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Septembre 2025
Par Yann Gabin
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Un rideau métallique d'un magasin alimentaire, de tonalité mimosa, un salut militaire de la main et un fugace bond en l'air, le Vogue Allemand du mois de septembre met en avant une Paloma Elsesser dynamique et énergétique. Le top américain, revendiquant ses rondeurs et ses mensurations singulières, demeure vêtue d'un total look Louis Vuitton par Nicolas Ghesquière. Un simple pullover au tartan carmin géant et une jupe aux mille volants lui sied parfaitement. L'une des silhouettes incontournables de la rentrée.

Victoria's Sec
Paloma Elsesser chez IMG
Paloma Elsesser a tout gagné cette année. Le vote de l'industrie de la mode pour le titre de mannequin de l'année 2020. La couverture du Vogue Américain du mois de Janvier 2021 par la photographe Annie Leibowitz. Mais aussi une place de Leader/Leadeuse. Depuis trois années, Paloma truste les Une des magazines comme celles des Vogue Britannique, Mexico, Espagne, Pologne ; ou du magazine i-D et Zeit Magazin. Une énorme surprise pour cette américaine qui n'aurait jamais pensé atteindre, un jour, le firmament des plus belles "filles en vue". Tout simplement parce que Paloma ne possède pas les proportions idéales, édictées par les designers et directeurs de castings, pour faire partie intégrante des canons de beauté habituelle. Ce fameux 1m80 pour 60/90/60, inatteignable par de nombreuses femmes.
Au-delà de ces fichus règles, la beauté de Paloma Elsesser découle d'un savant mélange chilien et suisse de par son père et afro-américain de par sa mère. Pour celle qui étudiait la littérature et la psychologie à la Manhattan's New School, le mannequinat ne semblait vraiment pas une voie de prédilection. C'est Pat McGrath qui la découvre via son compte instagram @palomija. Cette star du Make-up recherchait pour sa ligne de maquillage des beautés authentiques, ethniques, différentes de ce que l'on pouvait apercevoir dans les pages des magazines de mode. Elle la trouve captivante et la contacte. Paloma accepte, bien évidemment. Difficile de refuser une telle offre, notamment lorsqu'elle provient de la Number One des Make-up Artistes. Ainsi, Paloma est catapultée sous les spotlights.
En même temps, un nouveau groupe de créatifs se développe, composé de photographes, stylistes et designers de couleurs (comme Tyler Mitchell ou Carlos Nazario), dont la mission à terme est de représenter et valoriser la diversité ethnique au sein du milieu de la mode à la mentalité, parfois, étriqué. Ainsi, Paloma développe son image et enchaine les shootings : Teen Vogue par Jérôme Corpuz, Allure par Frances Tul Hart, In Print par Benedict Brink, Elle Usa par Ben Ritter, Glamour Us par Miguel Reveriego, Allure par Emma Summerton, CR Fashion Book par Eric Chakeen. En Mars 2017, premier gros shoot pour le Vogue Usa avec Inez Lamsweerde & Vinoodh Matadin. Puis, tout s'emballe. Elle devient rapidement incontournable. Paloma décide de faire de son physique un atout pour se battre pour une représentation nouvelle de la femme au sein de la presse féminine et des médias en général. Elle devient l'un des catalyseurs du changement sur la perception du corps féminin. Le fameux "Body Positive". S'accepter tel que l'on est. Paloma devient l'une des militantes et voix de l'inclusivité au sein de ce business. La beauté peut exister au travers d'une femme multiraciale, petite et plantureuse, défauts compris. Une voix, un guide, pour toutes celles qui ne s'identifient pas au cliché de la Suédoise.
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Les couvertures à retenir au mois de Septembre 2025

