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Mars 2025
Par Yann Gabin
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Le Vogue Arabia met en avant le Top Néerlandais Imaan Hamman pour son numéro spécial mode du mois de Mars. Une seconde couverture la couple avec le footballeur international du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi. Toutefois, c'est la cinquième couverture du Vogue Arabia pour cette ensorcellante maroco-egyptienne. Sur ce fond vermillon étincellant, Imaan Hamman irradie de simplicité avec ce trench beige, ce marcel immaculé penétrant délicatement dans un jean délavé, taille haute. Un visuel minimaliste conçu par le photographe espagnol Txema Yeste reconnu notamment par ses set-design déments.

Imaan Hammam chez Viva
Imaan Hamman n'a pas eu à patienter longuement pour atteindre le sommet du modeling international. En couverture du Vogue américain du mois de Septembre 2014, entourée de huit autres Tops (Joan Smalls, Cara Delevingne, Karlie Kloss, Arizona Muse, Edie Campbell, Fei Fei Sun, Vanessa Axente et Andréea Diaconu), Imaan Hamman n'aurait pas pu rêver meilleur parcours que celui-ci. Prénommées "Insta-Girls" par la bible de la mode américaine , cette jeune hollandaise s'est rapidement démarquée et imposée auprès de ses consoeurs par sa peau métissée tout en cultivant une personnalité pétillante, dynamique et fantaisiste. Née à Amsterdam, la beauté d'Imaan semble un excellent compromis entre deux cultures orientales : l'Egypte et le Maroc.
Pour celle qui n'avait jamais souhaité devenir mannequin, ce nouveau métier la porte au firmament. "Il est vrai que j'avais déjà été approchée par plusieurs scouts à Amsterdam. Je ne les avais jamais vraiment pris au sérieux, jusqu'au moment ou j'ai été abordée par l'agence Code Management, à l'âge de 14 ans. J'étais à la station Amsterdam Central avec quelques amis lorsque Marit (Directrice de l'agence) m'a interrogé si j'étais mannequin". "J'ai rétorqué par un simple non. Mes amis m'ont alors encouragé à sauter le pas. Quand je suis arrivée à la maison, j'ai fait quelques recherches. J'ai trouvé que c'était une agence sérieuse et qui était sélective à propos de leur board. Alors, j'ai appelé Marit pour prendre rendez-vous". En ouvrant en exclusivité le show Givenchy Printemps/Eté 2014, Imaan devient le mannequin à suivre. Elle n'est seulement âgée que de seize ans. Une première connexion avec le monde de la mode qui la ravie.
La saison suivante, Imaan sera castée pour vingt-sept défilés internationaux. A New York : Edun, Hugo Boss, J.Mendel, Marc by Marc Jacobs, Michael Kors, Narciso Rodriguez, Proenza Schouler, Reed Krakoff et Tory Burch. A Milan : Bottega Veneta, Fendi, Prada, Roberto Cavalli et Versace. A Paris : Alexander McQueen, Balenciaga, Christian Dior, Emanuel Ungaro, Giambattista Valli, Givenchy, Hermès, H&M, Jean-Paul Gaultier, Nina Ricci, Sonia Rykiel, Stella McCartney et Vionnet. Aujourd'hui, Imaan Hamman demeure une valeur sure du modeling. Egérie du parfum Scandal de Jean-Paul-Gaultier, à l'affiche dernièrement des campagnes publicitaires Bottega Venetta, Fendi, Donna Karan, Max Mara ou Jacquemus, Imaan a su imposer avec les années son charisme, sa folie, sa gentilesse, son envie de bien faire, tout en restant une fille abordable. La crème des crèmes.
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Les couvertures à retenir au mois de Mars 2025

Addison Rae pour Vogue Paris ; Sabrina Carpenter pour Vogue Usa ; Tyla pour Vogue Grande-Bretagne ; Ariana Grande pour Vogue Italie ; Mina Myoi pour Vogue Japon ; Emilia Schüle pour Vogue Allemagne ; Anya Taylor-Joy pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; Jiahui Zhang pour Vogue Chine ; (?) pour Vogue Brésil ; (?) pour Vogue Turquie ; Anna Sawai pour Vogue Australie ; Ilya Vermeulen, Farah Nieuwburg, Senna Vet, Gwen Weijers et Farhiya pour Vogue Netherlands ; Rachel Zegler pour Vogue Mexico ; Imaan Hammam pour Vogue Arabie ; Différentes femmes et Vogue leaders pour Vogue Koréa ; Annabel van Tilborg, Hannah Motler et Alyda Grace pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; Nora Svenson pour Vogue Pologne ; Milla Jovovich pour Vogue Tchécoslovaquie ; Renate Reinsve et Halfdan Ullmann pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Ananya Panday pour Vogue Inde ; Stephanie Hsu pour Vogue Singapore ; Song Hye Kyo pour Vogue Hong-Kong ; Marjan Jonkman pour Vogue Thaïlande ; G-Dragon pour Vogue Taiwan ; Eva Komuves et Rejoice Chuol pour Numéro France ; Dami King et Raul pour Numéro Tokyo ; Ayo Edebiri, Hoyeon , Mikey Madison, Timothée Chalamet pour W Usa ; Lisa pour V Usa ; Shuhua pour Allure Usa ; Zoe Kravitz pour Elle Usa ; Jean Campbell pour Elle Uk ; Rihanna pour Harper's Bazaar France ; Rihanna pour Harper's Bazaar Usa ; Priyanka Chopra Jonas pour Harper's Bazaar Uk ; Rihanna pour Harper's Bazaar Italie ; Gal Gadot pour Harper's Bazaar Espagne ; Non distribué pour i-D Magazine ; Luca Gadjuf pour Marie-Claire Italie ; Crista Cober pour Marie-Claire France ; Bibi Breslin, Mathilda Gvarliani et Ella Mccutcheon pour Self-Service ; Amélia Gray, Gisèle Bundchen, Imaan Hammam, Issa Lish, Kiko Mizuhara, Liu Wen, Malgosia Bela, Safe Crane, Sascha Rajasalu, Vittoria Ceretti, pour POP Magazine ; Esther Rose McGregor, Akari Higashi, Asako Sato,l Kiko Mizuhara pour Purple Magazine ; Vittoria Ceretti, Bodine Van Galen, Irina Shayk, Colman Domingo et Cynthia Erivo pour Another Magazine.

