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Décembre 2025
Par Yann Gabin
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Le Vogue Koréa du mois de Décembre offre à son lectorat un trio de couvertures avec la comédienne star Hoyeon Jung. Egérie de la dernière campagne prêt-à-porter 2025/2026 de la maison Louis Vuitton au coté d'Emma Stone, Hoyeon demeure toujours aussi rayonnante lookée de la tête au pied de la dernière collection Vuitton Cruise qui a été présentée au palais des papes d'Avignon au mois de mai 2025. Photographiée par Jeff Henrikson, on optera surtout pour le manteau cape à la découpe et aux impressions flammes. Stylé.

Hoyeon Jung chez Nomad
Pour Hoyeon Jung, il y a clairement un avant et après "Squid Game" de Hwang Dong-hyeok. Cette série coréenne la révèle au grand public et la propulse comme comédienne de l'année 2022. Hoyeon passe d'un statut de mannequin lambda au statut de révélation internationale. De celle qu'il faut caster pour les prochaines séries et productions qui comptent ; les futures blockbusters. Hoyeon Jung apparait en couverture du Vanity Fair américain du mois de février 2023 au côté de la nouvelle génération de comédiens comptant à Hollywood : Aaron Taylor-Johnson, Ana de Armas, Austin Butler, Emma Corrin, Florence Pugh, Jeremy Allen White, Jonathan Majors, Julia Garner, Keke Palmer, Regé-Jean Page et Selena Gomez.
Hoyeon Jung est née et a grandit à Myeonmok-Dong, petite bourgade jouxtant Séoul. Elle commence le mannequinat à l'âge de 16 ans. Etant longiligne, Miss Jung pense que le mannequinat pourrait être une excellente manière de gagner sa vie. Alors, pourquoi ne pas tenter l'expérience. Elle intègre l'agence Esteem Models et se présente dans la foulée au concours Next Top Model Koréa ou elle décroche la seconde place. Son sourire solaire fait de suite des ravages et charme son auditoire. Un atout qui devient rapidement son sésame. Toutefois, avant d'en arriver à cette belle prometteuse carrière de comédienne, Hoyeon Jung s'approprie les codes du mannequinat dès 2014 et pose pour les magazines coréens tels que Vogue Koréa, W Koréa ou Elle Koréa avec des photographes comme Hong Janghyun, Hyea W Kang, Kim Hee June, Zoo Yongyun.
C'est lors de la Fashion Week Printemps/Eté 2017 (Septembre 2016), qu'Hoyeon se fait repérer par les casting-directors et intègre alors rapidement de prestigieux défilés : Opening Ceremony, Rag & Bones et Marc Jacobs à New-York ; Alberta Ferretti, Max Mara et Fendi à Milan ; Mais, c'est à Paris qu'elle étincelle en confirmant une exclusivité pour le show Louis Vuitton. Une prérogative qui lui permet d'incorporer le casting des campagnes Louis Vuitton Pré-Fall 2017 et Ready-to-Wear Automne/Hiver 2017, shooté par l'américain Bruce Weber. Sa longue crinière rouge coruscante apparait comme un élément déclencheur de cette ruée vers son look atypique. On la reconnait de suite sur un podium, un photo shoot ou dans la rue. Il y a presque un facteur marketing bien maitrisé. Même si ce n'est pas le cas de prime abord, avouons le que cette couleur de cheveux lui va alors comme un gant. Aujourd'hui, Hoyeon Jung triomphe aussi bien sur la scène internationale de la mode que sur les sets de séries ou cinéma. Muse récurrente de la maison Louis Vuitton avec qui elle a créé un lien privilégié, Hoyeon Jung demeure encore la petite princesse de la mode. Toutefois, nombre de ses admirateurs l'attendent pour la saison 2 de la série "Squid Game". Mais, en attendant ce nouveau chapitre, on peut suivre les pérégrinations d'Hoyeon Jung à travers son Instagram suivie par 21,6 millions d'abonnés : @hoooooyeony
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Les couvertures à retenir au mois de Décembre 2025