Ella Mccutcheon et Jeanne Cadieu pour Vogue Paris ; Emma Stone pour Vogue Usa ; Michaela Coel pour Vogue Grande-Bretagne ; Mikey Madison pour Vogue Italie ; Ren Meguro pour Vogue Japon ; Paloma Elsesser pour Vogue Allemagne ; Amélia Gray pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; Chu Wong, Du Juan, Fei Fei Sun, He Cong, Lina Zhang, Ming Xi, Shu Pei Q, Xiao Wen Ju pour Vogue Chine ; Naomi Campbell pour Vogue Brésil ; Yasmin Wijnaldum pour Vogue Turquie ; Abbey Lee pour Vogue Australie ; Imaan Hammam pour Vogue Netherlands ; Jenna Ortega pour Vogue Mexico ; Kris Jenner pour Vogue Arabie ; Edie Campbell pour Vogue Koréa ; Hanne Gaby Odiele pour Vogue Grèce ; Veronika Kunz pour Vogue Ukraine ; Claudia Campana pour Vogue Pologne ; Alys Luttrell-Hunt, Aylah Peterson, Linda Novotna, Maggie Maurer pour Vogue Tchécoslovaquie ; Laufey pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Padma Lakshmi pour Vogue Inde ; Lara Stone pour Vogue Singapore ; (?) pour Vogue Hong-Kong ; Nattawin Wattanagitiphat pour Vogue Thaïlande ; Chloe Magno pour Vogue Taiwan ; Viktoria Wirs pour Numéro France ; Juri Ueno et Sho Wada pour Numéro Tokyo ; Lana Del Rey pour W Usa ; Gigi Hadid pour V Usa ; (?) pour Allure Usa ; Rosalía pour Elle Usa ; Winona Ryder pour Elle Uk ; Kai Schreiber, Kate Moss pour Harper's Bazaar France ; Dua Lipa pour Harper's Bazaar Usa ; Aylah Peterson pour Harper's Bazaar Uk ; Anne Floor Wetemans, Jacqui Hooper, Kate Moss pour Harper's Bazaar Italie ; Esther Cañadas et Kate Moss pour Harper's Bazaar Espagne ; Sombr et Teyana Taylor pour i-D Magazine ; Greta Oberwalleney pour Marie-Claire Italie ; Charlotte Gainsbourg pour Marie-Claire France ; Lennon Sorrenti, Libby Bennett, River Klein et Chloë Sevigny pour Self-Service ; Awar Odhiang, Angelina Kendall, Diane Chiu, Jessica Miller, Loli Bahia, Libby Bennett, Lulu Tenney, Mona Tougaard, Thea Almqvist pour POP Magazine ; Esther Rose McGregor, Akari Higashi, Asako Sato, Bibi Breslin, Kiko Mizuhara, Suj Lee pour Purple Magazine ; Colman Domingo, Cynthia Erivo, Bodine van Galen, Irina Shayk, Vittoria Ceretti pour Another Magazine.

