PlaneteMode.com
 
The.Fashion.Kiosq
 
YG
News
Septembre 2024
YG

Une pose lascive; un fauteuil en rotin suspendu, de couleur plâtre; une robe en mousseline de soie gypse laissant deviner une silhouette ferme et sensuelle; la chevelure virevoltante, la suissesse Vivienne Rohner, bouche vermillon, lance un regard qui en dit long sur cette couverture de la nouvelle édition du Vogue France. Comme qui dirait "viens me rejoindre". Avec un titre aguicheur, "La mode de tous les plaisirs", cette Une réalisée par le photographe américain Steven Meisel, rend un hommage au célèbre film érotique Emmanuelle et son iconographie. Un remake français, sous la direction de la réalisatrice Audrey Diwan, avec la comédienne Naomie Merlant sortira en salle, dès le 25.

Vivienne Rohner chez Next
Vivienne Rohner entre dans la catégorie des beautés classiques ; De celles qui n'ont pas de "gueule" particulière ou traits spécifiques bien marqués. Sa silhouette élancée (1m82) et son doux visage apparaissent comme des caractéristiques indéniables à son entrée dans le monde du modeling. La première fois que je l'ai croisé, ce fut sur l'un des derniers shows Céline par Phoebe Philo. Un casting pointu ou tout genre de beauté se brasse. J'avoue ne pas avoir été subjugué par cette beauté originaire de Suisse Allemande. Toutefois, sa carrière s'est érigée sur la longueur pour atteindre l'apothéose en décrochant la campagne prêt-à-porter de la maison Chanel de l'automne/hiver 2021/2022, au côté de Rianne Van Rompaey, Mica Argañaraz et Louise de Chevigny, sous l'objectif d'Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin. Pour celle qui n'avait jamais rêvé au métier de mannequin, elle participe, cependant, au concours Elite Model Look en 2013. Une aventure singulière qui lui permet de se confronter et appréhender les dures réalités de ce métier. Un brin garçon manqué, Vivienne ne s'était jamais intéressée à la mode avant ce concours. Sa mère, d'origine russe, lui enseigne rapidement la marche avec talons. Un point non négligeable quand on se lance dans cette profession.
Vivienne possède ce visage délicieux qui lui permet d'entamer une carrière avec des shoots plutôt conventionnels et commerciaux notamment au travers de défilés comme Andrew GN, Ellery, A.F Vandervorst, Maxime Simoens, Olympia le Tan, Emilia Wickstead ou House of Hollande. Avec des shows illustres comme Valentino ou Vivienne Westwood. Toutefois, tout change en 2017, lorsqu'elle décroche le show Céline Printemps/Eté 2018 et deux séries Mode Trendy pour le Self-Service par David Sims et M le Monde par Karim Sadli.
Originaire de Zurich, ce métier lui a appris à devenir indépendante, d'apprendre différentes langues (Cinq), d'être plus organiser et flexible. Ce sont les bons côtés. Toutefois, il y en a aussi de mauvais : les décalages horaires incessants, les shoots d'une durée indéterminée ne respectant pas les lois du travail en vigueur, une disponibilité jusqu'à la dernière minute, une discrimination sur le physique lors de castings et parfois, dans le pire des cas, un harcèlement sur le set. Il vaut mieux être bien préparé psychologiquement et aguerrie pour affronter ce monde particulier qui fait rêver tant de jeunes femmes. Basée à New-York, Vivienne a su, avec l'aide de ses agences, s'orienter vers une image plus haute gamme : Vogue Paris par les photographes Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin, Nathaniel Goldberg ou Bruno Staub ; Vogue Hommes par Casper Sejersen ; Love Magazine par Drew Vickers ; Marfa Magazine par Théo Wenner ; Self-Service par Bryan Liston, David Sims ou Harley Weir ; Vogue Allemagne par Emma Summerton ; Vogue Netherlands par Carlijn Jacobs ; M le Monde par Karim Sadli ; Another Magazine par Zoe Ghertner ; Aujourd'hui, après la pandémie de la Covid-19, Vivienne a souhaité revenir en Europe, là ou les clients et shoots apparaissent plus nombreux. Une stratégie payante.
YG
Les couvertures à retenir au mois de Septembre 2024

