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Février 2024
Par Yann Gabin
YG

Julianne Moore s'offre la couverture du Harper's Bazaar Britannique par le photographe David Roemer. Graphique dans ce manteau immaculé de la maison Bottega Veneta par Mathieu Blazy, Julianne Moore accorde un long entretien sur ses quarantes années passées au sein du cinéma hollywoodien. Pour celle qui a su incarner des rôles majeurs comme Maud Lebowski (The Big Lebowski des frères Cohen), Alma Coin (Hunger Games de Francis Lawrence) ou Charley (A single Man de Tom Ford), Julianne Moore aime à penser que ses plus beaux rôles restent ceux à venir.

Julianne Moore chez CAA

Elle est l'une des actrices les plus choyées d'Hollywood. Mais, qui néanmoins, pose un regard très tranché sur sa carrière. Alternant des films à gros budgets à ceux d'auteurs, Julianne Moore a su s'imposer comme une actrice "Leader" de sa profession. Le film "A single man" de Tom Ford (ancien designer de la marque italienne Gucci) l'a rapproché des mondes de l'esthétisme et de la mode. Même si, Julianne Moore ne s'acoquine que très rarement à une marque, elle a opté pour incarner l'odalisque de la campagne Joaillerie Bulgari mis en scène par Mert Alas and Marcus Piggott à l'Automne/Hiver 2010/2011.

YG
Les couvertures à retenir au mois de Février 2024

Chloé Sevigny pour Vogue Paris ; Carolyn Murphy et Usher pour Vogue Usa ; Julia Roberts pour Vogue Grande-Bretagne ; Adèle Aldighieri, Ajok Daing, Malika El Maslouhi, Marina Moioli, Maty Fall Diba, Paola Manes et Valeria Buldini pour Vogue Italie ; Selena Gomez pour Vogue Japon ; Peggy Gou pour Vogue Allemagne ; Penelope Cruz pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; Du Juan pour Vogue Chine ; Sabrina pour Vogue Brésil ; Grace Elizabeth pour Vogue Turquie ; Nicole Kidman pour Vogue Australie ; Malika El Maslouhi pour Vogue Netherlands ; Georgina Rodriguez pour Vogue Mexico ; (?) pour Vogue Arabie ; Georgia Palmer pour Vogue Koréa ; The Art Issur par Lena Kitsopoulou pour Vogue Grèce ; Non distribué pour Vogue Ukraine ; Julia Banas pour Vogue Pologne ; Celeste Fitzpatrick et Michaela Hlavackova pour Vogue Tchécoslovaquie ; (?) pour Vogue Scandinavia ; Luz Pavon pour Vogue Portugal ; Anugraha Natarajan et Nyaonikaa Shetty pour Vogue Inde ; Deepika Padukone pour Vogue Singapore ; Yoona Lim pour Vogue Hong-Kong ; (?) pour Vogue Thaïlande ; Stéphanie Hsu pour Vogue Taiwan ; Chaima Ameziane, Nyakong Chan, Sun Mizrahi et Vilma Sjoberg pour Numéro France ; (?) pour Numéro Tokyo ; Robert Downey Junior, Margot Robbie, Niolas cage, Greta Lee, Zac Efron, Charles Melton, Lily Gladstone, Davine Joy Randolph, Ryan Gosling pour W Usa ; Linda Evangelista pour V Usa ; Karolina Spakowski pour Allure Usa ; Penelope Cruz pour Elle Usa ; Lashana Lynch pour Elle Uk ; Karolina Spakowski pour Harper's Bazaar France ; Gisèle Bundchen pour Harper's Bazaar Usa ; Julianne Moore pour Harper's Bazaar Uk ; Ella Mccutcheon, Ali Dansky et Rianne Van Rompaey pour Harper's Bazaar Italie ; Sharon Stone pour Harper's Bazaar Espagne ; (?) pour i-D Magazine ; Anna Francesca pour Marie-Claire Italie ; Carolyn Murphy pour Marie-Claire France ; Abby Champion, Angelina Kendall, Apolline Rocco Fohrer, Celeste Fitzpatrick, Elio Berenett, Fran Summers, Irina Shayk, Karolina Spakowski, Mica Argañaraz et Nyawurh Chuol pour Self-Service ; Aubrey Plaza, Emma Mackey, Ever Gabo Anderson, Maude Apatow, Penelope Cruz, Arca, Coi Leray, Peggy Gou, V, Alex Consani, Amélia Gray, Kaia Gerber, Karolina Spakowski, Mona Tougaard pour POP Magazine ; Hari Nef, Margaret Qualley, Milla Jovovich, Aylah Peterson, Minttu Vesala, Paul Hameline, Saskia de Brauw, Gabbriette pour Purple Magazine ; Hunter Schafer, Lakeith Stanfield, Rowoon, Ella Mccutcheon, Jennifer Matias, Kristen McMenamy et Mica Argañaraz pour Another Magazine ;