Prada Printemps/Eté 2025 par Miuccia Prada & Raf Simons

Comment aborder la thématique de l'héritage sans trébucher vers une redondance soporifique, tout en tentant de sublimer l'air du temps, le futur proche ? Une manœuvre compliquée et, avouons-le peu aisée, particulièrement au sein du business de la mode dont le fond de commerce s'instaure dans la parution récurrente de nouveautés. Un rythme effréné soulignant sans cesse l'obsolescence d'une mode de saison.Une interrogation primordiale dont le duo Miuccia Prada & Raf Simons tente d'apporter des réponses à travers cette proposition de mode pour cet été 2025. S'orienter vers une mode raisonnée et durable, tel sera le propos. Un écueil dont Miuccia Prada reste convaincu depuis plusieurs années déjà. Avec notamment la mise en place de nylon recyclé au sein de différentes vestiaires (Re-Nylon par exemple) ou bien avec la collection capsule de chemises Time-Capsule, en vente 24 heures, qui piochent dans des stocks de tissus demeurés inemployés. Une thématique raisonnée, devenue essentielle et non négociable dans nos sociétés industrialisées, particulièrement auprès des jeunes générations n'hésitant plus à se vêtir de vêtements de seconde-main. Une mode qui se veut moins onéreuse et plus vertueuse. Pour ce printemps/été 2025, la maison Prada a désiré ouvrir ses placards pour en extraire de nombreux looks iconiques. Ceux des années passées qui se sont mutés en des pièces incontournables. Comment intégrer d'anciennes pièces, toujours aussi plaisantes et admirables, dans le vestiaire de la fille d'aujourd'hui. Car on recouvre d'anciens codes identitaires maison tels que les rayures chocolat, ciel et blanc ; les escarpins compensées aux embouts en caoutchouc de l'automne/hiver 2012/2013 ; les broderies en perles géométriques ; la jupe en cuir percée de rivets ; les escarpins "origami" ainsi que l'ensemble des chaussures provenant de collections passées. Bref, comment remettre ces pièces textiles en circulation sans pour autant qu'elles n'apparaissent dépassées, démodées, voire vieillottes. C'est tout l'enjeu et le message subtil que tend, ici, de véhiculer la maison Prada à travers cette collection éclectique et inventive. Quand Noor Khan, nouvelle venue des podiums, déambule sur le podium serpentin, elle dégage cette illustre fraicheur que l'on aimerait dispenser en baguenaudant. Sa robe champêtre, apostrophant un tissu Liberty, orne cette mousseline aérienne. De délicats fils en métal, cachés subrepticement au sein de la robe, permet de faire tenir la pièce droitement telle une rigidité poétique. Une habile idée. Une robe, en cuir carbone, sans manches, se damasquinent d'anneaux argentés sur la totalité du look telle une cascade de piercings. La mini jupe en cuir miroir s'imprime d'un paysage de bords de mer, déjà vu lors de la collection printemps/été 2010 sur la robe de Lara Stone ou le manteau de Kasia Struss. Un pantalon fuchsia, extra slim, a un effet collant. Idem pour son polo de teinte caramel. Quelques leggings pour une silhouette plus athlétique. Un focus clinquant est cependant perpétré au travers des accessoires dit de tête. Bob/lunette, foulard noué sur le crane avec verres intégrés au niveau du regard, solaires surréaliste au format toile d'araignée. Bref, on en prend pleins la figure. On recouvre quelques looks analogues à la collection masculine printemps/été comme le pantalon, impression chevron, embelli d'un ceinturon châtaigne en décalcomanie. La chemise banquier se carne d'un rose dragée. Il sera ciel chez l'homme. Le col et manches intègrent ce fil de fer fantôme, permettant de générer des circonvolutions textiles, à sa guise. Des pièces sur lesquelles je conseille de jeter son dévolu. Idem pour le pull trompe l'œil vermillon, seconde peau, vu aussi chez l'homme. On l'additionne d'une oblongue jupe pyramidale, effet miroir, trouée de rivets démesurés. Un pur effet de style. Des vêtements qui semblent être un trait d'union entre les générations. L'idée d'une jeune fille qui, après avoir subrepticement considéré le dressing maternel, ambitionnerait d'en extraire quelques looks afin de les dépoussiérer et les remettre au gout du jour. A sa sauce finalement. Ainsi, une jupe plissée, plutôt classique, s'accroche d'un système d'anneaux qui, ensuite, se relie à une ceinture. La marinière de Julia Nobis se crible d'anicroches et de fils décousus au niveau des rayures immaculées comme corrodée par le temps. Pourquoi pas. Beaucoup de tonalités vigoureuses comme le vert gazon, violet, bleu azur, jaune mimosa, pourpre. Alix Bouthors dévale le podium en petite culotte, aux rayures bayadères multicolores, agrémentée de sandales issues de la collection printemps/été 2020. Une micro brassière vermillon, complémenté de deux poches au niveau de la poitrine, parait carrément malséante. Une autre, en velours vert émeraude, prend une configuration de soutien-gorge de pin-up des années 40. Le manteau absinthe, de maman, se cramponne d'un col en fausse fourrure en renard roux. Comme si cette jeune fille voulait chiner des vêtements de seconde-main dans le dressing maternel. Remettre au gout du jour d'anciennes pièces vintage pour qu'elles puissent devenir à nouveau désirables, attrayante et enchanteresse, c'est un peu l'idée de ce défilé. En les fusionnant avec quelques pièces novatrices maison. Redonner à la fois de la valeur ajoutée et de la personnalité à un look. Un trench, vieux rose, intègre le fameux fil de fer caché permettant de chiffonner le tissu à souhait. Il peut aussi emprunter l'imprimé panthère pour un effet plus voluptueux. Une robe entièrement en plumes carbone, à l'aspect de jets d'eau jaillissant, s'adjoint d'une parka technique mandarine. Un pull en cachemire, aux losanges "Burlington" bleu marine et gris souris, me remémore cette couverture du mensuel Harper's Bazaar Américain avec la comédienne Nicole Kidman. Une chemise lavallière lilas côtoie une chemise sans manches aux imprimés délicats de petites fleurs des champs. Une longiligne robe en sequins argentés, à la réminiscence du style Paco Rabanne, s'incruste de miroirs en diverses tailles complémentés de strass diamant. Les idées se bousculent dans un melting-pot tutti-frutti des plus joyeux. Prada nous appel cette saison à explorer quelques pistes captivantes mais on s'attardera préférablement sur celle du "reconditionnement" d'anciennes collections. Un acte vigoureusement politique. Pas de gâchis et un geste vertueux pour le bien-être de la planète. Parce qu'un vêtement non jeté ne viendra pas polluer un fleuve, un océan ou les décharges des pays du tiers-monde. Alors, réintégrer intelligemment dans nos vestiaires d'anciennes pièces vintage avec d'inédites doit être un acte fort du quotidien. Surtout un excellent moyen de restaurer de la personnalité à un vestiaire. N'est-ce pas ce qui compte finalement : avoir du caractère.