Mona Tougaard et Irina Shayk pour Vogue Paris ; Timothée Chalamet pour Vogue Usa ; Penelope Ternes pour Vogue Grande-Bretagne ; Divine Mugisha, Wali et Betsy Gaghan pour Vogue Italie ; Rina Sawayama pour Vogue Japon ; Penelope Ternes pour Vogue Allemagne ; A flamenco Catharsis pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; (?) pour Vogue Chine ; (?) pour Vogue Brésil ; (?) pour Vogue Turquie ; Olivia Dean pour Vogue Australie ; Marjan Jonkman, Sakua Kambong pour Vogue Netherlands ; Zoe Saldaña pour Vogue Mexico ; (?) pour Vogue Arabie ; Hoyeon Jung pour Vogue Koréa ; Leighton Meester pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; Olga Lane pour Vogue Pologne ; Daniela Pestova, Farida Ebene, Ama Okolo et Alexa Chung pour Vogue Tchécoslovaquie ; (?) pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Maitreyi Ramakrishnan pour Vogue Inde ; Audrey Nuna pour Vogue Singapore ; (?) pour Vogue Hong-Kong ; (?) pour Vogue Thaïlande ; (?) pour Vogue Taiwan ; Aya Nakamura pour Numéro France ; Kiko Mizuhara pour Numéro Tokyo ; Jennifer Lawrence pour W Usa ; Gabbriette pour V Usa ; (?) pour Allure Usa ; Chase Infiniti, Emily Blunt, Hailee Steinfeld, Jennifer Aniston, Renate Reinsve, Rose Byrne, Wunmi Mosaku, Jessie Buckle, Teyana Taylor pour Elle Usa ; Alva Claire pour Elle Uk ; Jacqui Hooper pour Harper's Bazaar France ; Meghan Markle pour Harper's Bazaar Usa ; Jade Thirlwall, Aimee Lou Wood, Jodie Turner-Smith, Reese Witherspoonpour Harper's Bazaar Uk ; (?) pour Harper's Bazaar Italie ; Bianca Jagger, Emma Roberts, Simone Biles pour Harper's Bazaar Espagne ; Non distribué pour i-D Magazine ; Maria Araujo pour Marie-Claire Italie ; Karin Viard et Marina Fois pour Marie-Claire France ; Lennon Sorrenti, Libby Bennett, River Klein et Chloë Sevigny pour Self-Service ; Julia Garner, Karla Sofia Gascón, Mia Goth, Parker Posey, Charli xcx, Gracie Abrams, Amélia Gray, Aniek Pietersma, Bebe Parnell, Gabbriette, Libby Taverner, Liu Wen, Molly Bair, Nastassia Legrand, River Klein, Rosalieke Fuchs, Sasha Pivovarova, Selena Forrest, Stella Hanan, Xavier Karwas pour POP Magazine ; Eliza Douglas, Abuk Manyang Adeer, Bodine van Galen, Lina Zhang, Mila van Eeten, Penelope Ternes, Carine Roitfeld pour Purple Magazine ; Lisa, Blayse Jennings, Charlotte Boggia, Kai Schreiber, Leo Levy, Libby Taverner, Luiza Perote, Noor Khan, Sora Choi pour Another Magazine.

Dior Automne/Hiver 2025/2026 par Maria Grazia Chiuri

Même si le secret restait encore bien gardé, quelques bruits de couloirs laissaient présager d'un éventuel départ de Maria Grazia Chiuri de la maison Dior. Néanmoins, la présentation prêt-à-porter automne/hiver 2025/2026 s'est déroulée sans effusion. Le set design, simple rectangle, demeure plutôt avant-gardiste avec son jeu de néons bleutés. Presque l'univers du jeu vidéo du premier opus d'anticipation "Tron". Une balancelle blanche flotte dans l'une des encoignures du décor. "One upon on time" estampille discrètement le rebord de cette blafarde plateforme. "Il était une fois", préliminaire favori des contes enfantins. Une jeune fille blafarde, rêveuse, à l'allure de Pierrette, marche délicatement puis vient s'asseoir. Elle songe en regardant le ciel à ce que pourrait être son avenir. Un moment de poésie mais aussi de réalité pour la directrice artistique de la maison Dior. Quel pourra être son avenir ? Puis, les lumières viennent fleureter le sol. Un ptéranodon alcalescent s'offre un délicat vol au dessus de cette volière fashion. Sandra Murray ouvre le show en dévoilant un tailleur marquant bien les courbes du corps. Avec une jupe crayon carbone. Le duo de tonalité beige et anthracite sera en grande majorité de mise sur toute la première partie de la présentation. Maria Grazia insère des macramés de dentelles sur des vestes, bustiers ou chemises. Les cols s'incrustent de volants de toutes formes dont certains viennent frôler l'imagerie posthumes du vestiaire Dior qu'un Gianfranco Ferré amplifiait avec frénésie lors de son passage chez Dior. Un col, presque jabot, dégringole en bénitier sur Edna Karibwami. Quelques manteaux sombres peuvent faire penser à l'imagerie ecclésiastique comme sur Agel Akol. Des sortes de dévotes fashion. D'autres looks penchent vers des accents plus gothiques. Une veste vermillon, sans attaches, enfilée par Betsy Gaghan, impose l'image d'une cavalière équestre classique. Maria Grazia introduit à nouveau le fameux T-Shirt "J'adore Dior" qui avait été l'un de ses hits lors des ses premiers défilés comme vu sur Sanija Dalecka ou Matilda Navratil. D'ailleurs, John Galliano avait lancé la tendance. Probablement cette envie irrépressible de nostalgie. Des pantalons corsaires viennent aussi embrasser le podium dans différentes matières textiles. Un effet pirate assuré. On perçoit aisément que Maria Grazia Chiuri choisit de reconsidérer l'héritage de la maison Dior, de le redéfinir, tout en le propulsant vers un esprit probablement plus actuel. Une pleine conscience ou les lignes demeurent plus élémentaires, pures, mais toujours gracieuses. Elle conceptualise son défilé comme une pièce de théâtre qu'elle découpe en plusieurs actes. Mais, avec l'aide du scénographe Robert Wilson pour une mise en scène étonnante et palpitante. Au delà de la balançoire inaugurale, de l'oiseau préhistorique, d'autres objets comme des rochers suspendus, cratères ou iceberg se manifestent afin de générer cette atmosphère onirique. Maria Grazia perdure et continue avec ses effets de transparences et de dentelles. Ca fonctionne toujours mais rien de nouveau, de neuf. La démarche générale juxtapose, à la fois, cette sensibilité structurée avec une fluidité évidente. D'une silhouette à l'autre, elle brouille les genres en alternant par exemple corsets avec vestes masculines, pans de dentelle avec tailleurs à la rigidité évidente. Un défilé qui se veut théâtrale dans sa forme mais qui cependant met en avant beaucoup trop de choix vestimentaires. C'est surtout dans les détails et accessoires que l'on dégote une certaine individualité comme des cols architecturaux, des ornements modulables, des ballerines liées par des rubans. Une présentation comptabilisant peut-être un peu trop de looks à mon gout. Toutefois, Maria Grazia a œuvré pour cette ultime collection prêt-à-porter à mettre en place un vestiaire intemporel, avec des références aux précédents directeurs artistiques comme John Galliano ou Gianfranco Ferré. Une collection qui pourrait être presque impossible à dater. Ce qui parait en soi pas si aisé à réaliser.

