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Janvier 2025
Par Yann Gabin
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Vénéneuse Loli Bahia en couverture du Vogue France des mois de Décembre 2024 et Janvier 2025, par le duo de photographes britanniques Mert Alas & Marcus Piggott. Un voyage d'une vingtaine de pages mettant en exergue les charmes supposés de la fameuse parisienne. Piquante, sensuelle et sexuelle. Une histoire mode traversant Paris et son quartier chic du XVIème arrondissement, en fantasmant une bourgeoise dévergondée ou une élégante call-girl. Tout n'est que question de point de vue. Cliché à souhait.

Loli Bahia chez Woman
Loli Bahia, quel patronyme déroutant pour un mannequin. Il y a presque une consonance correspondant à un pseudonyme d'une danseuse du Crazy Horse. Loli Bahia, un patronyme pouvant incarner, avec une certaine imagination, l'image chimérique d'une lolita brésilienne. Cela aurait pu. Mais, non. En aucun cas. Loli demeure bien française. De la région lyonnaise. Avec un carré mi-long ébène et un regard pénétrant, parfois un peu agacé, Miss Bahia, fana de sport (Neuf années de pratique du Volley), accepte de se la jouer "garçon manqué". Découverte lors du concours de mannequins "Egeri tours", elle en sera l'heureuse gagnante. Sa nonchalance apparente et cette moue "bougon" séduiront l'agence Women qui subodore un énorme potentiel. Elle entame sa carrière en intégrant, en mars 2020, la cabine Louis Vuitton Automne/Hiver 2020/2021. Son premier et dernier show de la Fashion Week parisienne. Les jours suivants annonceront le confinement général dû à la pandémie mondiale de la Covid-19.
Cependant, son allure à la "Isabelle Adjani" fera mouche auprès de l'équipe de Nicolas Ghesquière qui la confirmera comme égérie de la campagne publicitaire Louis Vuitton automne/hiver 2020/2021. Un joli coup de publicité pour celle qui n'aurait jamais imaginé intégrer aussi rapidement le monde de la mode. En 2024, Loli Bahia est devenue l'une des filles incontournables du circuit européen. Les couvertures de magazines s'enchainent à un rythme effréné tel que le Vogue Italie par Oliver Hadlee Pearch ; W Usa par Inez Lamsweerde & Vinoodh Matadin ; D Repubblica Italie par Robin Galiègue, Mario Sorrenti ou Alasdair McLellan ; Holiday Magazine par Jonathan Frantini ; Harper's Bazaar France par Robin Galiègue ou Juergen Teller ; POP Magazine par Alasdair McLellan ; M le Monde par Gordon von Steiner ; Dust Magazine par Willy Vanderperre ; W Chine par Julien Martinez Leclerc ; 032C par Sébastian Faena ; Vision Double par Luigi & Iongo ; Et, consécration finale, le Vogue France par Mert Alas & Marcus Piggott.
Les maisons françaises se l'arrachent car elle incarne l'archétype de la française toujours un peu rebelle, indocile et récalcitrante. Elle défile régulièrement pour Isabel Marant, Dior, Chanel, Saint-Laurent, Courrèges, Coperni, Jacquemus, Lanvin, Paco Rabanne, Givenchy ou Alaia. Les maisons italiennes l'adorent aussi comme Prada, Versace, Valentino, Sportmax, Max Mara, Etro, Ports 1961, Del Core, Salvatore Ferragamo, Alberta Ferretti ou Fendi qui l'intègrent à leurs cabines. Mais, la liste de ses jolies campagnes publicitaires font de Loli Bahia la star du modeling actuel avec les maisons Chanel, Versace, Alaia, Prada, Gucci, Saint-Laurent, Max Mara, Zara, Courrèges, Tod's, Isabel Marant ou Louis Vuitton qui ne jurent que par sa moue indomptable.
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Les couvertures à retenir au mois de Janvier 2025