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Prada

Printemps/Eté

2025

Sabato de Sarno évincé de Gucci
Puisque que la valse des directeurs artistiques ne cesse de s'échelonner (Kim Jones vient de quitter Dior Homme ainsi que le couple Lucie et Luke Meier de la maison Jil Sander), il n'est plus surprenant d'apprendre que Sabato de Sarno vient d'être éjecté, lui aussi, de son poste de DA à la tête de la maison Gucci. Celui qui avait repris les rênes de la marque après le départ d'Alessandro Michele, à la fin de l'année 2023, aura eu très peu de temps pour imposer son style et redéfinir l'image de marque par sa vision singulière et personnelle. Sa mode plus épurée, caractérisée par le fameux "Quiet luxury", a tenté d'hachurer irrésistiblement le mood baroque encouragé par son prédécesseur. Après trois présentations, Sabato de Sarno a été évincé de la maison milanaise. Même la présentation Gucci pour l'automne/hiver 2025/2026, dont le défilé est prévu le 25 février, ne sera pas désigné par Sabato de Sarno lui-même mais par son studio créatif. Avec une baisse du chiffre d'affaires, Gucci, appartenant au groupe Kering, tente toujours de dénicher la perle rare lui permettant de renouer avec des bénéfices à deux chiffres. Toutefois, n'omettons pas que la situation économique mondiale demeure actuellement complexe pour tous les secteurs, même celui du luxe : conflits internationaux divers et variés ; ralentissement de la croissance économique en Chine ; droits de douanes croissant complémentés de taxes sur certains produits de luxe ; pertes de pouvoir d'achat ; augmentation des prix de l'énergie et par conséquent d'une hausse des prix des transports ; Bref, toute une série de complication impactant l'industrie de la mode et du luxe. Des raisons qui expliquent pourquoi la maison Gucci a vu ses ventes chutées de moins 20% au premier semestre 2024, s'amplifiant jusqu'à moins 25% au troisième semestre 2024. Pour Sabato de Cerno, une triste page se tourne. Quitter une marque aussi prestigieuse que Gucci n'apparait pas si aisée. Toutefois, avec la satisfaction d'avoir effectué son travail avec application, il a su séduire une partie de la presse qui a salué son repositionnement de marque vers des pièces parfois plus commerciales mais surtout moins carnavalesques. On peut s'hasarder à prédire que Sabato de Sarno sera rebondir. Et, probablement que certaines maisons, en quête d'un jeune talent créatif, lorgnent déjà sur un Curriculum Vitae expérimenté et bien fourni.
Ali Dansky chez Ford Models
En 2025, à 19 ans à peine, Ali Dansky a pour but d'être maitresse de sa destiné. Rêveuse, travailleuse, Ali souhaite cependant mettre toutes les chances de côté afin de voir sa vie en grand. Bien évidemment, dans la mesure du possible. Pour celle qui adore danser, la mode lui offre cette opportunité nouvelle de bouger son corps autrement. Pour celle qui a étudié le ballet classique depuis son tout jeune âge, se mouvoir avec élégance, elle connait. Miss Dansky débute son parcours sur la scène de la mode internationale en foulant le podium de la maison milanaise Bottega Veneta, en semi-exclusivité, pour le printemps/été 2024. S'ensuivent, à Paris, ceux de Dior et Givenchy dont elle clôtura les shows, Marni, Hermès, Stella McCartney. Son visage gracieux, aux contours anguleux, ses yeux perçants, font naviguer ceux qui la rencontrent pour la première vers des contrées indiennes, malgaches ou érythréennes. Peut-être les trois à la fois. Toutefois, Ali est américaine. Un mélange qui finalement plait énormément aux directeurs de casting.
Elle a pu le constater lors de la saison prêt-à-porter automne/hiver 2024/2025 ou elle a enquillé de nombreux shows entre Paris, Milan et New-York : Alaia, Kenzo, Puma, Tommy Hilfiger, Anna Sui, Altuzarra, Jason Wu, Michael Kors, Twinset, Alberta Ferretti, Roberto Cavalli, Max Mara, Gucci, Dolce & Gabbana, Bottega Veneta, Dior, Courrèges, Givenchy, Schiaparelli, Alexander McQueen dont elle ouvrira le show, Sacai et Lacoste. Des présentations prestigieuses gages de futurs contrats fructueux. Les maisons Max Mara et Dior la choisissent pour leur campagne prêt-à-porter automne/Hiver 2024/2025. Dior réitère sa demande en la bookant à nouveau pour sa campagne printemps/été 2025. Idem pour la maison Versace pour sa ligne Resort.
Originaire de l'état de Washington, sa professeur de danse classique remarque sa beauté singulière et la convainc de la mettre en contact avec son agence mère actuelle, TCM Models & Talent. Peu convaincu au début par cette carrière, Ali tente tout de même l'expérience. Ce qui l'excite, avant tout, demeure une carrière dans le domaine de la danse et non dans le mannequinat. Mais, après mure réflexion, ces deux mondes paraissent avoir quelques points communs. On lui conseille de rester créative et d'être telle une danseuse face à la caméra. Alors, pourquoi ne pas tenter l'aventure. Le premier show sera mémorable. Hyper stressée et excitée, avant même de fouler le podium, Ali tombe en backstage. Un bon souvenir finalement. Entre chaos et folie, les fashion weeks demeurent des moment de pure joie et surtout d'émulation. Aujourd'hui, après deux années à côtoyer le milieu de la mode, Ali peut être considérée comme une fille sur qui l'on peut compter. Une fille à potentiel. Elle profite de cette parenthèse enchantée pour voyager, visiter différents villes, pays, et faire de nouvelles connaissances. Finalement, le mannequinat a du bon.
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Les stars de cinéma squattent les visuels de luxe
Et si les stars faisaient encore recette ? Les icônes du cinéma international trustent, telles des impératrices des temps modernes, une large partie des nouvelles campagnes prêt-à-porter printemps/été 2025 des maisons de luxe. En tournant les pages des magazines, le constat demeure imparable et flagrant. Elles enchainent les visuels à un rythme effréné. Avec une perte de vitesse pour les mannequins traditionnels sauf pour quelques stars de la profession comme Naomi Campbell ou Kate Moss ; ou bien celles renommées poursuivant leur fulgurante ascension comme Mona Tougaard, Vittoria Ceretti, Mica Argañaraz ou Rianne Van Rompaey qui d'ailleurs est en train d'abandonner sa carrière de mannequin pour la réorienter vers le cinéma. Habile Rianne. Ainsi, la comédienne qui se fait rare au sein de la mode, Saoirse Ronan prête pourtant sa silhouette à la maison Louis Vuitton. Idem pour la chanteuse du groupe Blackpink, Lisa. Carey Mulligan incarne une femme à multiple facettes pour la maison milanaise Prada. Yara Shahidi, sous l'objectif de Xavier Dolan, rêvasse, assisse dans un canapé pour la maison Gucci. Kate Winslet impose son aura magnétique, photographiée sous un porche fleuri, pour la maison britannique Burberry. Zoe Saldana, récompensée pour son rôle de Rita Mora Castro dans le film "Emilia Pérez" de Jacques Audiard (Meilleure actrice aux Golden Globes), pose lascivement en haut d'un gratte-ciel pour la maison Saint-Laurent. Taylor Russel rempile, à nouveau, pour la maison espagnole Loewe. La chanteuse, et accessoirement star de la comédie musicale "Wicked", Ariana Grande prête son visage angélique et juvénile à la maison aux cristaux rutilants et étincelants Swarovski. Balmain a opté pour l'icône française Laëtitia Casta sous l'œil aiguisé de Juergen Teller. La personnification doit s'effectuer au delà d'un simple physique, de simples courbes promulguées esthétiquement parfaites. Les marques, aux portefeuilles richement dotés, prospectent aujourd'hui plus qu'un simple et angélique visage. Ils poursuivent vers une quête de sens, d'une présence, d'une prestance, d'une voix et d'une incarnation puissante qui doit impacter la clientèle. On n'achète plus simplement un simple produit désirable et dispendieux mais aussi une portion de la personnalité de la star. Etre comme la star. Être la star. Voilà le concept qui doit provoquer l'acte d'achat.
Alaia Printemps/Eté 2025 par Pieter Mulier