Louis Vuitton Automne/Hiver 2025/2026 par Nicolas Ghesquière

Le voyage fera toujours parti de l'histoire intrinsèque de la maison Louis Vuitton. Un concept assimilé depuis fort longtemps par son directeur artistique Nicolas Ghesquière. Une fois de plus, avec l'aide de son équipe, Nicolas Ghesquière a dégoté un lieu improbable pour présenter sa collection prêt-à-porter automne/hiver 2025/2026. Exit le musée du Louvres. On le déserte cette fois pour atterrir dans une immense salle, qui réunira moins de convives que d'habituel (400 convives), se situant au sein de la gare du Nord. Plus précisément nommé l'Etoile du Nord. Utiliser cette fameuse salle des pas perdus pour présenter l'allure de l'hiver 20205/2026, quel décalage audacieux et astucieux. On pénètre dans cette réalité du quotidien, tellement éloigné du monde du luxe. Car un vêtement, une malle, une tenue demeurent finalement pour cheminer d'un lieu vers un autre ; voyager, transiter, traverser d'autres contrées. Une tenue quelle qu'elle soit doit circuler. Alors, l'endroit précis de l'étoile du Nord prend ici tout son sens. Un lieu de passage, de brassage, de rendez-vous. Au sein de ce nouvel espace aménagé pour les voyageurs premium, la maison Louis Vuitton, sous l'impulsion de son directeur artistique, a désiré réaménager éphémèrement cette salle à l'allure très parisienne. Entouré de façades d'immeubles haussmanniens, aux balcons de fer forgés caractéristiques, les fenêtres ont été harnachées d'écrans leds projetant des silhouettes mouvantes tels des ombres du théâtre chinois. Ça bouge, ça remue, ça parade. Journalistes, célébrités, acheteurs, influenceurs sont disposés en ligne droite comme des rails de chemin de fer. Quelques luminaires immaculés, de factures contemporaines, trônent juste en hauteur pour divulguer une ambiance studieuse et appliquée. La bande sonore dissémine une sonorité de locomotive sur le départ indiquant le démarrage imminent du show. Mixé avec une complainte électro pop, la salle des pas perdus va s'éveiller à une galerie de femmes superbes et disparates. Le sol en dalles lumineuses bat à la sonorité de cette musique spécialement conçue pour le show. C'est la new-face belge, Marylore Heck, qui a la primauté de fouler ce podium pharamineux, aussi long qu'un quai de gare parisien. Cheveux lâchés, elle déambule avec une combinaison vermillon, une chemise à l'imprimé coloré contemporain et un trench en latex gris souris. Mains dans les poches, ceinture tressée tombante, Marylore dégage cette cool attitude des voyageurs en partance vers de nouvelles contrées. La salopette peut se revêtir en latex anthracite intégrale, légèrement transparente sur la jeune Constance van Rosmalen qui défile en exclusivité pour Louis Vuitton. Un bandeau dans sa longiligne chevelure et le tour est joué. Le sac speedy carbone, classique, s'incruste du fameux marquage LV. Un fanion Vuitton vient incruster le haut d'une parka comme vu sur Mary Chuykova. L'imprimé de la jupe se déchire en de multi-jets vermillon dont la configuration rappelle celle de piments contemporains. Le maquillage demeure en grande majorité nude et naturel mais s'agrémente, de-ci delà, de quelques looks puissants et abstrait, inspirés probablement du théâtre ancestrale japonais comme sur Libby Bennett. Cela pimente les looks. Maria Mavarez détonne avec un pull/robe en velours anthracite complémenté d'un plastron tricoté retroussé d'un simple lacet rouge sang au col. Une réminiscence sous-jacente du petit chaperon rond rouge vient me frôler l'esprit. La parka beige, d'une droiture sans faille, empoigne cette allure d'équipage de navigation fluviale, notamment à travers ce jeu de bandes latérales émeraude vu sur la britannique Jacqui Hooper. Les tartans, aux reflets de vitrail, accaparent les doublures comme sur la suédoise Tida Rosvall. Ces