Vivienne Rohner pour Vogue Paris ; Blake Lively et Hugh Jackman pour Vogue Usa ; Kylie Jenner pour Vogue Grande-Bretagne ; Deva Cassel, Isabella Rossellini, Linda Evangelista, Maria-Carla Boscono, Maty Fall, Vittoria Ceretti pour Vogue Italie ; Yumi Nu pour Vogue Japon ; Devyn Garcia pour Vogue Allemagne ; Julianne Moore et Tilda Swinton pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; Liu Yifei pour Vogue Chine ; Gisèle Bundchen pour Vogue Brésil ; Adele Aldighieri pour Vogue Turquie ; Charli xcx pour Vogue Australie ; Adit Priscilla, Alva Claire, Arnelle Slot pour Vogue Netherlands ; Diego Luna, Eiza Gonzalez, Gael Bernal pour Vogue Mexico ; Claudia Schiffer pour Vogue Arabie ; Ningning pour Vogue Koréa ; Malika El Maslouhi, Sara Blomqvist, Sofia Steinberg pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; Lainey Hearn pour Vogue Pologne ; Gwendoline Christie et Sofia Steinberg pour Vogue Tchécoslovaquie ; Lily Collins pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Priyanka Chopra Jonas pour Vogue Inde ; Sasha Pivovarova pour Vogue Singapore ; Anya Taylor-Joy pour Vogue Hong-Kong ; Pasha Harulia pour Vogue Thaïlande ; Kim Ji Won pour Vogue Taiwan ; Beauise Genc-Ferwerda, Joan Smalls, Laura Reyes, Lulu Wood pour Numéro France ; (?) pour Numéro Tokyo ; Hunter Schafer pour W Usa ; Gigi Hadid pour V Usa ; (?) pour Allure Usa ; Lisa pour Elle Usa ; Alicia Vikander pour Elle Uk ; Layla Etengan pour Harper's Bazaar France ; Naomi Campbell pour Harper's Bazaar Usa ; Kate Winslet pour Harper's Bazaar Uk ; Mica Argañaraz et Penelope Ternes pour Harper's Bazaar Italie ; Manu Rios et Úrsula Corberó pour Harper's Bazaar Espagne ; Non distribué pour i-D Magazine ; Camilla Deterre pour Marie-Claire Italie ; Laetitia Casta pour Marie-Claire France ; Bibi Breslin, Mathilda Gvarliani et Ella Mccutcheon pour Self-Service ; Amélia Gray, Gisèle Bundchen, Imaan Hammam, Issa Lish, Kiko Mizuhara, Liu Wen, Malgosia Bela, Safe Crane, Sascha Rajasalu, Vittoria Ceretti, pour POP Magazine ; Björk , Eartheater, Chloë Sevigny, Abby Champion, Adut Akech, Anja Rubik, Bibi Breslin, Felice Nova Noordhoff, Malgosia Bela, Maty Drazek, Saskia de Brauw pour Purple Magazine ; Anna Cleveland, Kim Gordon, Elise Crombez, Lina Zhang, Sascha Rajasalu, Julianne Moore, Paul Mescal, Sophie Wilde et Steven Yeun pour Another Magazine.