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Dior

Automne/Hiver

2025/2026

Balmain et Olivier Rousteing : That's the End !
Mercredi 5 novembre, l'annonce est tombée tel un couperet. Imprévue. Brusque. Comme ça. Définitivement, la pseudo "hécatombe" et valse des directeurs artistiques perdurent et se poursuivent au sein des prestigieuses maisons de mode. Un véritable jeu de chaises musicales qui n'arrivent plus à se stopper si l'on peut s'exprimer ainsi. Le directeur artistique Olivier Rousteing a annoncé son départ de la maison Balmain, ce mercredi 5 novembre. Arrivé en 2009 en tant que responsable du studio, on lui alloue la charge d'épauler le DA Christophe Decarnin qui confectionne avec brio les collections prêt-à-porter femme de la maison Balmain. Toutefois, ce dernier ne supportant plus la pression omniprésente fait un burn-out. Olivier Rousteing se voit alors propulsé in-fine à la tête de la maison. Un poste qu'il accepte malgré son jeune âge, 25 ans. Il deviendra le premier directeur artistique de couleur noir a accédé à une telle fonction au sein d'une maison de couture française. Ce petit génie, visionnaire, a su avec brio utiliser ses réseaux sociaux pour propulser la maison Balmain au sein de l'ère numérique et du monde digital 2.0. Avec ses 10 millions de followers, Olivier Rousteing à une résonnance prodigieuse auprès des nouvelles générations comme les milléniales ou la génération Z. Sa bonne humeur et ses multiples connections, notamment avec l'univers de la musique lui permettent d'accrocher pour quelques campagnes prêt-à-porter, Rihanna ou Kim Kardashian dont il sera l'un des premiers à reconnaitre son immense pouvoir d'influenceuse. Il fera même une campagne avec Kany West, son époux d'alors. Ses demi-sœurs Kylie et Kendall seront de l'aventure pour des campagnes publicitaires suivantes comme Gigi Hadid et Bella Hadid. Il concevra une collection avec la marque H&M en 2015 qui cartonna. A Paris, cette collection sera vendue en moins de trois heures. Il sera aussi à la source de la "Balmain Army" amalgamant toute une horde de fans hyper connectée. Dernièrement, il fut choisi par Jean-Paul Gaultier pour réaliser sa collection Couture automne/hiver 2022/2023. Un parcours sans fautes et véritablement impressionnant pour ce tout jeune quadragénaire. "Je suis profondément fier de tout ce que j'ai accompli, et infiniment reconnaissant envers mon équipe exceptionnelle chez Balmain, ma famille de cœur, dans ce lieu qui a été ma maison pendant quatorze ans. Je remercie M. Rachid Mohamed Rachid et Matteo Sgarbossa pour leur confiance indéfectible et pour m'avoir offert cette opportunité extraordinaire. Alors que je me tourne vers l'avenir et le prochain chapitre de mon parcours créatif, je garderai toujours précieusement en mémoire ce temps si cher à mon cœur", a formulé le directeur artistique via son compte Instagram. Quant à Matteo Sgarbossa, directeur général de Balmain, il a simplement répliqué avec ces mots justes et sincères : "Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à Olivier pour son extraordinaire contribution à Balmain. Le leadership visionnaire d'Olivier a non seulement redéfini les frontières de la mode, mais a également inspiré une génération". Alors deux questions viennent à l'esprit : Que va décider professionnellement parlant Olivier Rousteing pour son futur proche ? Secundo qui va reprendre les rênes de la direction artistique de cette belle maison française ? Deux interrogations qui devraient nous donner des réponses rapidement.
Anna Robinson chez Next
Anna Robinson possède ce regard flegmatique, presque glacial quand elle vous fixe intensément. Presque ce visage de personnage de manga japonais quand il parait sur le point de vous faire une remontrance. Représentée par l'agence Next Paris, Anna est repérée en Australie, son pays natal. Une fois de plus, le mannequinat n'apparaissait pas comme un chemin prévu pour Anna. Ni une opportunité qu'elle souhaitait accomplir. Un choix qui s'est présenté de lui-même, inopinément. Le hasard des rencontres. Ses parents l'encouragent dans cette voie afin de gagner de l'argent de poche mais aussi pour engranger des économies pour payer son futur cursus à l'université. Une sorte de job d'appoint. Toutefois, Miss Robinson n'aurait jamais imaginé arrivée à un tel niveau dans le mannequinat. Ni traverser plusieurs fois la planète pour travailler. Elle pensait seulement shooter en Australie. A point, c'est tout. Être payé pour voyager sans débourser trop de sous afin de découvrir et profiter de différentes villes du monde, le modeling parait comme le job idéal.