Dior Automne/Hiver 2023/2024 par Maria Grazia Chiuri

Au delà de la création du prêt-à-porter féminin pour la maison Dior, Maria Grazia a l'envie constante de mettre en valeur les œuvres d'autres artistes féminines contemporaines. L'univers féminin est ce qui importe. Ses créations. Ses paroles. Ses pensées. Ses désirs. Sa beauté dans sa diversité. Maria Grazia incarne avec panache ce rôle de porte-parole régulier des combats féminins. Une sororité. Cette présentation prêt-à-porter Automne/Hiver 2023/2024 honore l'univers ahurissant, développé depuis des années par la plasticienne portugaise Joana Vasconcelos. Un travail monumental et magistral de design textile mettant en exergue des formes organiques, tout en rotondité. Ici, on peut discerner dans sa globalité une forme d'araignée gigantesque avec d'oblongues pattes enluminées. Toutefois ce n'est qu'une vue de mon esprit. Ce set-design, d'un bleu Klein profond, rehaussé de fanfreluches et plumes multicolores, inondés de milliers de leds, pourrait incarner le concept d'une grotte onirique et magique ; d'un jeu de maracas mexicaines suspendues ; d'organes sublimés du corps humain ; voire la matrice de la fécondité. On peut imaginer tout ce que l'on a envie. Cette installation semble digne d'un rêve éveillé. Un émerveillement. Les mannequins naviguent impassiblement entre ces protubérances "glandulaires" géantes. Elles tournent autour, les frôlent, les effleurent. Il y a comme un discours immanent entre ces masses textiles gigantesques d'une richesse folle avec des vêtements qui se veulent beaucoup plus frugaux et austères. Un contraste saisissant. Dés le début du show, se profilent de nombreux looks noirs, agrémentés de couleurs sombres. Une simple chemise blanche se porte avec une cravate fine de tonalité anthracite. Le fameux cannage matelassé s'insère sur des doudounes, blazers et sacs complètement anthracite. Des jupes évasées, et d'autres dites crayon, en pied de poule, enserrent bien la taille. La silhouette en V. La matière usitée peut se froisser légèrement. Les formes des sacs demeurent toujours dans une veine sempiternelle. Maria Grazia Chiuri propose une revisite de l'héritage laissé par Monsieur Dior. Même si elle s'appuie régulièrement sur les codes maison, ce patrimoine n'a jamais été aussi présent que dans ce défilé Automne/Hiver 2023/2024. Tout demeure chic et sans chichi, avec un discours ensorcelant sur la simplicité et la sobriété. Des looks ultra portables qui concèdent confiance à celle qui décidera d'y succomber. Sans que l'on identifie au premier abord