Prada Automne/Hiver 2024/2025 par Miuccia Prada et Raf Simons

Pour l'automne/hiver 2024/2025, Miuccia Prada et Raf Simons ont navigué vers une contrée connue mais légèrement délaissée (abandonner) par la marque depuis quelques saisons. En mettant à l'honneur des silhouettes plus "comme il faut", voire un tantinet conservatisme, ils redessinent des apparences assurément traditionnalistes. Commercial pourrait médire les modeux qui conversent de ce que doit être la mode. Toutefois, cela fait du bien ce retour vers un certain conformisme. Des basiques assurément, mais pas édifiés à la va vite. Beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. Avec, il me semble, l'idée attachante vers un come-back, une réinterprétation des premières collections de la maison. Des silhouettes qui s'attachent principalement à façonner des vêtements qui ne doivent pas se démoder dans l'année. Une démarche de longue haleine pour une approche visionnaire de la mode par Miuccia Prada. Des vêtements d'un classicisme fou, épuré, entremêlant des décrochages, des discontinuités, des accidents textiles faisant la richesse de cette présentation automne/hiver 2024/2025. Les nœuds, bouclettes, accroche-coeurs demeurent à l'honneur au sein de cette collection. On les aperçoit sur de nombreux looks. Ainsi, le premier passage demeure une ode magistrale à cette facétie qui assiège la totalité d'une robe sans manches. La version dragée apparait comme celle qu'on remarque instantanément. La magenta, celle qu'on choisira. Le nœud peut se faire bijou, collier strassé, sur un pullover aux mailles tricotées. Un autre, sur une robe laiteuse, surmontée de lès en fausse-fourrure aux emmanchures, s'offre en son centre une recomposition d'une rose clarifiée. Les jupes s'ourlent délicatement de ce lien sous forme de cordons. Sage et efficace. Toutefois, ces nouages de liens prennent toute leur majesté quand ils paraissent furtivement en dos de certaines silhouettes. Ils retiennent, maintiennent, soutiennent, fixent, attachent les modèles avec maestro et, parfois, les retenant sur un fil. Bordeline. Le verso devient presque plus important que le recto. Notamment lorsqu'il s'adjuge d'un trio de volants torrentueux dans le dos. Les vestes s'allongent. Prennent l'apparence de quadrilatère textile. Elles recouvrent une carrure plus réduite au niveau des épaules avec un dos d'une exiguïté comme jamais. Telle que sur Julia Nobis avec cette magnifique laine chinée ambré. On abandonne la tendance oversize, de mise depuis déjà plusieurs saisons, pour reconquérir une silhouette beaucoup plus carénée. Les jupes galbent les jambes en exécutant une ligne crayon et s'immobilisent juste en-dessous des genoux. Un style secrétaire années cinquante. Un twin-set, vraiment mignon, n'hésite pas à dépareiller et mixer un chandail rose bonbon avec un pull vert chartreuse. Un effet qui attise l'œil vers le haut du buste qui, d'un coup, s'amincit avec une jupe crayon filiforme. Ce duo peut investir une version parme et vermillon sur la française Alix Bouthors. Un pull jaune tournesol, manches courtes, étriqué, s'accommode d'une interminable jupe en lainage chiné gris souris. Une autre jupe à pinces permet, sans conteste, une certaine fluidité de mouvement. Ce look d'un classicisme sans faille se fissure avec cette casquette atypique, à la configuration de celle de la garde républicaine, couvert de plumes ébène. La casquette peut aussi se draper ou s'enrubanner d'un velours vieux rose comme sur Awar Odhiang. Le sac s'insère au creux à l'encoignure du coude par l'intermédiaire d'une astucieuse sangle en cuir ; une sorte de bracelet ceinture : une "brature". Ingénieux, les responsables des accessoires ont suscité une manière originale de supporter son sac. Des sacs qui voguent vers des horizons d'un conformisme avéré. Idem pour les escarpins qui poursuivent vers un design effilé, à la talonnette pyramidale minimale, dont les brides, en satin coloré ou cuir, recouvrent délicatement les pieds avec des formes en croisillon, V ou d'une seule ligature. Des bottes motardes peuvent être l'alternative pour concéder à la silhouette une facette beaucoup plus "On the road again". Le trench en cuir demeure dans une configuration des plus communes. Toutefois, le perfecto moule le buste comme une seconde peau. Il se fait presque corset. Il s'additionne d'un duo de jupes superposées et surprenantes. L'une en coton lactescent et minimaliste s'adjoint d'une seconde en cotonnade gris chiné qui se dessine queue de pie. Un travail intéressant de modélisme. Deux Teddy en cuir s'adjoignent d'un P élancé sur le cœur. P comme Preppy ou comme Prada ? Une simple chemise cintrée, bleu layette, bridée au col, se complète d'une jupe en coton blanc qui reste maintenue par un élémentaire lacet au niveau de la hanche. Une autre jupe, à l'intonation des draps anciens en lin de nos grand-mères, s'ourle de petits damiers en dentelle détourée. Un détail qui fait tout le charme. Deux chemises aux trios de rayures grenadines viennent "pepser" les looks austères de Maria-Carla Boscono et de Katlin Aas. Des robes tuniques, sans manches, à l'allure minimaliste, se taguent verticalement d'arabesques florales en velours dévoré dont les tonalités fluctuent entre le fuchsia, chocolat, aigue-marine ou ocre. Les couleurs sombres viendront achever cette présentation dans un tissu nylon. On remarque surtout les matières jacquard ou brocart qui demeurent toujours ténébreuses et étincelantes. Inlassablement ordonnés avec des nœuds en velours vifs qui tranchent avec le tissu moiré. Brocart réglisse aux nœuds de velours turquoise ; Brocart chocolat incandescent aux nœuds de velours violet vibrant ; Brocart aigue-marine aux nœuds de velours émeraude. Miuccia Prada et Raf Simons ont su, avec brio, faire émerger une collection automne/hiver 2024/2025 qui, aux premiers coups d'œil, tend vers un classicisme avéré, modéré. Malgré cela, en observant plus distinctement, on découvre qu'elle ne l'est finalement pas. Les détails, les pliages, les repliements, les maintiens, la modélisation, tout demeure dans une complexité cachée.

