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PlaneteMode.com
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Avant même de se projeter dans le monde du mannequinat, Kaia Gerber avait toutes les cartes en main pour mener à bien une carrière dans le modeling. Fille de Cindy Crawford, elle possède, de prime abord, des gènes de hautes qualités. Quand on est la fille de la célèbrissime Top des années 90, physiquement parlant, la probabilité d'être approchée et contactée par de nombreuses agences, demeure plus que probable. Voire très élevée. De part sa filiation, Kaia est presque assurée de succès. Au delà de critères physiques et de renommée, sa mère possède, aussi, l'expérience du métier. Elle connait, mieux que quiconque, ceux qui comptent au sein de cette industrie singulière. S'assurant ainsi que sa fille puisse effectuer les meilleurs rencontres. Disons que Madame Crawford peut être une conseillère de choix, tout en gardant un oeil avisé, sur les diverses propositions que l'on soumet, régulièrement, à sa progéniture. | ||||||||
En outre, dès son adolescence et, présentant son avenir de modèle, Cindy Crawford décide de prendre les devants, en lui mettant les pieds à l'étrier. Elle choisit, notamment, le prestigieux magazine Vogue Paris, avec Mario Testino derrière l'objectif, pour asseoir une crédibilité naissante. Un duo gagnant puisque qu'elles décrochent, ensemble, la couverture tant convoitée. N'y a t-il pas meilleur moyen pour engager une carrière de modeling ? | ||||||||
Lors de la Fashion Week Printemps/Été 2018, Kaia a l'honneur d'ouvrir trois défilés. Celui d'Alexander Wang, à New-York ainsi aue ceux d'Isabel Marant et Chanel, à Paris. Egérie Printemps/Été 2018 de la maison Chanel, pour la ligne de sacs, Kaia se révéle d'une grâce et élégance sans pareille, en noir et blanc, sous l'objectif de Karl Lagerfeld. Shootée dans le salon de Gabrielle Chanel, elle incarne parfaitement cet esprit "Coco" : libre et pimpante. Raf Simons, Directeur Artistique chez Calvin Klein à ce moment là, l'a choisi pour incarner l'image d'une de campagnes publicitaires, au côté de son frére Presley. Puis, Kaia apparait, en outre, comme l'image du parfum "Miss Daisy" de Marc Jacobs. Que du lourd pour un début. | ||||||||
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Les
couvertures à retenir au mois de Décembre 2024
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Loli Bahia pour Vogue Paris ; Kaia Gerber pour Vogue Usa ; SZA pour Vogue Grande-Bretagne ; Carlita, Alek Wek, Alex Consani, Amélia Gray, Anok Yai, Maty Fall Diba, Paloma Elsesser pour Vogue Italie ; Jin pour Vogue Japon ; Heike Makatsch pour Vogue Allemagne ; Colin Jones, Diane Chiu, Rejoice Chuol, Sara Caballero pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; Lina Zhang pour Vogue Chine ; (?) pour Vogue Brésil ; (?) pour Vogue Turquie ; Miranda Kerr pour Vogue Australie ; Ugbad Abdi pour Vogue Netherlands ; Angelina Jolie pour Vogue Mexico ; Najwa Karam pour Vogue Arabie ; Amélia Gray pour Vogue Koréa ; Daisy Edgar-Jones pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; Annabel Van Tilborg pour Vogue Pologne ; Rosie Huntington Whiteley, Yilan Hua pour Vogue Tchécoslovaquie ; Josephine Skriver pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Dimple Kapadia pour Vogue Inde ; Ashley Park pour Vogue Singapore ; Jourdan Dunn, Koki, CL et Eileen Gu pour Vogue Hong-Kong ; Lisa pour Vogue Thaïlande ; Tilda Swinton pour Vogue Taiwan ; (?) pour Numéro France ; Rila Fukushima pour Numéro Tokyo ; Nicole Kidman pour W Usa ; Naomi Campbell pour V Usa ; (?) pour Allure Usa ; Selena Gomez, Cynthia Erivo, Danielle Deadwyler, Demi Moore, Julianne Moore, Karla Sofia Gascon, Mikey Madison, Saoirse Ronan, Tilda Swinton, Zoe Saldana pour Elle Usa ; Adit Priscilla pour Elle Uk ; Laetitia Casta pour Harper's Bazaar France ; Miley Cyrus pour Harper's Bazaar Usa ; Victoria Beckham, Katarina Johnson-Thompson, Ambika Mod, Sophie Turner pour Harper's Bazaar Uk ; Anja Rubik pour Harper's Bazaar Italie ; Jerry Hall, Diane Kruger, Elizabeth Hurley, Camille Miceli, Chimamanda Ngozi Adichie pour Harper's Bazaar Espagne ; Non distribué pour i-D Magazine ; Kristin Soley pour Marie-Claire Italie ; Camille Cottin pour Marie-Claire France ; Bibi Breslin, Mathilda Gvarliani et Ella Mccutcheon pour Self-Service ; Amélia Gray, Gisèle Bundchen, Imaan Hammam, Issa Lish, Kiko Mizuhara, Liu Wen, Malgosia Bela, Safe Crane, Sascha Rajasalu, Vittoria Ceretti, pour POP Magazine ; Björk , Eartheater, Chloë Sevigny, Abby Champion, Adut Akech, Anja Rubik, Bibi Breslin, Felice Nova Noordhoff, Malgosia Bela, Maty Drazek, Saskia de Brauw pour Purple Magazine ; Anna Cleveland, Kim Gordon, Elise Crombez, Lina Zhang, Sascha Rajasalu, Julianne Moore, Paul Mescal, Sophie Wilde et Steven Yeun pour Another Magazine. |
