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PlaneteMode.com
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| Les amis d'Ashley lui ont toujours susurré qu'elle devrait expérimenter le mannequinat. Pas très grande pour envisager ce métier (1m71), Ashley reste cependant atypique de part ses racines indiennes. Une chance indéniable pour se différencier des autres beautés. Son atout phare étant, malheureusement, la faible représentation de femmes d'origine indienne dans les pages des magazines et campagnes publicitaires. Seuls quelques mannequins d'origine indienne ont réussi à percer comme Ujwala Rault, Pooja Moor ou Lakshmi Menon. Ce qui est très peu finalement. | ||||||||
| Toutefois, Ashley tente l'aventure à plusieurs reprises en 2018, mais cela ne fonctionne pas vraiment. L'année suivante, alors qu'elle est à Londres pour ses études, Mollie Dendle (Scout) l'accoste soudainement sur Brick Lane afin de lui demander si elle avait déjà songé au mannequinat. Ashley saisit l'opportunité pour essayer enfin l'aventure. Elle signe chez IMG. Son premier job se confirme par la campagne Prada Resort 2020, photographiée par Drew Vickers. Et rencontre Olivier Rizzo en charge du stylisme de la maison Prada. N'y a-t-il pas pire comme première carte de visite ? | ||||||||
| Insensé pour cette jeune fille qui pensait encore que les portes du mannequinat lui seraient éternellement fermées. Peut-être la ville de Londres reste un lieu à part ou les esprits demeurent plus ouverts à la diversité de la beauté. Quand son premier défilé se présente, Ashley Radjarame souhaite être absolument parfaite. Et quel show ! La présentation prêt-à-porter Prada Printemps/Eté 2020. Un défilé que tous mannequins souhaitent intégrer un jour. Faire partie de ce casting demeure une consécration. Un rêve qui se réalise. Ashley comprend à cet instant précis que ce métier sera pour elle. Les défilés Louis Vuitton, Lanvin et Paco Rabanne s'enchainent immédiatement à Paris. Prada la signe pour une deuxième campagne : le prêt-à-porter Printemps/Eté 2020. | ||||||||
| A 20 ans à peine, son parcours demeure déjà au firmament. Ashley aime observer consciencieusement le travail des designers lors des essayages. L'ambiance, le changement de look, les derniers agencements d'accessoires, parler avec le designer de la collection : un véritable privilège. Une fourmilière captivante à contempler. Avec l'aide de son agence IMG, elle a su rapidement se distinguer des autres mannequins. Avec des shootings pointus (M le monde, Mastemind, Dazed & Confused) ou plus luxe (Vogue Paris, Vogue Italie ou British Vogue), la beauté unique d'Ashley lui permet de naviguer au sein de différents univers bien marqués. | ||||||||
| Ashley se revendique plus indienne que française. "Je suis indienne avant d'être française. L'Inde coule dans mon sang. C'est mon héritage, ma culture, ma maison. J'y retourne en famille tous les ans ou deux ans. C'est comme une respiration. Revoir les gens, s'approprier cette culture et son histoire, entendre sa langue natale, ce sont des racines essentielles. J'aime Pondichéry ou est né ma famille. Tous les souvenirs de ma mère proviennent de cette ville". Pour celle qui vit en banlieue parisienne, le décalage entre mode et vie privée n'est pas si vaste. Vivre en banlieue apparait plus tranquille que d'habiter Paris ou la vie demeure stressante. Toutefois, Paris regorge de musées qu'Ashley apprécie : Musée Carnavalet, Musée Yves Saint-Laurent ou expositions dans les galeries d'Art. Avec un petit faible pour aller déguster des pâtisseries dans les bonnes boulangeries. Dernièrement, elle a découvert le jardinage, au travers de tutoriels YouTube. Elle n'a pas hésité à mettre ses mains en terre pour faire pousser des arbres fruitiers et plantes légumineuses comme le figuier, melon, menthe, aubergine, framboise, Cranberry ou différentes variétés de tomates. Pour en découvrir plus sur Ashley, voici son compte instagram : @ashley_rdm | ||||||||