YG

Prada

Automne/Hiver

2024/2025

Tom Ford : Bye-bye Peter Hawkings, Hello Haider Ackermann
Le départ du designer Peter Hawkings, resté seulement deux saisons à la tête de la direction artistique de la maison Tom Ford, interroge et interloque le milieu de la mode. Celui qui a œuvré pendant vingt-cinq années au côté de Tom Ford a été évincé de son poste en trois claquements doigts. Pourtant Tom Ford, lui-même, avait déclaré lors de sa prise de fonction en 2023, qu'il était le directeur artistique idéal. Peter Hawkings avait débuté en tant qu'assistant styliste chez Gucci au côté de Tom Ford. Puis, était devenu responsable de la ligne masculine avant de rejoindre Tom Ford à la création de sa marque éponyme. Un styliste qui connaissait extrêmement bien l'univers maison ainsi que la manière de la dépeindre. Mais, le principe fondamental de la mode semble le suivant : rien ne doit rester immuable lorsque l'on ne convainc pas. On ne laisse pas de seconde chance. La fameuse valse des directeurs artistiques permutables à la moindre contrariété. Toutefois, un départ bien vite remplacé. Le 4 septembre a été annoncé dans la presse spécialisée la nomination du designer d'origine colombienne Haider Ackermann à la tête de la création du prêt-à-porter. Un choix percutant car Haider Ackermann n'est pas inconnu du milieu de la mode. Il débute sa formation au côté de John Galliano. Puis, ouvre sa maison éponyme, en 2001. Il devient rapidement une valeur montante et incontournable de la mode parisienne avec une mode, à la fois, sophistiquée, minimaliste et coupée aux millimètres, affutant la silhouette comme jamais. Sa palette de couleurs demeure toujours franche et monochrome. Toutefois, il ferme sa maison pour des raisons financières. Il reprend les rênes de la maison masculine Berlutti, entre 2016 et 2018, mais sera remplacé par Kris van Assche, tout juste évincé de Dior Homme par Kim Jones. Haider Ackermann demeure l'un des designers de la scène parisienne qui, au-delà de son amour pour la mode et la construction impeccable de ses vêtements, a su construire un vestiaire idéal, tout en alliant une réputation de durabilité et de valeur sure. Il demeure l'un des directeurs artistiques sur qui l'on peut compter les yeux fermés. Sa première collection pour Tom Ford devrait être présentée lors de la fashion week automne/hiver 2025/2026, à Paris, au mois de mars 2025. Hâte de voir le résultat.
Sara Caballero chez Elite
Sara Caballero se considère comme chilienne même si elle est née en Espagne. Ses parents déménagent au Chili lorsqu'elle est âgée seulement de neuf ans. Un changement de vie radical ou l'on passe du chaud au froid, du continent européen au continent d'Amérique latine mais, néanmoins, qui restent deux pays où l'on parle espagnol. Une aubaine. Alors, peu de problèmes d'intégration si ce n'est plutôt une acculturation à un pays inédit, avec son style de vie et ses coutumes. Ce qui compte finalement, c'est l'appropriation de cette nouvelle culture. Sara Caballero s'en est tirée à merveille de cette vie aux confins de l'océan pacifique. Bercée, à la fois, entre cet océan dominant et les montagnes de la cordillère des Andes, Miss Caballero a su extraire le meilleur de ces deux forces de la nature. Une résistance sans faille face à l'adversité et une endurance à aborder le monde de la mode comme un jeu finalement. Peut-être est-ce cela le secret. Ne jamais perdre de vue que ce n'est que de la mode. Rien n'est grave. Même si cela ne marche pas. Toutefois, la beauté ténébreuse de Sara Caballero a vite fait mouche auprès des directeurs de casting. Son air de ressemblance avec l'actrice australienne, Rose Byrne, y est peut-être pour quelque chose.
On l'aperçoit pour la première fois sur un podium lors du Show Resort 2024 de la maison Dior, à Mexico. Puis, sur les défilés Haute-Couture Chanel et Dior automne/hiver 2023/2024. Elle ouvrira le show Koché printemps/été 2024. Puis, les labels prestigieux seront séduits par son charme latin : J.W Anderson, Loewe, Chloé, Acné Studio, Dior, Chanel, Mugler, Stella McCartney, Valentino, Ann Demeulemeester, Hermès, Victoria Beckham, Philosophy di Lorenzo Serafini, Tom Ford, Roberto Cavalli, Alberta Ferretti, tous la désirent pour embellir leurs vêtements pour le printemps/été 2024.
Avec pour prime, une couverture du Vogue Espagne au mois de décembre 2023, photographiée par Coco Capitan. Le pays de sa naissance. D'ailleurs, Sara possède toujours un appareil photo afin de capturer des moments magiques, rares voire improbables. Cela peut-être dans un backstage, un aéroport, un restaurant ou dans les rues d'une ville qu'elle visite. Même si elle avoue manquer un peu de technicité, le fait de prendre des photos la passionne. Avoir le cliché qui remémore un bon moment. Etre mannequin, c'est aussi une manière particulière de mouvoir son corps lors d'une séance photo ou sur un podium comme pourrait le faire une comédienne dans un film. D'ailleurs, Sara a débuté, dès l'âge de 11 ans, à jouer au théâtre mais aussi au cinéma ou on l'aperçoit dans les films " Papito " et " Princesita ". Pour elle, seules les émotions comptent. Des expériences fortes qui lui ont été finalement bénéfiques dans sa toute jeune carrière de mannequin.
YG
L'action Puig dégringole à la bourse madrilène
Début septembre, le groupe espagnol Puig, spécialisé dans le domaine des cosmétiques et du prêt-à-porter de luxe, connait quelques soubresauts économiques qui, par conséquence, ont fait chuter sa cotation à la bourse de Madrid. Propriétaire notamment des maisons de prêt-à-porter Jean-Paul Gaultier et Paco Rabanne (Dénommé Rabanne maintenant par Julien Dossena) et des parfums et cosmétiques Charlotte Tilbury, Nina Ricci, Comme des garçons, Adolfo Dominguez, Dries Van Noten, L'Artisan Parfumeur, Mango, Massimo Dutti ou Carolina Herrera, Puig a validé un bénéfice net, sur le premier semestre 2024, à hauteur de 154 millions d'euros. Un résultat plutôt honorable. Toutefois, en comparaison avec le premier semestre 2023, avec un bénéfice net de 209 millions d'euros, la baisse apparait spectaculaire. Un manque à gagner de 26% à période comparée. Cependant, une introduction en bourse, le 3 mai dernier, coute toujours un peu d'argent, avec notamment une rétribution de primes exceptionnelles versées à ses employées à hauteur de 119,7 millions d'euros. Cependant, il faut modéré et nuancé ces premiers résultats. Le groupe Puig a déjà avisé ses actionnaires que son chiffre d'affaires était en augmentation de 9,6%, avec un chiffre d'affaires de 2,1 milliards d'euros au premier semestre, notamment par l'intermédiaire de ventes incroyables sur quelques parfums comme "One million" de Paco Rabanne ou "Le mâle" de Jean-Paul Gaultier qui cartonnent comme jamais. L'acquisition de la marque de soin ultra-pointue, Barbara Sturm, reste aussi une acquisition à fort potentiel qui devrait dégager rapidement des bénéfices. Avec un de peu de temps, les actions du groupe espagnol devraient retrouver la pente ascendante.
Saint-Laurent Automne/Hiver 2024/2025 par Anthony Vacarello