Pour sa présentation printemps/été 2025, la maison Alaia a souhaité sortir de sa zone de confort parisienne pour recouvrer une énergie inédite en traversant l'océan Atlantique. Ressentir cette vibration spécifique, radicalement divergente de la capitale française. Opter pour la ville de New-York, c'est s'imprégner d'une vitalité urbaine urgente, d'une effervescence pressante, d'une imprégnation de tendances artistiques avant-gardiste, d'une luminosité aveuglante composée d'une pléthore de néons et leds pour obtenir finalement une dose spécifique d'adrénaline sur-vitaminées. En élisant comme lieu de présentation le musée Guggenheim, dans l'Upper Side, Pieter Mulier annonce cette envie irrépressible d'incorporer l'art contemporain (qui expose notamment les œuvres d'artistes comme Kandinsky, Mondrian, Chagall, Léger ou Delaunay) avec sa vision puissante de la femme Alaia. Ce bâtiment hypnotique, constitué d'un quatuor d'ellipses alcalescentes, imaginé par l'architecte Frank Lloyd Wright, accueille une centaine d'invités regroupée dans le lobby, l'espace centrale du musée. Une longiligne coursive latérale, dévalant tel un toboggan tournoyant, permet d'observer chaque modèle approchant pas à pas. L'immense verrière, à l'allure de toile d'araignée, laisse pénétrer cette luminescence quasiment pieuse, voire mystique. Hiératique, Mona Tougaard s'offre cette première descente impressionnante. Cheveux tirés d'une élémentaire queue de cheval, elle dévale ce tourbillon de béton vêtue d'une jupe ivoirine, plissée, évasée, presque jupette de tennis, relevée d'une brassière élastique rectangulaire couleur café. Un effet bandeau. Basique. On s'amuse des proportions qui jouxtent, à la fois, l'effet collant ajusté avec un porté évasé ample. Vittoria Ceretti escorte Mona Tougaard avec un look similaire amalgamant jupe bleu nuit et top chamois. Il y a une dimension certaine empruntée à l'univers de la danse classique. Les pièces vestimentaires de Pieter Mulier s'autorisent la touche monochromatique, se côtoient mais ne fusionnent pas. Le pantalon en mousseline, bleu opaline, à l'apparence de sarouel, s'offre de joliesses transparences sur Xinye Wang. En jaune pastel sur Mahi Kabra. C'est délicat. Presque fragile. Un nuage textile. Une jupe se configure par une construction à quatre volants superposés, remémorant les quatre cercles concentriques du Guggenheim Museum. Un crop top chair englobe le buste de Liisa Winkler telle une deuxième peau. La transposition de la jupe bleu marine d'Awar Odhiang s'insère, elle, dans un esprit plus conventionnel. Une pièce ordinaire et minimaliste, parfaitement transposable au quotidien. On saisit nettement cette envie de célébrer le corps de la femme chez Pieter Mulier. Celui-ci contourne avec précision et minutie les parcelles corporelles, en les laissant apparaitre ou disparaitre, au grès de ses envies, sous un flot de tissus légers et aériens. Un architecte textile. Un trench en jeans délavé, au boutonnage fantôme, vient envelopper la gracile silhouette de Karolin Wolter. La configuration du pantalon, toujours en jeans de Julia Nobis, demeure captivante par sa construction peu banale. Débutant tel le commencement d'une jupe, il se gonfle puis se divise pour laisser apparaitre deux jambières d'une amplitude volumineuse. Un hybride textile. Les bijoux, discrets, éclosent en de fines chaines argentées, parsemant et dégoulinant sur les vêtements tels d'interminables affluents serpentins. On recouvre les proportions dignes de croquis d'Azzedine Alaia avec la robe virginale de Sara Caballero. Le sac/cartable se porte, propulsé, comme ça à l'épaule. Loli Bahia se voit attribuer une jupe éthérée et asymétrique blanche se maintenant simplement par un lacet entourant l'épaule. On l'ennoblit d'une brassière nude. Les tonalités demeurent douces, presque effacées, copiant harmonieusement les carnations de la peau. Des pièces davantage complexes viennent intégrer ce vestiaire estival comme la jupe de Kendall Jenner dont les nombreux plissés crayonnent un arrondi joli-joli. On reste ébahi par les sculpturaux manteaux aux allures de cumulonimbus volumineux, aux abondants et copieux duvets froufroutant, rose bonbon ou lactescent de Lulu Tenney et d'Ajah Angau Jok. Des pièces créatives, totalement artistique. Les dissymétries textiles font parties récurrentes de ce vestiaire. On apprécie notamment cette robe grège, serpentine et froncée, louvoyant autour du corps athlétique de Rayssa Medeiros. Avec un coup de cœur sur la robe "suspendue" d'Anok Yai d'une blancheur glaciale. Un manteau chocolat se fait cape sur Rosalieke Fuchs. En version turquoise sur Stella Hanan ou vieux rose sur Nyaduola Gabriel. Des apparences de prêtresse contemporaine s'esquissent. Certaines jupes "mini" se composent d'abondants plissés permettant une amplitude harmonieuse. On discerne un certain orientalisme à travers les combinaisons sarouels. Les transparences indécences se laissent apprivoiser via quelques brassières en résille dévoilant les contours de jolies poitrines. La maille résille demeure œuvrée, en divers formats, sur une combinaison aviateur, un pull rectiligne ou un pantalon oversize. Elle parait d'une fluidité extrême telle la vague venant s'échouer sur la grève. Un manteau enveloppe Summer Dirx d'une addition de centaine de brins de laine au format "tire-bouchon". Il y a presque un effet de l'ordre du camouflage. Les doudounes, anthracite ou alcalescente, de Diane Chiu et Chloé Oh se boursoufflent de larges boudins matelassés. Celles-ci produisent une vision directe d'oreillers bien moelleux. Cocooning in the Street. Pieter Muller a su définir, pour cet été 2025, un vestiaire attrayant, original, frais et relativement juvénile. Il propose des looks pouvant être d'un minimalisme sans faille, tout en les agrémentant de pièces d'une complexité avérée. Une mode cérébrale, structurée et charpentée. Avec cette fluidité incontestable qui n'entrave en rien la bonne démarche anatomique. Les gestes paraissent totalement libres et déliés. Pieter Mulier sait, avec main de maitre, souligner une silhouette, tout en lui laissant cette folle indépendance.