Loli Bahia pour Vogue Paris ; (?) pour Vogue Usa ; Angelina Kendall pour Vogue Grande-Bretagne ; Damiano David pour Vogue Italie ; Nana Komatsu pour Vogue Japon ; Emma Corrin pour Vogue Allemagne ; Amaia Romero pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; Jia Ling pour Vogue Chine ; (?) pour Vogue Brésil ; (?) pour Vogue Turquie ; Margaret Qualley pour Vogue Australie ; Jill Kortleve pour Vogue Netherlands ; Maria Klaumann pour Vogue Mexico ; (?) pour Vogue Arabie ; Danielle , Haerin , Hanni Pham, Hyein , Kim MinJi pour Vogue Koréa ; Anthi Fakidari pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; (?) pour Vogue Pologne ; Maria Bakalova pour Vogue Tchécoslovaquie ; (?) pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Dimple Kapadia pour Vogue Inde ; Stephanie Hsu pour Vogue Singapore ; Liu Shishi pour Vogue Hong-Kong ; Toei Supicha, Brea Umali, Kaci Beh, Suganya & Nguy?n Qu?nh Anh pour Vogue Thaïlande ; (?) pour Vogue Taiwan ; (?) pour Numéro France ; (?) pour Numéro Tokyo ; Zendaya pour W Usa ; Iman Abdulmajid pour V Usa ; (?) pour Allure Usa ; (?) pour Elle Usa ; (?) pour Elle Uk ; (?) pour Harper's Bazaar France ; (?) pour Harper's Bazaar Usa ; (?) pour Harper's Bazaar Uk ; Kristin Soley pour Harper's Bazaar Italie ; Mayowa Adagunduro pour Harper's Bazaar Espagne ; Non distribué pour i-D Magazine ; (?) pour Marie-Claire Italie ; (?) pour Marie-Claire France ; Bibi Breslin, Mathilda Gvarliani et Ella Mccutcheon pour Self-Service ; Amélia Gray, Gisèle Bundchen, Imaan Hammam, Issa Lish, Kiko Mizuhara, Liu Wen, Malgosia Bela, Safe Crane, Sascha Rajasalu, Vittoria Ceretti, pour POP Magazine ; Björk , Eartheater, Chloë Sevigny, Abby Champion, Adut Akech, Anja Rubik, Bibi Breslin, Felice Nova Noordhoff, Malgosia Bela, Maty Drazek, Saskia de Brauw pour Purple Magazine ; Anna Cleveland, Kim Gordon, Elise Crombez, Lina Zhang, Sascha Rajasalu, Julianne Moore, Paul Mescal, Sophie Wilde et Steven Yeun pour Another Magazine.

