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Octobre 2020
Par Yann Gabin
 

Une bouche rouge carmin; un regard de braise, incandescent, voire incendiaire; des créoles argentés, agrémentées de lourds coeurs et imposant oiseaux argentés; un tour du cou reprenant la même configuration que les boucles d'oreille; Vittoria Ceretti, en couverture du Vogue Japonais du mois d'Octobre, se la joue hypnotisante, voire un tantinet provocante. Le duo de photographes italiens, Luigi & Iongo, n'essaieraient-ils pas de nous envouter afin d'acquérir ce numéro enchanteur ?

Vittoria Ceretti chez Elite

Vittoria Ceretti apparait comme l'un des visages les plus présents et sollicités, depuis l'année 2016. Cette italienne, originaire de Brescia, a gagné ses lettres de noblesse, en décrochant le contrat Beauté, pour incarner le visage de la ligne cosmétiques Dolce&Gabbana. Les deux designers avouent avoir été rapidement séduits par leur compatriote, au caractère délicieux et exquis. Mais, aussi, par son regard incendiaire, empli de malice et de magnétisme. L'atout d'être Italienne a surement du être un facteur supplémentaire pour opter en sa faveur. Toutefois, avec l'aide de ses agents, Vittoria a su peaufiner son image d'une beauté plutôt classique, en fille "dans l'air du temps". Son visage, malléable à souhait, peut effectivement personnifier tout type de Femmes : la fatale, la rockeuse, l'ingénue, la grungette, la racée, la sportive, la working-girl, la geek... Toute une palette de visages, lui consentant d'être "bankable" aux yeux des acteurs du business de la mode et la beauté. Récemment, Vittoria Ceretti a été aperçue sur les sets les plus convoités : Campagne Missoni, Loewe et Chanel beauté pour l'automne/Hiver 2020/2021 ; Elle ne compte plus ses couvertures pour les édition de Vogue : Américain, Italie, Paris, Espagne, Allemagne ou Japon. Bref, des photo shoots qui assoient une réputation, peuvant faire pâlir d'envie une partie de ses consœurs. Voyageant énormément, cette finaliste du concours Elite Model Look 2012 s'est constituée un cercle d'amies, mannequins, elles-aussi, lui permettant de se sentir moins seule lors des diverses Fashion Weeks. On peut spécialement nommer Yasmin Wijnaldum, Irina Djuranovic, Estelle Chen ou Mayowa Nicholas. En résumé, une belle solidarité qui fait du métier de mannequin un chemin agréable pour celles qui savent tirer leur épingle du jeu.

YG
Les couvertures à retenir au mois d'Octobre 2020

Rianne Van Rompaey pour Vogue Paris ; Lizzo pour Vogue Usa ; Emma Corrin pour Vogue Grande-Bretagne ; Hailey Bieber pour Vogue Italie ; Vittoria Ceretti pour Vogue Japon ; Maike Inga pour Vogue Allemagne ; Esther Canadas pour Vogue Espagne ; Grace Elizabeth pour Vogue Russie ; Shu Qi pour Vogue Chine ; Bianca Dellafancy, Gloria Groove, et Pablo Vittar pour Vogue Brésil ; Nechaira Hooten, Irene Plange et Lucy Hanna pour Vogue Hollande ; Luna Bilj pour Vogue Turquie ; Sia pour Vogue Australie ; Ana De Armas pour Vogue Mexico ; Farida Khelfa pour Vogue Arabie ; Binx Walton pour Vogue Koréa ; Georgina Morgan Greenville pour Vogue Grèce ; Anouck Lepère pour Vogue Ukraine ; Magdalena Boczarska pour Vogue Pologne ; Dara Rolins et Lineisy Montero pour Vogue Tchécoslovaquie ; Emily Nunes pour Vogue Portugal ; Amrit pour Vogue Inde ; Diya Prabhakar pour Vogue Singapore ; Chiara Ferragni pour Vogue Hong-Kong ; Mewnittha pour Vogue Thaïlande ; Vivian Hsu pour Vogue Taiwan ; Malgosia Bela, Birgit Kos et Erika Linder pour Numéro France ; Oudey Egone pour Numéro Tokyo ; Chris Evans, Jaden Smith, Jennifer Lawrence, Julianne Moore, Megan Rapinoe, Halsey, Janelle Monae, Mariah Carey, Taylor Swift et Bella Hadid pour V Usa ; Dua Lipa et Megan Thee Stallion pour W Usa ; Selena Gomez pour Allure Usa ; Jennie, Jisoo, Lalisa Manoban, Rosé Park pour Elle Usa ; Alicia vikander pour Elle Uk ; Sarah Paulson pour Harper's Bazaar Usa ; Marion Cotillard pour Harper's Bazaar Uk ; Candice Swanepoel pour Harper's Bazaar Espagne ; Indya Moore, Paapa Essiedu, Sage Elsesser, Chika Oranika, Ian Isiah, Lous and the Yakuza, Indira Scott et Kai Isaiah Jamal pour i-D Magazine ; Emma Mackey pour Porter Magazine ; (?) Air France Madame ; Casting sauvage pour Marie-Claire Italie ; Adrienne Juliger pour Marie-Claire France ; Rebecca Leigh Longendyke et Lola Nicon pour Self-Service ; Bella Hadid, Erin O'Connor, Lily McMenamy, Nyasha Matonhodze, Sienna Miller et Rafferty Law pour Love Magazine ; Jamie Helms et Lola Nicon pour POP Magazine ; Anja Rubik, Chloé Sévigny, Eliza Douglas, Lily McMenamy pour Purple Magazine ;

