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News
Novembre 2025
Par Yann Gabin
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En couverture du Vogue France du mois de novembre, Miley Cyrus s'offre un look raffiné et aiguisé. Moins show off. Toutefois, une interrogation me vient à l'esprit : Pourquoi le choix de la pop star américaine en Une du Vogue France. Pas vraiment de sens au premier abord. Tout simplement pour célébrer le Fashion Vogue World, défilé médiatique qui a eu lieu le 26 octobre au sein des studios de cinéma hollywoodien, à Los-Angeles. Petite tête bouclée, cheveux de chérubin, cils charbonneux, Miley Cyrus exhale de sensualité, toute vêtue de la dernière collection Celine par Michael Riders.
 
Miley Cyrus
  Au delà de son immense popularité, Miley Cyrus est devenue en quelques années l'une des icones les plus admirées de la planète mais aussi de l'univers mode. Son aura, son tempérament, son charisme ont réussi à séduire les magazines les plus prestigieux. Miley a déjà eu le droit aux Unes de nombreux magazines allant du plus commercial au plus trendy : British Vogue, Harper's Bazaar Usa, Elle Usa, Vanity Fair Usa, Teen Vogue, Marie-Claire Usa, Cosmopolitan, V Magazine, Elle Uk, Rolling Stone, Vogue Germany, W Usa, Love Magazine, Seventeen, Paper Magazine, Interview Usa, Candy Magazine pour n'en citer que quelques uns. Des photographes comme Steven Meisel, Mario Testino, Karl Lagerfeld, Théo Wenner, Terry Richardson, Steven Meisel, David Sims, Mert Alas & Marcus Piggott, Ethan James Green, Paolo Roversi, Alasdair McLellan, Camilla Akrans, Terry Tsilois, Ryan McGinley, Mario Sorrenti, Mark Seliger, Vija Mohindra, Petra Collins, Brianna Capozzi, Ned Rogers ont su l'immortaliser et révéler sa plastique de bombe anatomique. Toutefois, c'est son bagout, sa bonne humeur, son auto-dérision qui font sa réputation de show-girl. Première égérie de la maison Margiela, sous le trait de crayon de Glenn Martens, pour la campagne prêt-à-porter automne/hiver 2025/2026, Miley a su capitaliser son image afin de décrocher les campagnes qui comptent comme le parfum Flora Gorgeous Orchid de Gucci, Dolce & Gabbana prêt-à-porter et eyewear automne/hiver 2024/2025, sans oublier sa première campagne prêt-à-porter pour Marc Jacobs au printemps/été 2014.
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Les couvertures à retenir au mois de Novembre 2025
 

Miley Cyrus pour Vogue Paris ; Ayo Edebiri, Greta Lee, Nicole Kidman pour Vogue Usa ; Gwyneth Paltrow pour Vogue Grande-Bretagne ; Mia Goth pour Vogue Italie ; Lila Moss pour Vogue Japon ; Dakota Johnson pour Vogue Allemagne ; Gracie Abrams pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; (?) pour Vogue Chine ; (?) pour Vogue Brésil ; (?) pour Vogue Turquie ; (?) pour Vogue Australie ; Merlijne Schorren pour Vogue Netherlands ; Karol G pour Vogue Mexico ; (?) pour Vogue Arabie ; (?) pour Vogue Koréa ; (?) pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; Greta Hoffer pour Vogue Pologne ; Xie Chaoyu pour Vogue Tchécoslovaquie ; (?) pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Maitreyi Ramakrishnan pour Vogue Inde ; (?) pour Vogue Singapore ; (?) pour Vogue Hong-Kong ; (?) pour Vogue Thaïlande ; Ashley Park pour Vogue Taiwan ; (?) pour Numéro France ; (?) pour Numéro Tokyo ; Addison Rae pour W Usa ; Gigi Hadid et Tyla pour V Usa ; (?) pour Allure Usa ; Mia Goth pour Elle Usa ; Hoyeon Jung pour Elle Uk ; (?) pour Harper's Bazaar France ; (?) pour Harper's Bazaar Usa ; Jennifer Aniston pour Harper's Bazaar Uk ; (?) pour Harper's Bazaar Italie ; Deva Cassel pour Harper's Bazaar Espagne ; Non distribué pour i-D Magazine ; (?) pour Marie-Claire Italie ; Marion Cotillard pour Marie-Claire France ; Loli Bahia et Tijs van der Gun pour Self-Service ; Julia Garner, Karla Sofia Gascón, Mia Goth, Parker Posey, Charli xcx, Gracie Abrams, Amélia Gray, Aniek Pietersma, Bebe Parnell, Gabbriette, Libby Taverner, Liu Wen, Molly Bair, Nastassia Legrand, River Klein, Rosalieke Fuchs, Sasha Pivovarova, Selena Forrest, Stella Hanan, Xavier Karwas pour POP Magazine ; Eliza Douglas, Abuk Manyang Adeer, Bodine Van Galen, Lina Zhang, Mila van Eeten, Penelope Ternes, Carine Roitfeld pour Purple Magazine ; Lisa, Blayse Jennings, Charlotte Boggia, Kai Schreiber, Leo Levy, Libby Taverner, Luiza Perote, Noor Khan, Sora Choi pour Another Magazine.