Alaia Automne/Hiver 2024/2025 par Pieter Mulier

C'est dans une atmosphère feutrée que la maison Alaia reçoit quelques selectes convives, triés sur le volet, pour sa présentation prêt-à-porter Automne/Hiver 2024/2025. Un lieu discret, connu seulement des initiés, de la clientèle VIP, chic et élégante. Le 7, rue de Moussy, nouvel endroit mondain et, accessoirement, boutique fraichement rénovée de pied en cap. Une atmosphère de présentation Couture d'après guerre se dégage telle une trainée de poudre. Chaque salon accueille sur différents étages quelques invités, leur permettant de scruter avec minutie la collection de Pieter Muller, tels de véritables privilégiés. La nuit parisienne tombe doucement. C'est le top départ pour divulguer cette collection hivernale. Quelques caméras extérieures filment la démarche lente des mannequins circulant devant chaque fenêtre. Un brin voyeuriste pour celui qui observera la scène extra-muros. Mais, un voyeurisme charmant. N'aime t-on pas épier, parfois, faits et gestes derrière le trou de la serrure ? Les salons, d'une blancheur intersidérale, dont certains plans de caméras donnent l'impression d'un vaisseau intergalactique, engendre une luminosité extrême permettant d'enluminer les silhouettes. Les lustres soucoupes spatiales accentuent cet effet science-fiction. Le top français Loli Bahia foule le sol, réalisé en miroirs, d'un pas lent mais assuré. Presque martial. Cheveux lâchés, elle se faufile délicatement sur ce podium serpentin. Une tenue à l'allure de vestale l'habille simplement. Toutefois, on discerne le travail incroyable de minutie accordé à cette robe, col cheminé, constituée de milliers de franges, rangées côte à côte. Alignées les unes aux autres, cette chantilly textile se moue tels des vagues le long de la grève. Une seconde, rose dragée, se fait combinaison sarouel. Alix Bouthors se l'accapare en version carbone avec, cette fois, ses épaules dénudées. Sensualité dissimulée. Rosalieke Fuchs se pare d'un sous pull minimaliste, toujours frangé, escorté d'une jupe ambre, adroitement fendu à la hanche, complémentée de plissés gaufrés tels des vaguelettes. Il y a une délicatesse inouïe qui émane des premiers passages. Un savoir faire extraordinaire également. Une résonnance passée qui vient frapper tel un coup de point le monde de l'élégance actuelle. Un manteau en cachemire carbone prend la forme d'élytres de scarabée. Une longiligne robe, un tantinet années 20, se pare d'un indigo éclatant. On lui ajoute des gants, ton sur ton, embellis de manchettes à la configuration de pompons. Le manteau d'Angelina Kendall apparait comme un amoncellement de découpes laineuses en trois dimensions faisant de cette pièce une sorte de cumulonimbus moelleux dans lequel on a qu'une idée en tête : se laisser s'enrouler. Une pièce exceptionnelle. Un simple body pétrole, col cheminée, pourra faire l'affaire si on lui ajoute des gants aux manchettes touffues, agrémentés de deux bracelets dorées gonflées. Laissant toute liberté aux jambes de Felice Nova Noordhoff. Mika Schneider porte un look similaire mais additionnant une mini-jupe. Cette mini se grime d'une fourrure en astrakan ardente. Hyper graphique. Quand Lulu Tenney s'engouffre dans ce manteau élancé, aux bandes d'astrakan, on a la vision d'un caniche royal après un toilettage de luxe. Amusant. Mariam de Vinzelle ajoute, à ces lés d'astrakan boursoufflés, un imprimé Léopard tabac. On distingue clairement le travail d'architecture en trois dimensions de ce vestiaire. Pieter Muller continue cette recherche perpétuelle au niveau des coupes, mettant en valeur certaines parties du corps, tout en incitant à dispenser une sensualité contenue. Une mode cérébrale destinée à des corps filiformes et élancées. Les filles dont les tailles seront un peu trop petites ou bien rondes pourront vite se sentir déguisées, travesties. L'une des seules pointes de couleur, vive, de la collection s'active autour d'un hybride de parka et de robe corail que Sara Caballero revivifie par sa gestuelle gracieuse, sur ce podium un tantinet glacial. On n'omettra pas de citer aussi cette robe courte et alambiquée d'Apolline Rocco Fohrer, d'un bleu turquoise étincelant. Le pantalon en jeans, en matière brute, prend des formes demi-sphériques, avec l'idée d'un Jodhpurs ajusté. Dispensant une silhouette admirable. Il s'incarne en total look sur Amélia Gray. Maria-Carla Boscono parait virginale avec cette robe longiligne, toujours col roulé, en mousseline vanille. Presque Wonder-Woman avec ce duo de manchettes dorées. La jupe demi-lune de Jeanne Cadieu lui enserre la taille, juste ce qu'il faut, pour tenir sans aucun artifice. Un coup de magie architectural. Mona Tougaard a la primeur de cette robe extraordinaire, simplissime dans l'idée, s'enroulant autour de son buste tel un boa se refermant sur sa proie. Une robe un tantinet parasitaire. Natasha Poly demeure divine dans cette robe chasuble, délicatement fendue à la taille, laissant apparaitre à chaque enjambée des jambes fuselées à l'infini. Quelques pois viennent ponctuer la robe écharpe d'Ali Dansky. Quant au sarouel de Liisa Winkler, il se compose d'un mille feuilles en mousseline. Une merveille de construction textile. Idem pour la robe bénitier bleu nuit à la centaine de plissés de la canadienne Diane Chiu. Un travail stylistique gargantuesque. Une grande leçon de style. Une mode pensée, intellectuelle. Un style qui reste pointé vers une clientèle singulière. Ultra riche évidemment et ayant un penchant pour une allure pointue, presque couture, au goût assuré, mais dont le corps sera affuté et proportionné à merveille, pouvant entrer dans ce vestiaire particulier. L'art de l'élégance poussé à l'extrême.