Dior Automne/Hiver 2020/2021 par Maria Grazia Chiuri

Le podium chez Dior demeure, cette saison, une arène ou les femmes prennent de l'assurance et de l'aplomb. Elles en possèdent depuis la nuit des temps. Nonobstant, on l'affirme à nouveau sur le podium. Une tribune délivrant leurs idéaux et revendications ; Un manifeste permettant de se dresser face aux injustices et discriminations faites à leur encontre. Pro-Active, Maria Grazia Chiuri, chaque saison, met en valeur le combat d'une femme et en expose son engagement. Les tee-shirts immaculés "I say I" font référence à l'activiste italienne Carla Lonzi, fondatrice dans les années soixante-dix du collectif féministe Rivolta Femminile. Elle défendra, notamment, le droit des femmes à l'avortement en Italie (légalisé en 1978). On n'hésite pas à formuler les maux tels qu'ils sont ressentis, notamment face à un univers régenté par la gente masculine. Toutefois, nous ne sommes pas dans un schéma ou les femmes demeurent contre les hommes. Mais, au côté des hommes. On perçoit cette exaltation, cet engagement palpable au travers d'une série de phrases et brides de mots, qui dévale de la voûte du défilé Dior Automne/Hiver 2020/2021. Des néons lumineux, aux couleurs arc-en-ciel, scandent de simples phrases comme "When Women strike the world stops", "Women's love is unpaid Labour", "Consent". Merci Claire Fontaine, artiste de cette lumineuse performance. Le podium, bardé de feuilles de journaux, recouvre, lui aussi, une image symbolique. En marchant sur des écrits journalistiques, on insuffle l'idée qu'il ne faut plus appréhender de s'exprimer. En dénonçant, au travers différents supports médiatiques, d'immondes scandales liés au sexisme (Ici, l'affaire "Weinstein" et sa vague MeToo), on peut sortir d'un raz-de-marée vainqueur et triomphant. Que l'on peut anéantir un système oppressif et oppressant. Satisfaction. La mode pour cet Automne/Hiver 2020/2021 débute par des looks classiques et sombres. Ruth Bell ouvre à nouveau le show avec cette fameuse veste Bar, inventé par Christian Dior. En velours côtelé, elle redessine une silhouette plutôt rustique. Si l'on souhaite scander et manifester, il est préférable de se prémunir d'un vestiaire adéquat et bucolique. Du noir, bien sur. Mais pas que. Les tartans et les carreaux disposent d'une place importante. Voire prédominante. Notamment au travers de longilignes manteaux aux tonalités bleu turquoise, gris souris, charbon ou café au lait. Pas mal de pulls aux losanges, réminiscence des fameuses chaussettes "Burlington". English School Girl. Il y a comme une atmosphère post soixante-huitarde. Une insouciance. Bohème avec les foulards noués dans les cheveux ou éventuellement "bikeuses", prêtes à affronter le bitume. Un pull noir, aux configurations abstraites, s'enfile sur une jupe crayon aux pavements vermillon, anthracite et laiteux. Avec la boucle de ceinture mordorée CD. Attention, on tient à véhiculer un certain chic et afficher son affection pour la maison Dior. Le look écolière traverse le podium avec une minijupe, un pull en laine angora, aux géométries abstraites et variables, dont le col chemise immaculé demeure fermé jusqu'au cou. Impeccable. Un jeans Ciel, au design un tantinet Flare, traverse le podium. Des tailleurs pantalons, aux coupes soignées et traditionnelles, investissent de jolis lainages acier ou neigeux. Intemporalité. Des babys, godillots ou bottes de motardes. C'est selon l'envie. Le soir, de longues robes se parent de milliers de fils qui bougent en tous sens. Mouvement stylistique et mouvement féministe vont de pair. C'est bien connu. A contrario les paillettes, dentelles et broderies pourront enjoliver une longue robe qui dans les lumières de la nuit, brillera à merveille. On recouvre une certaine cohérence avec les précédentes collections. Une mode cool et libre. Peu d'extravagance. Beaucoup d'extras.

