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Octobre 2025
Par Yann Gabin
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La Camargue, mais quel lieu extraordinaire pour mettre en valeur les pièces vestimentaires phares de cet automne/hiver 2025/2026. Un lieu de shoot fascinant et grandiloquent pour ce spécial mode du Marie-Claire du mois d'octobre. La mer, les salines, les algues roses, le vent, les chevaux, cette lumière éclatante, un rivage de sable fin, bref un univers singulier dont le top français Ashley Radjarame a su tirer partie pour magnifier ce dressing de rentrée sur quarante pages, photographiée par Janne Rugland.
Ashley Radjarame chez IMG
Les amis d'Ashley lui ont toujours susurré qu'elle devrait expérimenter le mannequinat. Pas très grande pour envisager ce métier (1m71), Ashley reste cependant atypique de part ses racines indiennes. Une chance indéniable pour se différencier des autres beautés. Son atout phare étant, malheureusement, la faible représentation de femmes d'origine indienne dans les pages des magazines et campagnes publicitaires. Seuls quelques mannequins d'origine indienne ont réussi à percer comme Ujwala Rault, Pooja Moor ou Lakshmi Menon. Ce qui est très peu finalement.
Toutefois, Ashley tente l'aventure à plusieurs reprises en 2018, mais cela ne fonctionne pas vraiment. L'année suivante, alors qu'elle est à Londres pour ses études, Mollie Dendle (Scout) l'accoste soudainement sur Brick Lane afin de lui demander si elle avait déjà songé au mannequinat. Ashley saisit l'opportunité pour essayer enfin l'aventure. Elle signe chez IMG. Son premier job se confirme par la campagne Prada Resort 2020, photographiée par Drew Vickers. Et rencontre Olivier Rizzo en charge du stylisme de la maison Prada. N'y a-t-il pas pire comme première carte de visite ?
Insensé pour cette jeune fille qui pensait encore que les portes du mannequinat lui seraient éternellement fermées. Peut-être la ville de Londres reste un lieu à part ou les esprits demeurent plus ouverts à la diversité de la beauté. Quand son premier défilé se présente, Ashley Radjarame souhaite être absolument parfaite. Et quel show ! La présentation prêt-à-porter Prada Printemps/Eté 2020. Un défilé que tous mannequins souhaitent intégrer un jour. Faire partie de ce casting demeure une consécration. Un rêve qui se réalise. Ashley comprend à cet instant précis que ce métier sera pour elle. Les défilés Louis Vuitton, Lanvin et Paco Rabanne s'enchainent immédiatement à Paris. Prada la signe pour une deuxième campagne : le prêt-à-porter Printemps/Eté 2020.
A 20 ans à peine, son parcours demeure déjà au firmament. Ashley aime observer consciencieusement le travail des designers lors des essayages. L'ambiance, le changement de look, les derniers agencements d'accessoires, parler avec le designer de la collection : un véritable privilège. Une fourmilière captivante à contempler. Avec l'aide de son agence IMG, elle a su rapidement se distinguer des autres mannequins. Avec des shootings pointus (M le monde, Mastemind, Dazed & Confused) ou plus luxe (Vogue Paris, Vogue Italie ou British Vogue), la beauté unique d'Ashley lui permet de naviguer au sein de différents univers bien marqués.
Ashley se revendique plus indienne que française. "Je suis indienne avant d'être française. L'Inde coule dans mon sang. C'est mon héritage, ma culture, ma maison. J'y retourne en famille tous les ans ou deux ans. C'est comme une respiration. Revoir les gens, s'approprier cette culture et son histoire, entendre sa langue natale, ce sont des racines essentielles. J'aime Pondichéry ou est né ma famille. Tous les souvenirs de ma mère proviennent de cette ville". Pour celle qui vit en banlieue parisienne, le décalage entre mode et vie privée n'est pas si vaste. Vivre en banlieue apparait plus tranquille que d'habiter Paris ou la vie demeure stressante. Toutefois, Paris regorge de musées qu'Ashley apprécie : Musée Carnavalet, Musée Yves Saint-Laurent ou expositions dans les galeries d'Art. Avec un petit faible pour aller déguster des pâtisseries dans les bonnes boulangeries. Dernièrement, elle a découvert le jardinage, au travers de tutoriels YouTube. Elle n'a pas hésité à mettre ses mains en terre pour faire pousser des arbres fruitiers et plantes légumineuses comme le figuier, melon, menthe, aubergine, framboise, Cranberry ou différentes variétés de tomates. Pour en découvrir plus sur Ashley, voici son compte instagram : @ashley_rdm
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Les couvertures à retenir au mois d'Octobre 2025