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Alaia

Automne/Hiver

2024/2025

Chanel désigne Matthieu Blazy à la Direction Artistique
Le jeudi 12 décembre tombait l'annonce tant attendue par la sphère Mode. Qui va enfin reprendre les rênes de la direction artistique de la maison Chanel ? Résultante du départ précipité de Virginie Viard, début mai, la sphère de la mode paraissait dans l'expectative. Six mois d'attente pour nommer le talentueux franco-belge Matthieu Blazy, directeur artistique de la maison Bottega Veneta. Son patronyme circulait officieusement depuis la mi-novembre mais sans pour autant le certifier complètement. Les fameuses closes de confidentialité incorporées dans les contrats de travail. La quarantaine à peine, ayant étudié à la Cambre de Bruxelles, le discret Matthieu Blazy a su rapidement faire fructifier son génie stylistique, dès son arrivée chez Bottega Veneta, en 2021. Instinctivement, il a su absorber le vocabulaire et codes maison pour redéfinir un nouveau classicisme, tout en conservant et maintenant un niveau de qualité inégalée. Le fameux " Quiet Luxury " ou luxe discret. Cette élégance précieuse et contemporaine, complémentée d'un savoir faire artisanal sans commune mesure, a permis à la maison italienne d'atteindre le top des marques les plus désirables du moment. On pense notamment au look " effet Jeans " de Kate Moss intégralement conçu à partir de cuir souple. Un effet dû par l'utilisation d'un procédé d'impression unique. Ou aux nombreux sacs remastérisés du fameux tressage iconique. Matthieu Blazy a su valoriser le savoir faire maison en les introduisant, au fur et à mesure, dans chacune de ses collections prêt-à-porter. Un chef d'orchestre passionné ayant le plus grand respect pour la dextérité sans faille des artisans chevronnés. Le produit avant tout, c'est tout ce qui compte. Un excellent choix pour Bruno Pavlosky, président des activités mode, qui attend de pied ferme sa jeune recrue dès le mois d'avril 2025. Car, au-delà de la maison Chanel, cette dernière englobe de nombreux métiers d'Art (Regroupé au 19M) allant des brodeurs (Lesage, Montex), plumassiers (Maison Lemarié), chapeliers (Maison Michel), chausseurs et bottiers (Massaro), plisseurs (Les ateliers Lognon), bijoutiers (Goossens, Desrues), etc… De quoi concevoir et générer de fabuleuses collections à venir et faire rayonner la maison Chanel pour un long moment. Toutefois, le rythme de création sera beaucoup plus ardu et exalté que chez Bottega Veneta car Chanel engage et implique à l'année deux collections prêt-à-porter, deux collections couture, une croisière, une collection " métiers d'Art ", des pré-colletions. Pour un chiffre d'affaires atteignant les 20 milliards d'euros, en 2024. Les clefs sont dans les mains du jeune maestro.
Dana Smith chez Ford Models
Dana Smith, un patronyme qui sonne entièrement britannique. Née à Bristol, Dana a pourtant un parcours de vie un tantinet atypique. Sa famille déménage à New-Dehli lorsqu'elle est enfant. Elle y vit avec ses parents pendant treize années. Capitale de l'Inde, regroupant plus de 33 millions d'habitants, cette mégalopole multiculturelle et multiraciale est un accélérateur de vie et ouvre l'esprit à tous ceux qui y vivent. Une bonne occasion pour devenir bilingue en hindi. Une compétence appréciable pour sa culture personnelle. Toutefois, elle revient vivre en Angleterre afin d'achever son éducation scolaire. Tout en poursuivant sa scolarité, Dana Smith suit un double cursus dans le domaine du sport pour tenter de devenir footballeuse. Elle n'hésite pas à pratiquer d'autres sports comme le basketball ou l'athlétisme. Mais, sa grande taille et sa beauté s'affirmant, Dana est rapidement repérée et abordée par un scout. Un découvreur de mannequin. Elle intègre rapidement le board de l'agence Ford en janvier 2021. La pandémie de Covid-19 commence à peine à s'achever que la fashion week printemps/été 2022 fait son come-back. Seul Paris aura les faveurs de ses premières apparitions. Jonathan W. Anderson la choisit pour ouvrir le show Loewe. Puis, s'ensuit les podiums de Valentino, Hermès, Givenchy, Shang Xia et Miu Miu. Paris lui donne sa chance et Dana Smith sera en saisir toutes les opportunités.
