aden
désire, plus que tout, poursuivre à le porter. Même pour les séances de
Mode. Même, si cela déplait. A prendre ou à laisser.
Haute-Couture
Automne/Hiver 2017: Qui a ouvert Quoi ?
Alexandre
Vauthier : Bella
Hadid
- Armani Privé : Zhenya Katava - Chanel : Faretta
Radic
- Christian Dior : Ruth
Bell
- Dundas : Marjan
Jonkman
- Elie Saab : Lex Herl - Fendi : Lexi
Boling
- Giambattista Valli : Katrin Zakharova - Iris van Herpen : Soo
Joo Park - Jean-Paul Gaultier : Luca Adamik - Maison Martin Margiela
: Leah Rodl - Ralph & Russo : Blanca Padilla - Schiaparelli : Lorna
Foran - Ulyana Sergeenko : Faretta
Radic
- Valentino : Aurora Talarico - Versace Atelier : Lexi
Boling
- Viktor & Rolf : Lauren de Graf - Zuhair Murad : Sara Sampaio.
"Capitolo
Primo". Chapitre premier. Sous l'égide du nouveau
rédacteur en chef du Vogue Italien, Emanuele Farneti, Grace
Elizabeth a la joie de se voir offrir deux couvertures pour le
mois de Juillet. Une première s'annonçe, plutôt,
automnale avec sa veste en Tweed et sa longue écharpe aux
rayures Navy. Alors que la seconde, totalement de saison, s'incarne
au travers d'une simple robe immaculé. Avec Garrett Neff
en tenue d'Adam. Avec la canicule actuelle, on se sent loin des
préoccupations vestimentaires hivernales. Alors, on optera
pour la deuxième couverture, beaucoup plus rafraîchissante.
Merci Steven Meisel.
Grace
Elizabeth incarne une certaine idée que l'on pourrait s'imaginer d'une beauté
classique américaine. Plus clairement : saine, sportive, compétitrice et
volontaire. Bref, un joli brun de fille mixant, à la fois, les traits singuliers
d'une Gisèle Bundchen, le regard de braise de Nadja Bender et l'allure tonique
de Bella Hadid ; Une exquise alliance, braquant, ainsi, tous les regards
sur cette gracile nord-américaine. Au delà d'un tas de louanges, Miss Elizabeth
dispose de toutes les prérogatives nécessaires pour cartonner sur la scène
internationale de la planète Mode. Originaire de Floride, Grace a abondamment
posé pour la marque Guess ou elle déploie une plastique irréprochable. Toutefois,
au mois de Novembre 2016, Grace Elizabeth rafle ses lettres de noblesse
en étant confirmée par la célèbre maison de lingerie Victoria's Secret pour
personnifier l'un de leurs nouveaux anges. Visage de la ligne de lingerie
Pink, collection plus jeune de VS, Grace rejoint trois autres Tops adoubés
par la multinationale américaine du sous-vêtements : Behati Prinsloo, Alessandra
Ambrosio et Elsa Hosk. Parallèlement, Miss Elizabeth a su capter les podiums
Trendy de la saison Automne/Hiver 2017/2018 comme Chanel, Fenty x Puma,
Giambattista Valli, Stella McCartney, Mugler, Elie Saab, Redemption, Isabel
Marant, Lanvin Off-White, H&M, Dolce&Gabbana, Missoni, Etro, Sportmax, Versace,
Moschino, Max Mara, Fendi, Ralph Lauren, Michael Kors, Tory Burch, Philipp
Plein, Carolina Herrera, etc… Sa baby-face suscite, actuellement, l'intérêt
de tous les acteurs majeurs du secteur. C'est pourquoi on ne s'étonne pas
que des photographes comme Richard Burbridge, Ben Hassett, Miguel Reveriego,
Charlotte Wales, Cass Bird, Sebastian Faena, Emma Summerton, Inez Lamsweerde
& Vinoodh Matadin, Paola Kudacki, Josh Olins, Camilla Akrans ou Théo Wenner
l'aient choisi pour immortaliser leurs images Mode et Beauté. Véritablement,
elle possède la grâce innée.
Les
couvertures à retenir au mois de Juillet 2017
Gisèle
Bundchen
pour Vogue Paris ; Zendaya pour Vogue Usa ; Carolyn
Murphy pour Vogue Grande-Bretagne ; Grace
Elizabeth
pour Vogue Italie ; Anna
Cleveland,
Georgia Howorth, Molly
Bair
pour Vogue Japon ; Anna
Ewers pour Vogue Allemagne ; Imaan
Hammam pour Vogue Espagne ; Yasmin
Wijnaldum
pour Vogue Russie ; Freja
Beha Erichsen
pour Vogue Chine ; Mica
Arganaraz pour Vogue
Brésil ; Victoria Beckham pour Vogue Hollande ; Dilone
pour Vogue Mexico ; Vanessa
Moody pour
Vogue Turquie ; Paris Jackson pour Vogue Australie
; Tilda
Swinton pour Vogue Koréa ; Sofia
Mechetner et Xavier Buestel pour Vogue Ukraine ; Cameron
Russell pour Numéro France ; Petra Collins pour Numéro
Tokyo ; Shu Jing Zhou pour Numéro Chine ;
Natalia
Vodianova pour W Usa ;
Cara
Delevingne et Dane de Haan pour V Usa ; Bill Skarsgard, Tom Holland,
Mackenzie Davis, Timothée Chalamet et et Zazie Beetz pour Interview
Usa ;
Halima
Aden
pour Allure Usa ; Kate McKinnon pour Elle Usa ; Hailey
Baldwin pour Elle Uk ; Gigi
Hadid
pour Harper's Bazaar Usa ; Ashley Graham pour Harper's Bazaar Uk ;
Adwoa
Aboah, Slick Woods pour i-D Magazine ;
Faretta
Radic pour Self-Service ; Ana Girardot pour Lui ;
Vera
van Erp pour Glamour
France ;
Ashley
Graham pour Glamour Usa ;
Nadja
Bender pour Marie-Claire Italie ;
Jessica
Miller pour Marie-Claire France.
Saint-Laurent
Printemps/Eté
2017
par
Anthony Vacarello
Saint-Laurent:
Black out Total! Négatif. Simplement la personnification du Noir. L'espoir
pur afin de dessiner une silhouette sans faute, sans méfait, sans crime.
Ainsi, pour le Printemps/Été 2017, tout semble sombre chez Saint-Laurent.
Pourtant, à y regarder de plus près, c'est un noir joyeux, festif qui encense
et chante, également, l'absence de la couleur. Même si elles apparaissent
"spartiatement", celles que Monsieur Yves Saint-Laurent affectionnait tant,
on les flaire et hume subjectivement parlant. Elles demeurent utilisées
par touches, via des tonalités sombres (bleu marine ou vert émeraude) ou
étincelantes (or et argent). Ce qui compte, ici, ce sont les lignes, les
formes, les proportions. Anthony Vacarello a aspiré à s'orienter vers un
discours stylistique s'attachant explicitement au fond et, non la forme.