Kim Kardashian pour Vogue Paris ; Kendall Jenner et Gigi Hadid pour Vogue Usa ; Raye pour Vogue Grande-Bretagne ; Sabrina Carpenter pour Vogue Italie ; Hikari Mori pour Vogue Japon ; Chloë Sevigny pour Vogue Allemagne ; Chloë Sevigny pour Vogue Espagne ; Non distribué pour Vogue Russie ; (?) pour Vogue Chine ; (?) pour Vogue Brésil ; (?) pour Vogue Turquie ; Rose Byrne pour Vogue Australie ; Gia Bab pour Vogue Netherlands ; America Ferrera pour Vogue Mexico ; (?) pour Vogue Arabie ; Hyekyo Song pour Vogue Koréa ; Naomi Watts pour Vogue Grèce ; (?) pour Vogue Ukraine ; Gillian Anderson pour Vogue Pologne ; Elsa Hosk pour Vogue Tchécoslovaquie ; Hana Soukupova pour Vogue Scandinavia ; (?) pour Vogue Portugal ; Padma Lakshmi pour Vogue Inde ; (?) pour Vogue Singapore ; (?) pour Vogue Hong-Kong ; (?) pour Vogue Thaïlande ; (?) pour Vogue Taiwan ; Lara Stone pour Numéro France ; Mina Myoi pour Numéro Tokyo ; Lana Del Rey pour W Usa ; Gigi Hadid et Tyla pour V Usa ; Alex Consani et Anok Yai pour Allure Usa ; Victoria Beckham et ASAP Rocky pour Elle Usa ; Alexa Chung, Lola Young, Naomi Ackie et Riz Ahmed pour Elle Uk ; Abbey Lee, Ella Dalton, Libby Taverner pour Harper's Bazaar France ; Mona Tougaard pour Harper's Bazaar Usa ; Dua Lipa pour Harper's Bazaar Uk ; Sofia Steinberg pour Harper's Bazaar Italie ; Giedre Dukauskaite pour Harper's Bazaar Espagne ;Paris Hilton, Teyana Taylor, Olivier Rousteing pour i-D Magazine ; Bess van Noord, Eduarda Muehlmann, Erin O'Connor, Sophia Lesboa et Noah Bates pour Marie-Claire Italie ; Ashley Radjarme pour Marie-Claire France ; Lennon Sorrenti, Libby Bennett, River Klein et Chloë Sevigny pour Self-Service ; Julia Garner, Karla Sofia Gascón, Mia Goth, Parker Posey, Charli xcx, Gracie Abrams, Amélia Gray, Aniek Pietersma, Bebe Parnell, Gabbriette, Libby Taverner, Liu Wen, Molly Bair, Nastassia Legrand, River Klein, Rosalieke Fuchs, Sasha Pivovarova, Selena Forrest, Stella Hanan, Xavier Karwas pour POP Magazine ; Eliza Douglas, Abuk Manyang Adeer, Bodine Van Galen, Lina Zhang, Mila van Eeten, Penelope Terne, Carine Roitfeld pour Purple Magazine ; Lisa, Blayse Jennings, Charlotte Boggia, Kai Schreiber, Leo Levy, Libby Taverner, Luiza Perote, Noor Khan, Sora Choi pour Another Magazine.