En posant ses valises en Europe, son agence Next Milan lui décroche le show Prada printemps/été 2025 ou elle apparait en deuxième position sur le podium, juste après Noor Khan. Un show prisé par les castings directors et magazines qui savent incontestablement que les prochaines filles captivantes du business sortiront de ce show. De celles qui feront la mode de l'année. Aussi, son exclusivité Prada à Milan, en septembre 2024, lui permet de valider à Paris les cabines Dior, Dries van Noten, Chloé, Loewe par Jonathan Anderson, Hermès, Ann Demeulemeester, Alexander McQueen, Valentino et Sacai. Un excellent départ qui lui vaut l'intérêt de la presse australienne tel que le Russh Magazine, Harper's Bazaar ou le Elle qui lui offrira la couverture du mois de septembre 2025. Son visage anguleux séduit le photographe Oliver Hadlee Pearch pour une série mode pour le W américain mais aussi Carly Scott pour Vogue Scandinavia, Robin Galiegue pour M le Monde, Luigi & Iongo pour Double Vision, Ola Rindal pour Ré-Edition, Jody Rogac pour The Gentlewoman, Willy Vanderperre pour Another Magazine, Patrick Bienert pour Purple, Guen Fiore pour Harper's Bazaar Italie. De l'image qui lui permet la saison suivante d'arpenter les podiums de New-York, Londres, Milan et Paris avec les présentations d'Alaia, Alberta Ferretti, Altuzarra, Anna Sui, Calvin Klein, Carolina Herrera, Chanel, Chloé, COS, Dior, Dolce & Gabbana, Dries van Noten, Gucci, Lanvin, Missoni, Prada, Roberto Cavalli, Sacai, Simone Rocha, Sportmax, Tod's, Tory Burch, Valentino.
Au-delà de sa présence dans le business de la mode, Anna Robinson aime se retrouver à camper, pratiquer l'escalade et faire de longs treks. Être dans la nature, dehors au grand air, c'est ce qu'elle préfère. Ce qui n'est pas une surprise pour une australienne. Ces deux années lui ont permis d'ouvrir les yeux sur la pollution et les méfaits industriels liés à l'industrie textile. Travailler dans la mode lui a fait prendre conscience des désastres de la fast fashion. Notamment sur l'environnement mais aussi la traite inacceptable d'êtres humains. Anna souhaite s'investir plus dans la préservation de l'environnement. Rendre le monde plus vivable et supportable avec une baisse non négligeable de la consommation textile. Un bon fond qui, espérons-le, soit entendu par le plus grand nombre.
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Tyler Mitchell à la maison européenne de la photographie
La maison européenne de la photographie met à l'honneur le jeune photographe noir américain Tyler Mitchell. "Wish This Was Real", titre de l'exposition, présente pour la première fois en France son travail artistique. Tyler Mitchell est déjà reconnu par le milieu de la mode pour ses portraits de célébrités de couleur noir comme Beyonce, Asap Rocky, Zoe Kravitz, Zendaya, The Weeknd, Kamala Harris, Jerry Lorenzo, Indya Moore, Kanye West, Ayo Edebiri parus dans les magazines i-D, Vogue Usa, W Usa, GQ, The New-York Times, Beyond Noise, Wall Street Journal, The Gentlewoman, M le Monde, Interview, Vogue Italie, British Vogue, Self-Service, Dazed&Confused, Document Journal, Another Magazine ou Vanity Fair Usa mais pas seulement. Dernièrement, Tyler Mitchell s'attèle à mettre en scène aussi des célébrités de type caucasien comme Lily Rose Depp, Harry Styles, Sandra Hüller ou Greta Lee. Son travail photographique demeure politique car il insiste toujours pour plus de représentation et diversité au sein de tous les médias. Il a notamment réussi ce pari en valorisant la beauté noire au travers de shootings mode ou il souligne magnifiquement la diversité de ce type de beauté. Il a notamment shooté à plusieurs reprises avec les tops comme Anok Yai, Adut Akech, Alek Wek, Ugbad Abdi, Binx Walton, Maty Fall, Mona Tougaard, Awar Odhiang ou Precious Lee. Des maisons prestigieuses ont fait appel à sa vision singulière pour redéfinir leurs images publicitaires comme Gucci, Chanel, Ferragamo, YSL, Neiman Marcus, Wales Bonner, Byredo, Loewe, Marni, Louis Vuitton, Zara, Adidas, Comme des garçons, J.W. Anderson, Simone Rocha x H&M ou Calvin Klein. Tyler Mitchell défend ses idéaux avec brio et souhaite véritablement mettre en valeur la visibilité de la communauté noire. Pour qu'elle soit beaucoup plus puissante dans le monde. La mode étant son terrain de libre expression. Les photos exposées à la MEP dévoilent son affection pour les paysages et la nature. Toutefois, il maitrise tout aussi bien le studio. Les couleurs demeurent omniprésentes. Ses lumières sont vibrantes et joyeuses. Un univers artistique engagé. Peu de photographies en noir et blanc. Une exposition qui s'échelonne en trois parties : l'univers et la culture du skate-board, une deuxième partie onirique via des paysages tropicaux et une ultime magnifiant la confrérie afro-américaine à travers portraits et scènes de la vie quotidienne. L'exposition de Tyler Mitchell s'achèvera le 26 janvier 2025. A ne pas louper.
Alexander McQueen Automne/Hiver 2025/2026 par Sean McGirr