Une expérience inspirante que le show Saint-Laurent automne/hiver 20214/2025 ! Quelques indices feutrés devraient attirer l'attention des quelques happy few invités pour un évènement select dont le préambule se veut sensuel et potentiellemnt érotique. Peut-être le jeu de tentures. On y entreverra Lili Collins, Eva Herzigova, la chanteuse Rosé des Blackpink, Virginie Efira, Linda Evangelista, Catherine Deneuve ou Rosy de Palma. Bref, un parterre de célébrités faisant le buzz, essentiellement amis de la maison. Cet espace majestueux, composé d'un duo de cercles immenses, diffuse une atmosphère presque mystique. Le sol de pierres granulées a été aspergé d'eau, provoquant cet effet luisant, réfléchissant. Comme après une simple ondée. Des tentures empire entourent pleinement ces deux salles cylindriques. Ces étoffes, probablement en brocart de velours, tamisent l'atmosphère insufflant une ambiance vénéneuse de maisons de cocottes parisiennes. Presque sulfureuse. Pareillement, l'éclairage des deux dômes disperse une luminosité digne d'une éclipse lunaire, presque crépusculaire. Un graphisme presque jailli de la dernière trilogie "Dune". Tout est murement réfléchi pour mettre en condition les convives pour une transe communicationnelle, extrêmement visuelle. Car ne subsistera, finalement, que les images disséminées à travers les réseaux sociaux. La musique classique inspire toujours Anthony Vacarello pour accentuer ses promesses stylistiques. Une musique qui grapille bien souvent des sonorités bouleversantes. Poignantes. Une dramaturgie qu'Anthony Vacarello maitrise merveilleusement. Alors, dès que débute cette salve de violons, tous les regards se portent sur le premier modèle supporté par Penelope Ternes. On ne peut s'arrêter sur cette robe bustier, seconde peau, de couleur miel, d'une folle indécence. Car complétement transparente. D'une liberté folle aussi. Car ne faut-il pas être totalement libre, dans sa tête et son corps, pour décider d'enfiler une telle pièce. De la porter aux yeux de tous ? Une robe élaborée dans une matière rarement utilisée pour du prêt-à-porter, un maillage en nylon usité pour la confection de bas et collants. Ça serre, enserre, ressert. Un effet skin-dress que Karl Lagerfeld avait enfanté lors de ses collections printemps/été 1994 et automne/hiver 1994/1995. Presque tous les modèles de cette présentation Saint-Laurent sont confectionnés et stylisés à partir de matière cristalline. Un démesuré caban Camel, architecturé telle la carrure d'un bodybuilder, réoriente la silhouette vers une bienséance plus convenable. Même si la jupe-collant dépasse et laisse paraitre cet éclairage coquin. Un second caban en cuir réglisse, à l'allure caoutchouteuse, s'accouple d'un simple collant. Un autre look, totalement sage en apparence, avec son chemisier lavallière, sa jupe crayon et son ceinturon en cuir, siglé à la taille par un YSL, va d'un coup se torsader vers moins de pudibonderie avec ce tissu d'une limpidité corporelle. Une robe/pull col-cheminée lilas s'amuse d'un cliché canaille en se concluant avec une apparence jarretière. Cette dernière peut se procurer en version satinée doré ou chocolaté. Anthony Vacarello échaude cette irrévérence particulière liée à la maison en concevant des looks aux lignes traditionnelles mais qui, par l'emploi d'une matière décalée, les retranscrit vers une sphère hardie : celle de l'audace polissonne. Certaines robes, aux plissés latéraux, exhortent d'une physionomie de momies stylisées. Un effet stylisé dû aux superpositions de transparence, comparables aux fameuses bandelettes. Les couleurs sont savamment élaborées et s'orientent toujours vers des tonalités monochromes et chaleureuses. Elles se promènent en monoblocs avec des tons olive, ocre, safran, poil de chameau, moutarde. Quelques pointes de pourpre, argile, violet ou bleu marine. Quelques looks délaissent le monochromatique pour se soustraire à un élégant bicolore tel que sur les tops Rianne Van Rompaey en beige et cacao, Angelina Kendall en vermillon et gris mastic ou Sascha Rajasalu en olive et kaki. Toutes les têtes sont enrubannées dans ce lycra faisant naitre de micros-visages aux filles. Quelques besaces au format XXL, à l'apparence de duvets de cygnes, s'intercalent sous le bras. Un énorme manteau châtain, en fausse fourrure virevoltante, englobe le buste tel le Yéti. Le top argentin Mica Argañaraz accapare un des seuls costumes deux pièces croisés de la collection. Il se porte ample et décontracté. Awar Odhiang clôturera le défilé avec la petite robe noire, dominée du fameux et illustre collier cœur, chéri par Monsieur Yves Saint-Laurent lui-même. Interrogation : Est-ce que cette collection Saint-Laurent automne/hiver 2024/2025 proposée par Anthony Vacarello ne demeure-t-elle pas simplement un prétexte fallacieux pour aborder une thématique beaucoup plus profonde pouvant encore offusquer nos sociétés industrialisées, de plus en plus puritaines ? Comment aborder décemment la nudité ? De l'habiller ou de la découvrir ? Une collection qui interroge aussi sur notre rapport au corps. Ici, aucune inclusivité de corps divergents, différents. Seulement des corps filiformes. Aurait-on encore du mal à observer des corps XXl dénudés ? Toutes ces transparences, certes liées à l'univers inhérent de Monsieur Yves Saint-Laurent, se chassant les unes après les autres, ne nous renvoient-elles pas, consciemment, à notre propre rapport à la nudité. Comment l'appréhende-t-on ? Comment la gère-t-on ? Comment provoque-t-elle ces émotions ? Avec pour résultat soit une adhésion complète, un voyeurisme subis ou bien une malaisance avérée. Finalement des vetements qui demeurent un artifice d'émotions.