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Bottega
Veneta Automne/Hiver 2024/2025 par Mathieu Blazy
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Bottega Veneta pourrait être qualifié comme la maison italienne de luxe par excellence concevant des pièces vestimentaires à tomber par terre. Quand j'écris "à tomber", je ressens fortement que quiconque contemplant cette collection prêt-à-porter automne/hiver 2024/2025 pourrait être prêt à se jeter avec avidité sur l'ensemble des looks pour les introduire immédiatement dans sa garde robe. Des vêtements à se damner. De par leurs formes, tonalités minutieuses, architectures, engagements stylistiques, contours géométriques, matières émérites et précieuses. Bref, cela peut paraitre excessif mais, pour un féru de mode, Mathieu Blazy a su enfanter avec brio un style, à la fois, intemporel et totalement novateur. Des looks qui ont de la gueule. Parce que l'on ne peut qu'être remarquable et remarqué en Bottega Veneta. Ou non. C'est, aussi, en cela que Mathieu Blazy apparait comme un farfadet du style. Car enfiler une pièce Bottega Veneta peut provoquer un total détachement de celui qui la regarde ou bien un vif intérêt pour le fin connaisseur. Une sorte de magie sur le fil du rasoir. Un exercice de style difficile à exécuter. Avant le préambule de la présentation automne/hiver 2024/2025, la salle s'habille d'un agréable tie & dye à l'allure de coucher de soleil. Des tonalités ardentes et estivales. Quelques immenses cactus contemporains, en faïence vert sapin, parviennent à égayer cette pièce à l'apparence d'entrepôt. Un parquet en veinures de bois brulé, à l'effet d'un cake marbré, exalte l'atmosphère. Comme les préliminaires d'une soirée emplie de promesses. Alors, pourquoi tant de louanges ? Simplement parce que pour cet automne/hiver 2024/2025, Mathieu Blazy a souhaité œuvrer essentiellement sur les lignes de toute notre anatomie. Avec un focus ahurissant sur les épaules et emmanchures. Des segments en arrondies tels des arcboutants qui charpentent les courbes du buste. Telles des voutes corporelles maintenant et adoucissant subrepticement la silhouette. C'est un caban pétrole, à double boutonnage, qui à la primeur de fouler ce parquet moiré. Escorté d'un pantalon au plissé rectiligne s'achevant par un ourlet en plumes d'autruche. Classe. Sans négliger cette pochette tressée ébène tenue à la main. Même allure, au masculin, pour le deuxième passage. Le regard est attiré instantanément sur cette courbure incroyable des manches en demi-sphère. On distingue pleinement ces surpiqures jalonnant et dégringolant joliement les emmanchures. Ca gonfle, ca enfle la silhouette à chaque déplacement. Ce travail est encore plus saisissant quand les modèles insèrent leurs mains dans les poches. Entrainant immédiatement un impact visuel sphérique. Un peu à la Cristobal Balenciaga. Le travail de patronage doit être un casse-tête. En cuir cacao, on rehausse le manteau de gants en cuir mandarine. Une parka en cuir miel, presque surchemise, s'additionne d'une jupe "bonne sœur" champagne. Penelope Ternes, gracile, entoure vivement de son bras un sac tressé oversize carotte. Col roulé kaki, chemise d'ouvrier acier, jupe en cuir bicolore, aux tonalités du Ying & Yang, Penelope Ternes a l'air d'une jeune fille bien rangée. Mary Ukech parait majestueuse avec un manteau bleu layette qui ne se suffit qu'à lui-même. Pareillement, pour Lara Menezes qui s'enroule et s'enrubanne dans un total look ample bleu dragée. A croquer. Les robes se construisent au travers de lès de tissus monochromes, traités tels des puzzles. Elles se composent en trios de couleurs : ébène/kaki/lait ou coquelicot/bistre/ivoirin sur Ali Dansky. Elles s'emboitent, s'entrecroisent et se plissent à des emplacements charnières de la silhouette par l'intermédiaire de broches enclos par un duo de sphères en céramique. Les sacs peuvent être confectionnés en cuir souple, portés à l'épaule, parfois au format valise tellement ils paraissent corpulents. D'autres, s'étayent en duo. Tellement plus charmant. Avec un clin d'œil à la mer avec la besace tressée d'aspect poisson. On recouvrera ce dernier stylisé sur quelques anses en métal doré. Des gants en cuir se nattent du fameux tressage Bottega Veneta. Un chino beige est envisagé à partir d'une peau en cuir souple se confondant avec virtuosité d'une cotonnade traditionnelle. Impressionnant de réalisme. On dissimule presque la préciosité des matières. |