damiers réputés, souvent lié au domaine du bucheronnage, soufflent sur quelques pièces textiles comme la chemise/plaid de Mathilda Gvarliani. Quelques looks plus opulents recouvrent cette fameuse touche architecturée de Nicolas Ghesquière. Dodus pulls géométriques au camaïeu vermillon et jupes tablier aux volants mille-feuilles lie de vin sur Annemary Aderibigbe ou carbone sur Chu Wong. Quelques chapeaux feutrés en diverses tailles, bérets, bibis, chapeaux de pécheurs, bandeaux, voire turbans dispensent une atmosphère retro baroque. On les accompagne de baskets bowling ou de bottes froissées relevées de longues chaussettes. Nombreux sacs de la ligne Speedy ou Keepall réinterprétés. Toutefois, on retiendra les inédits comme celui à la configuration d'étui de violon ou la besace à double pochettes frontales. Ella Mccutcheon parait avec un look décontracté, en velours grenat foncé, composé d'une tunique chemise et d'un jogging. Avec des bottes aux semelles de boudins pneumatiques. Idem au zodiac. Les manteaux hivernaux s'amoncellent en fourrure synthétique, en cuir, avec des intonations eighties sur Qisi Feng. Les corolles de fleurs s'agrippent sur de quelques textiles propageant une vibration très quarante. En version mousseline de soie dévorée, aux bouquets floraux multicolores, sur l'oblongue robe d'Awar Odhiang. En simple liberty lapis-lazulis sur une robe aérienne d'Ida Heiner. Ou en jacquard mordoré sur Dru Campbell. Une redingote en jeans décatit, presque tannée par cette tonalité tabac, véhicule un œil original sur le traitement de la toile denim. Même application usitée sur l'imper et le pantalon de la française à l'ascension fulgurante, Nastasia Legrand. Quelques tenues blanches afin de ramener une fraicheur à ces premiers looks hivernaux, riches en informations textiles. Quelques pulls cachemire, aux graphismes triangulaires, aux layerings anguleux, aux épaules carrées, légèrement bouffantes, pourront être aisément assimilables au vestiaire. Notamment celui bleu pastel de Minji Lee ou bien plus tapageur de Dana Smith, avec cette tonalité corail vitaminée. Nanne Groenewegen semble hiératique avec sa redingote pétrole et son nœud lavallière. Toujours avec ces bottes aux bouées captivantes. Une nuisette alterne layering de dentelles chantilly ivoirine avec une mousseline de satin carbone sur América Gonzalez. Anthracite pour Mona Tougaard. La tenue en denim délavé d'Ella Dalton se greffe d'une myriade de perles tubulaires pour une veste qui se voudra finalement d'allure néogothique. En version crème sur Apolline Rocco Fohrer. Loli Bahia aura la charge d'une tenue plus commerciale avec un sous-pull col cheminée corail, paré d'un jet de perles cylindriques. Son pantalon, en laine bouillie noisette, emprunte l'allure d'une golfeuse professionnelle. Mica Argañaraz clôture cette présentation, casquette de chef de gare, vissé sur la tête, cheminant d'une lanterne illuminée. Simplissime de décontraction, cette combinaison moulante en laine côtelée bistre, à la Barbarella, agrémentée de son oblongue cape permettera à la belle argentine d'être parée pour une longue nuit ferroviaire. Nicolas Ghesquière engendre, une fois de plus, une garde de robe globale, idéale, qui trouvera assurément preneur. Celles qui auront l'envie ou l'audace d'apprivoiser certaines pièces se sentiront privilégiées. Et même sublimer. Toutefois, ces silhouettes néo-classique, voire retro futuristes, qui redéfinissent la silhouette automne/hiver 2025/2026 peuvent parfois sembler "déjà vu". Rien de péjoratif ou de négatif mais un simple constat. Il est parfois ardu d'innover constamment afin de concevoir de nouveaux designs stylistiques. Seules les proportions corporelles et validation de la politique commerciale maison peuvent être les freins à une créativité excessive et exagérée. Enfin des limites.