la maison qui l'habillera. L'indice s'insinue dans les sacs matelassés carbone, chapeaux cloches ou Totes Bags siglés. On bannit le "m'as-tu vu" pour mettre en exergue l'allure élégante de la parisienne que Christian Dior affectionnait tant, à la fin des années 40. Cela fait du bien de reconquérir une certaine tempérance dans un monde qui prône toujours plus de provocation vestimentaire. Ou les dictats convergent parfois vers des "too much" odieux. La femme Dior, cet hiver 2023/2024, s'inscrira dans un vestiaire modéré dans les lignes mais avec un accent prospère dans les détails textiles. Des dégradés grenat ou lie-de-vin viennent effleurer un pullover sans manches. Un manteau en alpaga d'une souplesse sans nom s'étire en un Tie & Dye carbone au vert émeraude. De même pour une longiligne jupe plissée traînant aux chevilles. Des paillettes et perles cramoisies illuminent subtilement une jupe ainsi qu'une robe à fines bretelles. Voire un Marcel sur la gracieuse Maty Fall Diba et la hiératique Rachel Marx. La discrétion reste toujours de mise mais avec juste ce qu'il faut pour se démarquer. Un tartan vermeil habille un caban. Quand celui-ci imprègne une volumineuse jupe, elle diffuse carrément un style Country. Mais, on modère l'effet avec une chemise en popeline lactescente. On peut allier un pull angora, impression tartan, avec une jupe crayon aux motifs floraux délavés mordorés. Les imprimés inédits peuvent laisser spéculer à une nuée florale, une brume de fleurs. Mais stylisés comme s'ils avaient été passés au laminoir. Certains imprimés donnent vraiment le sentiment de tissus d'après guerre. Un peu désuet mais avec une vibration revival. Les robes d'apparat demeurent dans une veine simple dans l'aspect. Toutefois, les matières le demeurent beaucoup moins. Des fils argentés, insérés subrepticement aux soies, satins et damassés, viennent rigidifier délicatement l'ensemble pour créer des effets de retenues, de cannelures, de rainures. Un effet froissé envoûtant. Quelques touches léopards. On récupère l'imprimé "cartes de Paris", en tonalité crème, qu'on applique sur une jupe, une robe bustier ou un simple parapluie. Un véritable dialogue s'instaure entre les précédentes collections et j'affectionne énormément l'idée. Les derniers looks se parent exclusivement de noir charbon. Des fines broderies perlées viennent véhiculer un éclat, un rai de lumière à cette fin de présentation. C'est sur le tube iconique d'Edith Piaf, "Nob, je ne regrette rien" que s'achève ce défilé de la maison Dior. Une ode aux classiques maisons réétudiés.