Compréhensible puisqu'il appréhende, pour la première fois, le langage Saint-Laurent.
Les codes maison subsistent toujours : smoking, transparence, sigle YSL,
boléro, dentelles féminine à souhait, cuir souple... Il a raison de les
traiter ainsi car c'est ce que l'on attend d'un designer habile. Qu'il reproduise
l'essence Maison, mais avec sa personnalité. Le cuir demeure très présent
sur le podium. Presque un leitmotiv. Pas de fanfreluche, de fioriture ou
de superflu. Tout demeure élémentaire. Le jeans ample accompagne un bustier,
en cuir souple, à la proportion d'un Botéro endimanché. Les manches bouffantes
s'épanouissent à mi-épaules. Déstructuration. Anthony Vacarello focalise,
abondamment, cette collection autour de propositions autour de l'épaule
: elle est bouffante, étroite, large, concise, évasée, désorganisé... l'asymétrie
demeure l'autre tendance significative de cette collection. Le reste de
la collection se savoure comme un bon polar. Le trench se taille dans un
Python glacé. Le sigle YSL se porte en pendants d'oreilles, via des talons
vertigineux ou en broche dorée. Quelques pois dorés naissent sur certaines
robes. Mica
Arganaraz
demeure absolument divine dans cette tenue dont les proportions déstructurées
laissent distinguer son potentiel de séductrice féline. Le look de Binx
Walton reste, par excellence, la robe à "effet podium". Celle qui fait jaser.
Un bustier, en cuir dissymétrique, ne cachant qu'un sein. Le deuxième restant
affabuler et grimer d'un point Argenté. Provocateur ? Exhibe ? Des termes
que Mr Saint-Laurent savait grignoter avec parcimonie. Mais, toujours avec
grâce. Ce qu'a parfaitement bien compris Monsieur Vacarello. Un imaginaire
plutôt bien perpétré pour un premier défilé.
Saint-Laurent
Printemps/Eté
2017
Retenez
bien ce patronyme : Marine Serre. Tout simplement, parce que cette franco-belge
a empoché, de la main de Rihanna, le prix le plus convoité de la saison,
pour un nouveau designer : le LVMH Price. Révélée comme meilleure jeune
créatrice de l'année 2017, Marine Serre a été, également, bénie par les
designers "Star" du groupe LVMH. Ce jury, composé de huit membres, symbolisent
la "Dream Team" pour tous aspirants designers : Karl Lagerfeld (Fendi),
Maria Grazia Chiuri (Dior), Humberto Léon et Carol Lim (Kenzo), J. W. Anderson
(Loewe), Nicolas Ghésquière (Louis Vuitton), Marc Jacobs (Marc Jacobs),
Phoebe Philo (Céline) et Riccardo Tisci (Ex-Givenchy). Un prix octroyant
un prestige indéniable à celui qui le reçoit. Accélérateur de carrière et
projecteur médiatique avéré, ce dernier est doté d'un montant de 300 000
euros ; Permettant de voir venir, sereinement, son avenir proche. Marine
Serre sera accompagnée, pendant une année, de pointures de LVMH qui lui
concéderont un maximum de bons conseils afin d'accroître l'ampleur de son
entreprise, la faire perdurer et progresser. Un second prix, dit "Prix Spécial",
a été décerné à Kozaburo Akasaka pour son travail sur la toile de Jean's.
Un prix doté d'une valeur de 150 000 euros, ainsi que d'une année d'accompagnement
par un Mentor du groupe LVMH. Les trois dernières éditions ont révélé des
créateurs comme Thomas Tait, Marques'Almeida et Wales Bonner. Le Prix "Spécial"
a, aussi, boosté le parcours et la visibilité d'autres lauréats comme Hood
by Air, Jacquemus, Vejas et Miuniku. Pour résumer, on ambitionne un maximum
de succès à notre petite Marine.
Kirin
Dejonckheere apparait comme un beauté classique, presque evanescente.
Avec ses longs cheveux blonds, son regard bleu Azur et sa peau laiteuse,
Kirin possède cette présence indéniablement romantique
qui en fait un mannequin fort demandé. Cette belge, découverte
au travers les réseaux sociaux, a déjà eu le privilège
de défiler pour les plus grands : Chanel, Valentino, Christian Dior,
Lanvin, Rochas, Missoni, Salvatore Ferragamo, Louis Vuitton, Burberry, Narciso
Rodriguez, Coach, Proenza Schouler, Tommy Hilfiger, etc.... Poursuivant
ses études, Kirin n'avait pas vraiment d'idées à quoi
pouvait ressembler une vie de modèle. Entre ce que l'on perçoit
au travers des médias et la réalité, ce sont bien deux
choses distinctes. Fana de sports divers et variés, comme le Jeet
Kune Do (Sorte de Kung Fu), le foot ou des trecks en forêt, Kirin
aime se dépenser et se défouler. Elle pratique, aussi, le
Yoga depuis trois années, lui permettant de se sentir apaisée
et moins agitée. Quand on lui demande de raconter une anecdote, elle
repense surtout à la manière dont le booking du show Prada
s'est réalisé. Kirin avoue que le job s'est déroulé
très vite. "J'ai été contacté un jour avant
le show, pour une éventuelle confirmation. J'ai réalisé
le fitting une heure avant le début du show. Vraiment tout était
"Last Minute". D'ailleurs, Kirin n'hésite pas à
avouer que la période des Fashion Weeks est perçue comme un
Boot Camp par de nombreux mannequins. "C'est un peu comme un stage
de survie : il faut rester en bonne santé en courant d'un défilé
à un autre, d'un fitting à un autre, d'un pays à un
autre, rencontrer les clients, tout en restant toujours souriante et disponible".
Bref, un véritable métier de relation publiques.
Les
collections prêt-à-porter reviennent perpétuellement et, pourtant, ne se
ressemblent guère. Après l'annonce de la maison Givenchy, qui ne souhaitait
pas faire défiler sa collection masculine cette saison, c'est au tour de
la maison Margiela de ne pas présenter de collection Homme, lors de la Fashion
Week, à Paris, fin Juin. Une décision prise en accord avec le nouveau directeur
artistique, Riccardo Bellini, fraîchement intégré aux équipes maison, en
Mars dernier. Ce dernier désire dévoiler autrement ses idées pour la ligne
masculine et cogite, aussi, à la meilleure façon d'arborer les futures collections
Margiela. Le but étant de positionner le prêt-à-porter masculin à hauteur
des collections féminine et couture. Toujours, sous l'œil bienveillant du
designer Maison, John Galliano.
La thématique
du Numéro demeure l'Eau, qui selon la définition
de Wikipédia definit un "corps chimique composé minéral
des éléments oxygène et hydrogène, de formule chimique H2O très
stable qui est parfois considéré comme ubiquitaire, sur la Terre
et dans l'air humide qui peut l'environner. Elle est essentielle
pour tous les organismes vivants connus. C'est un constituant
biologique important. L'eau quasiment pure se trouve naturellement
dans les trois états physiques : liquide, solide sous forme de
glace, gazeux"... comme Cameron Russell.