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Louis Vuitton

Automne/Hiver

2025/2026

Giorgio Armani s'en est allé...
Le couturier Giorgio Armani est décédé ce jeudi 4 septembre au bel âge de 91 ans. Celui qui allait fêter cinquante années de créations lors de la prochaine fashion week milanaise laissera assurément une vague d'émotion et des tonnerres d'applaudissements pour cet événement attendu. Le maitre sans le maestro. Car, quelques jours avant ses adieux, Giorgio Armani poursuivait avec acharnement ce travail tant aimé en vérifiant chaque nouvelle silhouette de sa présentation printemps/été 2026. Un obsédé, un passionné, un fou de mode. Cette maison était tout pour lui. Son enfant. Giorgio Armani faisait parti de ces rares dernières légendes de la mode. De celles qui ont réussi à bâtir un empire, pesant actuellement treize milliards d'euros. Une marque ultra rentable aux nombreuses lignes allant de la haute-couture jusqu'au prêt-à-porter, du sportswear à l'ameublement et décoration de luxe, de la parfumerie aux lignes de maquillage, de l'hôtellerie à la restauration. Un entrepreneur à qui tout réussissait. Il aura su redessiner les silhouettes féminines et masculines avec notamment des costumes déstructurés et fluides ; des gilets sans manches galbant la taille à merveille ; des pantalons larges, à pinces, dans des tonalités toujours sobres, ultra portables, indémodables et classiques, balayant des camaïeux de gris, beige, carbone, bleu nuit, grège. Des robes au design intemporel, sans frivolité, avec toujours ce détail insufflant ce fameux chic à l'italienne. L'extravagance était à l'opposé de sa mode débuté en 1975. Il avait su, avec brio, développer son label, en se faufilant au sein du cinéma hollywoodien qui lui rendra au centuple. On se remémore surtout l'acteur Richard Gere dans le film "American Gigolo", en 1980, avec des costumes d'une fluidité extrême. Un des meilleurs coups de communication pour cette jeune maison. Nombreuses actrices et acteurs demeureront complètement fan de ces pièces vestimentaires, d'une facilité déconcertante à enfiler, et qui deviendront des supporters maison comme Claudia Cardinale, Diane Keaton, Jessica Chastain, Cate Blanchett, Jodie Foster, Brad Pitt ou Harrison Ford. Une mode peu tapageuse qui, parfois pouvait sembler ennuyante et soporifique, mais qui aura toujours su rendre les silhouettes indémodables et d'une beauté inclassable. Un "Quiet Luxury" avant l'heure qui, espérons-le, perdura dans les années à venir. Pour celui qui avait rêvé de devenir médecin, la mode lui aura finalement tout donné.
Jacqui Hooper chez Next
La britannique Jacqui Hooper apparait comme l'une des révélations de cette année 2025. Blonde cendrée, frange à la Françoise Hardy, yeux bleu translucide, teint de lait, dents du bonheur, Jacqui a su s'imposer comme l'un des visages les plus demandés du moment. Avec pour pic de sa carrière actuelle la dernière campagne prêt-à-porter Versace automne/hiver 2025/2026 par Mert Alas et Marcus Piggott, au côté d'une ribambelle de tops de l'industrie : Amber Valetta, Anok Yai, Claudia Schiffer, Kate Moss, Kristen McMenamy, Liu Wen, Mica Arganaraz, Mila Van Eaten, Natasha Poly et Saskia de Brauw. De quoi être impressionné. Il y a un an à peine, Jacqui n'était pas encore dans l'industrie de la mode.
Premiers close-up beauté pour le magazine Beyond Noise par Karim Sadli en octobre 2024. Puis, le photographe britannique Alasdair McLellan la découvre et tombe sous son charme. Il la booke pour le W Usa et Dust Magazine. D'autres sujets mode s'enchainent rapidement avec la jeune génération de photographes comme le D Republicca Italie avec Robin Galiègue, Marfa par Alessandro Furchino Capria, Self-Service par Johnny Dufort ou Esther Theaker, Holiday par Hart Leshkina, Pop Magazine par Charlotte Stouvenot.
Les maisons Chloé, COS, Zara et Versace la choisiront pour incarner leur campagne prêt-à-porter printemps/été 2025. Les couvertures de magazine pleuvent les unes derrières les autres : Harper's Bazaar France du mois d'août 2025 par Esther Theaker, Harper's Bazaar Italie du mois de septembre 2025 par David Sims, M le Monde du 6 septembre 2025 par Mickaël Jansson, Beyond Noise du mois de juin 2025 par Hedi Slimane. Des supports éditoriaux qui vont lui offrir une belle carte de visite pour la fashion week printemps/été 2026 ainsi qu'une reconnaissance pour cette anglaise discrète et charmante.
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Les campagnes Prêt-à-porter Automne/Hiver 2025/2026
Les campagnes publicitaires prêt-à-porter automne/hiver 2025/2026 sortent les unes après les autres et certaines demeurent plus captivantes que d'autres par leur choix de mannequins, photographes, lieu atypiques ou simplement un concept original. Le top Alex Consani par Juergen Teller rempile une deuxième fois en faisant la campagne du nouveau Directeur Artistique de Jean-Paul Gaultier, Duran Lantink. Une campagne la mettant en scène dans un zoo avec pour perspective chimpanzés, pingouins et autres animaux. Chez Isabel Marant, on persiste dans une atmosphère de night party, complétement Rock n' Roll. Une boite de nuit parisienne, à la vibration eighties, met en scène le top français Loli Bahia, à la crinières de lionne, bouclés comme jamais. Elle déambule dans une boite enfumée, errante, jusqu'à se poser dans un simple canapé en cuir. La party girl parisienne. Le DA de chez Saint-Laurent utilise les effets de découpage pour mettre en scène les mannequins Ajus Samuel, Libby Taverner, Lota Blaskovic et Noor Khan shootées par Drew Vickers dans un jardin luxuriant qui laisse à penser au fameux jardin Majorelle de Marrakech. Lieu ayant appartenu pendant quelques décennies à Monsieur Saint-Laurent et Pierre Bergé. Un clin d'œil à l'héritage maison. En noir & blanc, totalement cinématographique, Alaia opte les plages du nord, venteuses, pluvieuses, presque désertiques, pour capturer les émotions de Loli Bahia et Nastassia Legrand, errant seule dans cette contrée isolée, reculée. Les vêtements, presque statuaires, dramatisent et amplifient encore plus les visuels shootés par Tyrone Lebon. Pour la première fois, la maison Margiela oriente sa communication visuelle en faisant appel au service d'une célébrité pour incarner son héritage. Pas n'importe laquelle : Miley Cyrus. Paolo Roversi derrière l'objectif a préféré rester minimalisme dans la manière de faire poser la star du tube "Flowers". La maison Chloé a fait appel au service du photographe britannique David Sims pour mettre en scène le top Grace Hartzel dans un jardin tropical et une maison XVIIIème siècle. On danse, on pose, on court avec cet esprit bohème et insouciant. Une atmosphère en phase avec l'esprit de la maison de Gaby Aghion.
Saint-Laurent Automne/Hiver 2025/2026 par Anthony Vacarello