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Dior

Automne/Hiver

2023/2024

Louis Vuitton dépasse les 20 milliards de chiffre d'affaires
Le chiffre d'affaires de la maison Louis Vuitton, pour l'année 2023, n'a jamais été aussi colossal. Pour la première fois, son chiffre d'affaires a dépassé la barre des 20 milliards d'euros. Un record. Depuis 2019, même si le secteur du luxe a connu des périodes compliquées (avec notamment la pandémie de Covid-19 et sa fermeture des marchés mondiaux ; la guerre en Ukraine ; la crise économique en Chine ; la hausse des prix du transport du à la flambée des énergies ; et dernièrement l'inflation), la maison Louis Vuitton n'a cessé de grignoter des parts de marché. L'arrivée de Pharell Williams, en janvier 2023, à la tête des collections masculines ainsi que le renouvellement du contrat de cinq années supplémentaires de Nicolas Ghesquière pour continuer à designer les colletions féminines n'y sont pas pour rien dans cette hausse des chiffres maison. Avec des visions différentes, ces deux génies créatifs sont parvenus à faire accroître cette fameuse notion de désirabilité des produits Louis Vuitton. Pour ce qui est du résultat global du groupe LVMH (qui intègre notamment les maisons de luxe comme Louis Vuitton, Dior, Loewe, Moynat, Givenchy, Celine, Berlutti, Rimowa, Patou, Loro Piana, Fendi, Emilio Pucci, Kenzo ou Marc Jacobs), celui-ci a atteint un chiffre d'affaires astronomique à hauteur de 79,2 milliards d'euros. En hausse de 23,3% par rapport à l'année passée. Même si le marché chinois apparait comme le premier donateur avec un tiers du chiffre d'affaires, les nouveaux marchés porteurs demeurent l'Europe avec une progression de 35% des ventes et le Japon avec une progression de 31% des ventes. Ce sont surtout la mode et la maroquinerie qui génèrent la moitié des revenus de LVMH avec une croissance de 20%, en 2023. S'ensuit le réseau de distribution exclusive des magasins Sephora qui avec la vente des parfums et cosmétiques a engendré une hausse de croissance de 17%. Devenant ainsi le premier réseau de distribution de parfums et cosmétiques mondial.
Tess Breeden chez Viva
Tess Breeden reflète une certaine candeur juvénile qui peut plaire et convenir à l'image de certains labels de luxe. Un carré sage, blond comme les blés, une peau translucide parsemée de tâches de rousseurs, des yeux bleus pénétrants, une silhouette skinny-skinny d'un mètre quatre-vingt, cette américaine a tapé de suite dans les yeux du français Mathieu Blazy, directeur artistique de la maison Bottega Veneta. Il la choisit pour incarner de nombreuses campagnes publicitaires incluant la pré-Collection du Printemps/Eté 2023, le prêt-à-porter Printemps/Eté 2023, prêt-à-porter Automne/Hiver 2023/2024, prêt-à-porter Printemps/Eté 2024 et la Cruise Printemps/Eté 2024. Cinq campagnes publicitaires Bottega Veneta, en une seule année, lui vaut d'établir un record pour une débutante. C'est en cela que réside la magie du milieu de la mode. Tout peut arriver très vite. Tel un coup de baguette magique.
Tess Breeden en devenant, alors, une égérie récurrente d'une des maisons de luxe les plus côtés du milieu se voit ainsi propulser comme l'une des filles les plus désirées du Printemps/Eté 2024. Des maisons comme Hermès, Victoria Bechkam, Carven par Louise Trotter, Dior, Versace, Sportmax, Tom Ford, COS, Carolina Herrera, Jason Wu ou Theory l'a sollicite pour incarner l'une de leurs silhouettes pour leur présentation prêt-à-porter. Pour en arriver à ce niveau, Tess Breeden a choisit de mettre en standing ses études. Pas simple d'allier une carrière de mannequin qui explose avec des études.