Elle pose pour divers projets comme pour le Vogue Britannique par Craig McDean, le lookbook pré-fall 2022 d'Isabel Marant par Thue Norgaard, le W Usa par Tim El Kaim, le Vogue Italie par Mark Kean ou le i-D magazine par Karim Sadli. La fashion week automne/hiver 2022/2023 déboule à nouveau et la propulse sur dix-sept podiums entre Londres, Milan et Paris. Elle devient rapidement une fille incontournable du circuit de la mode. Un marathon éreintant mais tellement excitant par sa folie ambiante.
Cependant, engranger de belles campagnes publicitaires demeurent le gage d'un avenir radieux et d'un compte en banque bien garni. Alors, Dana Smith n'hésite pas à prêter sa silhouette pour des maisons comme Zara par Robin Galiegue ; Issey Miyake pour son prêt-à-porter automne/hiver 2023/2024 par Jamie Hawkesworth ; Mango par Alberto Polo Lanez ; Isabel Marant Resort 2024 par Pierre-Ange Carlotti ; Proenza Schouler lookbook par Davit Giogadze ; Louis Vuitton Ski 2023 par Ethan James Green ; H&M x Rabanne 2023 par Xavier Dolan ; Dior pré-fall 2024 par Laura Sciacovelli ; Coperni x Puma 2024 ; Burberry Resort 2025 par Marc Kean ; System pour son prêt-à-porter automne/hiver 2024/2025 par David Sims ; J.W. Anderson pour son prêt-à-porter automne/hiver 2024/2025 par Joe Cruz et, dernièrement, plusieurs campagnes prêt-à-porter pour la maison Celine par Hedi Slimane pour le printemps/été 2024, l'automne/hiver 2024/2025 et le printemps/été 2025. De quoi susciter le désir de travailler avec Dana Smith pour quelques prochaines saisons encore. Dana Smith adore voyager et ce métier l'emmène dans des endroits du monde les plus reculés ou, à l'opposé, les plus plébiscités de la planète mode. Un contraste complet. Une stimulation permanente pour cette fervente voyageuse. Toutefois, ce métier restant fluctuant et souvent dépendant du désir des autres, Miss Smith a le projet, à court terme, de suivre un cursus universitaire dans le domaine de la criminologie. Amoureuse des animaux, elle aimerait aussi avoir la possibilité de monter un refuge pour recueillir les plus malheureux d'entre eux. Un bon cœur cette Dana.
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L'Alta Moda de Dolce & Gabbana s'expose au Grand Palais
Pour la première fois, une rétrospective de l'œuvre stylistique de Domenico Dolce & Stefano Gabbana est organisée, à Paris, au sein du Grand Palais. Intitulée " du cœur à la main ", cette exposition rend hommage notamment à la ligne Alta Moda de Dolce & Gabbana, des pièces couture uniques et d'exceptions. Ce duo légendaire de la mode italienne a toujours su mettre en évidence la richesse de leurs racines siciliennes et de la culture italienne, à travers leurs différentes collections couture et prêt-à-porter, toujours riches en symboles nationaux: le noir des mamas ; les agrumes des jardins du sud de l'Italie ; la sculpture transalpine ; les signes religieux tels que la croix ou le cœur ; les imprimés recouvrant l'imagerie des carreaux emmaillés de la Calabre et des Pouilles ; l'architecture de certains bâtiments de villes italiennes ; l'opéra ; les folklores régionaux ; ou simplement les voiles et foulards noués sur la tête comme certaines stars du cinéma italien. Un univers puissant, extrêmement lisible, souvent précieux et clinquant. Et, carrément baroque. Ce duo ne manque jamais d'y glisser une touche d'humour, de sarcasme et de fantaisie. Leurs collections fleurent bon l'Italie et exhalent cet amour inné pour leur patrie. Une exposition mettant surtout en valeur le savoir-faire précieux de l'artisanat italien. Et, la maison Dolce & Gabbana souhaite absolument que cela se sache. Sans ces derniers, pas de vêtements extraordinaires. Des tenues riches en broderies, breloques, tissus et couleurs, qui insufflent de la magie et du rêve à tous ceux qui souhaiteront se rendre au Grand Palais, du 10 janvier au 31 mars 2025.
Schiaparelli Automne/Hiver 2024/2025 par Daniel Roseberry