Alaia Automne/Hiver 2025/2026 par Pieter Mulier

Depuis l'arrivée de Pieter Mulier à la tête de la direction artistique de la maison Alaia, le label n'a jamais été autant courtisé, complimenté, flatté, louangé. Il s'est avéré que le directeur artistique belge a su, avec l'aide de son équipe, faire perdurer l'Aura, maintenir un savoir-faire et projeter la marque vers un avenir radieux, tout en maintenant intact l'héritage de Monsieur Azzedine Alaia. Des vêtements racés, presque fait main, frôlant bien souvent un style couture. Un véritable prêt-à-porter bijou qui ravie chaque fois journalistes, clientes et simples aficionados de la maison. Pieter Mulier a travaillé la silhouette pour l'automne/hiver 2025/2026 en incorporant des excroissances gonflées, à la structure des vêtements, comparable à la configuration de bouée. Des boudins s'infiltrant sous une jupe, une taille, autour de la tête afin d'engendrer des proportions novatrices mais aussi de souligner des points précis de l'allure. La fameuse touche contemporaine. Elles permettent d'esquisser des silhouettes statuesques. Même si Pieter Mulier ne souhaite pas mettre en lumière de représentations précises de la beauté, celles-ci demeurent partout autour de nous comme aimait le répéter Monsieur Alaia lui-même. Pour ouvrir le bal, et mettre le goût à la bouche de l'auditoire, la robe carbone d'Alix Bouthors met en exergue cette inédite silhouette, à la fois seconde peau et légèrement transparente, tout en soulignant visage et taille par cette implantation fraîche de bouées textiles. Alors que la périphérie du crâne se trouve enveloppée telle la capuche d'un esquimau, la taille, elle, s'élargit d'un coup via une jupe longue au plissé mille-feuilles. Une ambiance gravitationnelle s'instaure pour ce flottement majestueux ne durant qu'un fugace instant. Bebe Pharnell, qui clôtura le show, portera le même body ; couleur chair ; qui, à contrario, emprisonne ses bras chaudement. Tel un cocon. Voire une camisole de force mais Hype. Quand le déséquilibre tente de nous atteindre, alors enfiler une pièce Alaia pourra être un excellent compromis et réconfort pour contenir son instabilité émotionnelle. La veste de Lauren Huyskens, tricotée d'un entremêlement de points zigzags, via de pansu fils en laine, s'enroule d'un col engendrant un oblong boudin à l'effet 3D frappant. Le manteau de Jacqui Hooper, en fourrure synthétique pétrole, s'offre un proéminent col asymétrique s'achevant par une configuration fantaisiste en tête de serpent. Alors que celui de Libby Taverner, ne laissant seulement son visage apparent, s'habille d'une fourrure à l'aspect d'ours des Carpates. Quelques boléros viennent dissimuler les poitrines laissant paraitre avec décontraction ventre et nombril comme sur les looks de Betsy Gaghan ou Elodie Guipaud. Pieter Mulier affectionne à dévoiler quelques morceaux d'épidermes, toujours bien placé et amplement délimité. Ce n'est jamais outrancier ou dégradant mais constamment sensuel et élégant. Les robes sombres de Claire Marie ou d'Alex Consani se sectionnent de quelques morceaux textiles mordant des formes serpentines au niveau du bassin ou de la taille. Il y a énormément de travail consacré au modélisme des pièces avec des épaules arc-boutées comme sur Lina Zhang, des boutonnages en arc de cercle ou de la dentelle en cuir à l'effet craquelure sur Sara Caballero. Quelques touches de couleur viennent s'insinuer avec parcimonie via un grenat flouté du sous-pull translucide de Mona Tougaard ; un bleu céruléen de la robe mille feuilles de Vittoria Ceretti ; un lapis-lazulis sur le top sans manches d'Annemary Aderibigbe ; un prune sur la robe en mousseline d'Awar Odhiang ; un tournesol sur la jupe à la multitude de pliures d'Ida Heiner ou un bleu ciel de l'ensemble froncé foulards de Qiuyue Li. La jupe en cuir chocolat d'Ajus Samuel, évasée, se perfore de microalvéoles, typique du style Alaia. Son pull col roulé, sans manches, s'adjoint les fameuses bouées cylindriques aux emmanchures et à la taille. On alterne deux escarpins distincts afin de concéder un style plus décontracté. Relax. Surtout avec un escarpin surplombé d'un pompon hérisson turquoise. Quand l'allure ne tient à pas grand-chose. Une jupe se bâtit autour d'une cascade de plissés s'enroulant en tire-bouchon. Un travail titanesque à reproduire. La jupe peut aussi être présentée sous forme de jeu de lanières ou prendre la forme d'un entonnoir comme sur l'américaine Lexi Boling. Pieter Muler surprend de collections en collections. Il parvient chaque fois à exciter et surprendre l'esprit des invités tout en anoblissant la garde-robe Alaia. Finalement, c'est ce qui demeure le plus important. Il renouvelle le style maison sans jamais le dénaturer. Toujours sculpturale, les silhouettes peuvent intégrer l'idée d'un certain minimalise par l'optimisation des tonalités, des matières et de certaines coupes strictes. Cependant, dans cette simplicité apparente, on perçoit rondement toute la complexité insufflée dans chaque pièce de ce vestiaire automne/Hiver 2025/2026. Un pur bijou textile.