 
Chanel Automne/Hiver 2025/2026 par le studio Chanel
 

Le nœud. La boucle. La frisette. Un vocable redondant pour prioriser l'un des codes identitaires puissants de la maison Chanel. Parce qu'ici, il est question de ce fameux ruban qui deviendra le fil conducteur de l'ensemble de la collection automne/hiver 2025/2026. Ce galon iconique, de préférence anthracite, permet de créer ce lien invisible entre chaque tenue. Car donner du sens demeure primordial dans une collection de prêt-à-porter. En attendant, l'arrivée de Mathieu Blazy à la tête de la direction artistique, l'équipe du studio met tout en œuvre pour rester fidèle à cet esprit de la rue Cambon, en valorisant le vocabulaire de mademoiselle Chanel. Un gigantesque ruban carbone, formant une vague, trône juste en dessous de la verrière du Grand-Palais. En forme de tirebouchon aérien, il descend d'un coup pour venir embrasser élégamment l'ensemble des invités. Erigée comme une muraille, cette frontière parait infranchissable pour ceux qui ne pourront avoir accès, mais demeure cependant un cocon de protection gracieux et distingué pour ceux qui s'y seront glissés. Deux égéries maison viennent ouvrir et clôturer le show : Vittoria Ceretti et Mona Tougaard. Ne faut-il pas quelques têtes d'affiche pour marquer les esprits ? Vittoria dévale longuement cette salle du Grand Palais pour entrer au sein de cette arène enrubannée. Sa veste en tweed ébène, piquée de mouchetis blanc, s'étire jusqu'à mi cuisses. Son jupon tulipe, en mousseline carbone, entièrement transparent, s'édifie dans un trio textile équidistant. Tous les premiers looks de jour, en tweed, seront construits autour de cette association et duo de matières. On s'abreuve jusqu'à la lie de cette superposition en mousseline ultra légère en l'additionnant par exemple d'un tailleur neigeux étayé par la française Loli Bahia. La mousseline s'installe, se déverse, coule gaiement sur les premiers looks en tweed. Elle peut prendre la forme d'une longue capeline ivoirine sur Penelope Ternes ou bien d'une robe à manches bouffantes sur l'une des muses maison actuelles, Ella Mccutcheon. Le tweed, matière emblématique de la maison Chanel, prend des tonalités de dragées. Rose pastel sur le tailleur short d'Alix Bouthors, multicolore sur Betsy Gaghan, ivoirine sur Thea Almqvist. Les colliers de perles, grand classique, viennent pondérer certains looks juvéniles comme sur la toute jeune Sam Davis. On les observe sous forme de boucles sur Yar Aguer, venant, aussi, s'apposer délicatement sur le pourtour de son col dans un origami floral. Quelques talons se configurent en forme de perles XXL. Presque un peu trop littérale à mon goût. Les fameux twin-sets reviennent parader sur le podium dans une version ultra commune : black & white et inversement sur les mannequins Alice Charvet et Emmy Rape. Une transposition vermillon et framboise vient concéder du peps à cette collection un tatinet trop sombre. Quelques looks paraissent d'un temps révolu comme ce pyjama en tweed trop ample porté par la britannique Giselle Norman ou cette robe tubulaire réhaussée d'une collerette en dentelle carbone sur Shushu Cyer. Du velours côtelé, bleu jeans, est proposé en total look avec cette vibration décontractée sur Evie Saunders. Un look totalement dans l'air du temps. Quelques manteaux oblongs se recouvrent de kilomètres de galons entourant chaque intersection et pourtour de la pièce vestimentaire comme vu sur Claire Marie ou Lulu Tenney. Libby Taverner porte un manteau carbone droit, maintes fois vus en haute-couture par Karl Lagerfeld. Indémodable soit mais rébarbatif. Un énorme collier de perles vient s'emberlificoter sous le bras Haojie Qi pour se transformer en minaudière nacrée. Un imprimé, toujours en noir et blanc, reprend l'emblème de ce défilé automne/hiver 2025/2026, l'incontournable ruban. Tourbillonnant et prenant des airs de Cs entrelacés, il se faufile sur la robe bustier d'Alaato Jazyper, la robe gitane d'Apolline Rocco Fohrer ou la longiligne robe aux larges volants de Caitlin Soetendal. Le look singulier de Felice Nova Noordhoff parait relativement captivant par un jeu technique textile charmant enjoignant mousseline légère et la toile de jeans. Tout en délicatesse, l'une s'efface au profit de l'autre. Et, inversement. Une sorte de tie & dye d'enchevêtrement de matières. Une technique de tricotage textile peu évidente à reproduire. Du Chanel intemporel mais du Chanel ou la prise de risque demeure infime, malheureusement. Ça marche évidement car toute la collection parait ultra portable avec de belles matières, des proportions diverses et des détails luxueux. Toutefois, il manque juste ce petit effet "Waouh" qui pourrait faire toute la différence. Car il n'y a pas vraiment de pièces qui sortent du lot. Cette collection finalement demeure uniforme et manquant de piment. Beaucoup trop de looks noir, pétrole, laissant à penser à un manque de fantaisie. Une collection automne/Hiver 2025/2026 qui probablement se voudra être un trait d'union entre un studio sans capitaine et une prochaine, probablement, plus conceptuelle sous la direction de Mathieu Blazy.