Un fronton gigantesque composé de panneaux d'onyx a été édifié pour accueillir en toute discrétion la collection prêt-à-porter automne/hiver 2025/2026 d'Anthony Vacarello pour la maison Saint-Laurent. Cette pondération élaborée de l'entre soi. Un écrin presque rempart, qui une fois illuminé, permet de faire jaillir une translucidité de cette pierre semi-précieuse, disséminant une douce luminosité. Une chaleur savoureuse. Il faut marquer l'esprit des happy-few acclimatés aux set-designs toujours plus impressionnants les uns que les autres. Chez Saint-Laurent, le design s'incarne dans une démesure purifiée. La féerie du lieu se mettant, cela va de soi, au service du vêtement. Quarante-cinq looks seront dévoilés. Pas un de plus. Ajus Samuel ouvre le bal avec un manteau mandarine, à la forme trigone, aux épaules larges comme jamais, la taille nouée par une ceinture fuchsia. Un look d'une extrême simplicité, qui incarne absolument l'esthétisme de Monsieur Saint-Laurent. Notamment, lors de ses ultimes collections dont le maitre mot était la ligne, la ligne, la ligne. Alors comment ne pas rendre plus belle hommage à ce maestro en se réappropriant cette idée fixe. Penelope Ternes suit avec un ensemble, dont on ne sait, s'il se bâtit d'une pièce unique ou deux. Malgré cela, sa silhouette flashe avec un orange Casimir. Avec les mêmes proportions, toujours de forme pyramidale inversée, le manteau de Noor Khan, probablement en satin, en jette plein les yeux avec une ceinture buddleia électrique nouée simplement autour de la taille. La transposition sur Yura Romaniuk demeure plus sobre avec un bleu pétrole et lien carbone. Probablement un brin mystérieux sur la silhouette de Caren Jepkemei en bleu nocturne. La robe émeraude de Liya Santos semble sans couture ni attaches se maintenant d'un seul tenant. Idem pour Anok Yai, fraichement rasée par Anthony Vacarello lui-même (vu en story de son Instagram), parait majestueuse dans une robe sobre vert pomme d'api. Mordoré sur Lina Zhang. Bleu canard sur Jamie Bochert que l'on n'avait pas aperçu sur un podium depuis belle lurette. La sobriété des coupes reste de mise et parait comme une constante au sein de cette présentation. Pas d'excès. Pas de sacs. Quelques bijoux bien plébiscités telles que les boucles d'oreilles en quartz ou cristal de roche, pierres chéries d'Yves Saint-Laurent. Les escarpins, d'onze centimètres, se profilent tel le nez du célèbre et regretté Concorde : longiligne et pointu. Quelques lunettes noires pour se la jouer énigmatique. Les looks se suivent et se ressemblent. Soit. Une maitrise imparable des couleurs s'opère dès les premiers modèles : citrouille, émeraude, fuchsia, bleu pétrole, vert pomme, moutarde, framboise, parme. Sans omettre l'agencement entre duo de tonalité qui ne laisse pas insensible, déclamant une flamboyance revendiquée. On scrute avec avidité ces quelques tenues Color Block qui, d'un coup, mélangent rouge carmin et mandarine, carbone et moutarde, tabac et vermillon. Une palette qui fonctionne merveilleusement pour celle qui souhaitera se faire repérer de loin. Un impact graphique envoûtant. L'imprimé léopard vient marquer quelques silhouettes via une matière silicone à l'effet latex. Toujours de forme triangulaire, elle pare le pull col cheminée de Valérie Scherzinger ou la robe subtilement opalescente de Karyna Maziar. Des effets floraux, au camaïeu bistre, viennent imprégner cette substance textile sur les robes d'Alix Bouthors et Heija Li. Le manteau en cuir oversize, vert de gris, se resserre à la taille d'un nœud chocolat sur le top argentin Mica Arganaraz. Idem pour ceux déclinés en couleur banane de Liu Wen ou châtain de Grace Hartzel. La dentelle florale, presque guipure, s'adjoint une seconde touche de délectation. Raffinée, elle demeure façonnée dans l'obsession des looks précédents. Soit en total look comme vu sur la robe bleu nuit de Bella Hadid qui défilera uniquement pour Saint-Laurent. Vermillon sur Abuk Mayang. Néanmoins, celle-ci peut être mixée judicieusement en duo de tonalités précises : tabac et châtaigne sur Justi Agelios, bronze et sapin sur Anna Juvander. Les ultimes silhouettes, destinées pour des soirées cocasses, redéfinissent une allure volumineuse avec des robes montgolfière. Quasi toutes anthracites, gonflées à bloc, celles-ci s'additionnent d'un blouson en cuir comme sur Loli Bahia, Topsy ou Apolline Rocco Fohrer. Toutefois, avec un simple caraco en satin sur Sara Caballero ou une délicate nuisette sur Tara Falla, cela fonctionne très bien. Des silhouettes inhabituelles, à l'aspect de sablier, n'apparaissant pas idéales pour une soirée bien arrosée. Anthony Vacarello a œuvré pour une palette de couleurs vives, pimentées, puissantes. Peu de place à la demi-mesure. Des tonalités qui pourraient provenir du Maroc. De Marrakech, ville de cœur de Monsieur Saint-Laurent. Anthony Vacarello a convoité designer des silhouettes dépourvues de fioritures, de falbalas. Cheminer vers l'essentiel. Dégager le corps de tout superflus. Trouver la ligne juste. Regagner une pureté de la démarche pour en extraire la personnalité, le tempérament de celle qui se faufilera dans ces tenues. Car finalement ce qui compte, c'est de révéler la force, l'aura, le caractère.