Daniel Roseberry est encensé depuis quelques saisons par les médias et réseaux sociaux. Les stars et influenceurs, aux millions de followers, se ruent à la porte de chacune de ses présentations afin d'admirer l'esprit créatif et un peu fou de ce Texan. Ce dernier a su avec brio réinterpréter les codes maison, notamment avec des bijoux extravagants, une ferronnerie dorée et des accessoires décalés, et insuffler à nouveau cette vague de surréalisme dans une mode qui se veut avant tout portable. Alors, comment purifier un style baroque et loufoque pour l'incriminer dans un quotidien complètement streetwear ? Pour son deuxième défilé prêt-à-porter pour la maison Schiaparelli, Daniel Roseberry a souhaité conceptualiser et affiner les lignes maison. Les rendre plus abordables en majorant, de-ci delà, quelques codes identitaires forts. Le top danois, Mona Tougaard apparait en premier sur ce podium feutré. Sol grège, oblongs rideaux plissés clairs, paravents en miroirs, on se pressentirait dans un salon de réception couture, réservé à une clientèle VIP. Des boutons bijoux, aux formes diverses et variées, viennent border avec fière allure la boutonnière. Un complet à la réminiscence spirituelle de Thom Browne, maison ou Daniel Roseberry a réalisé ses classes pendant une quinzaine d'années. Le sac à main, d'aspect croco, se pare de ferronneries dorées exprimant un visage schématisé : yeux, nez et bouche. Le tailoring alterne matières précieuses au simple denim. Les couleurs demeurent dans une palette conventionnelle allant du carbone au beige, du blanc au Camel. Le jeans dévoile peut-être une touche plus factuelle et populaire. Le pantalon s'aligne dans un style cargo avec quelques scarifications tie & dye. La veste, toujours en jeans, se gonfle et s'arrondit à minima au niveau des épaules pour pulper la silhouette. La cravate peut s'ériger en tresse. Une cravate décoiffante. Les accessoires prennent beaucoup d'importance et génèrent finalement ce style si singulier à Schiaparelli: Chaine dorée insérée au creux des reins, boucles d'oreilles escargots, broche œil perçant, derbys à la configuration de pieds ou bouton serrure de porte. Daniel Roseberry s'amuse à superposer des pièces comme un marcel sous un bustier corset, par exemple. Un tartan duveteux, black&white, vient enjoliver un blazer supporté par Sascha Rajasalu. Tout en longueur, le manteau au même tartan nous propulse dans l'univers venté des Highlands comme sur Alaato Jazyper. Réalisé dans une matière angora moelleuse et virginale, il disperse cet air de pureté qui va à ravir à Saskia de Brauw. La mini jupe, en cuir pétrole, prend une forme pyramidale. Elle s'impose avec élégance lorsqu'elle est additionnée d'un collant opaque et de fines bottines aux embouts acérés, comme aperçu sur la hollandaise Mila Van Eeten. Daniel Roseberry aime exécuter des perspectives et effets visuels en introduisant des imprimés originaux et surréalistes. C'est le cas de la robe seconde peau d'Angelina Kendall représentant le contour d'un buste féminin minimaliste. Caroline Trentini reste majestueuse, voire grand dame, avec cette robe mi-panne de velours mi-jersey de soie. Absolument un look qu'aurait pu empoigner Alexis Carrington dans la série Dynastie. Ses escarpins ouverts laissant révéler une semelle vernie écarlate. Avec capuche ou casquette, les doudounes, aux allures de boléro, se greffent de quelques boutons dorés à la Versace. On les additionne d'un bermuda en velours graphite ou d'un pantalon cigarette. Une combinaison charmante mais finalement assez habituelle. Daniel Roseberry redimensionne les écailles de crocodiles en les propulsant en version oversize. Toutefois, un look tantinet tapageur sur Lulu Tenney. L'effet podium. Un blazer, fausse fourrure tabac, se complète et calfeutre d'un bustier en croco carbone. Le perfecto en cuir retourné, goudron, prend des faux airs d'aviateur sur Karolin Wolter. Le pantalon aime à se plaire ample et évasé. Avec des pinces à la taille.Des arabesques serpentines, ton sur ton, à la configuration d'implants, viennent galoper discrètement le corsage d'une robe pétrole. Un smoking, à bouton unique, s'offre le plaisir d'une simple manche sur le top allemand Karolina Spakowski. La muse et amie du créateur, Maggie Maurer, apparait telle une Pitie grecque avec cette robe bustier, aux fronces asymétriques ivoire, comme l'idée fantasmée d'un drap de bain stylisé. Daniel Roseberry se joue parfois des asymétries afin de produire un chaos stylistique sur certaines pièces telle cette robe chamois mi-chasuble, mi-djellaba. Des tenues presque essentiellement noires pour cette fin de présentation. On pourra opter pour la tenue de Lina Zhang, brodée de linéaires de perles Jai, dont le buste se divertit d'un effet trou de serrure charmant. Sur Irina Shayk, son bustier en velours se brode de scarifications d'accents perlés. Karlie Kloss demeure sensuelle dans cette robe pèlerine.Quant à Yasmin Wijnaldum, elle dénote avec ce sous-pull seconde-peau, col cheminé, presque copié-collé d'un body de gymnaste. Un vestiaire prêt-à-porter explorant à merveille l'esprit Schiaparelli mais qui, toutefois, s'allège de certaines folies artistiques de la ligne couture. Daniel Roseberry prouve une fois de plus son talent stylistique, tout en suscitant cette envie irrépressible de s'habiller chez Schiaparelli. Même si, avouons-le, la couture reste la vitrine première de cette maison à l'esprit surréaliste.

