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PlaneteMode.com
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Loli Bahia, quel patronyme déroutant pour un mannequin. Il y a presque une consonance correspondant à un pseudonyme d'une danseuse du Crazy Horse. Loli Bahia, un patronyme pouvant incarner, avec une certaine imagination, l'image chimérique d'une lolita brésilienne. Cela aurait pu. Mais, non. En aucun cas. Loli demeure bien française. De la région lyonnaise. Avec un carré mi-long ébène et un regard pénétrant, parfois un peu agacé, Miss Bahia, fana de sport (Neuf années de pratique du Volley), accepte de se la jouer "garçon manqué". Découverte lors du concours de mannequins "Egeri tours", elle en sera l'heureuse gagnante. Sa nonchalance apparente et cette moue "bougon" séduiront l'agence Women qui subodore un énorme potentiel. Elle entame sa carrière en intégrant, en mars 2020, la cabine Louis Vuitton Automne/Hiver 2020/2021. Son premier et dernier show de la Fashion Week parisienne. Les jours suivants annonceront le confinement général dû à la pandémie mondiale de la Covid-19. | ||||||||
Cependant, son allure à la "Isabelle Adjani" fera mouche auprès de l'équipe de Nicolas Ghesquière qui la confirmera comme égérie de la campagne publicitaire Louis Vuitton automne/hiver 2020/2021. Un joli coup de publicité pour celle qui n'aurait jamais imaginé intégrer aussi rapidement le monde de la mode. En 2024, Loli Bahia est devenue l'une des filles incontournables du circuit européen. Les couvertures de magazines s'enchainent à un rythme effréné tel que le Vogue Italie par Oliver Hadlee Pearch ; W Usa par Inez Lamsweerde & Vinoodh Matadin ; D Repubblica Italie par Robin Galiègue, Mario Sorrenti ou Alasdair McLellan ; Holiday Magazine par Jonathan Frantini ; Harper's Bazaar France par Robin Galiègue ou Juergen Teller ; POP Magazine par Alasdair McLellan ; M le Monde par Gordon von Steiner ; Dust Magazine par Willy Vanderperre ; W Chine par Julien Martinez Leclerc ; 032C par Sébastian Faena ; Vision Double par Luigi & Iongo ; Et, consécration finale, le Vogue France par Mert Alas & Marcus Piggott. | ||||||||
Les maisons françaises se l'arrachent car elle incarne l'archétype de la française toujours un peu rebelle, indocile et récalcitrante. Elle défile régulièrement pour Isabel Marant, Dior, Chanel, Saint-Laurent, Courrèges, Coperni, Jacquemus, Lanvin, Paco Rabanne, Givenchy ou Alaia. Les maisons italiennes l'adorent aussi comme Prada, Versace, Valentino, Sportmax, Max Mara, Etro, Ports 1961, Del Core, Salvatore Ferragamo, Alberta Ferretti ou Fendi qui l'intègrent à leurs cabines. Mais, la liste de ses jolies campagnes publicitaires font de Loli Bahia la star du modeling actuel avec les maisons Chanel, Versace, Alaia, Prada, Gucci, Saint-Laurent, Max Mara, Zara, Courrèges, Tod's, Isabel Marant ou Louis Vuitton qui ne jurent que par sa moue indomptable. | ||||||||
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Les
couvertures à retenir au mois de Janvier 2025
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Loli Bahia pour Vogue Paris ; (?) pour Vogue Usa ; Angelina Kendall pour Vogue Grande-Bretagne ; Damiano David pour Vogue Italie ; Nana Komatsu pour Vogue Japon ; Emma Corrin pour Vogue Allemagne ; Amaia Romero pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; Jia Ling pour Vogue Chine ; (?) pour Vogue Brésil ; (?) pour Vogue Turquie ; Margaret Qualley pour Vogue Australie ; Jill Kortleve pour Vogue Netherlands ; Maria Klaumann pour Vogue Mexico ; (?) pour Vogue Arabie ; Danielle , Haerin , Hanni Pham, Hyein , Kim MinJi pour Vogue Koréa ; Anthi Fakidari pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; (?) pour Vogue Pologne ; Maria Bakalova pour Vogue Tchécoslovaquie ; (?) pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Dimple Kapadia pour Vogue Inde ; Stephanie Hsu pour Vogue Singapore ; Liu Shishi pour Vogue Hong-Kong ; Toei Supicha, Brea Umali, Kaci Beh, Suganya & Nguy?n Qu?nh Anh pour Vogue Thaïlande ; (?) pour Vogue Taiwan ; (?) pour Numéro France ; (?) pour Numéro Tokyo ; Zendaya pour W Usa ; Iman Abdulmajid pour V Usa ; (?) pour Allure Usa ; (?) pour Elle Usa ; (?) pour Elle Uk ; (?) pour Harper's Bazaar France ; (?) pour Harper's Bazaar Usa ; (?) pour Harper's Bazaar Uk ; Kristin Soley pour Harper's Bazaar Italie ; Mayowa Adagunduro pour Harper's Bazaar Espagne ; Non distribué pour i-D Magazine ; (?) pour Marie-Claire Italie ; (?) pour Marie-Claire France ; Bibi Breslin, Mathilda Gvarliani et Ella Mccutcheon pour Self-Service ; Amélia Gray, Gisèle Bundchen, Imaan Hammam, Issa Lish, Kiko Mizuhara, Liu Wen, Malgosia Bela, Safe Crane, Sascha Rajasalu, Vittoria Ceretti, pour POP Magazine ; Björk , Eartheater, Chloë Sevigny, Abby Champion, Adut Akech, Anja Rubik, Bibi Breslin, Felice Nova Noordhoff, Malgosia Bela, Maty Drazek, Saskia de Brauw pour Purple Magazine ; Anna Cleveland, Kim Gordon, Elise Crombez, Lina Zhang, Sascha Rajasalu, Julianne Moore, Paul Mescal, Sophie Wilde et Steven Yeun pour Another Magazine. |
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Alaia
Automne/Hiver 2024/2025 par Pieter Mulier
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C'est dans une atmosphère feutrée que la maison Alaia reçoit quelques selectes convives, triés sur le volet, pour sa présentation prêt-à-porter Automne/Hiver 2024/2025. Un lieu discret, connu seulement des initiés, de la clientèle VIP, chic et élégante. Le 7, rue de Moussy, nouvel endroit mondain et, accessoirement, boutique fraichement rénovée de pied en cap. Une atmosphère de présentation Couture d'après guerre se dégage telle une trainée de poudre. Chaque salon accueille sur différents étages quelques invités, leur permettant de scruter avec minutie la collection de Pieter Muller, tels de véritables privilégiés. La nuit parisienne tombe doucement. C'est le top départ pour divulguer cette collection hivernale. Quelques caméras extérieures filment la démarche lente des mannequins circulant devant chaque fenêtre. Un brin voyeuriste pour celui qui observera la scène extra-muros. Mais, un voyeurisme charmant. N'aime t-on pas épier, parfois, faits et gestes derrière le trou de la serrure ? Les salons, d'une blancheur intersidérale, dont certains plans de caméras donnent l'impression d'un vaisseau intergalactique, engendre une luminosité extrême permettant d'enluminer les silhouettes. Les lustres soucoupes spatiales accentuent cet effet science-fiction. Le top français Loli Bahia foule le sol, réalisé en miroirs, d'un pas lent mais assuré. Presque martial. Cheveux lâchés, elle se faufile délicatement sur ce podium serpentin. Une tenue à l'allure de vestale l'habille simplement. Toutefois, on discerne le travail incroyable de minutie accordé à cette robe, col cheminé, constituée de milliers de franges, rangées côte à côte. Alignées les unes aux autres, cette chantilly textile se moue tels des vagues le long de la grève. Une seconde, rose dragée, se fait combinaison sarouel. Alix Bouthors se l'accapare en version carbone avec, cette fois, ses épaules dénudées. Sensualité dissimulée. Rosalieke Fuchs se pare d'un sous pull minimaliste, toujours frangé, escorté d'une jupe ambre, adroitement fendu à la hanche, complémentée de plissés gaufrés tels des