YG

Dior

Automne/Hiver

2020/2021

Qui a ouvert les shows Printemps/Eté 2021 à Paris ?

Acné Studios : Shivaruby - Alexander McQueen (Lookbook) : Kayako Higuchi - Balenciaga (Lookbook) : Eliza Douglas - Balmain : Rouguy Faye - Céline : Anna Pepper - Chanel : Rianne Van Rompaey - Chloé : Grace Valentine - Christian Dior : Judith Frament - Dries van Noten (Lookbook) : Marte Mei van Haaster - Giambattista Valli : Evelina Lauren - Givenchy (Lookbook) : Louis Dercon - Hermès : Karlijn Kusters - Isabel Marant : Klara Kristin - Jacquemus : Mona Tougaard - Koche : Santa K - Lacoste : Mary Duleu - Lanvin : Yang Tian Xu - Lemaire (Lookbook) : Rebeca Solana - Léonard (Lookbook) : Rodrigue Durard - Loewe : Vittoria Ceretti - Louis Vuitton : Emily Miller - Maison Martin Margiela (Lookbook) : Léon Dame - Miu Miu : Lila Moss - Nina Ricci (Lookbook) : Akon Changkou - Paco Rabanne : Denise Ascuet - Rick Owens : Chiara Bimbatti - Rochas (Lookbook) : Assa Baradji - Roland Mouret : Barbara Valente - Sacai : Megan Otnes - Saint-Laurent : Aylah Peterson - Stella McCartney (Lookbook) : Quinn Mora - Valentino : Alex Andrews -

Mika Schneider chez Elite
Mika Schneider posséde cette beauté rare et racée qui n'est pas offerte à toutes les jeunes filles de son âge, hérité d'un savant métissage occidental et oriental. Avec une mère japonaise et un père français, cet ADN singulier lui permet de se sentir, avant tout, comme une citoyenne du monde. "Je me sens comme si j'avais grandi tout autour du monde. Cela a façonné mon identité tel un patchwork. Chaque lieu et expérience ont formé ce que je suis actuellement" avoue t-elle. Miss Schneider a été découverte, en 2018, alors qu'elle résidait une année en Inde. Elle signe avec une première agence qui la représente au Japon (Image). Incroyable que cette perle rare n'ai pas été découverte à Paris, capitale de la Mode par excellence. Puis, tout s'enchaine rapidement lorsqu'elle est repérée par un agent français, via sa page instagram : @mikaschndr. Cette double culture lui permet de maitriser deux langues à la perfection, de voyager régulièrement entre les deux pays, par conséquent de posséder une ouverture d'esprit sur le monde plus vive. Miss Schneider foule son premier podium international en signant par une exclusivité pour la maison Prada lors de la présentation Printemps/Eté 2020. Puis, tout s'accélère en arrivant à Paris en étant optionnée et confirmée sur les défilés les plus prisés de la semaine : Alexander McQueen, Chanel, Lanvin, Loewe, Louis Vuitton, Paco Rabanne, Sacai, Saint Laurent et Valentino. Pour la Fashion Week Automne/Hiver 2020/2021, Mika Schneider double le nombre de ses présentations avec un total de vingt-sept shows. Mais, avec un stop à New-York puis à Londres. Dans la Big Apple, Mika défilera pour Coach 1941, Longchamp, Marc Jacobs, R13, Tom Ford et Tory Burch. A Londres, sa frêle silhouette embellira les looks de J.W. Anderson, Simone Rocha et Victoria Beckham. A Milan, sa présence enchantera les podiums d'Alberta Ferretti, Fendi, Max Mara, Ports 1961, Prada, Salvatore Ferragamo et Versace. A Paris, elle ensorcellera les podiums de Chanel, Dries Van Noten, Givenchy, Isabel Marant, Lanvin, Loewe, Louis Vuitton, Paco Rabanne, Sacai, Saint Laurent et Valentino. Avec déjà à son actif, les campagnes Prêt-à-porter pour Hermès Séllier, Versace, Zara et Louis Vuitton de l'Automne/Hiver 2020/2021. Que demander de plus lorsque l'on a à peine 18 ans ?
YG