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Chanel

Automne/Hiver

2025/2026

 
Véronique Nichanian quittera son poste d'Hermès en Janvier 2026
  Hermès demeure l'une des maisons les plus discrètes, voire secrète, notamment en ce qui concerne son fonctionnement interne. Ainsi, quand la directrice artistique des lignes Homme, Véronique Nichanian, a annoncé son départ de la maison à la calèche orange, le 17 octobre, l'information en a déconcerté plus d'un. Personne ne s'y attendait vraiment. Avec la quinzaine de départs de directeurs artistiques en moins d'une année, il aurait été logique de penser simplement : "Encore un énième directeur artistique quittant une luxueuse maison". Recrutée par Jean-Louis Dumas en 1988, alors Président Directeur Général d'Hermès, elle avait déjà fait ses armes sous le joug de la maison italienne Cerruti, spécialiste du design des costumes au masculin. Toutefois, ici, il est bien question d'autre chose. Avec un chiffre d'affaires ne cessant d'augmenter d'année en année, dont la croissance parait de 8% au premier semestre 2025, le départ de Véronique Nichanian n'apparait pas conditionné à un problème financier. Loin de là. On peut imaginer et souhaiter, qu'à l'âge de 71 ans, l'envie de se réaliser autrement peut éventuellement trotter dans la tête de Véronique Nichanian. Profiter de la vie serait une excellente raison de quitter le navire. Ce qui demeure actuellement une logique relativement rare pour le croire. Cela arrive pourtant. Après trente-sept années de bons et loyaux services, il semblerait qu'il soit temps pour cette directrice artistique de renom de laisser place à la relève, à une énergie nouvelle. Elle quittera son poste après la présentation de sa prochaine collection masculine automne/hiver 2026/2027, au mois de janvier.
 