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Alaia

Automne/Hiver

2025/2026

L'exposition éphémère : Virgil Abloh, The Codes
Avoir les codes en main, tel est le pari suggéré pour aborder "Virgil Abloh, The codes", l'exposition éphémère consacrée au travail de ce touche à tout de génie. Organisée au Grand Palais, seulement entre le 30 septembre et le 10 octobre 2025, cette rétrospective met en scène l'univers singulier de ce Directeur Artistique, disparu le 28 novembre 2021. Fan de musique, féru d'architecture, curieux de mode et de design, D-J à son temps perdu, Virgil Abloh avait eu l'opportunité de reprendre les rênes de la maison Louis Vuitton Homme lors du départ de Kim Jones. Ce qui lui avait valu de nombreux articles de presse, notamment pour son statut de premier homme noir à décrocher une telle fonction au sein d'une maison de luxe. Il avait su se faire remarquer du milieu de la mode par ses créations Street Wear et Sport Wear pour sa marque Off-White. Alors, mettre en place une telle exposition, aussi fugace qu'elle soit, notamment lors de la fashion week parisienne printemps/été 2026, permet de rendre hommage à ce visionnaire de génie. Avec l'aide de Nike, plus de 20 000 pièces d'archives ont été sélectionnées et triées pour tenter de résumer au mieux ce qu'il représentait. Un immense travail, s'étalant sur une période de vingt années, condense l'ensemble de son œuvre et recherches. On peut y découvrir croquis, dessins, prototypes, images d'inspiration, vidéos et enregistrements. Sont présentés également ses collaborations avec des célébrités, chanteurs, athlètes, designers, architectes. Une magnifique rétrospective permettant de cerner à merveille l'univers du regretté Virgil Abloh.
Libby Taverner chez Elite
Née à Gladstone, dans le Queensland, en Australie, Libby Taverner signe une exclusivité pour le show prêt-à-porter Prada automne/hiver 2025/2026. Un excellent présage pour débuter le mannequinat. Brune, long cheveux, yeux bleus, une démarche oscillant entre Carole Bouquet et Charlotte Rampling, Libby Taverner dégage cette beauté classique qui transcende les tendances, les modes. Les parents de Libby déménage à Perth en 2012 ou elle grandira. En 2022, passionnée de théâtre, elle est diplômée de la John Curtis College of the Arts. Toutefois, ayant les proportions idéales et adéquates pour devenir mannequin, elle nourrit d'éventuelles espérances pour entamer et embrasser cette carrière. En 2023, elle signe un contrat avec son agence mère, Vivien's Models Management, à Sydney. Elle reçoit rapidement des demandes nationales et internationales. Les options de shootings tombent de plus en plus, promettant une belle carrière à l'international. Libby décide d'accorder complétement son temps à cette activité, dès 2023.
On découvre sa silhouette en primauté lors du défilé Prada automne/hiver 2025/2026. Paris l'accueille à bras ouverts ou elle enchaine Alaia, The Row, Dries van Noten, Stella McCartney, Schiaparelli, Victoria Beckham, Hermès, McQueen, Valentino, Sacai, Louis Vuitton, Saint-Laurent et Chanel. Elle ouvrira même le show Chloé. Une liste prestigieuse de podiums. Julien Martinez Leclerc la choisit pour un voyage en Afrique du Sud pour le spécial Beauté du M Le Monde au côté de Noor Khan. Un numéro en noir & blanc qui met en évidence l'extrême photogénie de cette australienne fraiche dont la pureté de la jeunesse transparait.