Toutefois, grâce à son contrat d'exclusivité avec la maison Bottega Veneta pour l'année 2023, Tess a pu se concentrer à plein temps dans une carrière dévorante, demandant beaucoup d'investissement. Ses agences DNA (Usa) et Viva (Europe) la développent sur des supports éditoriaux très scrutés par ceux qui créent la mode comme le Holiday Magazine, Self-Service, M le Monde, Harper's Bazaar Usa, i-D ou W Usa. Des photographes comme Karim Sadli, Louise & Maria Thornfeldt, Jack Day, Robin Galiègue, Vava Ribeiro, Daniel Jackson, Claudia Knoepfel, Sharna Osborne, Anthony Seklaoui, Ben Toms ou Colin Dogson réussissent à éclairer et mettre en valeur des facettes encore méconnues de cette pimpante américaine. Artiste dans l'âme, Tess aimerait cependant poursuivre ses études dans une école d'Art. Une voie à étudier lorsque le mannequinat lui prendra moins de temps.
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Un Eden bien mérité pour le photographe Hans Feurer
Le photographe Suisse Allemand Hans Feurer s'en est allé, le 16 janvier 2024. Photographe de mode adoubé des magazines de mode comme Vogue Paris, Elle ou Numéro, Hans Feurer avait développé une esthétique identifiable du premier coup d'œil. Ce maitre de la photographie a continuellement mis au centre de son travail la nature et le mouvement. Deux clefs incontournables de son œuvre. Les cheveux qui volent au vent ; une forêt luxuriante ; un saut sur une plage paradisiaque ; le sable noir venant collé la silhouette d'un mannequin ; une course dans un chemin sinueux, Hans Feurer avait la manière de montrer différemment un manteau, une casquette, un K-Way, un pantalon bouffant, un maillot de bain, rendant la fille toujours extraordinaire. Des photos toujours chargées d'énergie. Les quatre éléments apparaissaient comme ses partenaires de jeux récurrents tels que l'eau, l'air, le vent, la terre. Parfois, le feu. Permettant de générer des photographies iconiques comme la langue verte de Sasha Pivovarova pour le Vogue Paris ou la couverture du magazine Elle France avec Elle McPherson en maillot de bain. Des photos singulières, discernable de suite. Hans Feurer estimait que le sujet ne devait jamais être immobile. Comme si la vie devait toujours transparaitre dans un moment qui se devait d'être figé. Un photographe qui adorait organiser les prises de vues au lever du soleil, avec des rendez-vous toujours fixés à 6 heures du matin. Pour Hans, c'était la meilleure des lumières. Celle qui rend la peau des filles magiques. Il avait aussi une autre manière singulière de shooter les mannequins avec l'utilisation de téléobjectifs. Le sujet devait être éloigné du photographe pour faire émerger un moment plus vrai. Pas trafiqué. Un moment de vie volé. Presque comme un paparazzi. Un moyen de mettre à l'aise le modèle pour qu'il se sente moins épié. Le rapport modèle/photographe s'en trouve alors complètement modifié. Une façon d'être beaucoup plus libre. Hans Feurer avait émergé dans les années 80 et avait réussi à travailler jusqu'en 2023. Une incroyable longévité. Toutefois, avec une santé fragile, la maladie a eut raison de ce maitre, au regard tant estimé des rédactrices. Retrouvez ici quelques uns de ses plus beaux clichés Mode.
Valentino Automne/Hiver 2023/2024 par Pier Paolo Piccioli