Dobi Mazurek chez Metropolitan
  Dobi Mazurek, jeune polonaise, défile en exclusivité pour le show Prada Printemps/Eté 2025. Un premier pas dans la mode qui l'amène rapidement à enchainer et cheminer deux autres podiums trendy : Hodakova et Vivienne Westwood. Toutefois, son étrange prénom, presque marketé, laisse à s'interroger car, pour être complétement honnête, rarement entendu. Dobi rappelle celui du célèbre elfe de maison "Dobby", dans la série Harry Potter, qui tire son origine de l'anglais médiéval, où il était utilisé pour désigner un lutin ou un esprit domestique. Dobi Mazurek serait-elle un tantinet un petit génie espiègle ? Assurément, non. En tous cas, son esprit et sa silhouette ensorcellent la fashion week automne/hiver 2025/2026 puisqu'on la retrouve à l'affiche des maisons Lanvin, Valentino, Simone Rocha, Gucci, Prada Roberto Cavalli, Sportmax, Moschino, Versace Dries van Noten, Acne Studio, Schiaparelli, McQueen, Coperni. Son longiligne visage à l'allure gothico-rock, sa peau blanche presque diaphane, ses cheveux carbone sont des caractéristiques singulières qui font qu'on la remarque instantanément sur un podium. On comprend aisément pourquoi Miss Mazurek est rapidement castée pour des supports éditoriaux tendance comme M le Monde, W Usa, Document Journal ou Beyond Noise. Toutefois, décrocher les campagnes prêt-à-porter Prada et Gucci pour l'hiver prochain font de Dobi Mazurek une fille totalement dans l'air du temps.
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Wales Bonner gagne la Grace d'Hermès
  Dans la foulée de l'annonce du départ de Véronique Nichanian du poste de directrice artistique des lignes masculines, en janvier 2026, la maison Hermès n'a pas tardé à informer de l'arrivée de la styliste Grace Wales Bonner. Un choix murement réfléchit par Pierre-Alexis Dumas et Axel Dumas avec l'aide probable de Véronique Nichanian. Anglaise, Grace Wales Bonner a étudié à la Central Saint-Martin en 2014. Une fois diplômée, elle n'hésite pas à créer sa marque éponyme. Son style intègre le sportwear, l'histoire colonialiste africaine avec des coupes minutieuses et impeccables. Elle sera notamment félicitée à de nombreuses reprises via plusieurs prix complimentant son travail artistique; dont le prix LVMH des jeunes créateurs en 2016 et le CFDA International Men's Designer of the Year en 2021. Sa dernière collection masculine pour le printemps/été 2026 a été saluée par la presse avec des références aux mondes du sport et du tailoring réalisé sur mesure. Grace Wales Bonner sera la première femme noire à occuper ce poste de directrice artistique chez Hermès. Elle aura la charge de l'ensemble des collections masculines dont on pourra admirer les premiers modèles lors de la fashion week masculine printemps/été 2027, dès le mois de juin 2026.
 