YG

Saint-Laurent

Automne/Hiver

2024/2025

Des labels en manque de directeurs artistiques ?
Avec cette rentrée de septembre, et la Fashion Month qui s'annonce tel un marathon, de nouvelles collaborations se tissent et se décousent entre labels mode et directeurs artistiques. Ainsi, Claire Waight Keller, ex-Pringle of Scotland, Chloé et Givenchy, vient enrichir les rangs de la marque japonaise Uniqlo. Après Christophe Lemaire, Inès de la Fressange ou J.W. Anderson, Claire Waight Keller intègre Uniqlo en devenant directrice de création pour la ligne se prénommant "UNIQLO C". Elle supervisera pareillement les collections pour les sections féminines, masculines et enfantines. Stefano Pilatti, ex-directeur artistique des maisons Saint-Laurent et Ermenegildo Zegna, toujours à la tête de son propre label éco-responsable "Random Identities", va signer une collection capsule pour le numéro Un de la "fast fashion", Zara. Une collection, qui sera à la vente dès octobre 2024, composée d'une cinquantaine de pièces vestimentaires masculines et féminines, couplées d'accessoires et de chaussures qui seront réalisées en cuir véritable. Le belge Glenn Martens à la tête de la maison Y/Project depuis 2013 a décidé de passer la main. Une belle histoire qui s'achève après dix années d'une fructueuse collaboration. Peut-être le décès de son cofondateur, Gilles Elalouf, au mois de juin, à précipité cette décision de voguer vers de nouvelles contrées. Toutefois, toujours directeur artistique du label Diesel, Glenn Martens aura plus de temps à consacrer au développement créatif de cette maison italienne, spécialiste du jeans et du streetwear.
Dior Automne/Hiver 2024/2025 par Maria Grazia Chiuri
La maison Dior possède des archives textiles comme peu d'autres maisons. Des annales lui permettant de naviguer de décennies en décennies depuis sa fondation en 1947 par Monsieur Christian Dior. Une partie demeure visible avenue Montaigne au sein d'un musée qui lui est dédié. D'autres sont accessibles à travers de beaux livres ou documentaires journalistiques, appréciables sur les plateformes internet ou chaines télévisées. Le reste demeurant une richesse intrinsèque et préservée par la maison Dior permettant, parfois, et s'il le faut, à se réapproprier les fondements de la marque. Pour piocher et approfondir quelques codes identitaires afin de les remettre au goût du jour. Parfois, il ne faut pas grand-chose. La fameuse régénération créative. Exactement comme la mise à jour d'un logiciel. Pour cet automne/hiver 2024/2025, Maria Grazia s'est replongée dans les archives Dior pour en faire jaillir l'un des concepts récurrents de la mode : l'obsession des logos. Le réputé "Miss Dior" ressurgit donc cet hiver. Une ligne de prêt-à-porter novatrice qui nait en 1967 sous l'impulsion de Philippe Guibourgué, alors bras droit de Marc Bohan. L'idée étant d'adresser des vêtements à une clientèle juvénile, mais fortunée, qui ne désirait pas se vêtir tels que leurs aïeux mais qui appréciait cependant l'idée d'un certain apparat. C'est, aussi, la première fois qu'un logo prestigieux éclot sur des vêtements. Une sorte de mini révolution textile. Car la mode, à cette époque, n'approuvait guère la mise en avant d'un label, visuellement parlant. Méfait souvent réservé aux labels populaires ou de grandes distributions. Mais, assurément proscrit au sein d'une maison chic, revendiquant un luxe inaccessible. La cliente ne peut être conçue comme un porte-drapeau ou un panneau publicitaire. Discrétion et élégance restant deux valeurs primordiales pour une mode touchant seulement la fine fleur de la société. Cependant, les codes sont produits pour être bousculés. Alors, c'est parti. Le set-design valorise, cette fois, le travail de la plasticienne indienne, Shakuntala Kulkarni. En commun accord avec Maria Grazia Chiuri, Shakuntala Kulkarni a disposé, au milieu du podium, d'une armée de sculptures géantes, aux diverses typologies corporelles, toujours féminines, en tressage d'osiers ou de bois, dont la configuration remémore ceux de Stockman. Des cuirasses symbolisant l'idée du mouvement, du déplacement, de l'embarras parfois à se mouvoir librement dans certains vêtements. Après tous ces bons mots, intéressons-nous à cette mode Dior automne/hiver 2024/2025. Le premier look se caractérise par un oblong manteau en cachemire beige se couplant d'une chemise ivoirine et d'un pantalon aviateur beige. C'est simple mais intemporel. La jupe Miss Dior de Sara Caballero se maintient à la taille par un simple scotch ébène. Le trench, enserré à la taille comme jamais, s'enduit d'un Miss Dior, décliné tel un coup de pinceau, fait à la va vite. On discerne étonnamment une palette de couleurs restreintes. Du beige, du Camel, du noir, du blanc ou du marine. On associe le beige avec le noir. Le noir s'illumine d'un sable. Le vanille vient ourler un bleu nocturne. L'opalin venant mettre en exergue un réglisse acidulé. Des tonalités passe-partout qui s'alimentent les unes avec les autres. Les bottes cavalières, cette fois, n'enserrent aucunement les chevilles pour les laisser libres comme l'air. Amplitude. Quand un autre modèle, plus sensuel, laisse apparaitre en back-office une arabesque de brides, de ligatures en cuir. Une veste mastic, à la mesure masculine, se graffe aussi d'un gigantesque Miss Dior anthracite. Plus discret que les versions bistre. Un complet beige, six boutons, se cintre à la taille par une jupe s'immobilisant net au-dessus des genoux. La pièce classique par excellence. Avec le stetson carbone à la Eliott Ness. Quelques casquettes et bérets viennent ponctuer certains looks. Le cabas en cuir pétrole reprend le célébrissime cannage maison. Une pièce indémodable. Un micro-sac rectangulaire se gratifie aussi d'un Miss Dior en graffiti. Une jupe, latéralement entrouverte, s'humecte, elle aussi, de cette fameuse missive sixties. Une ligne directrice sur l'ensemble de la présentation. Un marcel en mousseline ample, accentué de strass diamant en ses intersections, laisse entrevoir une brassière rikiki. Une chemise en Jeans, par une action de ponçage assidu, révèle un charmant camaïeu bleuté. Les formes sont assez géométriques mais restent dans l'ensemble assez fluides. Quelques modèles se parent de délicates lignes marines s'entrecroisant comme sur América Gonzalez. Le blanc immaculé diffuse cette pureté extrême lorsqu'il apparait en total look. Avec une facette "Arty" quand le tag Miss Dior demeure sérigraphié. Beaucoup de pièces pour le jour. Seul un imprimé vient ponctuer cette présentation sobre, voire austère, en se matérialisant en quelques pièces léopard : un trench, une chemise manches courtes et un mini short. Une robe argentée, à l'esprit art-déco, viendra égayer la soirée avec ses franges tourbillonnantes. Quelques tops micro-perlés à l'aspect givré. De longilignes toilettes laissant quelques libertés pour des transparences qui ne se veulent malséantes pour un sou. Une robe chasuble, escorté d'une longitudinale cape, couleur daim, achèvera cette présentation. Une facette minimaliste plutôt rare chez Dior pour ne pas l'invoquer. Maria Grazia qui affectionne par-dessous toute la force persuasive des mots et des idées a souhaité, cette fois, simplifier le message par un élémentaire "Miss Dior". Un duo vocables qui restera comme un hommage à cette première collection de 1967. Une mode pour une femme de conviction mais qui cependant sait rester discrète finalement. Aujourd'hui, nombreuses sont celles qui ambitionnent à devenir une Miss Dior. Mais non une Lady. Un tantinet rebelle, subversive, désobéissante tout en étant dégourdie, habile et adroite.
 