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Les
couvertures à retenir au mois d'Octobre 2025
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Kim Kardashian pour Vogue Paris ; Kendall Jenner et Gigi Hadid pour Vogue Usa ; Raye pour Vogue Grande-Bretagne ; Sabrina Carpenter pour Vogue Italie ; Hikari Mori pour Vogue Japon ; Chloë Sevigny pour Vogue Allemagne ; Chloë Sevigny pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; (?) pour Vogue Chine ; (?) pour Vogue Brésil ; (?) pour Vogue Turquie ; Rose Byrne pour Vogue Australie ; Gia Bab pour Vogue Netherlands ; America Ferrera pour Vogue Mexico ; (?) pour Vogue Arabie ; Hyekyo Song pour Vogue Koréa ; Naomi Watts pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; Gillian Anderson pour Vogue Pologne ; Elsa Hosk pour Vogue Tchécoslovaquie ; Hana Soukupova pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Padma Lakshmi pour Vogue Inde ; (?) pour Vogue Singapore ; (?) pour Vogue Hong-Kong ; (?) pour Vogue Thaïlande ; (?) pour Vogue Taiwan ; Lara Stone pour Numéro France ; Mina Myoi pour Numéro Tokyo ; Lana Del Rey pour W Usa ; Gigi Hadid et Tyla pour V Usa ; Alex Consani et Anok Yai pour Allure Usa ; Victoria Beckham et ASAP Rocky pour Elle Usa ; Alexa Chung, Lola Young, Naomi Ackie et Riz Ahmed pour Elle Uk ; Abbey Lee, Ella Dalton, Libby Taverner pour Harper's Bazaar France ; Mona Tougaard pour Harper's Bazaar Usa ; Dua Lipa pour Harper's Bazaar Uk ; Sofia Steinberg pour Harper's Bazaar Italie ; Giedre Dukauskaite pour Harper's Bazaar Espagne ;Paris Hilton, Teyana Taylor, Olivier Rousteing pour i-D Magazine ; Bess van Noord, Eduarda Muehlmann, Erin O'Connor, Sophia Lesboa et Noah Bates pour Marie-Claire Italie ; Ashley Radjarme pour Marie-Claire France ; Lennon Sorrenti, Libby Bennett, River Klein et Chloë Sevigny pour Self-Service ; Julia Garner, Karla Sofia Gascón, Mia Goth, Parker Posey, Charli xcx, Gracie Abrams, Amélia Gray, Aniek Pietersma, Bebe Parnell, Gabbriette, Libby Taverner, Liu Wen, Molly Bair, Nastassia Legrand, River Klein, Rosalieke Fuchs, Sasha Pivovarova, Selena Forrest, Stella Hanan, Xavier Karwas pour POP Magazine ; Eliza Douglas, Abuk Manyang Adeer, Bodine Van Galen, Lina Zhang, Mila van Eeten, Penelope Terne, Carine Roitfeld pour Purple Magazine ; Lisa, Blayse Jennings, Charlotte Boggia, Kai Schreiber, Leo Levy, Libby Taverner, Luiza Perote, Noor Khan, Sora Choi pour Another Magazine. |
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Alaia
Automne/Hiver 2025/2026 par Pieter Mulier
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Depuis l'arrivée de Pieter Mulier à la tête de la direction artistique de la maison Alaia, le label n'a jamais été autant courtisé, complimenté, flatté, louangé. Il s'est avéré que le directeur artistique belge a su, avec l'aide de son équipe, faire perdurer l'Aura, maintenir un savoir-faire et projeter la marque vers un avenir radieux, tout en maintenant intact l'héritage de Monsieur Azzedine Alaia. Des vêtements racés, presque fait main, frôlant bien souvent un style couture. Un véritable prêt-à-porter bijou qui ravie chaque fois journalistes, clientes et simples aficionados de la maison. Pieter Mulier a travaillé la silhouette pour l'automne/hiver 2025/2026 en incorporant des excroissances gonflées, à la structure des vêtements, comparable à la configuration de bouée. Des boudins s'infiltrant sous une jupe, une taille, autour de la tête afin d'engendrer des proportions novatrices mais aussi de souligner des points précis de l'allure. La fameuse touche contemporaine. Elles permettent d'esquisser des silhouettes statuesques. Même si Pieter Mulier ne souhaite pas mettre en lumière de représentations précises de la beauté, celles-ci demeurent partout autour de nous comme aimait le répéter