Cameron
Russell est née le 14 juin 1987, à Cambridge, dans le Massachusetts.
Elle grandit dans une famille d'entrepreneurs qui lui inculquent la persevérance
et le goût de l'effort. En 2000, sa mère créé
une société de location de voiture, nommée Zipcar,
fondée sur l'autopartage. Une société qui demeure présente,
aujourd'hui, dans plus de vingt états américains, ainsi qu'en
Grande-Bretagne. Son père est ingénieur et président
de GoLoco, une sociéte de Co-Voiturage ainsi qu'une entreprise de
"Social Networking". Cameron connait, alors, l'engagement qu'il
faut pour entreprendre et faire perdurer une entreprise. Toutefois, dès
son plus âge, elle s'intéresse de près à la politique.
Quelques amis proches, collaborant à la campagne présidentielle
de Bill Clinton, lui arrange une entrevue avec le président, le 5
juin 1998. Le déclic pour ses futurs engagements. Après avoir
délivré un discours au Massachusetts Institute de Technology,
sa famille rencontre Bill Clinton. Ce dernier lui conseille de poursuivre
le plus longtemps ses études, de développer ses relations
et de tendre vers ses rêves et aspirations. Agée de 10 ans,
ce moment précis marquera sa vie à tout jamais. En 2005, Cameron
décroche le diplôme du "Commonwealth School". Toutefois,
sa vie prend, aussi, un autre détour, en 2003. Sa mère cotoie
un ami qui travaille chez Ford Models. Ce dernier la rencontre et tombe
sous le charme de Cameron. Il décide de lui faire signer un contrat,
dès 2004. En Juin de la même année, Cameron débute
son périple sur les podiums de Prada et Fendi, à Milan. Un
périple qui continue encore. Son book parle de lui-même.
Le
Data Center Chanel, immense plateforme rassemblant des systèmes de stockages
informatiques, a été homologué par Monsieur Lagerfeld pour faire office
de décor pour la présentation Printemps/Été 2017. Un environnement, un tantinet
austère, qui j'avoue, m'apparaît peu encline à mettre en valeur une Mode
pure Luxe. Mais pourquoi pas ? Une dissemblance qui me semble un excellent
moyen de dévoiler que l'esprit Chanel peut infiltrer des endroits à 10 000
lieux du 31 rue Cambon. Deux robots, "ultra-léchés", ouvrent le show en
tailleur aux formes totalement classiques. Présenté en deux tonalités :
du blanc et du noir. La musique électronique mixée au légendaire titre de
Donna Summer, "I feel love", me fait entrer dans la danse. Les imprimés
"réseaux filaires" ou "carte informatique" s'approprient des soies, des
cotonnades, des tweeds. Les couleurs flashy éclosent avec fulgurance sur
les tailleurs. Véhiculant, ainsi, une sorte d'énergie électrisante, notamment
lorsque l'étoffe intègre des fils irisés comme sur la jeune Selena
Forrest.
Les scratchs ou velcros ferment les vestes et jupes. Facile à enfiler et
à ôter, ils demeurent un atout clé de cette collection. Le tweed s'inspire
de "mappage" de réseaux informatiques pour engendrer des motifs dans l'air
du temps. Le tout mélangé aux couleurs vives : Violine, Fuchsia, Outremer,
Emeraude, Mandarine afin de "rebooster" les bon vieux classiques Chanel.
Les chaussures restent un habile mélange entre chaussons de danses et spartiates
spatiales. Ce qui dessine un pas aérien et céleste à celles qui décideront
de les enfiler. En daim pêche ou gris souris, elles seront un des "Musts
Have" de l'été. Les casquettes demeurent omniprésentes et reprennent, chaque
fois, le motif du tailleur. Total Look Coco. De saison en saison, Karl Lagerfeld
perpétue son "relookage" du style Chanel, en s'inspirant de domaines éclectiques.
Ici, l'univers Informatique, avec, indubitablement, un clin d'œil aux réseaux
sociaux. Et, particulièrement ici, à celui d'Instagram et de ses stars.
Un domaine pointu, souvent méconnu de certaines générations. Néanmoins,
Karl Lagerfeld a su retranscrire, avec Brio, le concept des technologies
du Futur, au travers d'une mode Chanel, qui se veut, à la fois, intemporelle
mais avec un œil toujours tourné vers l'avenir.
Chanel
Printemps/Eté
2017
Un
nouveau parfum féminin arrive chez Chanel et demeure déjà dans les starting-blocks.
Depuis Chance, il n'y en avait pas eu. Le patronyme en sera "Gabrielle".
Prénommé comme la nouvelle ligne de sacs, qui a été présentée au mois de
Mars, et dont les égéries sont Cara Delevingne, Caroline de Maigret et Pharrell
Williams, cette nouvelle fragrance a été conçue comme un projet novateur.
Les courbures du flacon traditionnel ont été réinterprétées, épurées, affinées
avec des lignes rectilignes, encadrant le nom du Parfum, dans un simple
carrée. Le bouchon se pare d'un joli beige-Ivoire. Une senteur élégante
qui souhaite diffuser l'esprit de Mademoiselle Chanel, au travers de son
tempérament de femme insoumise, libre, créative, passionnée et élégante.
"Gabrielle" viendra enrichir la gamme des Hits Maison comme le célébrissime
N°5, l'énigmatique N°19, le captivant Coco ou le fougueux Chance. En vente,
dès le mois de Septembre 2017, la maison Chanel n'a pas tergiversé des heures,
en sollicitant l'une de ses muses pour endosser son image : Miss Kristen
Stewart. Souhaitons toute la Chance à ce nouveau venu.
Née
le 18 mai 1992, à Londres, Adwoa Aboah apparait comme l'ouragan que
l'on n'aurait pu prédire. Une raz-de-marée qui a deferlé
sur la planète mode, en quelques mois à peine. Cette britannique
de vingt-quatre ans est en train de truster toutes les Unes des magazines
"Trendy". Pour résumer : Adwoa Aboah demeure omniprésente
sur l'ensemble des supports Mode. Et seulement ceux qui comptent. Un véritable
phénomène. Après la couverture du Vogue Italien du
mois de Décembre 2015, par le photographe Tim Walker, Adwoa Aboah
commence à se faire connaitre du milieu des designers, stylistes
et casting directors. Son visage expressif, parfois un peu mélancolique,
plaît. Ses cheveux rasés lui donnent de la personnalité.
Une facette un tantinet Rock, à la Deborah Dyer du groupe Skunk Anansie.
Aussi, Adwoa possède de nombreuses expressions faciales qui en font
un régal pour les photographes et stylistes. Une comédienne
incarnée. Au delà de ses facultés intrinsèques,
Adwoa demeure bien plus qu'un simple visage sur papier glacé. C'est
une personnalité fragile,sur d'elle même et confiante à
la fois.Sa
voix rauque et grave lui permet de se faire entendre rapidement de son entourage.