Pier Paolo Piccioli amalgame l'ensemble de la palette "colorielle" pour sublimer chaque look qu'il enfante pour la maison Valentino. Un maitre en la matière. En aparté, il avait dédié la collection Automne/Hiver 2022/2023 entièrement au rose fuchsia. Une curiosité pour une maison de luxe. Une collection qui avait été acclamée et, qui par conséquent, avait engendré une déferlante de fuchsia sur la planète mode. Un annonciateur de tendance en quelque sorte. Toutefois, pour cet Automne/Hiver 2023/2024, l'état d'esprit de Pier Paolo Piccioli a été, semble t-il, relégué vers les deux couleurs fondamentales de l'échiquier: le blanc et noir. Un blanc immaculé mais tranchant. Un noir vibrant mais radieux. Deux intemporels, mais toujours ensemencés de tonalités ardentes et éclatantes. C'est avec cet état d'esprit que Paolo Piccioli dessine ses collections prêt-à-porter qui demeurent souvent plus admirables les unes que les autres. Ici, l'anthracite s'installe sur une robe sans manches, relevée par un simple col chemise lactescent. C'est le premier look. La veste cintrée, à la carrure étroite, prend la configuration d'un smoking. La chemise stoppe à la lisère du nombril et sa fine cravate carbone vient titiller le micro short. Les premières filles ont les cheveux presque tondus avec des allures de Sinead O'Connor. Traits de crayon ébène sous les paupières inferieures. Anneau doré clipsé sur la lèvre. Myriades de boucles dorées sur les lobes d'oreilles. La coiffure "crête de coq" sur le mannequin masculin couronne définitivement l'inspiration Punk. Mais, une punkette issue des quartiers de la haute. Pas celle des bas-fonds londoniens. Un contraste saisissant entre chic et choc. Un manteau virginal s'asperge d'oblongues plumes d'autruches, qui en se mouvant, véhicule cette vie précieuse à la pièce. Un contraste étonnant entre fragilité et résistance. Entre simplicité et sophistication. Quelques looks masculins se dévoilent de-ci de-là. Mais, toujours dans un classicisme sans effusion. Aussi, le micro short apparait comme une pièce maitresse de cet hiver que l'on rehaussera avec une veste, un manteau, une chemise ou un pullover oversize. Un longiligne manteau en cuir carbone vient lécher les semelles des bottines comme pour emmitoufler et protéger la silhouette des éléments extérieures. Un manteau exhibe des stries nivelées, toujours dans une carnation de noir et blanc. Seul un micro sac rose fuchsia pimentera le look. Un suivant emprunte l'iconographie du damier du jeu de dame. Ces looks sobres et sempiternels seront l'assise de la garde-robe Valentino pour cet hiver 2023/2024. Une veste oversize s'enjolive de pastilles blanches qui se disséminent aléatoirement sur l'ensemble de la pièce. Une chemise se pare de délicats motifs en perles argentés quand la suivante s'orne d'une dentelle florale morcelée. Une mode qui s'intercale dans une sphère de sobriété de part sa palette de couleurs usitées mais aussi par ses lignes géométriques strictes. Sur Alaato Jazyper, un confortable manteau en laine peigné citron expédie ce jet tant attendu de vitamine. Un peps visuel. Les manteaux paraissent magiques. On perçoit vigoureusement cette recherche pour des coupes stylistiques minutieuses avec des effets de plissés dissimulés, d'ouvertures béantes qui se stabilisent d'elles-mêmes, de maintiens de tissus disparates par un jeu d'agrafes escamotées. Un véritable travail d'orfèvrerie. Comme cette pièce, presque couture, qui s'apparente à une micro robe entièrement façonnée de nœuds papillon en quinconce en satin vermillon. Le fameux effet papillon. Le rouge Valentino investit un manteau en laine brossé, une simple chemise et une mini-jupe. On joue le monochrome en total look. Seuls les accessoires tranchent. Souvent en noir. Une robe chemise, toujours rouge, dévoile une ligne de jambe digne d'une Marilyn. Le rouge et le noir demeurent inlassablement des fondamentaux qui s'allient à la perfection. Une robe-pull, en laine angora, alterne rayures en rouge et noir. Un bon basique de la garde-robe. Les looks classiques se poursuivent et laissent paraitre, ici et là, quelques pépites telles que la mini-jupe constituée de roses apposées les unes aux autres ; la robe/bustier cintrée, à la configuration d'une cage obscure ; la chemise ivoirine surpiquée de plumes d'autruches portée par Loli Bahia ; la mini en plumes d'autruches d'Iman Kaumann ; le trench tout en sequins guimauve ; la jupe au découpes kaléidoscopiques seventies de Karolina Spakowski ; la micro jupe aux sequins floraux et irisés de Sascha Rajasalu. Quelques tonalités vives viennent ponctuer la présentation tel que le citrouille, vert anisé ou vert émeraude. Une collection qui se veut éternelle. Une présentation sans fioritures. Des pièces qui magnifieront les silhouettes de ceux et celles qui s'essaieront à la collection Automne/Hiver 2023/2024 de Valentino. Une mode peu criarde. Une excellente alliance entre luxe et discrétion.