Monsieur Alaia lui-même. Pour ouvrir le bal, et mettre le goût à la bouche de l'auditoire, la robe carbone d'Alix Bouthors met en exergue cette inédite silhouette, à la fois seconde peau et légèrement transparente, tout en soulignant visage et taille par cette implantation fraîche de bouées textiles. Alors que la périphérie du crâne se trouve enveloppée telle la capuche d'un esquimau, la taille, elle, s'élargit d'un coup via une jupe longue au plissé mille-feuilles. Une ambiance gravitationnelle s'instaure pour ce flottement majestueux ne durant qu'un fugace instant. Bebe Pharnell, qui clôtura le show, portera le même body ; couleur chair ; qui, à contrario, emprisonne ses bras chaudement. Tel un cocon. Voire une camisole de force mais Hype. Quand le déséquilibre tente de nous atteindre, alors enfiler une pièce Alaia pourra être un excellent compromis et réconfort pour contenir son instabilité émotionnelle. La veste de Lauren Huyskens, tricotée d'un entremêlement de points zigzags, via de pansu fils en laine, s'enroule d'un col engendrant un oblong boudin à l'effet 3D frappant. Le manteau de Jacqui Hooper, en fourrure synthétique pétrole, s'offre un proéminent col asymétrique s'achevant par une configuration fantaisiste en tête de serpent. Alors que celui de Libby Taverner, ne laissant seulement son visage apparent, s'habille d'une fourrure à l'aspect d'ours des Carpates. Quelques boléros viennent dissimuler les poitrines laissant paraitre avec décontraction ventre et nombril comme sur les looks de Betsy Gaghan ou Elodie Guipaud. Pieter Mulier affectionne à dévoiler quelques morceaux d'épidermes, toujours bien placé et amplement délimité. Ce n'est jamais outrancier ou dégradant mais constamment sensuel et élégant. Les robes sombres de Claire Marie ou d'Alex Consani se sectionnent de quelques morceaux textiles mordant des formes serpentines au niveau du bassin ou de la taille. Il y a énormément de travail consacré au modélisme des pièces avec des épaules arc-boutées comme sur Lina Zhang, des boutonnages en arc de cercle ou de la dentelle en cuir à l'effet craquelure sur Sara Caballero. Quelques touches de couleur viennent s'insinuer avec parcimonie via un grenat flouté du sous-pull translucide de Mona Tougaard ; un bleu céruléen de la robe mille feuilles de Vittoria Ceretti ; un lapis-lazulis sur le top sans manches d'Annemary Aderibigbe ; un prune sur la robe en mousseline d'Awar Odhiang ; un tournesol sur la jupe à la multitude de pliures d'Ida Heiner ou un bleu ciel de l'ensemble froncé foulards de Qiuyue Li. La jupe en cuir chocolat d'Ajus Samuel, évasée, se perfore de microalvéoles, typique du style Alaia. Son pull col roulé, sans manches, s'adjoint les fameuses bouées cylindriques aux emmanchures et à la taille. On alterne deux escarpins distincts afin de concéder un style plus décontracté. Relax. Surtout avec un escarpin surplombé d'un pompon hérisson turquoise. Quand l'allure ne tient à pas grand-chose. Une jupe se bâtit autour d'une cascade de plissés s'enroulant en tire-bouchon. Un travail titanesque à reproduire. La jupe peut aussi être présentée sous forme de jeu de lanières ou prendre la forme d'un entonnoir comme sur l'américaine Lexi Boling. Pieter Muler surprend de collections en collections. Il parvient chaque fois à exciter et surprendre l'esprit des invités tout en anoblissant la garde-robe Alaia. Finalement, c'est ce qui demeure le plus important. Il renouvelle le style maison sans jamais le dénaturer. Toujours sculpturale, les silhouettes peuvent intégrer l'idée d'un certain minimalise par l'optimisation des tonalités, des matières et de certaines coupes strictes. Cependant, dans cette simplicité apparente, on perçoit rondement toute la complexité insufflée dans chaque pièce de ce vestiaire automne/Hiver 2025/2026. Un pur bijou textile. |
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