Ce qui lui a permit d'endosser le rôle de porte-parole pour son association,
prénommée "Gurl Talks". Après avoir connu
quelques graves déboires (Tentatives de suicide, cure de désintoxication
et dépression), Adwoa s'est investit dans son projet personnel qui
a pour but de soutenir et secourir les jeunes adolescentes à décrocher
de leurs problèmes addictifs. Elle tente de les aider au travers
divers supports (Films, interviews, voyages, projets personnels, groupe
de discussion) à exorciser leurs démons personnels comme les
troubles mentaux, la boulemie, l'anorexie ou autres addictions. Un moyen
salvateur d'aider les autres tout en s'aidant soi-même.
Après
le départ du designer Vedette, Peter Dundas, en Octobre 2017, la maison
de Prêt-à-porter Roberto Cavalli n'avait pas désiré communiquer sur le futur
prédécesseur. Trouver un designer, à la hauteur de la tâche, ne paraissait
pas aussi facile et aisée. Ainsi, faute de designer maison, la maison milanaise
n'avait pas présenté de collection lors de la Fashion Week au mois de Mars
2017. Après huit mois d'avides recherches, c'est enfin chose faite avec
l'annonce de la nomination du designer anglais, Paul Surridge. En Septembre
2017, celui dévoilera sa toute première collection féminine, pour le Printemps/Été
2018. Cet anglais, quadragénaire, a déjà fait ses armes stylistiques pour
des maisons comme Acne Studios, Calvin Klein, Jil Sander, Burberry ou Z
Zegna. Un beau parcours qui, espérons-le, sera fructueux chez Roberto Cavalli.
Au mois de
Mai fait ce qu'il te plaît. Une excellente résolution
que le Vogue Russe a mis en exergue au travers de son nouveau
visage compatriote, Kris Grikaite. Accessoirement la toute nouvelle
Prada Girl. Au travers d'une série Mode, mis en images
par le jeune photographe Ben Weller, Kris Grikaite s'aventure
dans des contrées sauvages via un Road Trip amoureux. Ou
la nature sauvage prend tout son sens et son ampleur. Une envie
de liberté avec quelques conseils Mode à la clé.
C'est parti...
Kris
Grikaite apparaît comme la nouvelle fille à la mode, découverte
et lancée par le casting director de Miuccia Prada. En exclusivité
pour le défilé Prada Printemps/Eté 2017, la maison
milanaise lui offre l'honneur d'ouvrir son show Automne/Hiver 2017/2018.
Une place enviée, lui permettant d'accéder à la "Guest
List" des filles les plus recherchées pour les séries
Mode et Beauté actuelles. Ainsi, ce n'est pas une surprise de la
voir en Une du Vogue Russe, alors qu'elle n'est seulement âgée
que de 17 ans. Originiare d'Omsk, en Russie, Kris Grikaite a déjà
posé pour la crème des photographes comme Steven Meisel, Patrick
Demarchelier, Craig McDean, Mario Sorrenti, Willy Vanderperre, Christina
MacDonald, Amy Troost ou Ben Weller. Toutefois, on peut déjà
suivre sa jeune carrière et ses pérégrinations personnelles,
au travers de son instagram
personnel : @kris_grikaite.
Pour
sa collection Prêt-à-porter Printemps/Eté 2017 Dior, Maria Grazia Chiuri,
première femme à prendre la direction artistique de cette illustre maison,
nous a transportés vers deux univers assez distincts : l'univers de l'escrime
avec cette rigueur "sportive" et le monde des symboles divinatoires, liés
à la cartomancie. Un terrain aléatoire qui promet "Monts et Merveilles"
ou malheurs et désastres à ceux qui y croient. Cependant, dans l'univers
de la mode, il y a peu de place au hasard. Surtout chez Dior. Maria Grazia
Chiuri a trouvé ce moyen idéal de parer le mauvais œil, en alliant force
et bonne fortune. Mais, aussi, peut-être d'installer, dès son arrivée, de
bonnes ondes pour ses futures collections. La toute jeune britannique, Ruth
Bell,
"Boyish" à souhait, ouvre le show, tout de blanc vêtu. Une escrimeuse immaculée.
Avec son knicker et plastron matelassé, rehaussé d'un petit cœur vermillon,
chaussée de Vans rebrodés de la fameuse Abeille siglée CD, Ruth
Bell
ouvre une partition inédite de la maison Dior. Elle tacle, elle pointe,
elle marque de son pas léger, le nouvel esprit Dior. Des vestes et Tee-shirts
récupèrent l'idée du plastron. Elles peuvent s'amalgamer aisément d'une
jupe en tulle, bardé de multiples volants aériens, telle sur Jess
PW.
Les douze premières silhouettes ne seront qu'une suite immaculée de looks
sportifs, alliées à une représentation d'une certaine "Virginité". Telle
une page blanche ou l'on réécrit l'histoire. Les petites abeilles, emblème
Maison, si cher à Monsieur Dior, s'apposent sur les plastrons d'escrimeuses,
baskets, cols de chemises, Marcel cintré ou blouson en cuir. Elles butinent
de nombreuses pièces vestimentaires, mais savent se faire discrètes. Les
mots "Christian Dior" et "J'adior" ornent les bretelles d'un bustier, l'élastique
d'une culotte ou les sacs à mains. Et, même, les "claquettes" de Ratner.
Les phrases acidulées des Tee-shirts seront les hits de cet été. Surtout,
le "8 Dior" et le "We should be all feminists". On les recouvre, à la manière
des tarots de Marseille, sur les robes du final : la paix, le pendu, le
monde, la lune, l'amoureux. La combinaison, en cuir lactée, de Ratner possède
des airs de ressemblance avec celle d'Uma Thurman dans le film "Kill Bill"
de Tarantino. Un esprit de Combattante militante. Deux silhouettes Carmin
germent comme deux respirations, parmi l'ensemble de ces looks en Black
& White. Surement un clin d'œil au fameux rouge Valentino, ex-maison de
Maria Grazia Chiuri. Quelques broderies végétales s'incrustent délicatement
sur un jupon en tulle comme sur le jeune mannequin, Anique Joszi. La dentelle
s'agrémente sur certains looks, arborant, ainsi, une touche plus délicate
pour une collection un tantinet garçon manqué. La fameuse petite robe noire
s'incarne, au travers d'une ligne stricte, comme sur le Top Valery Kaufman.