Kenzo Takada, le dernier samourai de la mode s'en est allé

Le 4 octobre, on apprenait, avec une profonde tristesse, la disparition du couturier Kenzo. Takada Kenzo. Ce dernier, âgé de quatre-vingt et un an, a succombé au mal de l'année : le virus du Covid-19. Arrivé en France en 1965, à Marseille exactement, Kenzo n'avait qu'un rêve : monter à Paris et créer sa maison de couture. Ce sera chose faite lorsqu'il atteindra la capitale. Sa première collection est dévoilée en 1970. Cependant, la petite histoire retiendra son inattention et légèreté toute japonaise. Celui-ci ne comprenant pas encore toutes les subtilités de la langue française se trompera de saison. Au lieu de présenter une collection pour le Printemps/Eté, il proposera une collection pour l'Automne/Hiver. Une étourderie dont personne ne lui en tiendra rigueur. Ce japonais, toujours gai, a réussi à imposer rapidement sa patte et son style singulier. Et, cela dès les années soixante-dix. Grand fervent des imprimés floraux et d'animaux (Comme le tigre), des couleurs alambiquées, des graphiques surprenant, des hybridations de matières, des métissages entre Orient et Occident, Kenzo était aussi un visionnaire au sein de ses affaires. Un excellent businessman. Il lancera sa ligne masculine en 1983 qui cartonnera immédiatement. Puis, il n'hésitera pas à créer son premier parfum, Kenzo Kenzo, en 1988. De succès en succès, le plus grand groupe de Mode Française lorgnera sur ce label japonais. Kenzo flairant la bonne affaire n'hésitera pas à revendre son entreprise au groupe LVMH. Le prix d'une tranquillité toute mérité. Kenzo avait su construire un label, une identité reconnaissable parmi toutes les autres marques. On se souviendra de son grand sourire et de ses fameuses lunettes rondes. Au revoir Takada.

Alexander McQueen Automne/Hiver 2020/2021 par Sarah Burton
La présentation Alexander McQueen pour l'Automne/Hiver 2019/2020 demeure indéniablement mon défilé favori de cette saison. Tout n'est qu'harmonie. La musique avec des tonalités mélancoliques, accompagnées de voix, de sonorités de torrents, de sifflements d'oiseaux invite à une envie irrépressible de retour aux valeurs terriennes. Même si l'ensemble de la collection apparait sombre, on ne pense qu'à ce désir incoercible de verdure. Sarah Burton aime s'inspirer, dans ses créations, des éléments qui l'entourent ainsi qu'aux signes symboliques comme le cœur ou la croix qu'elle utilisera à plusieurs reprises lors de cette présentation. Trois couleurs fortes ressortent pour cet hiver 2020/2021 : le noir, le rouge agrémenté de touche de rose. C'est concis, mais le message apparait cohérent. On ne s'éparpille pas. Les manteaux des premiers passages sont sculptés pour épouser la forme du corps. Une ceinture très fine peut venir affiner la taille. Des cuissardes galbent les mollets telle une seconde peau. Une petite flasque, portée à même m'épaule, peut faire office de sac de soirée. Le manteau anthracite de Lara Mullen se recouvre de longs segments géométriques gris souris exhibant un effet optique captivant sur le podium. Une large ligne noire peut traverser, de part et d'autre, un manteau cintré en laine, couleur acier. Impact graphique sur Saskia de Brauw. Sarah Burton aime jouer l'illusion en inversant le même effet graphique via un tailleur/Pantalon sombre, embelli cette fois de larges lignes gris acier. Ludique. La robe bustier, au décolleté vallonné, s'édifie autour d'une asymétrie ensorcelante entre avant et arrière. Comme un levé de jambe lors d'un French Cancan. Une robe immaculée, aux emmanchures ailes d'oiseaux, se relève gaiement devant pour s'achever en queue de pie à l'arrière. On aime l'accessoiriser par un jeu de ceintures/harnais, toujours en cuir noir, qu'on glisse sur le pourtour du buste. Masochisme. La robe chemise d'Amar Akway semble Easy à porter. On l'adopte immédiatement. Les robes en cuir, angélique ou rouge sang, demeurent d'une souplesse sans faille. On les agrémente d'un demi-bustier caché, de couleur charbon, afin de donner du piment au corsage de la demoiselle. D'autres s'incrustent de longilignes lès en macramé de dentelle alcalescente. L'art du patchwork est utilisé pour la réalisation de tailleur/pantalon mais aussi de robes asymétriques en cuir. Il apparait divin sur le manteau de la hollandaise Kiki Willems. Un manteau robe de chambre, rose poudré, porté par Fran Summers, s'édifie autour d'un matelassé pyramide des plus ensorcelants. L'art du plissé. Sarah Burton n'hésite pas à faire appel aux mannequins Jill Kortleve et Paloma Elsesser afin de magnifier deux looks aux tailles au-delà du 40. Les tailleurs/pantalons sont de belles manufactures et reprennent parfaitement les codes esthétiques et stylistiques des fameux tailleurs de Saville Row, si cher à Alexander McQueen. Avec la discrète gourde en métal se balançant de droite à gauche au niveau de la taille. Le soir des robes en mousseline, rose poudré ou chair, se font presque inexistantes. Quelques jeux de chaines, en métal argenté, rehaussés de cœurs permettront de faire oublier leurs légèretés indécentes. Un tissu en soie s'imprime de larges cœurs, investissant une robe volumineuse de princesse. Un macramé, en dentelle argentées, enivre le corps sculptural d'Adut Akech. Le final demeure grandiose avec les kilomètres de soies et de mousseline Anthracite pour enfanter des robes dignes des plus beaux visuels d'une barrière de corail. Ésotérique. Même si Sarah Burton poursuit et maintien avec ardeur l'œuvre d'Alexander McQueen, elle réussit avec brio et magnificence l'évolution du style McQueen, tout en l'imprégnant avec audace et féerie de son essence. Merci Sarah Burton pour ces douze minutes de merveilleux.
 