Courrèges Automne/Hiver 2025/2026 par Nicolas Di Felice
 

Un immense quadrilatère dont le biotope se compose d'une multitude de confettis multicolores, aux principales tonalités de rose, rouge et bleu ciel, délimite une fois de plus le podium totalement géométrique de la maison Courrèges. L'inspiration, cette fois-ci, provient de l'art pointilliste du peintre américain Dan Colen. Une rigidité mathématique qui sied complétement à l'univers de cette maison créée dans les années 60. Une disposition scénographique redondante, ni monotone, ni accablante, mise en place depuis quelques saisons par son directeur artistique Nicolas di Felice. La halle du carreau du temple accueille les nombreux invités qui seront disposés en périphérie de ce set design coloré et immaculé. Cet espace lumineux demeure attrayant par son atmosphère rétro, avec ses colonnes XIXème et ses toits verrières, relativement contemporain, voire muséal. Alors, je m'interroge : quels seront les tendances stylistiques qui émergeront de la tête de son directeur artistique ? Que souhaitera-t-il transmettre à son audience pour cet automne/hiver 2025/2026. Dès la première foulée opérée par la jeune française Maelle Harambat, le podium calme et impeccable commence à prendre vie. A s'animer. Par l'intermédiaire de souffleries bien dissimulées, le sol projette doucement, puis ardemment, ces milliers de confettis du sol vers les airs. Comme les préliminaires d'une fête. Un début de cérémonie joyeuse. Un premier look, en complet noir, se construit à partir d'une simple écharpe venant s'enrouler autour du col puis achevant sa route corporelle autour des hanches en une mini-jupe des plus saillantes. Comme posée à la va vite. "Something for your body, your mind, your soul" déclame la bande son. "No limits, no boundaries". C'est exactement le concept de cette collection. Pas de limites, pas de frontières. Enfin, seule l'anatomie délimitera les frontières du vestiaire de Nicolas di Felice pour Courrèges. Le crop-top triangulaire s'entoure autour du cou et s'achève dans le dos comme un simple foulard aérien, volant au vent. Il y a une envie de bandes, de lanières. Une structure s'achevant en traine latérale me remémore les mini-jupes désignées par Miuccia Prada et Raf Simons lors de leur présentation printemps/été 2022 pour Prada. Rien ne se crée, tout se transforme. Les tonalités abordées demeurent en grande majorité dans des carbones et blancs neigeux. Quelques touches de beige, de rose tendre. Nicolas di Felice poursuit son travail sur les lignes qui modèlent le corps dans des proportions uniquement liées à la discipline de la géométrie. Les traits demeurent plus droits que droits. Si Ella Mccutcheon déambule seulement avec une robe écharpe alcalescente, Mica Argañaraz l'additionne d'un blouson en cuir oversize, d'une rectiligne absolue. Cette même robe peut se décliner en cuir souple, de tonalité lie de vin, rose layette sur Angelina Kendall ou vermillon sur Sara Caballero. La main s'intercale dans une pochette rectangulaire, presque à la manière d'une mitaine. Les masques solaires, à l'architecture convexe, insufflent un esprit totalement connecté au Metaverse. De ces lunettes qui pourraient intégrer la technologie IA. Un sous-pull vermillon, tamponné d'un micro-logo maison, se majore d'une mini-jupe en cuir, taille en V, au discret pliage triangulaire, à la queue de pie latérale que Marrit Krikke incarne à la perfection. Aymeline Valade l'additionne d'un sweater ample, à la cape arrière, dans un lainage grenat tout doux. Un look, à la fois, intemporel par ces proportions et tonalités, complètement dans l'air du temps par sa construction minutieuse et méticuleuse. Ce minimalisme textile s'incarne à merveille via un body bustier chair portée par la petite chérie de la mode, Jacqui Hooper. Un second body, en cuir stretch, s'intègre comme une seconde peau sur Luiza Perote avec un résultat visuel un brin sado-maso. Les silhouettes peuvent associer un pantalon/legging qui viendra s'agrafer sur les escarpins. Le slim, gris chiné, d'Annemary Aderibigbe se greffe d'un parement en tissu rectangulaire, presque pagne. Un ensemble en tweed pétrole et moucheté, enfilé par Rosalieke Fuchs, semble un tantinet apostropher l'iconographie iconique du célèbre tailleur de la rue Cambon. Les constructions de boutonnage demeurent un autre facteur captivant de ce défilé. Ils peuvent parer diverses pièces afin de générer des jeux d'ouvertures subtiles et singuliers en arc de cercle, ligne droite, biais ou décalé. Une plume d'autruche vient se poser astucieusement sur deux tee-shirts cristallins, demeurant d'une poésie impalpable. L'un des ravissements de celle collection hivernale. Les pièces du vestiaire Courrèges ne prennent jamais de formes identiques, mais se dissocient, se disjoignent, s'écartent souvent au niveau des épaules, manches, buste, taille et jambes pour exprimer des silhouettes déconstruites, décalées, désordonnées. Une confusion maitrisée par des règles de couture archi-maitrisées. C'est peut-être en cela le secret de la maison Courrèges. Un divin savoir-faire pour enfanter des pièces textiles dysfonctionnelles, mais qui visuellement apparaissent comme un pur envoutement. Nicolas Di Felice perdure dans ce style minimalisme et retro futuriste qui finalement sied complétement à l'iconographie de ses fondateurs, André et Coqueline Courrèges.

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Courrèges

Automne/Hiver

2025/2026

 
New-Faces qui ont emergé pour le Printemps/Eté 2026
  Les fashion weeks demeurent toujours d'excellents moments pour faire émerger les visages de demain. Les faire découvrir auprès des acteurs de la mode, principalement photographes, stylistes et directeur artistiques de magazines qui, par la suite, les mettront en valeur au sein de leurs stories éditoriales. Ainsi, certaines filles qui avaient déjà arpenté quelques podiums lors de la précédente saison, se sont révélées comme par exemple Kai Schrieber, fille de Naomi Watts et de Liev Schreiber. Toutefois beaucoup de blondes font leur come-back sur les podiums avec Agnès Wahlstrom, Frauke Nijs, Grace Knipe, Lota Blaskovic, Malin Rudnick, Reina Spoormaker ou Saar Mansvelt. Toutefois, quelques beautés métissées se manifestent et démarrent fortement avec Aluel Keror, Ana Beatriz Cortes, Chloé Paredes, Faith Johnson, Iasmin Reis, Josefa Santos ou Mauria Caetano. Une belle diversité qui laisse cependant moins de place aux mannequins à la taille XLL.
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Agnès
Aluel
Ana Beatriz
Anna
Audrey
Chloé

Wahlström
Keror
Cortès
Hoyos
Lee
Paredes
Premier
Next Paris
Next Paris
Women
Next Paris
Next Paris
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Coco
Dalene
Emaan
Faith
Frauke
Grace

Palmer
Weber
Zishan
Johnson
Nijs
Knipe
Supreme
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Oui
Women
Viva
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Iasmin
Jingwen
Josefa
Kai
Klara
Kris

Reis
Jia
Santos
Schreiber
Olin
Krystal
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Next
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MIKA's
Prodigy
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Leticia
Lota
Malin
Mathilde
Mauria
Qiuyue