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Schiaparelli

Automne/Hiver

2024/2025

Classement des 50 meilleurs mannequins de l'année 2024
En 2024, de nombreux mannequins ont émergé ou conforté leur statut sur la scène internationale du modeling entre Paris, Milan, Londres ou New-York. Les carrières se font, se défont, se maintiennent ou se stabilisent au grès des désirs des directeurs de casting, de la demande des clients, de l'œil de photographes prestigieux, des envies des magazines, des diktats des réseaux sociaux ou simplement de l'évolution de l'esthétisme au sein des différentes sociétés. Bref, une cinquante de mannequins ont su tirer leurs épingles du jeu en faisant le Buzz lors de défilés, de shoots photo pour les magazines de mode pointue ou en posant pour diverses campagnes publicitaires cosmétiques, parfums ou prêt-à-porter. Un melting-pot de beauté distincte a donc émergé, amalgamant aussi bien new-faces que tops confirmés. Une sorte d'instantané de la beauté actuelle et contemporaine.
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Loli
Rianne
Mona
Kaia
Anok
Lulu

Bahia
Van Rompaey
Tougaard
Gerber
Yai
Tenney
Women
Viva
Elite
Viva
Safe
Ford
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Mica
Vittoria
Julia
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Lila
Amélia

Arganaraz
Ceretti
Nobis
Cong
Moss
Gray
Viva
Elite
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Kate Moss
Ford
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Angelina
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Karolina
Lina
Alix
Alaato

Kendall
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Spakowski
Zhang
Bouthors
Jazyper
Ford
Women
Oui
Elite
Apparence
Women
Balenciaga Automne/Hiver 2024/2025 par Demna Gvasalia
Pour sa présentation prêt-à-porter automne/hiver 2024/2025, Demna Gvasalia réitère l'exploit d'employer le tunnel vidéo à 360 degrés. Une installation technologique coûteuse, plongeant dans une immersion virtuelle ceux qui y sont conviés. Une disposition permettant la diffusion de n'importe quel type d'images, d'univers virtuels, de mondes envisageables. Le but étant simple : faire émerger des émotions, d'engendrer une tension tangible et concrète. Concéder un sens supplémentaire aux vêtements. Avec ce dispositif, il nous est possible de parcourir les avenues d'une ville américaine ; de cheminer au travers de chemins d'une forêt enneigée ; de naviguer sur une mer calme ou bien d'être plongé dans les profondeurs infinies d'un programme informatique. Bref, tous les imaginaires demeurent possibles. Demna Gavsalia avait usé de cette expérience virtuelle lors de sa présentation printemps/été 2019. Des effets visuels qui avaient pu déranger certains esprits non avertis. C'est fois encore, il nous interroge sur la place de l'être humain dans ce monde et ces sociétés déshumanisés. Un décor alpin vient épingler les murs de leds. Un visuel berçant et reposant. Une voix masculine ânonnant des "Ha ha ha" lance le premier passage. Ce look s'apparente à des airs couture. Une robe sirène, entièrement couverte de broderies perlées chocolat, au design léopard, vient lécher le parquet. Les hanches se courbent par un incurvé "panier", consentant à affûter la silhouette telle une serpe. L'étiquette Balenciaga se suspend à la main. Les bottes sont effilées comme jamais. La mise en beauté du mannequin, androgyne, reste cependant blafarde. Voire fantomatique. L'esprit de Beetlejuice semble de retour. Solaire, Angelina Kendall apparaît, in secundo, dans une robe similaire, écharpe épinglée à l'épaule dégringolant au sol, qui se couvre d'un velours carbone total. Ensorcelant.La transposition en sequin bleu lagon de Julia Nobis scintille comme jamais. En tonalité gris perlé, ajourée de plissés à la volée, elle devient d'une grâce lancinante. Toutefois, avec un collant éraflé aux genoux et des cuissardes élasthannes acérées, Demna Gvasalia casse cette paroi un peu proprette. La femme Balenciaga vit. Le mur de leds commence à s'assombrir pour enflammer un tunnel sombre et obscur. Angoisses. Un manteau en fausse fourrure opaline, col relevé murant le visage, diffuse une illusion de reine des neiges. Le mannequin ayant des airs d'Anna Wintour. Des solaires prennent des airs de chauve-souris pour un regard nocturne sanguinolent. Envoûtant. Les manteaux, en fourrure synthétique, amples et super confortables, s'enjolivent d'imprimés vison, astrakan ou léopard. Pour transférer des airs de Cruella 3.0. Le bonnet cagoule s'enfile au delà du regard pour une démarche otage. Le vestiaire masculin demeure fluide, multicouches, new-wave avec des vestes évasées, aux épaules trainantes et aux pantalons larges. Des gibecières se portent en bandoulière pour répandre une cool attitude. Très Armani. Demna Gvasalia a fait appel aux services de quelques top-modèles des années 90 dont les silhouettes n'apparaissent pas changées pour un sou. Quel bonheur de les scruter à nouveau sur ce podium. Elles sont tels des glaçons dans un cocktail festif : rafraîchissantes. Il leurs octroie des looks à double sens. Des vêtements détournés et étudiés à nouveau pour en engendrer d'autres. Quel bonheur de voir Frankie Rayder fouler ce podium avec ce trench beige, remanié en robe bustier. Les manches flottantes, instables, en vis-à-vis. Enfilée et retenue seulement par le col, Maggie Rizer retrouve panache avec une robe/chemise carbone aux manches tombantes. Très comme des garçons avec ses bottes chaussettes en élasthanne. Tasha Tilberg s'exhibe avec la version smoking. Esther Canadas s'offre la parka en cuir tout terrain. Pour les hommes, on séjourne sur du commode. Une mode urbaine avec des doudounes gonflées à l'extrême, des joggings aux cinq bandes, quasi Adidas. Les vestes paraissent dans une veine athlétique. Les baggys extra larges. Les "kamizes", à l'indienne, empruntent des tonalités qui restent somme toute passe-partout avec du marine, kaki, acier, grège, pétrole. On fusionne l'ensemble pour reproduire une apparence qui se voudra complètement "normcore". Avec ces fameux bonnets enfoncés jusqu'à la bouche. Quelques looks aux accents punks avec des chaines argentées, des piercings, des clous qui viennent agripper un hoodie ou un pantalon aviateur. On recouvre aussi cette consonance tribale avec ses designs s'agrippant latéralement sur un pullover ou un pantalon évasé. Déjà vu dans de précédents défilés, Demna Gvasalia utilise, à nouveau, grimé sur des pulls col-roulé ou polos, le fameux logo multicolore arc-en-ciel de la multinationale, eBay. L'écharpe monochrome vient lécher le sol. Le masque solaire vient enfermer le regard comme un pare-brise de voiture de sport. Un pantalon, en denim délavé, se détourne en chemise sans manches dont l'étiquette en cuir pendouille sur la jupe plissée au tartan chocolat. Quelle belle affaire. Une mode qui demeure encore dans un esprit street-wear, empilant diverses pièces les unes sur les autres. Une mode qui détourne le vêtement de leur fonction première pour insuffler un autre emploi qui, parfois, peut être pratique ou totalement déjanté, foufou. Une fois encore, Demna Gvasalia prend le parti de mélanger, d'amalgamer, d'incorporer les allures, genres et univers singuliers. Il n'y a pas de fil conducteur précis entre chaque passage. Si ce n'est des étiquettes en cuir apposées sur de nombreux looks estampillés Balenciaga. Mais faut-il vraiment en avoir un fil conducteur ? Pas vraiment. Tout cela n'est qu'un schéma de pensées archaïques que le directeur artistique maison aime à déstructurer. Il arrive à faire cohabiter des styles de vie radicalement divergents sans qu'ils ne se crashent entre eux. Peut-être, est-ce dans cette voie que se trouve la réponse vers un monde meilleur ?
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Balenciaga