On l'agrémente d'une casquette aux triples visières, d'un sac à bandoulière
militaire et de ballerines pointues. La veste Bar immaculée de Camille
Hurel
se porte sur simple Tee-shirt au Logo "Dio(r)évolution" et d'un tutu cristallin
anthracite. Vraiment dans l'air du temps. Des symboles comme le cœur, le
trèfle à quatre feuilles, l'étoile ou l'épée ornent de longs tutus, bustiers
ou robes. Un pull, en cachemire gris souris, inscrit de la mention "La Lune",
s'enfile sur un tutu en mousseline rebrodé de petites fleurs dorées, comme
sur Harleth
Kuusik. Les robes deviennent presque des tatouages géants avec
les nombreux signes divinatoires qui s'incrustent ou s'apposent les uns
auprès des autres comme sur Chu Wong, Ellen
Rosa,
Vittoria
Ceretti, Yasmin
Wijnaldum.
Malgré la force sombre des looks du soir, des petits volants froufrouteux
éclosent sur quelques silhouettes aériennes comme celle de Noémie Abigail.
Toutefois, Maria Grazia a désiré offrir des robes de soirées plus guillerettes.
Souvent, mais raisonnablement, transparentes. Certaines ayant un esprit
assez candides. Une collection entièrement aboutie.
Dior
Printemps/Eté
2017
Avec
le départ de Riccardo Tisci de la Maison Givenchy, il fallait bien s'attendre
à quelques petites restructurations internes ainsi que des changements logistiques.
Particulièrement, au sein de la mise en place des diverses collections prêt-à-porter.
Ainsi, le calendrier de ses présentations en a été bouleversé, le temps
que Clare Waight Keller puisse prendre ses marques. Par conséquent, cette
dernière présentera sa première collection prêt-à-porter Maison, en Octobre
2017. En attendant, la maison Givenchy, au travers d'un communiqué de presse,
annonce qu'elle ne défilera pas lors de la Fashion Week masculine parisienne,
au mois de Juin. Toutefois, une collection Homme sera, néanmoins, réalisée
par l'équipe de stylistes internes et dévoilée sur rendez-vous. Quant à
la Couture, elle n'aura pas lieu cette saison, tout simplement. Espérons
que Claire White Keller aura l'audace de faire perdurer cette tradition
intrinsèque à la maison Givenchy.
Quand
on entrecroise, la première fois, Alanna Arrington, on a la vague impression
d'avoir déjà rencontré cette jolie métisse. Peut-être, son visage me remémore
celle d'une vague connaissance. Une pensée éclaire rapidement mon esprit
et me frappe, d'un coup, de plein fouet. Mais, oui. Alanna possède, singulièrement,
cette similitude faciale avec le Top français, Noemie
Lenoir.
Elle n'est pas comme son sosie. Cependant sa silhouette longiligne, sa moue
craquante, ses longues boucles "ébène", ses yeux couleur menthe à l'eau,
son derme Caramel, sa bouche délicate et son énergie débordante me font
penser, de suite, à Miss Lenoir. Originaire de Cedar Rapids, dans l'état
d'Iowa, Alanna a tous les ingrédients morphologiques pour réussir comme
mannequin. Joseph Altuzarra, Louis Vuitton, Chanel, Céline, Lanvin, Topshop
ou Diane von Furstenberg ont déjà fait appel à ses services pour mettre
en valeur leurs collections respectives. On a pu découvrir diverses aspects
de sa personnalité dans les pages de magazines comme Pop par Oliver Hadlee
Pearch, Vogue Allemagne par Patrik Sehlstedt, Vogue Russie par Jason Kibbler,
Glamour Usa par Bjorn Loos, Vogue Espagne par Nico, Vogue Grande-Bretagne
par Michael Hauptman, Teen Vogue par Daniel Jackson, Elle Usa par Dan Martensen,
Allure Usa par Nathaniel Goldberg… Bref, une belle brochette d'éditoriaux
qui devraient la porter vers les sentiers de la gloire. Une fille à convoyer.
Quand
New-York vient à la rencontre de Paris, cela accrédite de l'importance et
du prestige de notre capitale comme épicentre de la Mode internationale.
Ainsi, deux maisons américaines de Prêt-à-porter seront sollicitées à "exhiber"
leurs collections respectives, lors de la semaine de la Haute-Couture, en
Juillet. Proenza Schouler et Rodarte. Des leaders de la mode américaine
dont leurs places au sein de la Fashion Week New-Yorkaise demeurent comme
primordiaux. Elles sont, ainsi, les "membres invités" de la Chambre Syndicale
de la Couture. Se joindront, également, la maison française Azzaro, dont
Maxime Simoëns demeure le nouveau directeur artistique, les belges A.F.
Vandevorst et le néerlandais Ronald van der Kemp. Un excellent moyen stratégique
pour ces maisons de Prêt-à-porter d'avoir une visibilité originale auprès
des acteurs de la mode. Tout en disposant d'une longueur de vie plus étendue
pour la vente de leurs collections, en boutiques. Un partenariat Gagnant/Gagnant
puisque cela permet, en d'autres termes, de dynamiser, stimuler et soutenir,
aussi, la semaine de la Couture parisienne.
Un esprit
Saint-Laurent flotte sur cette couverture du mois d'Avril du Vogue
Nippon. Un style singulier qui se reconnait par une élégance
sans demie mesure et une ligne mettant en valeur les courbures
naturelles de toutes femmes s'y glissant. Vittoria Ceretti incarne
parfaitement, ici, cette élégance à la française. Vêtue
d'une large blouse immaculée au décoletté Vertigineux,
d'une longue jupe en satin Anthracite, d'une élégante
ceinture "Noeud", lie de vin, Vittoria dispose de cette
prestance innée pour décrocher cette Une illustre.
Vittoria
Ceretti apparait comme l'un des visages les plus présents et sollicités,
depuis l'année 2016. Cette italienne, originaire de Brescia, a gagné ses
lettres de noblesse, en décrochant le contrat Beauté, pour incarner le visage
de la ligne cosmétiques Dolce&Gabbana. Les deux designers avouent avoir
été rapidement séduits par leur compatriote, au caractère délicieux et exquis.
Mais, aussi, par son regard incendiaire, empli de malice et de magnétisme.
L'atout d'être Italienne a surement du être un facteur supplémentaire pour
opter en sa faveur. Toutefois, avec l'aide de ses agents, Vittoria a su
peaufiner son image d'une beauté plutôt classique, en fille "dans l'air
du temps". Son visage, malléable à souhait, peut effectivement personnifier
tout type de Femmes : la fatale, la rockeuse, l'ingénue, la grungette, la
racée, la sportive, la working-girl, la geek.... Toute une palette de visages,
lui consentant d'être "bankable" aux yeux des acteurs du business de la
mode et la beauté. Récemment, Vittoria Ceretti a été aperçue sur les sets
les plus convoités : Campagne Givenchy, Bottega Veneta et Alberta Ferretti
Printemps/Eté 2017 ; couvertures du Vogue Usa du mois de Mars 2017 et Vogue
Japon du mois d'avril 2017. Bref, des shootings qui assoient une réputation
et peuvent faire pâlir d'envie une partie de ses consœurs. Voyageant énormément,
cette finaliste du concours Elite Model Look 2012 s'est constituée un cercle
d'amies, mannequins, elles-aussi, lui permettant de se sentir moins seule
lors des diverses Fashion Weeks. On peut spécialement nommer Yasmin Wijnaldum,
Irina Djuranovic, Estelle Chen ou Mayowa Nicholas. En résumé, une belle
solidarité qui fait du métier de mannequin un chemin agréable pour celles
qui savent tirer leur épingle du jeu.