La marque Zara la met en avant pour un photo shoot avec le photographe américain Craig McDean. Les shoots s'enchainent à une rapidité déconcertante avec notamment Double Vision par Luigi & Iongo, System Magazine par Mark Kean, Dust Magazine par Cristina Stolhe, Harper's Bazaar France par Max Farago, Pop Magazine par Oliver Hadlee Pearch, Vogue Usa par Drew Vickers, Another Magazine par Mark Kean ou Gentlewoman par Esther Theaker. Les marques de luxe ne résistent pas à son joli minois dont Fendi, McQueen et Saint Laurent l'intégrèrent directement à leurs campagnes prêt-à-porter hiver/automne 2025/2026. Pour celle qui aime la nature, voyager et cuisiner, le mannequinat lui permet de découvrir et d'englober toutes ces passions à la fois. Toutefois deux buts finaux s'offrent à Libby. Tenter de devenir une actrice confirmée avec un pied dans le mannequinat qui peut éventuellement lui offrir quelques belles opportunités. Ou bien simplement embrasser une carrière dans l'éducation afin de transmettre connaissances et valeurs de la vie. Deux beaux projets, radicalement divergents, mais qui finalement offrent de beaux projets de vie.
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Suite des campagnes prêt-à-porter automne/hiver 2025/2026
C'est un joyeux groupe de filles et garçons qui incarne l'esprit Prada pour l'automne/hiver 2025/2026. En studio, sous l'œil averti d'Oliver Hadlee Pearch, une caméra bienveillante tourne autour d'eux afin de capter un sourire, une pose captivante, un regard intense, une mèche qui vole, bref un instant de vie. Les stars du modeling actuel comme Kendall Jenner, Lina Zhang, Julia Nobis, Sora Choi ou Awar Odhiang côtoient la nouvelle génération de mannequins représentés par Dobi Mazurek, Noor Khan, Bai, Peris Adolwi, Caitlin Soetendal, Constanze Van Rosmalen ou Isabella Pascucci. Les paysages du grand ouest américain demeurent aussi les protagonistes phares de la nouvelle campagne Ralph Lauren. Un ranch avec des chevaux, un canapé en cuir vieilli, une barrière de rondins, des monts enneigés, un vieux pick-up vermillon, une lande sauvage, les ingrédients iconographiques redondants pour mettre en valeur la collection prêt-à-porter de Ralph Lauren avec les silhouettes envoutantes de Karolina Spakowski, River Klein, Sara Caballero, Layla Etengan, prises par le photographe David Sims. La maison Max Mara fait appel à la plastique parfaite d'Angelina Kendall pour présenter les différents looks maison. Une lande reconstituée de graminées, roseaux et arbres en sommeil feront office de set-design. Un automne qui s'annonce déjà venteux et glacial parfaitement retranscrit par l'écriture photographique de Craig McDean. Pour la dernière campagne de Maria Grazia Chiuri pour Dior, le photographe Tim Walker a été choisit pour retranscrire l'ultime vision de la directrice artistique italienne. Des images fantaisistes, bohèmes, à l'esprit britannique, amenant le spectateur vers un univers onirique avec un jardin coupé au cordeau, un château romanesque, une forêt idéalisée, un jeu d'échec au format XXL et quelques arches turquoise encadrant les modèles composés d'Achol Kuir, Alyosi S, Ebba Bostrom, Huija Chen, Laura Savy et Peris Adolwi. Un bel au revoir. La marque Louis Vuitton, sous l'impulsion de son directeur artistique Nicolas Ghesquière, a opté pour une certaine sobriété en demandant à deux égéries maison d'incarner l'esprit de l'hiver 2025/2026. Divers types de canapés soulignent et mettent en exergue les silhouettes de deux actrices super stars, Emma Stone et Hoyeon Jung. Sous l'œil expert d'Ethan James Green. Le top transgenre, Alex Consani, incarne l'esprit novateur et ingénieux du duo Coperni sous l'objectif de Karim Sadli. Des photos léchées, contemporaines, à la lumière froide, dont l'esprit frôle l'univers du film d'Andrew Niccol "Bienvenue à Gatacca".
Givenchy Automne/Hiver 2025/2026 par Sarah Burton