Hall
Blaskovic
Rudnick
Lakjaer
Caetano
Li
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Elite
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Monster
Supreme
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Reina
Saar
Sarah
Taylor
Yun
Zhao

Spoormaker
Mansvelt
Isaksen
D.
Seo Woo
Ziqi
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Supreme
Ford
Next Paris
Elite
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Paco Rabanne Automne/Hiver 2025/2026 par Julien Dossena
  Pour l'automne/hiver 2025/2026, Julien Dossena de Rabanne a transposé sa présentation prêt-à-porter du Grand Palais vers l'Unesco, l'organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture. Un lieu symbolique qui promulgue notamment la culture auprès de ses 195 états membre. La mode est devenue depuis quelques années un domaine à fort potentiel culturel, plébiscité par des hordes de fans. Nombreuses sont les personnes friandes d'expositions sur la mode comme peut actuellement le proposer le palais Galliera, le MAD, le petit et grand palais ou bien quelques maisons de couture comme Alaia, Balenciaga ou Saint-Laurent. Alors pourquoi ne pas utiliser ce lieu pour en faire un écrin, un passeport culturel et diplomatique. La salle choisie à la proportion mansardée, à l'architecture pyramidale par sa configuration de poutrelles en béton moulé, diffuse une atmosphère retro futuriste qui sied si bien l'iconographie des années soixante. Complétement Paco qui était architecte avant de se lancer dans la confection de robes métalliques. Baigné d'une immense verrière latérale, le sol bronze, mordoré, accentue cette ambiance désuète mais loin d'être démodé. Un mixte entre industriel et cosy. Un lieu spacieux ou les convives auront, une fois de plus, l'aubaine d'observer de près chaque modèle dessiné par le directeur artistique de Rabanne. Julien Dossena a souhaité alléger son propos en ne présentant que trente-cinq modèles. Ce qui parait peu pour une collection. Toutefois, synthétiser un propos permet d'aller droit au but, d'essentialiser une vision qui est, au demeurant, claire et limpide. Ce dernier a insisté pour cadrer cette vision sur des tenues de jour, de celles que l'on arbore au quotidien. Très peu de robes du soir, de falbalas. Pas de tenues en pampilles de métal, marque de fabrique maison. Evitons la redondance et l'attendu, ce qui semble plutôt bien joué. Seulement des allures qui cisaillent la silhouette. Dana Smith parait la première sur le podium avec ce manteau en laine kaki, de forme classique, mais intriguant par les découpes géométriques laissant soutenir à chaque ciselure des queues de renards en fourrure synthétique. Ça dandine. Ça balance. Il faudra attendre le passage de Mona Tougaard pour contempler une néo jupe accolée d'une guirlande de queues synthétiques. Celles-ci peuvent agripper une robe sans manche en lainage tacheté bleu marine comme sur Chu Wong. En simple cuir, elle possède cette l'allure de gladiateur comme sur Stella Hanan. Les quelques fourrures synthétiques, à l'apparence de renards argentés, reproduisent à s'y méprendre cette véritable toison. La gente masculine a le droit, aussi, d'en abuser comme le fait si bien Siquan Wang. Les doublures jaillissent, de temps en temps, de la tenue en accomplissant une excroissance textile captivante comme vu sur le manteau d'Awar Odhiang. Des lainages, du tweed chiné. Quelques accessoires et détails mode véhiculent une touche incarnée, au supplément d'âme, comme cette cravate argentée cowboy, un médaillon en métal incorporé directement sur le vêtement, des bottes militaires type Doc Martens, une cagoule à l'effet guirlande, des sur chaussures en plastique transparent ou une clé autour du cou. Les vestes s'ajustent près du corps en cintrant la taille. Julien Dossena s'amuse à jumeler, doubler les cols et boutonnages pour un effet graphique charmant comme sur Selena Forrest. On retrouve ce contrecoup sur un complet deux pièces d'Awwal Adeoti ou de Léo Cremer. Cette vision double intervient en enfilant un duo de manteaux, l'un sur l'autre. Le premier en lainage blanc, par exemple, se couvre d'un second beige aux pois carbones disséminés comme sur Sara Caballero. Un effet de style. Les sequins argentés, de diverses formes, réminiscence symbolique des pampilles en métal de Monsieur Paco Rabanne, viennent garnir, en volute ou nuée, la robe de Charlotte Boggia. En tonalité parme sur un top convexe s'achevant par une queue de pie sur Victoria Fawole. Recouvrant entièrement le pantalon et col roulé de Libby Bennett. Idem pour Angelina Kendall qui additionne une longiligne jupe en lainage kaki, à simple ouverture latérale. Les sequins explosent à profusion sur une robe interminable, à simples bretelles, sur la géorgienne Mathilda Gvarliani. Une dentelle chantilly, bleu ciel, vient incorporer délicatement quelques pans en métal fluide comme sur le délicat top de Valentina Castro. Sur Sacha Quenby, le plastique exsude sur une jupe comme une irréductible protection contre les intempéries. A l'heure où l'on débat sur l'abandon de cette matière polluante, est-ce vraiment le moment d'apercevoir cette substance naviguer sur un podium ? Assurément non. Pourtant un autre trench, toujours en matière plastique, vient barder et blinder la robe d'apparence métallique d'Apolline Rocco Fohrer. Quelques imprimés originaux avec un simulacre de confettis multicolores sur le complet d'Ida Heiner ou bien une profusion de pilules médicamenteuses sur la robe asymétrique de Théa Almqvist. Le mannequin Ella Dalton ferme la marche de cette présentation automne/hiver 2025/2026 avec une synthèse approximative du défilé : manteau en faux pelage de renard roux, manches en plastique translucide et jupe gladiateur rallongée d'une guirlande de queues de renard en fourrure synthétique. La quintessence de la collection. Julien Dossena s'est éloigné un tantinet des codes identitaires Rabanne pour ancrer cette collection dans une réalité plus proche du quotidien. Probablement plus pragmatique. Les pièces demeurent portables même si certaines, avec quelques touches mode pointues, ne passeront pas inaperçues comme les jupes juxtaposant les guirlandes en fausses fourrures ou les jupes doublées de matière plastique. Une collection audacieuse, parfois un peu stricte dans sa configuration, mais laissant, tout de même, une place conséquente à cette originalité qui laisse toujours rêveur. Voire songeur.
   