Alexander McQueen

Automne/Hiver

2020/2021

Exposition Chanel au musée Galliera
L'exposition Chanel au Palais Galliera sera visible jusqu'au 14 janvier 2021. Bien évidement, l'ouverture dépendra fortement de la situation de la pandémie du Covid-19. Une exposition érigée tel un chemin chronologique qui mènera le visiteur à découvrir plusieurs époques et étapes fondatrices du style Gabrielle Chanel. On discernera les hits maisons ainsi que les codes récurrents Chanel : la fameuse marinière Chanel, le débardeur en Jersey blanc, l'escarpin bicolore, les chaines dorées, le sac matelassé, les colliers de perle, le camélia, la manchette byzantine, la petite robe noire et la fameuse veste en tweed gansée de Mademoiselle. Un display de 350 tenues qui ravira les yeux des amateurs de la maison au double C entrelacé. Une autre salle consacre l'art de la Parfumerie avec le non moins célèbre N°5. Une autre salle, encore, mêle histoire de la mode avec Histoire avec un grand H. On apprendra que Mademoiselle Chanel eut quelques "dossiers" moins à son avantage. Des portraits photographiques de Coco, comme certains aimaient la nommer, pris à différents stades de sa vie, illustrent comment cette grande Dame de la mode a pu incarner sa marque avec passion et brio. Une exposition rare, à ne surtout pas louper. Un très joli livre, disponible en librairie et au musée Galliera, a été édité. Il peut être un autre moyen de découvrir cette merveilleuse exposition, notamment en ces temps incertains.
 
Révélations des podiums Automne/Hiver 2020/2021
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Allana
Alyda
Andréa
Antonia
Astrid
Aylah
Santos Brito
Grace Carder
Langfeldt
Przedpelski
Voss
Peterson
Next
Oui
Elite
Premium
Brave
Oui
 
Chiara
Cléa
Cynthia
Denise
Effie
Elena
Bimbatti
Beuret
Arrebola
Ascuet
Steinberg
Korotich
Women
Women
Next
Oui
Oui
Oui
Elisa
Grace
Holly
Isabel
Laiza
Laura
Mitrofan
Clover
Fischer
Monsees
de Moura
Reyes
Models 1
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Elite
Le bureau
Viva
IMG
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Madeleine
Malaika
Maryel
Maty
Mia
Precious
Fischer
Holmen
Uchida
Fall
Brown
Kevin
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Oui
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Les shows Printemps/Eté 2021 à Paris