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Alaia

Printemps/Eté

2025

Rianne van Rompaey annonce l'arrêt du mannequinat
Après des années de travail acharné au sein de l'industrie du modeling, et cela au plus haut niveau, Rianne van Rompaey annonce avec une certaine émotion l'arrêt de sa carrière de mannequin. Stopper un métier en plein triomphe ne doit pas être si aisé. Néanmoins, Rianne accepte d'expliquer ce choix murement réfléchi à travers un long message diffusé sur Instagram commençant par un "Mes très chers amis et magnifiques étrangers". S'excusant presque de ce surcroît de sentimentalisme, elle retrace ces onze années de carrière débutés sur les chapeaux de roue à l'âge de 18 ans. Elle remercie chaleureusement Nicolas Ghesquière qui la fait venir d'Amsterdam pour ouvrir le show croisière Louis Vuitton à Monaco, en 2015. Elle gratifie chaleureusement l'industrie de la mode pour l'avoir accueillie à bras ouvert en la faisant voyager aux quatre coins du monde, rencontrer des gens complètement fous, talentueux, créatifs sortant des sentiers battus. D'avoir pu croiser d'autres mannequins qui sont devenus comme des sœurs et frères, des compagnons de voyage. Diverses rencontres qui se sont transformées en réelle amitié. Jamais Rianne n'aurait tant espéré en poussant les portes de ce milieu ultra concurrentiel dont les perspectives professionnelles demeurent plus qu'aléatoires et fluctuantes. Un milieu ou tout dépend du désir de l'autre : d'un directeur de casting, d'un directeur artistique, d'un photographe, d'une styliste, d'une marque, d'un magazine. Bref, de nombreux facteurs impromptus et fortuits. Aujourd'hui, Rianne veut suivre ses propres rêves. Ne plus dépendre des fantasmes des autres. Ne plus être la jolie fille parfaite et perpétuellement belle. Juste être qui elle souhaite être. Depuis quelques années, Rianne avait le souhait de devenir actrice. Elle a mis toutes ses chances de côté en suivant des cours d'acting à New-York, en collaborant à des courts-métrage, en suivant plusieurs formations théâtrales afin d'acquérir la confiance, l'expérience et les compétences nécessaires pour réussir au sein de cette industrie. Un projet de vie excitant ou tout reste à faire. Malgré cela, cette vie d'actrice ne sera jamais bien éloignée des plateaux photos. Alors, soyons certain de la rencontrer rapidement devant l'objectif pour nous raconter son prochain rôle dans un prochain film ou série.
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Originaire de Wageningen, en Hollande, c'est en envoyant quelques photos à l'agence Paparazzi que Rianne van Rompaey devient mannequin. Âgée de vingt-neuf ans en 2025, elle est la Star du modeling. En trois mots : Rianne est omniprésente. De tous les meilleurs jobs de la planète Mode. Aussi, elle demeure l'une des muses du designer chouchou de la presse Mode : Nicolas Ghésquière. Après avoir défilé pour la première collection Vuitton Automne/Hiver 2014/2015, Rianne van Rompaey a l'immense honneur d'ouvrir le premier show Croisière Vuitton 2015, à Monaco. Elle enchainera, ainsi, plusieurs collaborations avec la maison Vuitton, notamment en posant pour les campagnes publicitaires majeures (Printemps/Eté 2015, Automne/Hiver 2016/2017 et Printemps/Eté 2017) par Juergen Teller ou Bruce Weber. Le designer maison la pousse, aussi, sur quelques éditos phares : "Spécial Mode Vuitton" pour Ladies Magazine par Juergen Teller; Vogue Paris, "Spécial Ghésquière", photographié par Karim Sadli. WSJ magazine "Spécial Vuitton", mis en image par le photographe Jamie Hawkesworth. Au delà de cela, la beauté singulière de Rianne van Rompaey correspond totalement à l'image que Nicolas Ghésquière veut renvoyer de la femme Vuitton : contemporaine mais intemporelle, libre mais attachée aux valeurs essentielles de la vie, artiste mais avec cet esprit de folie maitrisée. Favorite du Vogue Paris, Rianne van Rompaey a prêté son image aux plus belles maisons de l'avenvue Montaigne allant de Valentino à Chanel, d'Alexander McQueen à Bottega Veneta, de Prada à Coach, d'Hugo Boss à Salvatore Ferragamo, d'Isabel Marant à Moschino, de Chloé à Burberry, de Loewe à Versace. Bref, une brochette conséquente de maisons luxueuses, faisant de Rianne la reine du modeling.
Chanel Printemps/Eté 2025 par le studio Chanel
Après la rénovation de ce monument iconoclaste de la ville de Paris pour les Jeux Olympiques Paris 2024, le Grand-Palais rouvre enfin ses portes à la maison Chanel pour l'ensemble de ses présentations. Un lieu unique, idéal pour mettre en valeur les tweeds de la maison du 31, rue Cambon. Un emplacement spécial qui avait déjà côtoyé de nombreuses collections passées de Karl Lagerfeld, de même que celles de Virginie Viard, avant sa fermeture pour rénovation. Un endroit extraordinaire permettant l'élaboration de set-designs originaux, fantaisistes, souvent des plus impressionnants. Avec cette lumière étincelante engendrée par l'immensité de ces verrières centenaires. L'espace du Grand-Palais a été utilisé dans son ensemble, étirant un linéaire de chaises sur une centaine de mètre, consentant à chacun des invités à scruter avec précision l'ensemble des détails de cette collection printanière. Une gigantesque volière stylisée, opaline, trône en son centre, faisant office d'intersection entre les deux podiums adjacents. Les mannequins s'entrecroiseront sous ce chapiteau, référence à la fameuse campagne publicitaire "Coco" de Jean-Paul Goude, ou la jeune Vanessa Paradis incarnait le