Givenchy parait probablement comme l'un des défiles les plus attendus de la semaine parisienne. Avec l'arrivée de Sarah Burton à la tête de la direction artistique, la horde de modeux semblait sur le qui-vive afin de discerner quelles impulsions et directions stylistiques Sarah Burton allait livrer pour cette maison iconique de l'avenue Georges V. Serait-elle encline à revenir vers les basiques de la chic Madame de Monsieur Hubert de Givenchy ? Allait-elle, après son départ au mois de d'octobre 2024, de la maison britannique McQueen, reprendre le flambeau laissé par son maitre à penser, Alexander McQueen, lorsqu'il eut la charge de relancer la mode et couture Givenchy ? Se réorientera-t-elle vers un univers gothique et streetwear à la Ricardo Tisci ? Ou bien à une certaine épure du jeune Matthew Williams dernier directeur artistique maison ? Peut-être tout cela et rien à la fois. Sarah Burton demeure maître de son destin. Elle n'est pas femme à se laisser envahir par les réflexions et références culturelles des autres. Ce qui compte finalement s'insinue dans l'intégration des codes identitaires tout en maintenant avec courage et authenticité sa propre grammaire stylistique. Conserver et revendiquer sa vision subjective. Eventuellement un peu de flair, d'air du temps. Pour cette première présentation sous le trait de crayon de Sarah Burton, l'équipe proche a décidé faire son comeback dans l'antre du maitre du lieu, Hubert de Givenchy. Revenir à la genèse. Au sein des salons du 3, avenue Georges V dans le 8eme arrondissement. L'immeuble haussmannien ou tous les domaines de compétences et d'expertises sont agglomérés. Un moyen, en quelques sortes, de les célébrer. Avec la boutique accessible dès le rez-de chaussé. Un retour vers les fondamentaux identitaires. Peut-être la meilleure décision pour écrire ce nouveau chapitre maison. Dans les salons étroits des premiers étages s'échelonnent quelques fauteuils en carton éparpillés dans divers salons. Le lieu étant exigu les invités ont été triés sur le volet par le service de communication. Seulement 350 personnes auront la chance d'y accéder. Un privilège amalgamé d'un certain snobisme. Le premier look, incarné par Binx Walton, offre la vision d'un mannequin porte-manteau. Vêtue d'une combinaison en résille carbone de la tête aux pieds, tamponnée d'un Givenchy Paris 1952 (date de création de la maison), Binx déambule nonchalamment dans les cursives étroites. Une allégorie de la femme sandwich ne pouvant s'exprimer de vive voix. Sarah Burton souhaite repartir de la genèse de la maison, de la première collection d'Hubert de Givenchy. Un excellent moyen d'ancrer le passé dans ce présent en quête de sens, d'authenticité. Une collection ou la ligne demeure le sujet principal. Un maillot une pièce, de couleur chair, vient se froncer délicatement en six plissés au niveau du buste sur Akur Goi. Une version manche longue est proposée en jaune mimosa promulguant une douceur certaine au mannequin Rejoice Chuol. Vittoria Ceretti se pare d'une veste, presque smoking, à l'unique bouton, qui prend la conformation du fameux tailleur "Bar" de Dior. Une ligne incurvée à la taille pour libérer épaules et fessier. Les manches demeurent légèrement convexes. En version perfecto rn cuir anthracite sur Diane Chiu. Avec un pantalon relax sur Karolin Wolter. Une allure d'Eliott Ness sur le mannequin coréen Sora Choi. Ou sauvagement inverser, porté à l'envers sur le top Coréen Soo Joo Park. L'épure s'installe dans de nombreuses pièces comme pour préparer les futures clientes aux basiques des prochaines collections. Un manteau champagne, agrémenté de quelques pinces à la taille, se couple d'une cravate/nœud gigantesque, de gants et bottines mi-mollets, de tonalité anthracite. Un look d'une vitalité, sur Rosalieke Fuchs. Immaculé le manteau d'Awar Odhiang avec un quatuor de boutons sombres, tranchant la pureté de cette tonalité. Du tailoring maitrisé à la perfection qui devrait être inusable et portable à volonté pendant des années. Un imprimé au design de probable plume d'autruche contemporaine s'insinue sur les gabardines d'Alex Consani ou Wali. La maille resille, seconde peau, vient galber les formes girondes d'Emeline Hoareau laissant apercevoir sa culotte bien en forme, contrairement à Fatou Kebbeh dont la silhouette demeure indubitablement dans une approche plus traditionnelle du corps féminin. Du corps du mannequin lambda. Toutefois, quelques mannequins des années 2000 viennent fouler ce podium dont Malgosia Bela, Elise Crombez, Jessica Miller, Liu Wen ou Eva Hezigova. Un jaune mimosa demeure une véritable trouvaille pour une robe résille même si, admettons-le, cela ne parait pas une couleur idéale à enfiler. Toutefois, Yar Aguer la transcende comme jamais. Des courtes robes bustiers, rikiki, presque à l'allure Pierrot, se définissent par leur tonalité unique : lactescent ou charbonneux. Certaines se la jouent tutu sur Aleta Jok et Hana Grizelj. D'autres tombent comme un simple drap suspendu. Retenues à la nuque, plissés tenture, on s'interroge sur son maintien sur les silhouettes d'Ajus Samuel ou Achol Ayor. Quelques broderies délicates, aux élans de chinoiseries florales, accrochent une jupe en satin de soie crème, revalorisée d'un énorme nœud frontal comme vu sur May Carter. L'ample manteau carbone de Lulu Tenney se brode et borde de ce paysage d'estampe asiatique, exquis et délicat. Panorama répété sur la jupe sublimant les formes du mannequin Devyn Garcia. Une veste kimono jaune poussin se tord d'une large ceinture noire sur Aluel Keror. Toutefois, deux tenues feront sensation auprès des invités avec la robe bustier agrémentée de poudriers de maquillage sur Stella Hanan. Clin d'œil à la beauté maison. Et, le bustier de Loli Bahia composé d'une multitude de cabochons multicolores, pampilles et perles pour une pièce vestimentaire qui se veut être un bijou de corps. Le final sera incarné par Nyakong Chan qui, avec grâce, serpentera autour des invités en les chatouillant de sa volumineuse robe boule en tulle mimosa. Une friandise visuelle. En s'obstinant à extraire les fondamentaux maison, Sarah Burton a fait ressurgir l'identité basique de Givenchy. Celle d'Hubert, celle qui la définit, la construit tout en mêlant une vision acérée et juste. Consolider les fondamentaux parait comme un signe d'intelligence. Non seulement parce que Sarah Burton soumet et diffuse un sens novateur à la marque tout en le calquant à la succulence d'aujourd'hui. En cela, Sarah Burton arrive avec clairvoyance à faire ressurgir du passé des pièces qui s'installeront pleinement dans notre quotidien hivernal 2025/2026.