La
mode n'apparait pas seulement comme une réflexion objective sur le rapport
au corps, à la matière, aux lignes ou aux formes. Elle semble bien plus
profonde chez certains designers qui la considèrent comme un moyen d'expérimentation
intellectuelle. Clairement, le vêtement ne reflète pas seulement une allure
générale mais exprime également une part infime de sa personnalité. Son
"Moi" profond. Un fragment lambda de ce que l'on incarne. Une carte identitaire.
Phoebe Philo entre dans cette catégorie de "créateur intello", qui transcende
le vêtement, au travers de dissymétrie, tournure stylistique, superpositions,
jeux de couleurs afin d'exacerber l'individualité de sa future cliente.
J'avoue qu'elle l'a merveilleusement bien illustré lors de cette présentation
Printemps/Été 2017. Un style individuel qu'on peut affectionner. Ou pas.
Mais, une configuration qui singularise la silhouette. Les joutes stylistiques
se dessinent aisément autour d'aspect Street Wear qu'avait déjà expérimenté
le collectif "Vêtements". Toutefois, on se réjouit à le recouvrer différemment
via des sur-pantalons, chaussettes/gaines, vestes extra larges que les carrures
extra Small d'une Greta
Varlese
ou Maggie Maurer ont du mal à absorber. Même les cabas demeurent over-size
et se portent sous les bras.... Presque à racler le parquet. La poitrine
demeure l'un des points de ralliement récurrent de cette collection. Une
robe Anthracite dont le bustier éjecte gaiement un surplus de raphia immaculé,
comme on peut le constater sur Iana Godina. Le top montant, Faretta
Radic, se voit surligner sa silhouette d'une peinture
bleue céruléen primitive, à la manière d'un Matisse. Une interminable chasuble/chemise
laiteuse sur la jeune Huan Zouh la fait apparaître comme une silhouette
fantomatique. Bouhouhou. Vera
van Erp
flâne sur le podium avec une robe dont la poitrine est mise en valeur par
un macramé "Toiles d'araignées". Attention de ne pas tomber entre les filets
de cette Spider Woman. Une robe jaune poussin récupère le concept, à la
Poiret, d'une femme chauve-souris. Nonobstant, une femme bien de notre temps.
En cuir, le pantalon prend une forme "Flare", mais jusqu'à mi-mollets. Le
détail à retenir ici : pas de coutures, ni d'ourlets, les petits fils flottent
au vent. L'impression finale se dégageant de cette présentation demeure
l'Over-Size maitrisé. Comme si la femme Céline avait pioché dans un vestiaire
quelconque des pièces lambda qu'elle aurait associé à sa guise, sans les
avoir essayer... une sorte d'instinct primaire pour se constituer une silhouette
"Trendy" rapide. Sans le moindre effort. L'instinct grégaire de la Mode,
en soit.
Céline
Printemps/Eté
2017
Cinq
tableaux iconiques de la Renaissance ont été choisis par l'artiste contemporain,
Jeff Koons, pour en imprégner les lignes de maroquinerie classiques Louis
Vuitton : "La Joconde" de Léonard de Vinci, "La chasse au tigre"
de Rubens, "La Gimblette" de Fragonard, "Champ de blé avec cyprès" de Van
Gogh et "Mars, Vénus et Cupidon" du Titien. Des Oeuvres d'Art qui sortent
du musée et deviennent, par la même occasion, des biens de
grande consommation. Mais de luxe. Un partenariat artistique qui avait déjà
débuté sous l'ère de Marc Jacobs et avait mis en avant
des artistes en vue comme Takashi Murakami, Stephen Sprouse, Yayoi Kusama
ou Daniel Buren. La campagne publicitaire a été shootée
en Afrique du Sud et, l'actrice Alicia Vikander en sera l'égérie.
L'ensemble des produits de luxe sera disponible, en boutiques, dès
la fin Avril.
Grace
Elizabeth incarne une certaine idée que l'on pourrait s'imaginer d'une beauté
classique américaine. Plus clairement : saine, sportive, compétitrice et
volontaire. Bref, un joli brun de fille mixant, à la fois, les traits singuliers
d'une Gisèle Bundchen, le regard de braise de Nadja Bender et l'allure tonique
de Bella Hadid ; Une exquise alliance, braquant, ainsi, tous les regards
sur cette gracile nord-américaine. Au delà d'un tas de louanges, Miss Elizabeth
dispose de toutes les prérogatives nécessaires pour cartonner sur la scène
internationale de la planète Mode. Originaire de Floride, Grace a abondamment
posé pour la marque Guess ou elle déploie une plastique irréprochable. Toutefois,
au mois de Novembre 2016, Grace Elizabeth rafle ses lettres de noblesse
en étant confirmée par la célèbre maison de lingerie Victoria's Secret pour
personnifier l'un de leurs nouveaux anges. Visage de la ligne de lingerie
Pink, collection plus jeune de VS, Grace rejoint trois autres Tops adoubés
par la multinationale américaine du sous-vêtements : Behati Prinsloo, Alessandra
Ambrosio et Elsa Hosk. Parallèlement, Miss Elizabeth a su capter les podiums
Trendy de la saison Automne/Hiver 2017/2018 comme Chanel, Fenty x Puma,
Giambattista Valli, Stella McCartney, Mugler, Elie Saab, Redemption, Isabel
Marant, Lanvin Off-White, H&M, Dolce&Gabbana, Missoni, Etro, Sportmax, Versace,
Moschino, Max Mara, Fendi, Ralph Lauren, Michael Kors, Tory Burch, Philipp
Plein, Carolina Herrera, etc… Sa baby-face suscite, actuellement, l'intérêt
de tous les acteurs majeurs du secteur. C'est pourquoi on ne s'étonne pas
que des photographes comme Richard Burbridge, Ben Hassett, Miguel Reveriego,
Charlotte Wales, Cass Bird, Sebastian Faena, Emma Summerton, Inez Lamsweerde
& Vinoodh Matadin, Paola Kudacki, Josh Olins, Camilla Akrans ou Théo Wenner
l'aient choisi pour immortaliser leurs images Mode et Beauté. Véritablement,
elle possède la grâce innée.