Dior

Automne/Hiver

2024/2025

Campagnes publicitaires Automne/Hiver 2024/2025 - 2/2
Rianne Van Rompaey apparait comme la véritable star de cette rentrée de septembre en s'affichant dans les campagnes publicitaires prêt-à-porter automne/Hiver 2024/2025 les plus adulées, les plus enviées : Isabel Marant par Robin Galiegue, Louis Vuitton par David Sims, le parfum Gabrielle de Chanel par Solve Sundsbo, Chloé par David Sims, Tom Ford par Galiegue, COS par Karim Sadli et Zara par Jamie Hawkesworth. Une razzia digne des meilleurs athlètes des Jeux Olympiques Paris 2024. La française Loli Bahia enquille sur trois jolies campagnes prêt-à-porter avec dans sa poche les maisons Gucci par David Sims, Versace par Mert Alas et Marcus Piggott et H&M par Sam Rock. La maison Prada a centré sa communication sur l'acte de communiquer. Des comédiens tels que Damson Idris, Harris Dickinson, Hunter Schafer, Letitia Wright et le mannequin Joho Kim partagent leurs mésaventures singulières en face à face ou par téléphone. Un petit scénario tiré par un fil. L'italienne Vittoria Ceretti pose pour la campagne Fendi photographiée par Steven Meisel au côté d'Anok Yai, Lina Zhang et la jeune Luiza Perote. Une campagne léchée sur fond noir ou alternant avec une gigantesque statue en marbre de style romain. Bottega Veneta propose de communiquer avec un visuel par mannequin. Un concept appliqué depuis la venue de Mathieu Blazy à la tête de la maison. Avec pour thématique la zone 51 et ses célébrissimes apparitions extraterrestres. On retrouve au casting les modèles Chu Wong, Hedi Ben Tekaya, Hejia Li, Hoyong Kim, Imaan Hammam, Liz Kennedy, Luke Clod, Mamuor Majeng, Maria-Carla Boscono, Penelope Ternes, Rolf Schrader, Walid Fiher et Zayna Cisse. Marc Jacobs fait appel aux rondeurs de l'activiste Paloma Elsesser pour sa collaboration avec le designer Futura 2000. Des vêtements streetwear, délavés et tagués. Dana Smith et Libby Bennett s'emparent de l'univers fantasque de la marque J.W Anderson. Photographiées par Joe Cruz, elles voyagent dans un ciel nuageux, posent sur une malle en osier tressée ou juste en attente dans un simple champs labouré. Une campagne conceptuelle.
YG
Révélations des podiums Automne/Hiver 2024/2025
YG
Addison
Ali
Alyosi
Assa
Caitlin
Cristi