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Givenchy

Automne/Hiver

2025/2026

Milan Printemps/Eté 2026 : Quelle fille a ouvert quoi ?
Alberta Ferretti : Karolina Spakowski - Anteprima : Hella Thomale - Antonio Marras : Helena Fournier - Bally : (?) - Blumarine : Summer Dirx - Bottega Veneta : Marine Sara - Diesel : Bianca Martinello - Del Core : (?) - Dolce & Gabbana : Stella Hanan - Dsquared2 : (?) - Elisabetta Franchi : (?) - Emporio Armani : Vitoria Mota - Ermanno Scervino : Maud van der Meet - Etro : Sandra Murray - Fendi : Jacqui Hooper - Ferragamo : Anok Yai - Ferrari : Jeanne Cadieu - Genny : Mofeoluwa Onasanya - Giorgio Armani : Mark Vanderloo - Gucci : Freya Nutter - Iceberg : Clara Heitkamp - Jil Sander : Guinevere van Seenus - KNWLS : Zoe Zimsek - Laura Biagiotti : Clara Heitkamp - Luisa Spagnoli : Toni Garrn - Marco Rambaldi : Gia Bab - Marni : (?) - Max Mara : Mia Armstrong - Missoni : Carol Monteiro - MM6 Maison Margiela : Julia Luksha - Moschino : Luna Yohannan - MSGM : Yuliana Perez - Mithridate : Yasmin Morais - N°21 : Valery Sergeeva - Onitsuka Tiger : Claudia Vilchez - Philipp Plein : Linda Llaro - Prada : Beauise Genc-Ferwerda - Roberto Cavalli : Karen Elson - Sportmax : Lauren Huyskens - Sunnei : (?) - Tod's : Kris Krystal - Versace : Cala Moragas - Vivetta : Anna Bicanova -
Miu Miu Automne/Hiver 2025/2026 par Miuccia Prada
Le Palais d'Iéna accueille chaque saison la présentation Miu Miu. C'est acté depuis belle lurette. Un lieu stratégique car facile d'accès, central, bien desservi tout en étant un concentré d'existence, de pouvoir et d'enjeux politiques. Miuccia Prada a toujours affectionné les combats existentiels, qu'il soit politique ou non. Elle s'est toujours proposée comme une supportrice de la cause féminine, notamment au travers d'expositions contemporaines, diners, podcasts, fêtes, conférences composées de sommités scientifiques, littéraires ou cinématographiques. Mais, aussi simplement à travers son vestiaire iconique et avant-gardiste. Des événements qui symbolisent pleinement l'esprit des collections Miu Miu. Alors, quoi de neuf au sein de cette collection automne/hiver 2025/20260 Intitulée "Femininities", cette collection aborde une réflexion profonde, par l'intermédiaire du vêtement, de ce que peut-être le féminin. Dans nos sociétés industrielles, aux technologies avancées, la notion de genre demeure une interrogation redondante envahissant de plus en plus l'espace publique. Comment décrire ou définir ce qui est féminin de ce qui ne l'est pas ? Ici, il n'est pas forcément question de biologie ou de génétique mais du pouvoir d'un vestiaire, d'une pièce textile, sur une catégorie humaine prédéfinie. Comment une allure peut-elle amener et interférer avec la notion du genre ? Quels détails textiles déterminent si un vêtement parait d'ordre féminin ou masculin ? Alessandro Michele chez Gucci avait déjà abordé cette thématique au sein de plusieurs collections. De quelle manière pourrait-il émanciper la femme ? On se remémore le fameux crop-top ou la robe au masculin qui avaient été tant décriés par les apôtres du masculinisme, par exemple. Bref, comment une simple apparence peut-il nous formater ? Et parfois engendrer moults désordres et fracas dans certaines contrées ou cultures ? Questions captivantes et totalement d'actualité. Miuccia Parda pioche dans différentes époques pour remanier le style Miu Miu de l'automne/hiver 2025/2026. Chapeaux cloches des années 20, soutiens-gorges pointues des années 50, sacs grand-mère 40, étoles renards années 30, petits pulls étriqués flashy années 60, jupes courtes seventies, coupes de cheveux sixties, derbys 80, on amalgame les décennies pour engendrer des looks qui pourraient ressembler à des looks de vieilles ladys poussiéreuses. Ce fameux retro vintage qui semble être, à la fois, surannée, désuet, ringard. Mais, à contrario pouvant être complètement "Hype" pour celles et ceux qui arriveraient avec audace et élégance à les ajuster minutieusement avec des pièces contemporaines. Il pourrait en résulter une tenue lookée qui jaillirait des sentiers battus. Le décalage vers le fameux "Stylé" des jeunes. Yura Romaniuk, jeune ukrainien totalement androgyne, au visage angélique, a la primauté de fouler en premier ce long podium. Tee-shirt parme, jupe crayon tabac, étole en fausse fourrure à la main, cabas verni noir suspendu à la jonction du coude, hautes chaussettes gris mastic, derbys en camaïeu cacao, feutre cloche, à lui seul Yura Romaniuk condense cette collection Miu Miu : éclectique, retro, désuète, classique, dépareillée, désassortie, passéiste. Tout se condense en cette silhouette unique. Bien évidemment, il serait réducteur de synthétiser cette collection au look numéro un. Au-delà d'une certaine posture récurrente, une attitude dictée par la maison, comme le sac grand-mère en cuir verni, maintenue au creux du coude, ou bien le faussement débraillé/maitrisé, les looks traversent les décennies, se télescopent, se heurtent. Un style cocasse qui ne siéra pas à tous. Le boléro se fait chinchilla sur Glorianny Saint Fleur. Un tailleur en laine bouillie se pare d'une jolie tonalité saumonée sur Shushu Cyer. On se joue et fou de son identité genrée. On la gomme. On brouille les pistes. Fatou Kebbeh semble être un garçon avec un pantalon vert anis, un col roulé crème et un blouson aviateur en cuir carbone. Il y a quelques années, on aurait probablement mentionné que cette jeune fille avait eu l'audace de chiper quelques pièces au sein du vestiaire de son copain, son mari. Aujourd'hui, les choses ont bien changé. On dépasse ces aprioris rétrogrades. Le vestiaire demeure ouvert et mixte. Les gars, plutôt fluets, n'hésitent pas à se vêtir d'un look totalement féminin comme sur Maty Drazek. Pullover rose fuchsia dont la poitrine pointe, jupe crayon aux rayures bayadères adjacentes, paletot jeune mimosa et bottes moulantes Camel. On assume entièrement cette part de féminité. Toutefois, un complet en laine bouillie, couleur acier, porté par Aleksandr Gordeev indique tout autant que cette collection peut être édifiée pour quelques males ayant des prédispositions "modeuses". Le même complet, version féminine, s'insinue sur Alix Bouthors dont le look laisse un tantinet penser à Mick Jagger. Beaucoup de tonalités allant du saumon au vermillon, du violet au vert sapin, du whisky au tournesol. On recouvre quelques vibrations du fameux swinging London avec des filles pouvant s'identifier à la fameuse Twiggy. Quelques actrices viennent ponctuer les passages de ces être androgynes, parfois non genrées, avec les Françaises Suzanne Lindon et Lou Doillon ainsi que la japonaise Rila Fukushima. Les robes, caracos, bustiers laissent les délicates bretelles venir retomber légèrement le long des épaules. Car l'épaule sera mise en avant cet hiver. La dernière robe, en satin bumble gum, de Sanique Dill, clôt un défilé hétéroclite et intergénérationnel.
 