 

Paco Rabanne

Automne/Hiver

2025/2026

 
Paris Printemps/Eté 2026 : Quelle fille a ouvert quoi ?
  Acné Studios : Libby Bennett - Akris : Esther Finch - Alaia : Lauren Huyskens - Alain Paul : Heather Kemesky - Alexander McQueen : Noor Khan - AMI : - Ann Demeulemeester : Betsy Gaghan - Anrealage : Pati Bogusz - Atlein : (?) - Balenciaga : Sen Samysheva - Balmain : Karyna Maziar - Botter : (?) - Burç Akyol : Claudia Vilchez - Carven : Lia Marie Mielke - Casablanca : Anastasia Shevtsova - Céline : Dahli Barink - Chanel : Aditsa Berzenia - Chloé : Ster Vieira - Christian Dior : Dana Smith - Coperni : Anok Yai - Courrèges : Claudia Simons - Dries van Noten : Alex Shibaeva - Elie Saab : Deva Cassel - Gabriela Hearst : Laura Dern - Ganni : Présentation - Gauchère : Pas de défilé - Giambattista Valli : Arina Hulik - Givenchy : Pauline Schubach - Hermès : Betsy Gaghan - Hodakova : (?) - Isabel Marant : Mathilda Gvarliani - Issey Miyake : Maggie Maurer - Jacquemus : Loli Bahia - Jean-Paul Gaultier : Emaan Zishan - Junya Watanabe : Lea Pliger - Lacoste : Wilda Rubin - Lanvin : Caitlin Soetendal - Lemaire : Ebba Bostrom - Léonard : Ombeline Suroy - Loewe : Valery Sergeeva - Louis Vuitton : Charlotte Boggia - Ludovic de Saint-Sernin : (?) - Maison Martin Margiela : Vika Parmakova - Marine Serre : (?) - Meryll Rogge : (?) - Miu Miu : Sandra Hüller - Mugler : Pauline Schubach - Off-White : Dru Campbell - Rabanne : Marylore Heck - Rick Owens : Niki Geux - Rochas : (?) - Rokh : (?) - Sacai : Mica Argañaraz - Saint-Laurent : Sarah Isaksen - Schiaparelli : Ajus Samuel - Shiatzy Chen : Vanessa Pompucci - Stella McCartney : Apolline Rocco Fohrer - The Row : Agnes Wahlström - Tom Ford : Melany Rivero et Mila Van Eeten - Undercover : (?) - Valentino : Mila Carrasco - Vaquera : Enza Khoury - Victoria Beckham : Libby Taverner - Vivienne Westwood : Alesya Kaf - Yohji Yamamoto : Delilah Koch - Zimmermann : Annemary Aderibigbe - Zomer : (?) -
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Révélations des podiums Automne/Hiver 2025/2026
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Achol
Anasofia
Blayse
Charlie
Chen
Chol