Paris
Automne/Hiver 2017/2018 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Acné
Studios : Julia
Nobis
- Akris : Lena Hardt - Alexander McQueen : Saffron Vadher - Andrew GN :
Maryna Polkanova - Ann Demeulemeester : Karo Laczkowska - Balenciaga : Eliza
Douglas - Balmain : Gigi
Hadid - Céline : Elien Swalens + Naki Depass - Chanel
: Cara Taylor + Luna
Bijl - Chloé : Birgit
Kos - Christian Dior : Ruth
Bell - Dries van Noten : Kristina de Coninck - Elie Saab : Noel
Berry - Esteban Cortazar : Radhika Nair - Giambattista Valli : Skylar Tartz
- Givenchy : Angelica Erthat + Leila Goldkuhl + Lululeika Ravn Liep - Guy
Laroche : Lauren de Graaf - Haider Ackermann : Alek
Wek
-
Hermès : Veronica Manavella - Isabel Marant : Faretta
Radic
- Jacquemus : Lameka Fox - John Galliano : Kateryna Zub - Julien David :
Regan Kemper - Kenzo : Alek
Wek - Lanvin : Vittoria
Ceretti
- Lemaire : Ana Arto - Léonard :
Irina
Kravchenko - Loewe : Lea Issarni - Louis Vuitton : Rianne
van Rompaey
- Maison Martin Margiela : Jess
PW
- Manish Arora : Nastya Kusakina - Miu Miu : Lily Nova - Nina Ricci : Mckenna
Hellam - Paco Rabanne : Emm Arruda - Paul&Joe : Csepi Szilagyi - Rick Owens
: Antonia
Wesseloh - Rochas : Jessie Bloemendaal - Roland Mouret : Dilone
- Sacai : Carol Paes - Saint-Laurent : Hiandra Martinez - Sonia Rykiel :
Olympia Campbell - Stella McCartney : Luna
Bijl
- Thierry Mugler : Natasha
Poly
- Valentin Yudashkin : Johanna Defant - Valentino : Skylar Tartz - Veronique
Branquinho : Marjan
Jonkman
- Vionnet : Mckenna Hellam -
Elémentaire.
Un simple chapeau de paille, léger, léger, léger
de la maison Jacquemus, donne une fraîcheur provençale
à la diaphane mais très British Girl, Jean Campbell.
Sa chemise ample, aux manches bouffantes, en cotonnade laiteuse,
accentue encore plus cet air de terroir Franchouillard. Ca fait
du bien en couverture du Vogue Allemagne du mois de Mars. Fallait
y penser.
Pour résumer l'idée, une seule pensée pour
ce printemps : "Think Chic".
Même
si sa carrière peut paraitre similaire à un Top confirmé,
Jean Campbell demeure une jeune fille qui reste encore scolarisée.
Cette British Girl a presque tout raflé depuis ses débuts dans le mannequinat,
notamment les campagnes publicitaires les plus prisées comme Louis
Vuitton, Burberry ou David Yurnam. Issue
d'une famille dont la mode fait partie d'un ceratin train de vie (Madame
Campbell a été rédactrice Mode au Vogue Anglais), Jean
a su très vite s'adapter au rythme singulier de ce métier.
En Octobre 2013, on aperçoit sa gracile silhouette au sein du Vogue
Britannique dans une série de Bruce Weber, intitulé "Meet
me in Montauk". Une histoire ou la simple nature embrasse et illumine
la diaphane Jean. Une première série pour le Vogue Uk qui
sera suivie par de nombreuses autres car le mensuel Britannique soutient
activement les mannequins anglais. On peut les applaudir pour ce supporting
sans faille, contrairement à d'autres magazines français.
Ainsi, Miss Campbell pose succesivement pour Tim Walker (Décembre
2013), Paolo Roversi (Mai 2014, Octobre 2014), Alasdair McLellan (Mars 2016)
ou Rory Payne (Mars 2016). Au delà de cela, d'autres magazines insulaires
comme le i-D magazine, Love ou Dazed&Confused la bookent régulièrement
au sein de leurs pages Mode. Visage régulier de la maison Burberry pour
son Prêt-à-Porter, Jean Campbell demeure l'une des muses réccurentes
du Gang de Nicolas Ghésquière pour la maison Vuitton. Et,
cela depuis l'arrivée du créateur à la tête du vaisseau amiral
du groupe LVMH. Elle a été de presque
toutes les campagnes Prêt-à-Porter
Vuitton. Comme une sorte de trait d'union entre chaque collection. Avec
ses très longs cheveux blonds et un visage de poupée de porcelaine,
Miss Campbell possède réellement tous les atouts physiques pour perdurer
dans ce métier aux courbes fluctuantes.
Une
longue rampe métallique fait office de podium chez Prada pour le Printemps/Eté
2017. Un set froid, grisâtre, austère et industriel pouvant prêter à interrogation.
Si on se laissait à divaguer, on pourrait présupposer une Mode tendant vers
des formes rectilignes et droites. Probablement digne d'un univers cinématographique
que l'on discerne dans un film comme "Bienvenue à Gattaca". Presque aseptisé.
Toutefois, avec Prada, il faut se méfier à trop pousser son imagination
car l'équipe maison a le chic de nous allouer des univers toujours fortuits.
C'est en cela qu'ils suscitent la curiosité et paraissent souvent comme
prescripteurs de tendances. Une fois encore, la surprise s'exerce autour
des associations de matières. Le premier look demeure simplissime dans les
lignes : Marcel ébène, ajusté au nombril, jupe ton sur ton aux genoux, petite
ceinture "Navy", aux touches carmin et Anthracite, enserrant divinement
la taille. Les claquettes "Outremer" prennent la forme d'un X sur les pieds
menus. Une excellente entrée en matière avant de s'en prendre pleins les
yeux. C'est Amanda
Murphy, égérie récurrente, qui lance les hostilités vestimentaires
avec les petites plumes aériennes qui se greffent autour des poignées du
trench laiteux. Des écussons rectangulaires, aux accents "soixante-dix",
cernent col et taille de la belle Américaine. Les claquettes se parent,
cette fois, de grosses Marguerittes multicolores, presque enfantines. La
campagne à nos pieds, en somme. Les chemises empruntent des imprimés "papier-peints
psychédéliques", très forts, voir improbables. Toutefois, en les agrémentant
de pulls sans manches unicolores (Lexi
Boling, Nimue
Smit), de longues jupes Soft (Lineisy
Montero,
Alisha Nesvat), de tuniques transparentes Pastel (Liya
Kebede, Leila Zandonai), de brassières délicatement emplumées
(Mica
Arganaraz,
Cara Taylor), de cache-cœur en cachemire (Camille Hurel ou Alexandra
Micu),
ces derniers s'adoucissent nettement. Les carreaux reviennent aussi en force,
mais dans des tonalités solaires comme le mandarine, chocolat ou tournesol.
Les culottes se font shorts et revêtissent, parfois, des imprimés qui me
font penser au travail de Miro. Quelques vestes en cuir revêtent des apparences
de "Motardes". Mais, dans des tonalités tapageuses. Pour sortir, les robes
ou pyjamas, au col Mao, se font célestes et se teintent d'intonations douces
(poussin, rose layette) ou d'imprimés criards. C'est selon l'envie. Des
cristaux et perles dorées ourlent certaines tenues du final, représentant
de délicats motifs floraux comme sur Kirin Dejoncheere, Julia Ratner, Mariana
Zaragoza ou Natalie
Westling. Le mélange des genres a toujours fait partie
de l'histoire de Prada, pouvant parfois frôler le mauvais goût, comme disent
certaines personnes. Toutefois, faut-il définir ce qu'est le mauvais goût
du bon. Cela étant difficile puisque le bon goût des uns sera toujours le
mauvais des autres. Ainsi, pour cette saison Printemps/Eté 2017, il sera
surtout question d'adhésion plutôt que d'affection.