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Saint-Laurent

Automne/Hiver

2025/2026

New-York Printemps/Eté 2026 : Quelle fille a ouvert quoi ?
3.1 Phillip Lim : (?) - Anna Sui : Heather Diamond Strongarm - Badgley Mischka : (?) - Bibhu Mohapatra : J'Adore Benjamin - Brandon Maxwell : Coco Plaphoto.htmlalmer - Calvin Klein : Grace Knipe - Carolina Herrera : (?) - Christian Cowan : Maria Klaumann - Christian Siriano : Coco Rocha - Christopher John Roger : (?) - Coach : Daisya Collins - COS : Sora Choi - Eckhaus Latta : Hiandra Martinez - FForme : Coco Palmer - Gabriela Hearst (Lookbook) : (?) - Jason Wu : Kai Schreiber - Jonathan Simkhai : Felice Nova Noordhoff - Joseph Altuzarra: (?) - Kim Shui : Hong Lin - Khaite : Noor Khan - LaQuan Smith : Aviana M - Lela Rose : (?) - Luar : Juanel Hernandez - Marc Jacobs : (?) - Michael Kors : Mica Argañaraz - Monse : Lineisy Montero - Naeem Khan : (?) - Off-White : Dru Campbell - Oscar de la Renta (Lookbook) : (?) - Peter Do : (?) - Prabal Gurung : Colin Jones - Private Policy : Ole Dautzenberg - Proenza Schouler : Delfine Bafort - Puppets and Puppets : (?) - R13 (Lookbook) : (?) - Rag & Bone (Lookbook) : (?) - Ralph Lauren : Loli Bahia - Rodarte : (?) - Sandy Liang : Weiyi Fang - Sally Lapointe : Chisom Okeke - Sergio Hudson : Dana Taylor - Tibi : Masha Chubenko - Tommy Hilfiger : (?) - Tory Burch : Loli Bahia - Toteme : Libby Bennett - Ulla Johnson : Rayssa Medeiros -
Prada Automne/Hiver 2025/2026 par Miuccia Prada et Raf Simons
Un hymne à l'élégance dépouillée, dépiautée, équarri tel pourrait être les quelques vocables pouvant définir la présentation Prada Automne/Hiver 2025/2026. Intitulé "Raw Glamour" ou "Glamour brut", on présuppose que Miuccia Prada et Raf Simons ont souhaité écrire un manifeste sur la meilleure disposition à se vêtir simplement cet hiver. Tout en maintenant un certain enchantement, désuet et déconstruit. pouvaient être immédiatement identifiables. pouvaient être immédiatement identifiables. Pour l'automne/hiver 2025/2026, celle qui voudra s'essayer à ces nouvelles pièces vestimentaires devra déconstruire cette modeuse tapageuse pour se diriger vers un d'esprit plus primaire. Toutefois, on perçoit rondement que celles-ci ont été ouvragées dans les moindres détails. Coutures apparentes, effilochés discrets, pinces cachées, plis chiffonnés, froissés validés, amplitudes exagérées qui, finalement, diffusent des failles textiles captivantes, insistant sur une manière d'être. Seules les clientèles fidèles les percevront. Un échafaudage métallique fait office de décor accueillant l'ensemble des invités au sein de la fondation Prada, à Milan. Un dédale de chantier, labyrinthique à souhait, composé de divergents paliers, permet aux mannequins de défiler dans une direction unique comme si elles étaient encerclées, cernées par une interminable allée. Un moyen efficace pour cette assemblée, triée sur le volet, de posséder un front row. Cette disposition permettant à chacun d'observer de près chaque look, chaque détail. Une moquette éditée spécialement pour l'occasion, composée d'un médaillon florale redondant à l'infini, céruléen et perle, diffuse une atmosphère cosy, cocooning, de palace. C'est le top australien, Julia Nobis, qui a la primeur de fouler ce méandre labyrinthique. Muse de longue date de Raf Simons, Julia déambule avec cette robe carbone d'un seul tenant. Presque soutane, probablement en laine bouillie, elle se donne un air austère. Mais pas monastère. Col rond, manches amples, un tantinet oversize, stoppant juste au-dessus des genoux, un simple sac ivoire, au format 24x36, viendra relever ce premier look absolument sévère, strict, rigoureux. Presque d'après-guerre. Une déclinaison de ces petites robes noires viendra soit raccourcir les emmanchures sur Lilja Einarsdottir, ouvrir un décolleté sur Fatou Kebbeh ou simplement le refermer sur Qin Lei. La robe/pull d'Awar Odhiang, vermillon, se gratte d'un pantalon en denim et de simples lofers carbone. La version émeraude d'Ajus Samuel intègre complètement cette austérité, toute mormone. Quant à Caitlin Soetendal, elle fusionne un top brut grenat, aux scarifications apparentes sur le thorax avec une jupe orange sanguine légèrement froissée, par à-coup. Une allure totalement Color Block. Ava Shipp flane avec une chemise pyjama "papa", couleur tabac, rehaussée d'une jupe, vert d'eau clair, se maintenant à la taille par des jeux de pinces apparents. Avec un effet stylistique linéaire voulu. Un collier plastron, en macramé de laine taupe, rigide et couvert de cabochons améthyste, enserre le cou. Sans omettre les lunettes de première de la classe. Des jupes et minis s'édifient autour d'une armature structuré qui, visuellement parlant, contiennent ces pièces tels des objets carrés. Comme sur Libby Taverner ou bien sur Penelope Ternes avec sa jupe en cuir vieilli chocolat. Alix Bouthors, star française des podiums, jaillit avec un démesuré manteau en fausse fourrure, type vison. Pour une bourgeoise dégingandée. Idem pour l'une des muses maison, Noor Khan. Cette fausse fourrure vient s'intercaler sur le col d'un caban comme sur Sascha Rajasalu ou carrément entourer l'encolure proéminente d'un manteau de banquier comme sur la toute jeune Lia Marie Mielke. Un pull tournesol, près du corps, s'incruste d'un trio de chaines argentées à l'encolure s'achevant par une boule en métal, une fleur ou un méli-mélo de perles en verre bordeaux. Quelques robes droites, en laine tricotée, se parent d'un jaune paille sur Laura Reyes ou un rose chamallow sur Kat Milliard. Un imprimé floral vif se damasquine, sur la robe sans manches de Dobi Mazurek, d'un nœud géant en forme de X. Celle de Constanze Van Rosmalen demeure droite comme un I avec des tonalités de linoléum. Quant à celle de Wali, elle s'égaye d'un mélange de tonalité chaleureuse. Un même imprimé pour trois ambiances radicalement distinctes. Des pièces, à la silhouette passe-partout, au nuancier gris souris, viennent conforter et complémenter ce dressing. On peut les associer de quelques pièces de saison afin de les pimenter avec, par exemple, un top à l'imprimé floral, un maillot de bain léger tournesol ou une simple parure tricotée. Le manteau de Sora Choi, sans couture, se verrouille par un duo de boutons en perles nacrées, seule extravagance de cette pièce. Quelques blousons pastel, bleu sur Bodine van Galen ou rose sur Claire Marie, permettent d'ébaucher une silhouette preppy et juvénile. Presque de collégienne britannique. Quelques pulls en laine chiné, tricotés, ainsi qu'un bustier marin sur Libby Taverner. On remarque ce désir de pièces textiles semblant inachevées. Prendre soin de sa silhouette sans en faire trop. Comme si on laissait agir l'humeur du moment pour piocher dans un vestiaire disparate, éclectique, avec un panel de looks hétéroclites. C'est ainsi et pas autrement. Laisser vivre l'inachevée, pourrait être l'une des définitions de cette collection idéalisée de l'hiver 2025/2026. Un glamour désuet approximatif, primitif. Originel. Avec une importance pour la déconstruction et de son imperfection. Brut.
 