Miu Miu

Automne/Hiver

2025/2026

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Révélations des podiums Automne/Hiver 2025/2026
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Achol
Anasofia
Blayse
Charlie
Chen
Chol

Kuir
Negrutsa
Jennings
Jones
Yang
Khan
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Tops à suivre en 2025
- Ajus Samuel - Alex Consani - Ali Dansky - Anna Robinson - Annemary Aderibigbe - Ava Shipp - Awar Odhiang - Betsy Gaghan - Bibi Breslin - Bodine van Galen - Caitlin Soetendal - Caren Jepkemei - Charlies Jones - Colin Jones - Dana Smith - Diane Chiu - Dobi Mazurek - Ella Dalton - Ella Mccutcheon - Eva Komuves - Jacqui Hooper - Kai Schreiber - Lara Menezes - Leanne de Haan - Libby Bennett - Libby Taverner - Luiza Perote - Maria Klaumann - Marilou Hanriot - Mary Ukech - Mathilda Gvarliani - Mia Armstrong - Nanne Groenewegen - Nazarit Machin - Noor Khan - Nyakong Chan - Nyawurh Chuol - Olivia Petronella Palermo - Paola Manes - Penelope Ternes - Puck Schrover - Rejoice Chuol - Rosalieke Fuchs - Sanique Dill - Sara Caballero - Stella Hanan - Thea Almqvist - Vika Evseeva - Yar Aguer - Yura Romaniuk -
Tops consacrés en 2024
- Achol Ayor - Adit Priscilla - Alaato Jazyper - Alix Bouthors - Amar Akway - Amélia Gray - América Gonzalez - Angelina Kendall - Apolline Rocco Fohrer - Ashley Radjarame - Assa Baradji - Beauise Genc-Ferwerda - Britt Oosten - Caren Jepkemei - Deirdre Firinne - Deva Cassel - Enya Davis - Essoye Monbot - Evie Saunders - Fleur Breijer - Karolina Spakowski - Kristine Lindseth - Laiza de Moura - Lulu Wood - Luna Passos - Maaike Klaasen - Maty Drazek - Merlijne Schorren - Pan Haowen - Raynara Negrine - Rolf Schrader - Sascha Rajasalu - Sihana Shalaj - Sun Mizrahi - Tess Breeden - Tianna St.Louis - Tindi Mar -
Tops confirmés depuis 2023
- Abby Champion - Achenrin Madit - Akon Changkou - Anok Yai - Aylah Peterson - Barbara Valente - Blesnya Minher - Chu Wong - Cyrielle Lalande - Dija Kallon - Felice Nova Noordhoff - Fran Summers - Giselle Norman - Greta Hoffer - Hailey Bieber - Hyun Ji Shin - Ida Heiner - Iris Law - Jan Baiboon - Jeanne Cadieu - Jill Kortleve - Kaia Gerber - Klara Kristin - Lila Moss - Lola Nicon - Loli Bahia - Louise Robert - Lydia Kloos - Maike Inga - Malicka Louback - Malika El Maslouhi - Mariam de Vinzelle - Mariel Uchyda - Maty Fall Diba - Mika Schneider - Mila Van Eeten - Miriam Sanchez - Mona Tougaard - Nora Attal - Oudey Egone - Paloma Elsesser - Precious Lee - Quannah Chasinghorse - Quinn Elin Mora - Rebecca Leigh Longendyke - Sacha Quenby - Sarah Grace Wallerstedt - Sofia Steinberg - Tanya Churbanova - Ugbad Abdi - Victoria Fawole - Vilma Sjoberg - Vivienne Rohner -
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