Prada
Printemps/Eté
2017
Rédactrice
en chef du British Vogue depuis 1992, l'annonce du départ d'Alexandra
Schulman, du non moins célèbre magazine de Mode, en a "interloqué" plus
d'un. Après avoir mûrement réfléchit sa décision, Alexandra Schulman a
désiré mettre un terme à sa carrière afin, comme dit-elle, se recentrer
sur sa vie personnelle. Pour celle qui a édité plus de 300 numéros, il
demeurait inéluctable que l'on puisse rester indéfiniment à la tête du
prestigieux Vogue Uk. Parfois, ne faut-il pas savoir s'arrêter, au bon
moment, afin de passer le flambeau à la nouvelle génération de rédactrices
? Surprise. Pour la première fois, ce sera un rédacteur. Ainsi, dès le
mois de Juin 2017, Madame Schulman laissera sa place au non moins talentueux
Edward Enninful. Un vent nouveau devrait, alors, souffler sur la rédaction.
Premier homme à prendre en main la direction du British Vogue, Edward
Enninful possède déjà un parcours bien accompli au sein du business de
la mode. Styliste Photo au magazine indépendant i-D, dès l'âge de 19 ans,
Edward a développé ses compétences et son réseau professionnel pendant
plus de vingt-cinq années. Grand défendeur du multiculturalisme, il a
réussi à faire émerger davantage de diversités ethniques au sein de la
mode britannique. Il sera, notamment, un ambassadeur pour les mannequins
émergeants de couleurs comme Lorraine Pascale, Jourdan Dunn ou Malaika
Firth. Edward Enninful s'est déjà illustré au poste de Rédacteur en chef
au sein du prestigieux magazine américain W. On lui souhaite le meilleur
pour cette nouvelle aventure journalistique.
Pour
celle qui n'avait jamais rêvé d'être mannequin, Ellen Rosa a fait un parcours
incroyable, en quelques saisons à peine. Il est vrai qu'elle possède des
critères physiques adéquats pour ce métier singulier. Cette brésilienne,
au cœur d'or, au teint caramel, aux yeux émeraude, ne pouvait rester cachée
très longtemps des yeux de la Mode ; notamment avec ce physique extraordinaire,
rappelant une Tyra Banks ou une Brandi Quinones. Pour celle qui souhaitait
s'orienter vers des études en biologie, et plus spécifiquement le domaine
de la biologie marine, ce sera, pour le moment, le mannequinat. Nonobstant,
ce rêve d'adolescence pourra toujours s'accomplir dans les années à venir.
Originaire de Nova Serrana, petite ville du Brésil, Ellen est repérée à
l'âge de 14 ans sur le chemin de l'école. A Macae précisément. Trois années
après avoir été découverte, cette jeune Brésilienne, âgée de 17 ans, en
a fait du chemin. Depuis deux saisons, Ellen Rosa arpente et truste les
meilleurs shoots au niveau international comme le Vogue Usa et V magazine
par Mario Testino, le Vogue Italien par Patrick Demarchelier ou le magazine
Interview américain par Christian McDonald. Au delà de sa silhouette exceptionnelle,
sa gentillesse et sa bonne humeur sont des atouts supplémentaires qui font
d'Ellen une fille extrêmement sollicitée. On saisit aisément pourquoi elle
a pu décrocher des podiums majeurs lors des dernières Fashion-Weeks comme
Chanel, Miu Miu, Sacai, Valentino ou Versace.
Milan
Automne/Hiver 2017/2018 : Quelle fille a ouvert quoi ?
-
Alberta Ferretti : Gigi
Hadid
- Anteprima : Ava Dahlem - Antonio Marras : Zlata
Semenko
- Aquilano.Rimondi : Maryna Polkanova - Blugirl : Diana Galimullina -
Blumarine : Bianca
Balti - Bottega Veneta : Eva
Herzigova - Byblos
: Lucinda Schaefers - Dolce & Gabbana : Amanda Harvey - Dsquared2 : Natasha
Poly
- Emilio Pucci : Viktoria Machajdik - Emporio Armani : Irina Shnitman
- Ermanno Scervino : Lara
Mullen
- Etro : Vittoria
Ceretti
- Fausto Puglisi : Grace
Elizabeth -
Fay : Kris
Grikaite
- Fendi : Cara Taylor - Francesco Scognamiglio : Roos
Abels
- Giorgio Armani : Ana Cristina - Gucci : Alex Kasperowicz -
Jil Sander : Kateryna Zub - Marco De Vincenzo : Lina
Hoss
- Marni : Ansley Gulielmi - Max Mara : Natasha
Poly
- Missoni : Gigi
Hadid
- Moschino : Kendall
Jenner
- MSGM
: Dylan Xue - N°21 : Kiki
Willems
- Philipp Plein : Imaan
Hammam - Prada : Kris
Grikaite
- Salvatore Ferragamo : Kris
Grikaite
- Sportmax : Luna
Bijl
- Tod's : Mariacarla
Boscono - Trussardi : Elsa Hosk - Versace : Hana
Soukupova
-
Révélations
des podiums
Printemps/Eté
2017
Alexandra
Angelica
Ania
Birgit
Cameron
Chloé
Micu
Erthal
Chiz
Kos
Traiber
Nardin
Elite
Elite
Elite
Elite
Supreme
Viva
Cette
saison, nombreuses sont les très jeunes filles a avoir fait
leurs premières armes sur les podiums internationaux.
On peut noter une diversité accrue de types de Beauté pour
cet Automne/Hiver sur les podiums.
Ellen
Emm
Faretta
Georgia
Hailey
He
Rosa
Arruda
Radic
Fowler
Baldwin
Cong
Viva
Women
Elite
IMG
IMG
IMG
Toutefois,
quelques beautés métissées comme Dilone, Alanna
Arrington, Ari Westphal, Shelby Hayes ou Selena Forrest ont fait fortes
impressions.
Jess
Jessie
Kirin
Kris
Lameka
Léa
PW
Bloemendaal
Dejonckheere
Girkaite
Fox
Julian
Elite
Women
Supreme
Marilyn
IMG
Elite
Peu
de nouvelles françaises, cette fois, sur les podiums internationaux.
Luna
Mariana
Melodie
Michelle
Milena
Nora
Bijl
Zaragoza
Vaxelaire
Gutknecht
Litvinovskaya
Attal
Oui
IMG
Elite
Oui
Avant
Viva
On
peut, aussi, noter l'exclusivité de la brésilienne Lorena
Maraschi qui a ouvert le show Prada.
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