rôle d'un frêle canari se ballottant dans cette cage dorée. Alors, que nous réserve le nouveau cru Chanel piloté par l'équipe orpheline du studio. Peu de risques encourus en laissant l'ouverture du show au top Vittoria Ceretti, visage de la mode et de la beauté Chanel. Un deux pièces en tweed, col amplement béant, à l'intonation d'une marinière, permet d'entrapercevoir délicatement le nombril de cette belle italienne. Avec une jupe fendue sur le devant de la jambe. Aïe Aïe Aïe. Les sandales demeurent compensées avec cette allure très quarante. La chemise en mousseline vaporeuse se fait vareuse sur Loli Bahia. La veste en tweed prend des proportions trois-quarts. Beaucoup de blanc, de noir et de noir et blanc. Très Chanel en somme. Des plumes d'autruches amincies, flottant au vent, viennent encercler un col ou les ourlets d'une manche comme sur la veste de Selena Forrest. Quelques plumes savamment dosées gravitent sur les branches de solaire diffusant de faux air de danseuse du "Lac des cygnes" de Tchaïkovski. Les sequins cristallins illuminent un tweed neigeux comme sur le top américain Rebecca Leigh Longendyke. Une cape céleste, en mousseline crayeuse, se noue autour du cou de Binx Waxon. Les jupes se raccourcissent et laissent la part belle aux jolies jambes fuselées comme sur la juvénile Ella McCutcheon, nouvelle égérie maison. Idem pour les shorts qui peuvent se faire bermudas ou tout simplement rikikis. Des cols légers s'empilent les uns sur les autres comme les pages d'un roman audacieux. Les lignes restent, somme toute, traditionnelles mais s'additionnent de brefs détails détonants qui propulsent les silhouettes vers un néo-classique inspirant. Certaines silhouettes pourraient laisser à penser à des allures hivernales. Edie Campbell déambule sur le podium avec une simple combinaison aviateur immaculé, enlacé à la taille par une chaine dorée maintenue par une ramure recouverte de brillants. La veste et bermuda en cuir pétrole de Libby Bennett viennent d'un coup trancher avec toute cette blancheur ambiante. Les petites robes noires, un brin strict, col claudine ou vareuse, se fendent d'une double fente à la proue. Troublant. La mousseline est remise à l'honneur dans cette présentation avec un parti-pris pour des teintes pastel passant du vert d'eau au rose guimauve, du jeune mimosa au rose saumon. Des teintes fraiches qui ragaillardiront un été, espérons-le, chaleureux. La mousseline effleure juste une épaule en prenant l'apparence d'une cape ; ou enjolive l'ensemble d'une silhouette avec une jupe crayon et un body stretch Tie&Dye sur la néerlandaise Jill Kortleve. Quelques cardigans aux rayures inspirées de pulls marins diffusent une certaine indolence comme sur He Cong. Le tweed se tisse de lignes géométriques qui se colorent de rose bonbon, mandarine, vert pistache, mimosa. Il est souvent dévoilé en total look comme sur le deux pièces/pantalon vert sapin de Jeanne Cadieu. En ivoirin sur Natasha Poly. En carbone sur Giselle Norman. La maille, à l'effet macramé, fait son apparition sur l'ensemble bleu ciel de Penelope Ternes. Un look composé d'une mini, d'une veste déboutonnée manches trois quart et d'une brassière. Minimal. La robe rectiligne, aux genoux, rose bubble-gum, de Sihana Shalaj apparait complètement dans l'esprit de Coco Chanel. Complémenté d'un fugace boléro. Une ligne simple mais efficace. Un marcel en tweed multicolore, au décolleté profond, vient rehausser une ordinaire chemise laiteuse qu'Amélia Gray défend facétieusement. Un look décontracté mais cependant bien tenu. Le soir Chanel opte pour divergentes propositions comme la jupe crinoline, rigide, recouvrant la configuration d'une volière, dont les broderies s'inspirent des lignes architecturales de la tour Eiffel comme arborée par Felice Nova Noordhoff. Un imprimé plumes d'autruche aux tonalités colorées s'exposent joyeusement sur Alex Consani ou Karolina Spakowski. Cette reprographie singulière de la plume devient plus juvénile en usant du jeans, amplifiés par quelques micro-strass comme sur le look de Kim Schell. Puis, une dizaine de propositions en total look anthracite, couleur même de l'indéfinissable charme, mêlent mousseline, légèreté, volants, incrustation de duvets, sequins et perles de jais. Cependant, Lulu Tenney clôturera le show par un longiligne déshabillé en mousseline de soie blafard, presque virginale. L'ultime surprise est incarnée par Riley Keough, petite fille d'Elvis Presley, qui se manifeste discrètement, en reprenant l'une des chansons iconiques de Prince, "When doves cry". Riley contourne cette immense cage, y entre, pour venir s'asseoir sur cette balancelle éthérée telle que Vanessa Paradis avait pu le faire avant elle pour le lancement du parfum "Coco", au début des années 90. Une collection qui se veut transitoire en attendant la venue du nouveau directeur artistique. Un vestiaire charmant car permettant de mettre en valeur les fondamentaux même de la mode Chanel. Parfois, cette proposition mode peut paraitre lisse. Toutefois, cette collection printemps/été 2025 a l'audace de rafraichir la mémoire, de réajuster et réaffirmer ce qui définit les traits absolus de la maison Chanel : du tweed, des épaules maintenues, des chaines dorées, un tailleur droit, des escarpins bicolores, des twin-sets, des perles ou des nœuds. Ce qui finalement ne parait pas si mal. Bref, toute une série de codes identitaires iconiques qui devraient être rapidement redéfinit par le style très attendu de Matthieu Blazy.
 