Pour son troisième défilé pour la maison McQueen, Sean McGirr a souhaité s'engouffrer dans l'imagerie du dandisme. Le fameux damoiseau élégant, du XIXème siècle, dont l'allure demeure précieuse, originale et recherchée, avec ce langage corporel choisi et recherché. Mais version 2025. Le concept de Sean McGirr est de retranscrire son vestiaire et de le transposer d'une manière plus genrée. Alors quel sera l'axe stylistique choisi pour redéfinir cette fameuse silhouette du dandy moderne pour un automne/hiver qui se voudra être chic et élégant. Au sein de la galerie de Géologie et Minéralogie du jardin des plantes, un longiligne couloir, recouverts de miroirs, fera office de corridor. Un couloir lumineux, caverneux, préambule à refléter les looks digressifs de Sean McGirr. Lulu Tenney, sérieuse, voire stricte, parait sur le podium avec un manteau redingote carbone dont les épaules demeurent construites tel un origami. Géométriques, elles pourraient s'inspirer de toits de pagodes japonaises. Longiligne, aux trois boutons, il cintre délicatement la taille. Une chemise en dentelle noire laisse déborder une collerette, très XVIIIème. Son pantalon cigarette escorte le look, alors que les bottines lacées, montantes, exagèrent subitement le bout par une forme extrêmement aiguisée. Ce sera une version blazer pour Libby Taverner. On le recouvre sous forme de spencer, sans col, édifie autour d'un X sur un mannequin au masculin. Un masque strassé vient couvrir le visage de la diaphane Marina Nechyporuk. Un corset ceinture, en satin noir, vient barder son manteau. Le cuir d'Ahiec Geng vient recouvrir la totalité de son manteau/robe, aux épaules bouffantes, dont l'impact visuel dessine un cœur. Le perfecto d'Angelina Kendall s'harnache d'une double sangle asymétrique que l'on intègre au niveau du col. Les manteaux flirtent avec différentes matières à l'allure d'astrakan, de fibres de moutons bouclés ou de cuirs souples. On pourra opter, si le cœur nous en dit, pour le manteau en peau de mouton bouclé, répandant cette stature de bodybuilder au mannequin Rejoice Chuol. La dentelle s'immisce dans certaines belles pièces. Chu Wong se couvre entièrement de cette précieuse et fragile substance. Alex Consani revêt cette longiligne robe en dentelle chantilly, carbone, harnachée d'une sur-jupe, presque traine, laissant entrevoir l'ensemble de son imposante stature. Telle une célébration du corps. Mais, aussi une revendication affirmée de sa sensualité. La chemise se fait lavallière sur le top chilien Sara Caballero. Son collant se brode de légers segments de dentelles qui volent au vent à chaque pas. Romantique et victorien. Une première partie sombre, exalté à souhait, qui fait la part belle au tailoring et découpes enchevêtrés. Avec un rendu impeccable et irréprochable. Ce qu'affectionnait tout particulièrement Alexander McQueen. Des tonalités plutôt vives viennent soupoudrer et pimenter tous ces premiers looks obscures. La robe framboise d'América Gonzalez, à l'allure de vestale contemporaine, se distille en une superposition de volants froufrouteux. Un tour de cou composé d'une centaine de plissés vient maintenir la fine gorge de princesse d'Ajus Samuel. Avec cette robe à l'allure de pierrot, rouge orangé, on ne remarque qu'elle sur le podium. Aymeline Valade, de retour sur les podiums cette saison, se pare de ce boléro démesuré, au design de charmant cœur. Majorée d'une robe en biais ton sur ton. Deux looks ivoirins s'inspirent de robes de patineuse artistique comme sur la britannique ultra demandée Jacqui Hooper. Une autre pourrait faire penser à celle d'une sorcière des neiges comme sur l'iconique Kirsten Owen. Toute est affaire de références. Une chemise en mousseline aérienne s'imprime de têtes de mort stylisé comme vu sur le mannequin Douta Sidibé. Les robes en mousseline, de couleur pastel (parme, vert amande), peuvent être exécutées avec des plissés, au format arc de cercle, se chevauchant et caracolant pour engendrer des effets d'enchevêtrement textile telles des vagues s'entrechoquant sur la grève. Un pourpre plus sombre, jonglant avec une accentuation carbone, dramatise la longue robe XVIIIème de Caitlin Soetendal. Bien que le travail de Sean McGirr ait été décrié lors de sa première présentation prêt-à-porter, il a su réorienté adroitement la maison McQueen vers un style probablement plus agressif, moins fleur bleue que celui de Sarah Burton, mais qui finalement sied parfaitement à l'adn maison. On recouvre ce néo romantisme dans les robes à dentelles fanfreluches, du gothique dans les manteaux sanglés, de la provocation avec une chemise têtes de mort. Bref, des références littérales découlant de l'esprit d'Alexander dont Sean a su s'approprier pour l'infuser dans cette captivante et dramatique collection McQueen Automne/Hiver 2025/2026.