Prada

Automne/Hiver

2025/2026

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Révélations des podiums Automne/Hiver 2025/2026
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Tops à suivre en 2025
- Ajus Samuel - Alex Consani - Ali Dansky - Annemary Aderibigbe - Ava Shipp - Awar Odhiang - Betsy Gaghan - Bibi Breslin - Bodine van Galen - Caitlin Soetendal - Caren Jepkemei - Charlies Jones - Colin Jones - Dana Smith - Diane Chiu - Ella Mccutcheon - Eva Komuves - Jacqui Hooper - Lara Menezes - Leanne de Haan - Libby Bennett - Libby Taverner - Luiza Perote - Maria Klaumann - Marilou Hanriot - Mary Ukech - Mathilda Gvarliani - Nanne Groenewegen - Nazarit Machin - Noor Khan - Nyakong Chan - Nyawurh Chuol - Olivia Petronella Palermo - Paola Manes - Penelope Ternes - Puck Schrover - Rejoice Chuol - Rosalieke Fuchs - Sanique Dill - Sara Caballero - Stella Hanan - Thea Almqvist - Vika Evseeva - Yar Aguer - Yura Romaniuk -
Tops consacrés en 2024
- Achol Ayor - Adit Priscilla - Alaato Jazyper - Alix Bouthors - Amar Akway - Amélia Gray - América Gonzalez - Angelina Kendall - Apolline Rocco Fohrer - Ashley Radjarame - Assa Baradji - Beauise Genc-Ferwerda - Britt Oosten - Caren Jepkemei - Deirdre Firinne - Deva Cassel - Enya Davis - Essoye Monbot - Evie Saunders - Fleur Breijer - Karolina Spakowski - Kristine Lindseth - Laiza de Moura - Lulu Wood - Luna Passos - Maaike Klaasen - Maty Drazek - Merlijne Schorren - Pan Haowen - Raynara Negrine - Rolf Schrader - Sascha Rajasalu - Sihana Shalaj - Sun Mizrahi - Tess Breeden - Tianna St.Louis - Tindi Mar -
Tops confirmés depuis 2023
- Abby Champion - Achenrin Madit - Akon Changkou - Anok Yai - Aylah Peterson - Barbara Valente - Blesnya Minher - Chu Wong - Cyrielle Lalande - Dija Kallon - Felice Nova Noordhoff - Fran Summers - Giselle Norman - Greta Hoffer - Hailey Bieber - Hyun Ji Shin - Ida Heiner - Iris Law - Jan Baiboon - Jeanne Cadieu - Jill Kortleve - Kaia Gerber - Klara Kristin - Lila Moss - Lola Nicon - Loli Bahia - Louise Robert - Lydia Kloos - Maike Inga - Malicka Louback - Malika El Maslouhi - Mariam de Vinzelle - Mariel Uchyda - Maty Fall Diba - Mika Schneider - Mila Van Eeten - Miriam Sanchez - Mona Tougaard - Nora Attal - Oudey Egone - Paloma Elsesser - Precious Lee - Quannah Chasinghorse - Quinn Elin Mora - Rebecca Leigh Longendyke - Sacha Quenby - Sarah Grace Wallerstedt - Sofia Steinberg - Tanya Churbanova - Ugbad Abdi - Victoria Fawole - Vilma Sjoberg - Vivienne Rohner -
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