Chanel

Printemps/Eté

2025

New-York Automne/Hiver 2025/2026 : Quelle fille a ouvert quoi ?

3.1 Phillip Lim : Jiashan Liu - Anna Sui : Anna Robinson - Badgley Mischka : (?) - Bibhu Mohapatra : Johannelys Garcia - Brandon Maxwell : Colin Jones - Calvin Klein : Betsy Gaghan - Carolina Herrera : Lulu Tenney - Christian Cowan : Blessing Orji - Christian Siriano : Winnie Harlow - Christopher John Roger : Adit Priscilla - Coach : Amelia Castle - Eckhaus Latta : Joshua Thompson - FForme : Ava Shipp - Gabriela Hearst (Lookbook) : Cranston Mills - Jonathan Simkhai : Viktoria Wirs - Joseph Altuzarra: Betsy Gaghan - Kim Shui : Toei Supicha - Khaite : Bodine Van Galen - LaQuan Smith (Lookbook) : Amilna Estevao - Lela Rose : (?) - Luar : Razak Salifou - Marc Jacobs : (?) - Michael Kors : Liisa Winkler - Naeem Khan : (?) - Oscar de la Renta (Lookbook) : Ugbad Abdi - Peter Do : (?) - Peter Som : (?) - Prabal Gurung : Nyanderi Deng - Private Policy : (?) - Proenza Schouler : (?) - Puppets and Puppets : (?) - R13 (Lookbook) : Lily Chapman et Sara Skinner - Rag & Bone (Lookbook) : (?) - Ralph Lauren : (?) - Rodarte : (?) - Sandy Liang : Aine O'Leary - Sally Lapointe : Johannelys Garcia - Sergio Hudson : Ysaunny Brito - Simkhai : Viktoria Wirs - Tibi : Hyun Seo - Thom Brown : Lineisy Montero - Tommy Hilfiger : (?) - Tory Burch : Mona Tougaard - Ulla Johnson : Luiza Perote -

Milan Automne/Hiver 2025/2026 : Quelle fille a ouvert quoi ?