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McQueen

Automne/Hiver

2025/2026

Antonin Tron nommé Directeur Artistique de la maison Balmain
Le 12 novembre, la maison Balmain n'a pas attendu longtemps pour annoncer la nomination d'Antonin Tron à la tête de son prêt-à-porter féminin et masculin. Il reprend donc la place d'Olivier Rousteing à la tête de la direction artistique. Quel choix judicieux que de choisir ce français ayant étudié à l'Académie Royale des Beaux-Arts d'Anvers. Lors de ses études textiles, il a notamment côtoyé d'autres designers doués qui ont réussi à se faire un nom comme Glenn Martens (Diesel et Maison Margiela actuellement) et Demna Gvasalia (Balenciaga et Gucci actuellement). Il sort diplômé en 2008 et propose ses services stylistiques au sein de diverses belles maisons françaises comme Louis Vuitton, Givenchy, Balenciaga et plus récemment Saint-Laurent. Néanmoins, en 2016, ce visionnaire et entrepreneur souhaite fonder sa propre maison de prêt-à-porter qu'il nommera Atlein. Il travaillera notamment les drapés à travers de beaux Jersey mais aussi des vêtements utilitaires comme les tailleurs, parkas, trenchs dont il tente de réinventer proportions et lignes avec minutie. Le monde de la mode affectionne la qualité de ses collections et son sens du travail technique et du détails. Toutefois, même si ses collections restent applaudies, Atlein a du mal à se frayer une place au sein de ce business parisien ultra concurrentiel. En 2024, il collabore avec Kylie Jenner pour une collection capsule pour sa marque Khy qui demeurera une excellente publicité pour le designer. A l'annonce de la nomination d'Antonin Tron, Matteo Sgarbossa, PDG de Balmain, loue déjà les louanges de son travail stylistique : "A l'instar de notre fondateur, Antonin considère la mode comme un art spatial, façonné autour du corps avec précision et émotion. Son approche sculpturale du design, ancrée dans l'art du drapé et la sensibilité des matières, s'inscrit dans la continuité de la vision fondatrice de Pierre Balmain, pour qui "la couture est l'architecture du mouvement"". Antonin Tron avoue être honoré de rejoindre cette si belle maison française avec ce background si prestigieux. Via Instagram, il n'hésite pas à remercier Olivier Rousteing qui a tant œuvré pour rendre Balmain si désirable et attrayant, "pour avoir fait de Balmain la maison internationale et singulière qu'elle est aujourd'hui". "Balmain a une histoire fascinante faite de savoir-faire, de culture, de sensualité et d'élégance. Une mode sophistiquée, précise et audacieuse. Ces valeurs me touchent profondément, et je suis heureux de pouvoir en prolonger l'héritage". Il dévoilera sa première collection prêt-à-porter en mars 2026 lors de la fashion week parisienne automne-hiver 2026-2027.
Duran Lantink Automne/Hiver 2025/2026 par Duran Lantink
S'il y a bien un défilé qui a fait le buzz pour cet automne/hiver 2025/2026, c'est bien celui du néerlandais Duran Lantink. Qui n'a pas vu circuler en boucle les vidéos de ce tee-shirt en latex dessinant à la perfection un faux torse masculin, ultra musclé, sur le top argentin Mica Arganaraz. Toute la planète et pas seulement la planète mode. Sans omettre le look cloturant le show du mannequin Chandler Frye, probablement le plus ahurissant, provoquant, du show, avec ce tee-shirt en latex, presque prothèse, dont les deux poitrines se montrent opulentes et sensuelles. Un look assumé et totalement sexuel. On transcende le genre. Une thématique de plus en plus abordée au sein des défilés. Un propos sociétal puissant notamment sur la place du/des corps et de la trans identité au sein de nos sociétés industrialisées, mâtiné d'une pointe de dérision assumée. J'adore. Comment le genre identitaire et la transition de sexe peuvent être source d'inspiration pour édifier un look ? Les formes sur la silhouette demeurent protéiformes avec des ajouts, des accroissements rappelant des implants. On distorde, déforme et modifie le corps. Elles redessinent l'allure dans des propositions totalement inhabituelles, aux proportions non humaines. Angelina Kendall demeure presque absorbée par sa robe à la forme sablier, imprimé python. Une robe sculpture, rigide et souple à la fois. Penelope Ternes enfile cette veste dont les épaules et le col en fausse fourrure carbone viennent frôler ses oreilles. On allie