vaguelettes. Il y a une délicatesse inouïe qui émane des premiers passages. Un savoir faire extraordinaire également. Une résonnance passée qui vient frapper tel un coup de point le monde de l'élégance actuelle. Un manteau en cachemire carbone prend la forme d'élytres de scarabée. Une longiligne robe, un tantinet années 20, se pare d'un indigo éclatant. On lui ajoute des gants, ton sur ton, embellis de manchettes à la configuration de pompons. Le manteau d'Angelina Kendall apparait comme un amoncellement de découpes laineuses en trois dimensions faisant de cette pièce une sorte de cumulonimbus moelleux dans lequel on a qu'une idée en tête : se laisser s'enrouler. Une pièce exceptionnelle. Un simple body pétrole, col cheminée, pourra faire l'affaire si on lui ajoute des gants aux manchettes touffues, agrémentés de deux bracelets dorées gonflées. Laissant toute liberté aux jambes de Felice Nova Noordhoff. Mika Schneider porte un look similaire mais additionnant une mini-jupe. Cette mini se grime d'une fourrure en astrakan ardente. Hyper graphique. Quand Lulu Tenney s'engouffre dans ce manteau élancé, aux bandes d'astrakan, on a la vision d'un caniche royal après un toilettage de luxe. Amusant. Mariam de Vinzelle ajoute, à ces lés d'astrakan boursoufflés, un imprimé Léopard tabac. On distingue clairement le travail d'architecture en trois dimensions de ce vestiaire. Pieter Muller continue cette recherche perpétuelle au niveau des coupes, mettant en valeur certaines parties du corps, tout en incitant à dispenser une sensualité contenue. Une mode cérébrale destinée à des corps filiformes et élancées. Les filles dont les tailles seront un peu trop petites ou bien rondes pourront vite se sentir déguisées, travesties. L'une des seules pointes de couleur, vive, de la collection s'active autour d'un hybride de parka et de robe corail que Sara Caballero revivifie par sa gestuelle gracieuse, sur ce podium un tantinet glacial. On n'omettra pas de citer aussi cette robe courte et alambiquée d'Apolline Rocco Fohrer, d'un bleu turquoise étincelant. Le pantalon en jeans, en matière brute, prend des formes demi-sphériques, avec l'idée d'un Jodhpurs ajusté. Dispensant une silhouette admirable. Il s'incarne en total look sur Amélia Gray. Maria-Carla Boscono parait virginale avec cette robe longiligne, toujours col roulé, en mousseline vanille. Presque Wonder-Woman avec ce duo de manchettes dorées. La jupe demi-lune de Jeanne Cadieu lui enserre la taille, juste ce qu'il faut, pour tenir sans aucun artifice. Un coup de magie architectural. Mona Tougaard a la primeur de cette robe extraordinaire, simplissime dans l'idée, s'enroulant autour de son buste tel un boa se refermant sur sa proie. Une robe un tantinet parasitaire. Natasha Poly demeure divine dans cette robe chasuble, délicatement fendue à la taille, laissant apparaitre à chaque enjambée des jambes fuselées à l'infini. Quelques pois viennent ponctuer la robe écharpe d'Ali Dansky. Quant au sarouel de Liisa Winkler, il se compose d'un mille feuilles en mousseline. Une merveille de construction textile. Idem pour la robe bénitier bleu nuit à la centaine de plissés de la canadienne Diane Chiu. Un travail stylistique gargantuesque. Une grande leçon de style. Une mode pensée, intellectuelle. Un style qui reste pointé vers une clientèle singulière. Ultra riche évidemment et ayant un penchant pour une allure pointue, presque couture, au goût assuré, mais dont le corps sera affuté et proportionné à merveille, pouvant entrer dans ce vestiaire particulier. L'art de l'élégance poussé à l'extrême. |
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