Automne/Hiver

2024/2025

Louise Trotter, nommée Directrice Artistique chez Bottega Veneta
Après l'annonce de Matthieu Blazy à la tête de la direction artistique de la maison Chanel, Bottega Veneta, ou officiait ce dernier, ne s'est pas atermoyé pour annoncer rapidement la nomination de la britannique Louise Trotter à sa direction artistique. En poste chez Carven depuis février 2023, Louise Trotter n'a pas tergiversé longuement pour accepter cette belle opportunité et rejoindre ainsi la direction de cette belle maison de luxe italienne. Une marque primée et prisée pour son artisanat et son savoir-faire, qui a notamment prit du prestige sous l'ère de ces deux précédents directeurs artistiques : Daniel Lee puis Matthieu Blazy. Celle qui a débuté chez Joseph, puis Lacoste et dernièrement chez Carven, possède un sens aigu de la mode, une capacité d'adaptation singulière et une forte propension à concevoir des vêtements désirables, attrayants et stylés. Louise Trotter sait lire, relire et manier avec dextérité et habilité les codes des diverses maisons dans lesquelles elle a pu officier avec magnificence. Elle a souvent reçu les éloges des médias, notamment français, sur sa vision personnelle et contemporaine de la mode. Respectueuse de l'héritage, Louise Trotter possède, aussi, ce sens aigu du design en allouant des lignes, formes et matières novatrices et ingénieuses. Elle n'hésite pas à injecter un savoir-faire artisanal dans certaines pièces basiques. Elle rejoindra ses nouvelles fonctions dès la fin du mois de Janvier. Chez Carven, cependant, pas de successeur avéré et révélé pour le moment. Toutefois, son PDG, Shawna Tao, laisse sous-entendre un autre modèle de développement qui serait expérimenté après le départ de sa directrice artistique. Avec la validation d'une présentation prêt-à-porter prévue pour la fashion week parisienne en mars 2025.
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Révélations des podiums Automne/Hiver 2024/2025
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