l'imprimé vache de la veste avec un pantalon cigarette zèbre. Une sorte d'hybride bestial. Comme la création d'une animalité moderne. Le tout complémenté de gants de ski noir. Apolline Rocco Fohrer a l'opportunité d'arborer une robe en tricot de laine blanche dont la configuration s'étaie autour d'une accumulation de bouées stylisées. Une optique créative à souhait. Une robe sans manches crayonne la forme d'un buste Stockman sur Ella Mccutcheon. Le manteau, au motif panthère, de Karolina Spakowski remonte presque à la lisière du cou. La combinaison moulante en python de Lulu Tenney se configure telle une armure. Elle s'arrondie de protubérances au niveau des hanches. Avec de simples bottes anthracite. Les hommes ne sont pas épargnés par ces nouvelles proportions étirées, disproportionnées. Un costume gris anthracite, aux fines rayures aciers, s'agglomère d'une large ceinture Obi autour de la taille. Le bomber à carreaux, cropé sur le mannequin Long Li, s'offre des proportions volumineuses, rembourrées, enflées, sans aucuns plis. La ceinture démesurée vermillon se fait aussi Obi sur Mathilda Gvarliani. Avec un chapeau melon extra large. Presque andin et gonflé. Le trench zébré prend une configuration trapèze sur Serkan Deniz. Le costume deux pièces de Sara Caballero se compose d'un gilet crop top rayé en simple lainage et d'un ample pantalon, dont le jeu de pinces ingénieux, forme en V, s'ouvre vers l'avant telle la proue d'un bateau. Captivant. Les bonnets se rallongent comme jamais. Une vision de casques japonisants, de Kabuto. D'autres en forme de pointe comme le chapeau effilé de Tanya Churbanova. On se questionnera sur le port d'une cagoule léopard comme vu sur Néo Gregori. Le tee-shirt imprimé militaire entoure presque un visage. Sa taille demeure étroite. Les hanches prennent du volume. Duran Lantink souhaite aussi mélanger tous les imprimés ensemble. Un melting-pot textile agglomérant tartans, zébrures, pythons, léopards, rayures, camouflages militaires (kaki ou grenat). Jusqu'à rassembler un puzzle d'imprimés camouflages sur le tee-shirt seconde peau d'Alejo Humanes. Le treillis se couvre de dégoulinades de peinture. La veste en jeans se cale dans le pantalon en jeans orthogonal. Quelques touches violine parent et enjolivent la veste au col culminant de Luiza Perote ainsi que sa robe, sans manches, d'inspiration de mobiliers. Le corps de Léon Dame a été totalement bodypainté de zébrures en black & white. Seul string et bottes viennent orner sa silhouette filiforme. Quand le derme de l'homme se transmute en derme animal. Idem pour Stella Hanan et Sandra Murray dont le buste se mouchète de léopard et les gambettes de zébrures. "Femina-lité". La jupe plissée d'Elodie Guipaud, rouge incarnat, se maintient à la taille par une fine réglette dissimulée, la configurant en forme rectangle. Le pull torsadé tournesol d'Athiec Geng incorpore une cagoule, surmonté d'une chapka XXL. Un tartan joyeux investit un kilt froncé et un pantalon ample. Le contour de taille étant toujours bâti autour du concept de réglette rigide. Le tartan peut s'exprimer en diverses tailles, provoquant une distorsion des matières comme sur le look de Rachel Marx. La parka matelassée d'Awar Odhiang, à l'inspiration de blouson de chasse, se resserre délicatement à la taille, puis remonte jusqu'à hauteur de tête, redessinant un buste musculeux de bodybuilder. Un caban en cuir se torsade d'adorables liens en cuir au niveau du boutonnage comme sur le mannequin Dara Gueye. Des anses textiles, en tricot vert sapin, recouvrent les épaules d'Alex Consani presque comme des arches d'aqueducs. Idem pour Indiana Van't Slot. Duran Lantink prône ce mélange des genres, le droit d'avoir un corps différent, de l'assumer tel qu'il est, allant presque jusqu'à l'aliénation corporelle. De changer aussi de sexe, à sa guise, d'en jouer avec quelques vêtements bien précis parce qu'ici ce sera à moindre coûts. Enfin, sauf le prix du fameux tee-shirt. Toutefois, pas besoin de passer sur la table de chirurgie pour ressembler à une femme ou homme. Il suffira d'enfiler ce tee-shirt en latex et le tour sera joué. De faire comme si. Une vision très créative, totalement artistique, qui a surtout enchanté le monde de la mode et aussi affolé les réseaux sociaux. Toutefois, voir descendre cette mode précise dans la rue, c'est une toute autre affaire.
 