Soens
Dansky
S.
Sidibe
Soetendal
Haina
Oui
Ford
Number
Ford
Elite
Elite
YG
Dru
Eliza
Esme
Famke
Freya
Glorianny

Campbell
Petersen
Cornelius
van Hasselt
Nutter
Saint Fleur
Elite
Silent
Silent
Viva
Supreme
Women
YG
Jesi
Keny
Lavinia
Libby
Lilli
Lou

Shelnutt
Salgado
de Aquino
Bennett
Cummings
Seriot
Premium
Next
Women
Premium
IMG
Premium
YG
Luiza
Marina
Matilda
Matilde
Nayonikaa
Peris

Perote
Moioli
Liedholm
de Nard
Shetty
Adolwi
Women
Premium
Lis Rutten
Monster
IMG
IMG
YG
Ruyu
Sophie
Stéphane
Xiaohan
Yar
Yue

Chen
D. Gonzalez
Kumm
Chen
Aguer
Gu
Oui
Oui
Women
Select
Next
IMG
YG
 
Lire les actualités du mois d'Août 2024
 
Tops à suivre en 2024
- Achenrin Madit - Achol Ayor - Adit Priscilla - Alaato Jazyper - Ali Dansky - Alix Bouthors - Alex Consani - Amar Akway - Amélia Gray - América Gonzalez - Angelina Kendall - Annemary Aderibigbe - Apolline Rocco Fohrer - Ashley Radjarame - Assa Baradji - Awar Odhiang - Barbara Valente - Beauise Genc-Ferwerda - Bibi Breslin - Britt Oosten - Caren Jepkemei - Colin Jones - Cyrielle Lalande - Dana Smith - Deirdre Firinne - Diane Chiu - Dija Kallon - Ella Mccutcheon - Enya Davis - Essoye Monbot - Evie Saunders - Fleur Breijer - Jan Baiboon - Karolina Spakowski - Klara Kristin - Kristine Lindseth - Laiza de Moura - Lara Menezes - Leanne de Haan - Libby Bennett - Luiza Perote - Lulu Wood - Luna Passos - Lydia Kloos - Maaike Klaasen - Malika El Maslouhi - Marilou Hanriot - Mary Ukech - Mathilda Gvarliani - Maty Drazek - Merlijne Schorren - Nazarit Machin - Nyakong Chan - Nyawurh Chuol - Pan Haowen - Paola Manes - Penelope Ternes - Puck Schrover - Raynara Negrine - Rejoice Chuol - Rolf Schrader - Rosalieke Fuchs - Sara Caballero - Sascha Rajasalu - Sihana Shalaj - Sun Mizrahi - Tess Breeden - Tianna St.Louis - Tindi Mar -
Tops consacrés en 2023
- Abby Champion - Akon Changkou - Anok Yai - Aylah Peterson - Blesnya Minher - Chu Wong - Felice Nova Noordhoff - Fran Summers - Giselle Norman - Greta Hoffer - Hailey Bieber - Hyun Ji Shin - Ida Heiner - Iris Law - Jeanne Cadieu - Jill Kortleve - Kaia Gerber - Lila Moss - Lola Nicon - Loli Bahia - Louise Robert - Maike Inga - Malicka Louback - Mariam de Vinzelle - Mariel Uchyda - Maty Fall Diba - Mika Schneider - Mila Van Eeten - Miriam Sanchez - Mona Tougaard - Nora Attal - Oudey Egone - Paloma Elsesser - Precious Lee - Quannah Chasinghorse - Quinn Elin Mora - Rebecca Leigh Longendyke - Sacha Quenby - Sarah Grace Wallerstedt - Sofia Steinberg - Tanya Churbanova - Ugbad Abdi - Victoria Fawole - Vilma Sjoberg - Vivienne Rohner -
YG
YG
 
This website is not a commercial site. It is just an infomation website and an homepage about fashion world. All pictures are the property of their respective owners. If you own the copyright to any picture on this site and would like it removed , PLEASE E-Mail me and it will be removed immediately.
/ Rédacteur en chef et Webmaster de planete-mode.com / Contact /