Alberta Ferretti : Sophie Scott - AndreAdamo (Lookbook) : (?) - Anteprima : Michelle Moellerskov - Antonio Marras : Eva Komuves - Bally : Ksenia Karpuk - Blumarine : Irina Shayk - Bottega Veneta : (?) - Diesel : Nat Ushakova - Del Core : (?) - Dolce & Gabbana : Mica Argañaraz - Dsquared2 : Doechii - Elisabetta Franchi : Hana Soukupova - Emporio Armani : Ilse Roffel - Ermanno Scervino : Eva Komuves - Etro : Mia Armstrong - Fendi : Lulu Tenney - Ferragamo : Karolin Wolter - Ferrari : Rosalieke Fuchs - Genny : Isabelli Fontana - Giorgio Armani : Toma Korol - Gucci : Penelope Ternes - Jil Sander : Penelope Ternes - Laura Biagiotti : Anna Ushenko - Luisa Spagnoli : Toma Korol - Marco Rambaldi : Layla Nesteruc - Marni : Sveva Miserotti - Max Mara : Stella Hanan - Missoni : Felice Nova Noordhoff - MM6 Maison Margiela : Bea Araujo - Moschino : Ivy Stewart - MSGM : Nanne Groenewegen - Mithridate : Grace Gay - N°21 : Tess Breeden - Onitsuka Tiger : Maud van der Meet - Philipp Plein : Dalton Dubois - Prada : Julia Nobis - Roberto Cavalli : Vanessa Wang - Sportmax : Sascha Rajasalu - Sunnei : Xiuli Jiang - Tod's : Penelope Ternes - Versace : Pola Dzik - Vivetta : Roxane Plaza -

YG
Révélations des podiums Printemps/Eté 2025
YG
Ajus
Anna
Annie
Ava
Bebe
Betsy

Samuel
Robinson
Arnander
Shipp
Parnell
Gaghan
Elite
Next
Select
Elite
Next
Next
YG
Bodine
Camille
Carol
Charlotte
Claudia
Coumba

Van Galen
Desjardins
Monteiro
Boggia
Campana
Mballo
Oui
Next
Supreme
Women
Brave
Select
YG
Ella
Esther
Hanna
Ivy
Karyna
Leonie

Dalton
Santos
Leszek
Stewart
Maziar
Steffen
Elite
Titanium
Ford
IMG
Oui
Supreme
YG
Mia
Melinda
Noor
Olga
Ryleabeth
Saphira

Armstrong
Kiss
Khan
Lane
Ryleabeth
Krumhaar
Oui
Special
Mika
Monster
Select
Elite
YG
Stella
Summer
Vika
Viktoria
Yeva
Yuliana

Hanan
Dirx
Parmakova
Wirs
Cheroi
Perez
Viva
Silent
IMG
Women
IMG
Silent
YG
 
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Tops à suivre en 2025
- Ajus Samuel - Alex Consani - Ali Dansky - Annemary Aderibigbe - Awar Odhiang - Betsy Gaghan - Bibi Breslin - Bodine van Galen - Caren Jepkemei - Colin Jones - Dana Smith - Diane Chiu - Ella Mccutcheon - Eva Komuves - Lara Menezes - Leanne de Haan - Libby Bennett - Luiza Perote - Maria Klaumann - Marilou Hanriot - Mary Ukech - Mathilda Gvarliani - Nazarit Machin - Noor Khan - Nyakong Chan - Nyawurh Chuol - Olivia Petronella Palermo - Paola Manes - Penelope Ternes - Puck Schrover - Rejoice Chuol - Rosalieke Fuchs - Sara Caballero - Yar Aguer -
Tops consacrés en 2024
- Achol Ayor - Adit Priscilla - Alaato Jazyper - Alix Bouthors - Amar Akway - Amélia Gray - América Gonzalez - Angelina Kendall - Apolline Rocco Fohrer - Ashley Radjarame - Assa Baradji - Beauise Genc-Ferwerda - Britt Oosten - Caren Jepkemei - Deirdre Firinne - Deva Cassel - Enya Davis - Essoye Monbot - Evie Saunders - Fleur Breijer - Karolina Spakowski - Kristine Lindseth - Laiza de Moura - Lulu Wood - Luna Passos - Maaike Klaasen - Maty Drazek - Merlijne Schorren - Pan Haowen - Raynara Negrine - Rolf Schrader - Sascha Rajasalu - Sihana Shalaj - Sun Mizrahi - Tess Breeden - Tianna St.Louis - Tindi Mar -
Tops confirmés depuis 2023
- Abby Champion - Achenrin Madit - Akon Changkou - Anok Yai - Aylah Peterson - Barbara Valente - Blesnya Minher - Chu Wong - Cyrielle Lalande - Dija Kallon - Felice Nova Noordhoff - Fran Summers - Giselle Norman - Greta Hoffer - Hailey Bieber - Hyun Ji Shin - Ida Heiner - Iris Law - Jan Baiboon - Jeanne Cadieu - Jill Kortleve - Kaia Gerber - Klara Kristin - Lila Moss - Lola Nicon - Loli Bahia - Louise Robert - Lydia Kloos - Maike Inga - Malicka Louback - Malika El Maslouhi - Mariam de Vinzelle - Mariel Uchyda - Maty Fall Diba - Mika Schneider - Mila Van Eeten - Miriam Sanchez - Mona Tougaard - Nora Attal - Oudey Egone - Paloma Elsesser - Precious Lee - Quannah Chasinghorse - Quinn Elin Mora - Rebecca Leigh Longendyke - Sacha Quenby - Sarah Grace Wallerstedt - Sofia Steinberg - Tanya Churbanova - Ugbad Abdi - Victoria Fawole - Vilma Sjoberg - Vivienne Rohner -
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