Duran Lantink

Automne/Hiver

2025/2026

La cruise de Vuitton défilera à New-York au mois de Mai prochain
Les défilés croisières font partis de ceux qui embarquent tout le joyeux monde de la mode pour un mois de trip à travers le monde et ses jolies villes internationales. Organisés souvent au mois de Mai, elles permettent de mettre en valeur les collections plus commerciales des maisons de luxe. De celles qui resteront longuement en magasins. Ainsi, la maison Louis Vuitton vient d'annoncer qu'elle présentera sa prochaine collection Cruise à nouveau, à New-York. Et oui, Nicolas Ghesquière l'avait déjà présenté au sein du terminal TWA Flight Center de l'aéroport John F. Kennedy de New York, en mai 2019. Alors, quel lieu réservera t-il pour mettre en valeur ses prochaines pépites vestimentaires. Quand on checke les différents lieux bookés précédemment, on peut aisément imaginer que ce lieu sera exceptionnel. On pense notamment au musée Miho de Kyoto, au palais des papes à Avignon, à Isola Bella sur le lac Majeur en Italie, au Salk Institute de San Diego, à l'axe majeur avec son œuvre monumentale conçue par le sculpteur et plasticien israélien Dani Karavan, au musée d'art contemporain de Niteroi à Rio de Janeiro, à la maison de Bop et Dolorès Hope de l'architecte John Lautner, à la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence ou tout simplement la place du palais princier à Monte-Carlo. Que des lieux d'exceptions.
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Révélations des podiums Automne/Hiver 2025/2026
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Tops à suivre en 2025
- Ajus Samuel - Alex Consani - Ali Dansky - Anna Robinson - Annemary Aderibigbe - Ava Shipp - Awar Odhiang - Betsy Gaghan - Bibi Breslin - Bodine van Galen - Caitlin Soetendal - Caren Jepkemei - Charlies Jones - Colin Jones - Dana Smith - Diane Chiu - Dobi Mazurek - Ella Mccutcheon - Eva Komuves - Jacqui Hooper - Kai Schreiber - Lara Menezes - Leanne de Haan - Libby Bennett - Libby Taverner - Luiza Perote - Maria Klaumann - Marilou Hanriot - Mary Ukech - Mathilda Gvarliani - Nanne Groenewegen - Nazarit Machin - Noor Khan - Nyakong Chan - Nyawurh Chuol - Olivia Petronella Palermo - Paola Manes - Penelope Ternes - Puck Schrover - Rejoice Chuol - Rosalieke Fuchs - Sanique Dill - Sara Caballero - Stella Hanan - Thea Almqvist - Vika Evseeva - Yar Aguer - Yura Romaniuk -
Tops consacrés en 2024
- Achol Ayor - Adit Priscilla - Alaato Jazyper - Alix Bouthors - Amar Akway - Amélia Gray - América Gonzalez - Angelina Kendall - Apolline Rocco Fohrer - Ashley Radjarame - Assa Baradji - Beauise Genc-Ferwerda - Britt Oosten - Caren Jepkemei - Deirdre Firinne - Deva Cassel - Enya Davis - Essoye Monbot - Evie Saunders - Fleur Breijer - Karolina Spakowski - Kristine Lindseth - Laiza de Moura - Lulu Wood - Luna Passos - Maaike Klaasen - Maty Drazek - Merlijne Schorren - Pan Haowen - Raynara Negrine - Rolf Schrader - Sascha Rajasalu - Sihana Shalaj - Sun Mizrahi - Tess Breeden - Tianna St.Louis - Tindi Mar -
Tops confirmés depuis 2023
- Abby Champion - Achenrin Madit - Akon Changkou - Anok Yai - Aylah Peterson - Barbara Valente - Blesnya Minher - Chu Wong - Cyrielle Lalande - Dija Kallon - Felice Nova Noordhoff - Fran Summers - Giselle Norman - Greta Hoffer - Hailey Bieber - Hyun Ji Shin - Ida Heiner - Iris Law - Jan Baiboon - Jeanne Cadieu - Jill Kortleve - Kaia Gerber - Klara Kristin - Lila Moss - Lola Nicon - Loli Bahia - Louise Robert - Lydia Kloos - Maike Inga - Malicka Louback - Malika El Maslouhi - Mariam de Vinzelle - Mariel Uchyda - Maty Fall Diba - Mika Schneider - Mila Van Eeten - Miriam Sanchez - Mona Tougaard - Nora Attal - Oudey Egone - Paloma Elsesser - Precious Lee - Quannah Chasinghorse - Quinn Elin Mora - Rebecca Leigh Longendyke - Sacha Quenby - Sarah Grace Wallerstedt - Sofia Steinberg - Tanya Churbanova - Ugbad Abdi - Victoria Fawole - Vilma Sjoberg - Vivienne Rohner -
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