Kuir
Negrutsa
Jennings
Jones
Yang
Khan
Metropolitan
Silent
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Next Paris
Silent
Select
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Claire
Constanze
Dana
Dobi
Elina
Eva

Marie
Van Rosmalen
Thompson
Mazurek
Gunawardena
Komuves
Oui
Monster
Next
Metropolitan
Ford
Select
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Evie
Fatou
Grace
Jacqui
Larissa
Lauren

Nopere
Kebbeh
Van Petten
Hooper
Moraes
Huyskens
Viva
Next
Elite
Next
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Viva
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Libby
Maëlie
Mahi
Marta
Nanne
Nastassia

Taverner
Harambat
Kabra
Freccia
Groenewegen
Legrand
Elite
The Claw
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Elite
Oui
Women
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Qiuyue
Sandra
Sofija
Thea
Wei
Xaria

Li
Murray
Soskic
Almqvist
Yiting
Carter
Elite
Monster
Women
ZZO
Elite
The Milk
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- Ajus Samuel - Alex Consani - Ali Dansky - Anna Robinson - Annemary Aderibigbe - Ava Shipp - Awar Odhiang - Betsy Gaghan - Bibi Breslin - Bodine van Galen - Caitlin Soetendal - Caren Jepkemei - Charlies Jones - Colin Jones - Dana Smith - Diane Chiu - Dobi Mazurek - Ella Dalton - Ella Mccutcheon - Eva Komuves - Jacqui Hooper - Kai Schreiber - Lara Menezes - Leanne de Haan - Libby Bennett - Libby Taverner - Luiza Perote - Maria Klaumann - Marilou Hanriot - Mary Ukech - Mathilda Gvarliani - Mia Armstrong - Nanne Groenewegen - Nazarit Machin - Noor Khan - Nyakong Chan - Nyawurh Chuol - Olivia Petronella Palermo - Paola Manes - Penelope Ternes - Puck Schrover - Rejoice Chuol - Rosalieke Fuchs - Sanique Dill - Sara Caballero - Stella Hanan - Thea Almqvist - Vika Evseeva - Yar Aguer - Yura Romaniuk -
 
Tops consacrés en 2024
  - Achol Ayor - Adit Priscilla - Alaato Jazyper - Alix Bouthors - Amar Akway - Amélia Gray - América Gonzalez - Angelina Kendall - Apolline Rocco Fohrer - Ashley Radjarame - Assa Baradji - Beauise Genc-Ferwerda - Britt Oosten - Caren Jepkemei - Deirdre Firinne - Deva Cassel - Enya Davis - Essoye Monbot - Evie Saunders - Fleur Breijer - Karolina Spakowski - Kristine Lindseth - Laiza de Moura - Lulu Wood - Luna Passos - Maaike Klaasen - Maty Drazek - Merlijne Schorren - Pan Haowen - Raynara Negrine - Rolf Schrader - Sascha Rajasalu - Sihana Shalaj - Sun Mizrahi - Tess Breeden - Tianna St.Louis - Tindi Mar -
 
Tops confirmés depuis 2023
  - Abby Champion - Achenrin Madit - Akon Changkou - Anok Yai - Aylah Peterson - Barbara Valente - Blesnya Minher - Chu Wong - Cyrielle Lalande - Dija Kallon - Felice Nova Noordhoff - Fran Summers - Giselle Norman - Greta Hoffer - Hailey Bieber - Hyun Ji Shin - Ida Heiner - Iris Law - Jan Baiboon - Jeanne Cadieu - Jill Kortleve - Kaia Gerber - Klara Kristin - Lila Moss - Lola Nicon - Loli Bahia - Louise Robert - Lydia Kloos - Maike Inga - Malicka Louback - Malika El Maslouhi - Mariam de Vinzelle - Mariel Uchyda - Maty Fall Diba - Mika Schneider - Mila Van Eeten - Miriam Sanchez - Mona Tougaard - Nora Attal - Oudey Egone - Paloma Elsesser - Precious Lee - Quannah Chasinghorse - Quinn Elin Mora - Rebecca Leigh Longendyke - Sacha Quenby - Sarah Grace Wallerstedt - Sofia Steinberg - Tanya Churbanova - Ugbad Abdi - Victoria Fawole - Vilma Sjoberg - Vivienne Rohner -
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