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Valentino

Automne/Hiver

2023/2024

Paris Couture Printemps/Eté 2024 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Alexandre Vauthier : Sarah Brown - Alexis Mabille : Marija Zezelj - Chanel : Margaret Qualley - Christian Dior : Elise Kouzou - Elie Saab : Lesia Havrylets - Fendi : Julia Nobis - Georges Hobeika : Myriem Boukadida - Giambattista Valli : Fenne Talens - Guo Pei : Anastasia Rahra - Jean-Paul Gaultier par Simone Rocha : Huija Chen - Maison Martin Margiela : Léaon Dame - Miss Sohee : J Moon - Rabih Kayrouz : Gweola Guichard - Rahul Mishra : Baba Chogwu - Ronald van der Kemp : Athieng Bul - Schiaparelli : Lina Zhang - Valentino : Karolin Wolter - Viktor & Rolf : Caren Jepkemei - Zuhair Murad : Anthi Fakidari .
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Révélations des podiums Automne/Hiver 2023/2024
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Amélia
Angelina
Annemary
Anouk
Céline
Chaima

Gray
Kendall
Aderibigbe
Smits
Vivod
Ameziane
Ford
Industry
Premium
Supreme
Oui
Viva
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Denyse
Elodie
Feya
Freja
Heather
Ilya

Tumukunde
Guipaud
Voishcheva
Rothmann
Strongarm
Vermeulen
Select
Women
Women
Elite
Elite
Plateform
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Ji
Karolina
Lainey
Leanne
Mayowa
Meissane

Shuyan
Spakowski
Hearn
De Haan
Adagunduro
Manallah
The Claw
Oui
Oui
Premium
Silent
Women
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Michi
Mila
Naomi
Nataly
Nella
Nyanderi

Meyer
Bergsma
Apajok
Viera
Milenkovic
Deng
IMG
Viva
Select
IMG
Tomorrow
Select
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Nyawurh
Onyinyechi
Rejoice
Sascha
Willemijn
Ying

Chuol
Chijioke
Chuol
Rajasalu
Ubben
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Tops à suivre en 2024
- Achenrin Madit - Achol Ayor - Adit Priscilla - Alaato Jazyper - Alix Bouthors - Amar Akway - Amélia Gray - América Gonzalez - Angelina Kendall - Apolline Rocco Fohrer - Ashley Radjarame - Assa Baradji - Awar Odhiang - Beauise Ferwerda - Britt Oosten - Colin Jones - Cyrielle Lalande - Deirdre Firinne - Dija Kallon - Ella Mccutcheon - Enya Davis - Essoye Monbot - Evie Saunders - Fleur Breijer - Jan Baiboon - Karolina Spakowski - Klara Kristin - Kristine Lindseth - Laiza de Moura - Leanne de Haan - Lulu Wood - Luna Passos - Lydia Kloos - Maaike Klaasen - Malika El Maslouhi - Marilou Hanriot - Mary Ukech - Maty Drazek - Merline Schorren - Nyawurh Chuol - Pan Haowen - Puck Schrover - Raynara Negrine - Rejoice Chuol - Rolf Schrader - Sascha Rajasalu - Sihana Shalaj - Tess Breeden - Tianna St.Louis - Tindi Mar -
Tops consacrés en 2023
- Abby Champion - Akon Changkou - Anok Yai - Aylah Peterson - Blesnya Minher - Chu Wong - Felice Nova Noordhoff - Fran Summers - Giselle Norman - Greta Hoffer - Hailey Bieber - Hyun Ji Shin - Ida Heiner - Iris Law - Jeanne Cadieu - Jill Kortleve - Kaia Gerber - Lila Moss - Lola Nicon - Loli Bahia - Louise Robert - Maike Inga - Malicka Louback - Mariam de Vinzelle - Mariel Uchyda - Maty Fall Diba - Mika Schneider - Mila Van Eeten - Miriam Sanchez - Mona Tougaard - Nora Attal - Oudey Egone - Paloma Elsesser - Precious Lee - Quannah Chasinghorse - Quinn Elin Mora - Rebecca Leigh Longendyke - Sacha Quenby - Sarah Grace Wallerstedt - Sofia Steinberg - Tanya Churbanova - Ugbad Abdi - Victoria Fawole - Vilma Sjoberg - Vivienne Rohner -
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